tag:blogger.com,1999:blog-13489198.post2767727308049560014..comments2024-01-15T04:19:47.641+01:00Comments on Ethics, Health and Death 2.0: The News: Suicide assisté, euthanasie : état des lieux en EuropeEthics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-13489198.post-63098493630977064162010-07-18T23:47:14.017+02:002010-07-18T23:47:14.017+02:00OUI à l'aide au suicide, mais NON à l'euth...OUI à l'aide au suicide, mais NON à l'euthanasie !<br /><br />Au sujet de la différence entre l'euthanasie et l'aide au suicide, il faut distinguer entre les arguments juridiques, éthiques et religieux. On ne peut pas simplement affirmer sans nuance qu'il n'existe pas de différence entre les deux : dans un cas c'est le patient lui-même qui s'enlève la vie (aide au suicide) alors que dans l'autre c'est le médecin qui<br />la retire. Il faut d'abord préciser sur quel terrain (juridique, éthique ou religieux) on tire notre argumentation. Si l'on se situe sur le terrain de l'éthique, on peut raisonnablement soutenir qu'il n'existe pas de différence. Cependant, si l'on se situe sur le terrain juridique, il existe toute une différence entre l'euthanasie (qualifié de meurtre au premier degré dont la peine minimale est l'emprisonnement à perpétuité) et l'aide au suicide (qui ne constitue pas un meurtre, ni un homicide et dont la peine maximale est de 14 ans d'emprisonnement). Dans le cas de l'aide au suicide, la cause de la mort est le suicide du patient et l'aide au suicide constitue d'une certaine manière une forme de complicité. Mais comme la tentative de suicide a été décriminalisée au Canada en 1972 (et en 1810 en France), cette complicité ne fait aucun sens, car il ne peut exister qu'une complicité que s'il existe une infraction principale. Or le suicide (ou tentative de suicide) n'est plus une infraction depuis 1972. Donc il ne peut logiquement y avoir de complicité au suicide. Cette infraction de l'aide au suicide est donc un non-sens. <br /><br />En revanche, l'euthanasie volontaire est présentement considérée comme un meurtre au premier degré. Le médecin tue son patient (à sa demande) par compassion afin de soulager ses douleurs et souffrances. Il y a ici une transgression à l'un des principes éthiques et juridiques des plus fondamentaux à savoir l'interdiction de tuer ou de porter atteinte à la vie d'autrui. Nos sociétés démocratiques reposent sur le principe que nul ne peut retirer la vie à autrui. Le contrat social « a pour fin la conservation des contractants » et la protection de la vie a toujours fondé le tissu social. On a d'ailleurs aboli la peine de mort en 1976 (et en 1981 en France) ! Si l'euthanasie volontaire (à la demande du patient souffrant) peut, dans certaines circonstances, se justifier éthiquement, on ne peut, par raccourcit de l'esprit, conclure que l'euthanasie doit être légalisée ou décriminalisée. La légalisation ou la décriminalisation d'un acte exige la prise en compte des conséquences sociales que cette légalisation ou cette décriminalisation peut engendrer. Les indéniables risques d'abus (surtout pour les personnes faibles et vulnérables qui ne sont pas en mesure d'exprimer leur volonté) et les risques d'érosion de l'ethos social par la reconnaissance de cette pratique sont des facteurs qui doivent être pris en compte. Les risques de pente glissante de l'euthanasie volontaire (à la demande du patient apte) à l'euthanasie non volontaire (sans le consentement du patient inapte) ou involontaire (sans égard ou à l'encontre du consentement du patient apte) sont bien réels comme le confirme la Commission de réforme du droit au Canada qui affirme :<br /><br />« Il existe, tout d'abord, un danger réel que la procédure mise au point pour permettre de tuer ceux qui se sentent un fardeau pour eux-mêmes, ne soit détournée progressivement de son but premier, et ne serve aussi éventuellement à éliminer ceux qui sont un fardeau pour les autres ou pour la société. C'est là l'argument dit du doigt dans l'engrenage qui, pour être connu, n'en est pas moins réel. Il existe aussi le danger que, dans bien des cas, le consentement à l'euthanasie ne soit pas vraiment un acte parfaitement libre et volontaire »<br /><br />Eric FolotEthoshttps://www.blogger.com/profile/03411159748911906737noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-13489198.post-63670096732381642702010-07-16T12:52:23.293+02:002010-07-16T12:52:23.293+02:00arrêtez de prendre le problème à l'envers!
les...arrêtez de prendre le problème à l'envers!<br />les euthanasies existent partout, clandestines pour la plupart, donc efectuées dans des conditions non controlées<br />lorsqu'une loi les encadre, les euthanasies clandestines, faites dans des conditions éventuellement douteuses diminuent très nettement, mais il est évident que de tous temps, les hommes ont détourné les lois à leur profit et que nul ne pourra jamais tout contrôler, combien trichent pour leur déclaration d'impôts? et pour des tas d'autres choses de la vie? <br />lorsqu'une loi permet la demande d'euthanasie, que cela se sait, il est évident que les demandes vont augmenter: auparavant, pourquoi demander ce qu'on sait interdit? pourquoi demander la mort comme délivrance lorsqu'on vous interdit même d'en parler? <br />mais les morts ne sont pas plus nombreux dans les pays qui ont autorisé une aide à mourir dans certains cas!<br />si les euthanasies déclarées augementent, dans le même temps les clandestines diminuent, ainsi que les suicides violents des personnes en fin de vie ou dans des situations de survie que la personne juge intolérable, il ne faut pas l'oublier!<br />quant au débat sur l'honnêteté ou non de l'association "dignitas", seule les contrôles du fisc suisse sont à même de trancher, jusque là, rien! dignitas est une assoc à but non lucratif, ensuite, je ne connais pas le détail de ses revenus et de ses dépenses, je ne peux pas en juger<br />je souhaite que la possibilité d'être aidé dans la délivrance par la mort des souffrance de l'agonie reste possible en suisse pour les étrangers, s'ils sont si nombreux à vouloir y aller, c'est qu'ailleurs on veut les obliger à de longues agonies douloureuses...<br />changeons la loi dans toute l'europe! autorisons dans un cadre précis une aide à la mort et la suisse se contentera d'aider les suisses, sans problèmes aucun! aujourd'hui, heureusement qu'il y a cette possibilité en suisse, même si seuls ceux qui ont assez d'argent peuvent en profiter, cela évite des pendaisons, des suicides par armes à feu, par défenestration, tous les suicides sur le rail, etc...et pour certains (nombreux en proportion), cela permet de leur éviter le suicide, en les rassurant et en les soignant...celui qui sait qu'il pourra décider du jour où il arrêtera de souffrir, supporte souvent mieux sa souffrance, c'est un fait acquis<br />la possibilité de choisir sa mort ne fait pas que tout le monde veut mourir! ce serait grotesque de penser cela...l'être humain aime vivre, en général!jacqueline salensonhttps://www.blogger.com/profile/16370627316988619587noreply@blogger.com