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Suisse : "Le réseau du don d'organes s'organise, en Valais aussi"

HÔPITAUX "Les coordinateurs locaux de don de Suisse romande et du Tessin ont été réunis une première fois cette semaine afin d'être formés sur leurs nouvelles tâches. Une manière de soutenir les établissements hospitaliers dans cette course pour la vie."

"'Il y a urgence à s'organiser et à aller vite.' On le sait, en matière de don d'organes, la Suisse est mauvais élève puisqu'elle se situe au bas de l'échelle européenne. Une situation appelée à évoluer grâce à la nouvelle loi fédérale sur la transplantation, entrée en vigueur en juillet 2007. Le texte prévoit notamment que chaque hôpital équipé en soins intensifs dispose d'un coordinateur local. Regroupés dans des réseaux, ces professionnels sont en train de se former à leurs nouvelles tâches. Lundi et mardi à Lavey-les-Bains, des cours ont donc été dispensés pour la première fois aux personnes relais des hôpitaux romands et tessinois. Parmi eux, le Dr Philippe Eckert, nommé coordinateur valaisan pour le don d'organes et Corinne Delalay, infirmière en soins intensifs appelée à devenir répondante en la matière pour l'hôpital de Sion.

Opérationnel en juillet
Diagnostic de mort cérébrale, transport des organes, réglementations, accompagnement des familles. Autant de thèmes qui ont été abordés lundi et mardi à Lavey-les-Bains. 'Recevoir des notions sur la manière d'aborder les proches d'un donneur d'organes me semble particulièrement important', explique Corinne Delalay. 'Les gestes techniques, on peut toujours les apprendre. Ce qui m'a attiré dans cette fonction, c'est cette approche très particulière qui a trait à la vie et à la mort à la fois, ce mélange.'

Organisée par différents partenaires, la rencontre visait également à détailler le fonctionnement du Programme latin de don d'organes (PLDO), lequel regroupe seize unités de soins intensifs en Suisse romande et au Tessin, et près d'un millier de collaborateurs.

'Le programme vise à soutenir les hôpitaux. Estimé à un million de francs par an, il a déjà été accepté par le Groupement romand des services de santé publique. Nous attendons encore l'aval des Conseils d'Etat des différents cantons', relève le Dr Philippe Eckert qui a participé à son élaboration. 'Après avoir négocié ses besoins avec chaque hôpital, le PLDO mettra à disposition des établissements du matériel de formation, des personnes susceptibles de donner des cours, un soutien lors des dons d'organes ainsi qu'un outil de contrôle de la qualité. Il devrait être opérationnel dès le mois de juillet.'"

Source :
http://www.lenouvelliste.ch
12 mars 2008 - EMMANUELLE ES-BORRAT

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