tag:blogger.com,1999:blog-13489198.post3731796246639430791..comments2024-01-15T04:19:47.641+01:00Comments on Ethics, Health and Death 2.0: The News: Pays-Bas : "The Big Donor Show" était un canularEthics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-13489198.post-49607037805988448652007-06-04T15:58:00.000+02:002007-06-04T15:58:00.000+02:00Rappelons qu'en France, un prélèvement d'organes s...Rappelons qu'en France, un prélèvement d'organes sur un patient pour lequel on décide d'un "arrêt de la réanimation" (catégorie III de Maastricht)", n'est pas autorisé, contrairement à ce qui se passe aux Pays-Bas, au Canada et aux USA. En France, le rapport de l'Académie de Médecine de mars 2007, concernant les prélèvements d'organes sur patients à "coeur arrêté", a résolu de supprimer cette classe de donneurs potentiels, pour des raisons d'éthique. Mais aux USA et au Canada, ainsi qu'aux Pays-Bas, la classe III de cette classification de Maastricht fournit des donneurs d'organes "à coeur arrêté". Cela pose un problème d'éthique (et fait donc l'objet de nombreux débats d'éthique dans ces trois pays) car les patients de cette classe III sont des patients pour lesquels une décision d'arrêt de la réanimation a été prise, pour des raisons thérapeutiques (pour éviter l'acharnement thérapeutique en particulier). Dans ce cas, il n'est pas question de mort encéphalique. Il est question de reconnaître que le pronostic vital n'est pas bon, pour un patient donné. Puis, une fois la décision d'arrêt de la réanimation prise et mise en application, après un temps d'attente donné (souvent très bref : entre deux et cinq minutes), les organes de ce patient sont prélevés (son accord ou celui d'un proche ayant été obtenu au préalable). Ceci ne peut pas se faire en France. Le constat de décès sur le plan de l'éthique pose problème pour les donneurs de la classe III de Maastricht : il n'est pas possible de prédire le moment exact de leur mort (quand exactement le coeur va-t-il s'arrêter ? Quand le cerveau va-t-il être détruit ?). Le prélèvement de leurs organes, cependant, doit suivre de très près l'arrêt de la réanimation, sans quoi les greffons prélevés sur ces patients ne pourraient pas être greffés avec succès sur les receveurs d'organes...Ethics, Health and Death 2.0https://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com