"Medicine must become an information science" (read more).
En direct de Boston, MA, USA ... La médecine est en train de changer de visage ... sauf que certains n'y ont pas intérêt ... Voilà ce qui se dit aussi bien à la Harvard Med School de Boston qu'en France ... Il y a la médecine Ancien Régime qui se bat pour garder ses privilèges, alors que la médecine Nouveau Régime arrive ... au grand galop ... La première chose que je me dis, confrontée à toutes ces informations, c'est que ce vieux monde et son paternalisme médical craquent ... Ces médecins et institutionnels santé de l'Ancien Régime sont remis en cause, aussi bien ici, aux USA, qu'en France :
A quels forums de santé faut-il se fier ?
Ce qui est dit à Harvard ?
"You want a vision for the future of health care? Don’t look to policymakers and regulators. Look to innovators and innovations." (lire)
Pour autant, ici comme en France, le système de santé (mais ne mettons pas tout le monde dans le même sac de suie noire, comme dirait l'ami Yann) n'a pas intérêt (financier) à aller dans le sens de ... ce qu'il faut bien appeler un changement de paradigme majeur ... Mêmes obstacles institutionnels en Gaule et outre-Atlantique, donc ... question de gros sous ... Pour autant, faut-il abandonner tout espoir de voir la médecine se moderniser, le patient être mieux informé et mieux pris en charge, ces lobbies qui tirent la croissance humaine et économique vers le bas ne plus tenir le haut du pavé ? "Non !" Même réponse dans les deux pays. Pourquoi ? Là encore, même analyse. Le temps où la médecine était entièrement aux mains des soignants payés pour cela, des institutionnels et autres politiques législateurs, est révolu. Les réseaux sociaux ont montré qu'ils pouvaient faire un bon ménage de printemps ... même si ce ménage prend du temps et ne se fait pas en un jour ... La crise de santé publique est présente en France et aux USA ... Même si l'ampleur des dégâts n'est pas identique dans les deux pays, le problème de fond est le même : l'attelage Ancien Régime va dans le mur, le Titanic va couler ... Notre "insubmersible" système de santé ... eh oui ... c'est bien de lui dont il s'agit ... Combien de temps mettra-t-il à sombrer ? Va-t-on laisser l'histoire se répéter? Non. Des experts venus de divers horizons, notamment ceux des nouvelles technologies, de l'écologie et du développement durable, se penchent sur les problèmes de nos systèmes de santé yankee et gaulois ... cherchent et trouvent des failles, mettent au point des solutions ... et n'hésitent pas à dire au roi (le mandarin, le médecin, le législateur ou autre institutionnel) qu'il est nu(l) ... version yankee, cela donne : "has been" ... Ces experts ont la puissance des réseaux sociaux et des géants de l'informatique pour eux ... Ce qui autrefois était disséqué en congrès de spécialiste ou à l'Académie de Médecine (et ne sortait pas de ces murs experts, secret médical oblige) est actuellement aux mains d'Apple, de Google, de Toshiba, ou encore d'équipes médicales et chirurgicales réfléchissant à comment faire pour innover ... à Harvard, à Paris, etc. Le "secret médical" se trouve désormais en vidéo publique sur You Tube ... Il est bien loin le temps de l'omnipotence des experts arrogants ... gardant jalousement leurs petits secrets ... Lesquels sont étalés aujourd'hui sur Facebook, sur des blogs et forums de santé ... et lus par des ingénieurs biomédicaux du monde entier, possédant une expertise dans le domaine médical et numérique ... Des synergies se mettent en place ... les frontières physiques et autres barrières psychologiques volent en éclat ... A peine revenu d'un symposium à Hong-Kong, M. Jean-Michel Billaut, économiste, Président Fondateur de l'Atelier Numérique BNP Paribas, a filé au congrès HIT à Paris - un congrès sur les systèmes d'information en santé et le monde hospitalier ... Depuis qu'il observe le milieu de la santé, M. Billaut commence à connaître du monde ... et poste ses expertises en ligne (lire) ... Des expertises pointues et ciblées, qui vont fédérer les efforts d'ingénieurs travaillant ou souhaitant travailler dans la santé ... Cela ne serait pas arrivé si M. Billaut n'avait pas perdu une jambe il y a bientôt trois ans de cela ... Auparavant, le domaine de la médecine lui était (quasi) totalement inconnu ... Mais après son amputation il s'est dit que si les outils numériques appropriés (et existants) avaient été mis en place, il aurait pu conserver sa jambe ... A partir de là il a pu constater l'inertie dont font preuve les institutionnels pour que rien ne change ... et que ces outils ne soient pas mis en place ... car cela n'est pas dans leur intérêt. "On n'est pas là pour innover, on est là pour soigner", disent ces mandarins arrogants. "Cela ne marche pas, les gars, j'y ai laissé une jambe", répond M. Billaut ... "Et alors ? C'est pas notre problème, on s'en fout", rétorquent lesdits mandarins arrogants. "Cela va le devenir", dit M. Billaut ... Cela me rappelle un autre dialogue ... Celui-là, entre Steve Jobs, le patron d'Apple décédé l'année dernière, et moi. "Pourquoi m'ont-ils sur-vendu la greffe ?" me demande Steve. "Ben, parce qu'il y a beaucoup d'argent à la clé", ai-je répondu. "Comment se fait-il que les alternatives ne se soient pas développées plus vite ? Il y a la médecine régénératrice, par exemple ..." "Ben, parce que les lobbies installés par les laboratoires pharmaceutiques leaders sur le marché mondial du médicament immunosuppresseur ont fait leur boulot correctement ... et même plus que correctement ...", ai-je répondu ... Au fait, vous saviez que Reed, le fils de Steve Jobs, fait des études de génomique à la fac de médecine de Stanford ? Ce n'est pas un hasard ... Steve voyait bien sa cadette, Eve, travailler à Apple ... Faudra encore attendre quelques années ... Ni M. Billaut ni Steve Jobs ne sont (ou n'ont été) des malades faciles et dociles ... Pourtant avec le recul, d'ici une ou deux décennies, ou plus, on comprendra que sans le concours de telles personnalités (très différentes au demeurant), l'Ancien Régime aurait pu durer encore et encore et encore ... Des gens comme eux arrivent sur les réseaux sociaux ... A mon avis il est illusoire de chercher un de Gaulle de l'e-santé en France ou aux USA ... L'époque ne s'y prête pas ... Les politiciens ne travaillent jamais qu'à leur carrière, qu'ils soient de droite ou de gauche ... En revanche, des personnalités sachant fédérer les talents et l'innovation ... mis en avant sur les réseaux sociaux, ou encore aux Conférences TED (très écoutées dans le monde entier) ...
J'ai parlé d'un "printemps arabe" dans le monde de la santé ... C'est parce qu'il est question de mettre l'usager de la santé au centre du système, et non plus (comme c'est le cas actuellement) l'institution ... Pour cela il faut un "printemps arabe" ... pour rétablir la démocratie et instaurer un développement durable dans le domaine de la santé ...
Qui est le dinosaure gaulois ayant affirmé que "toutes les civilisations ne se valent pas" ? Va pas tarder à se geler le cul, celui-là (et d'autres avec lui) ...
Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.
Un coeur artificiel de 11 g. pour un bébé
http://www.santelog.com/news/cardiologie/c-ur-artificiel-11-g-de-titane-sauvent-la-vie-d-un-bebe-de-16-mois_8335_lirelasuite.htm
INSUFFISANCE CARDIAQUE: Premier cœur artificiel pour l’Enfant autorisé par la FDA
http://www.fda.gov/downloads/AdvisoryCommittees/CommitteesMeetingMaterials/MedicalDevices/MedicalDevicesAdvisoryCommittee/CirculatorySystemDevicesPanel/UCM263039.pdf
Les microturbines à débit continu en remplacement de la transplantation cardiaque sont déjà au point pour les adultes ... mais pas encore pour les bébés ... Gageons que cela ne saurait tarder ...
Rappelons que la greffe cardiaque n'est pas la panacée : un enfant greffé du cœur a une espérance de vie réduite ... ce que vous dira n'importe quel chirurgien honnête ... d'où l'importance de ces micro-turbines ou cœurs artificiels miniature totalement intégrés ... en REMPLACEMENT de la transplantation cardiaque ...
INSUFFISANCE CARDIAQUE: Premier cœur artificiel pour l’Enfant autorisé par la FDA
http://www.fda.gov/downloads/AdvisoryCommittees/CommitteesMeetingMaterials/MedicalDevices/MedicalDevicesAdvisoryCommittee/CirculatorySystemDevicesPanel/UCM263039.pdf
Les microturbines à débit continu en remplacement de la transplantation cardiaque sont déjà au point pour les adultes ... mais pas encore pour les bébés ... Gageons que cela ne saurait tarder ...
Rappelons que la greffe cardiaque n'est pas la panacée : un enfant greffé du cœur a une espérance de vie réduite ... ce que vous dira n'importe quel chirurgien honnête ... d'où l'importance de ces micro-turbines ou cœurs artificiels miniature totalement intégrés ... en REMPLACEMENT de la transplantation cardiaque ...
Don d'organes, du nouveau ...
Jeudi 10 mai 2012
Hé oui, c’est une réalité qui est rarement révélée aux donneurs, et à leur famille. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire de don d’organes, au contraire. Mais il est important de ne pas le faire aveuglément.
Pour pouvoir être transplantés, les organes doivent être frais. Le cœur d’une personne morte depuis ne serait-ce que cinq minutes est inutilisable : il ne se remettra jamais à battre, y compris avec un pacemaker (un appareil qui donne des chocs électriques pour stimuler les pulsations). Il en va de même des autres organes vitaux (reins, foie, pancréas, poumons…)
Pour que les organes soient bien frais, donc, il faut qu’ils soient encore en train de fonctionner au moment où ils sont prélevés. Ils ne peuvent donc pas être prélevés sur un « mort » réellement mort, mais sur une personne en état de « mort cérébrale », ce qui, nous allons le voir… est très différent.
L’affaire s’est produite à l’hôpital universitaire de Coventry, dans le nord de l’Angleterre :
Stephen Thorpe, 17 ans, avait été gravement blessé à la tête lors d’un accident de voiture au cours duquel était mort son ami Matthieu, 18 ans, qui conduisait le véhicule.
Les médecins le mirent sous coma artificiel et, deux jours plus tard, le déclarèrent en état de « mort cérébrale ». La « mort cérébrale » permet l’ouverture de la procédure de prélèvement d’organes. Mais les parents de Stephen, qui étaient auprès de lui, affirmèrent qu’ils « sentaient que leur fils était encore là » et qu’il réagissait à certaines paroles.
Alors que quatre médecins de l’hôpital confirment la « mort cérébrale » et souhaitent que commence le prélèvement d’organes, les parents de Stephen font appel au Docteur Julia Piper, praticienne de médecines traditionnelles et alternatives. Celle-ci obtient l’autorisation de faire examiner Stephen par un neurochirurgien de confiance, qu’elle connaît.
Celui-ci conclut que le jeune garçon n’est absolument pas « mort cérébralement ». Il demande qu’il soit au plus vite sorti de son coma artificiel. Et en effet, cinq semaines plus tard, Stephen rentre chez lui, entièrement remis.
Aujourd’hui, Steven a 21 ans et étudie la comptabilité à l’université de Leicester. « Mon impression est que l’hôpital n’était pas très favorable à ce que mon père demande une contre-expertise médicale » a-t-il déclaré au Daily Mail.
Une personne était vivante tant que son corps restait chaud, que son cœur continuait à battre, qu’elle respirait et que son sang continuait à circuler.
La mort, au contraire, était déclarée lorsque la vie avait quitté le corps. Un corps mort, au sens traditionnel du terme, devient froid, rigide. Il ne répond plus à aucun stimulus. Le cœur ne bat plus, la tension artérielle disparaît. Le patient arrête de respirer. La peau, les ongles et les muqueuses prennent une couleur bleutée. Mettre le cadavre sous respiration artificielle ne relance pas l’oxygénation du corps. Stimuler le cœur par une impulsion électrique (pacemaker) ne le fait pas recommencer à battre.
Une personne morte ne peut tout simplement plus guérir. Ses organes vitaux, le cœur, le foie, les poumons, les reins et le pancréas ne fonctionnent plus. On ne peut plus les transplanter sur une personne vivante, car ils commencent à se décomposer aussitôt que l’oxygénation et la circulation sanguine s’arrêtent. Cinq minutes plus tard, ils sont inutilisables.
Pour pouvoir prélever des organes encore vivants, et donc capables d’être transplantés sur une nouvelle personne, les médecins créèrent en 1968 le concept de « mort cérébrale ». Une personne dont le cœur fonctionne, le sang circule, et la respiration est régulière peut donc aujourd’hui être déclarée en état de « mort cérébrale ». On sait pourtant que, dans ce cas, la plupart des fonctions vitales continuent, dont la digestion, l’excrétion (évacuation des déchets), et l’équilibre des fluides.
S’il a des blessures, on constatera que le « mort cérébral » cicatrise, et si c’est un enfant, qu’il continue à grandir. Il peut même traverser la puberté. Une femme enceinte en état de « mort cérébrale » peut continuer à porter son enfant : la plus longue période enregistrée est de 107 jours jusqu’à l’accouchement.
En revanche, une fois que ses organes vitaux sont retirés pour être transplantés sur une autre personne, le « donneur » d’organe décède pour de bon.
Pour pouvoir prélever les organes vitaux, les médecins doivent donc pratiquer l’anesthésie, ou injecter des substances paralysantes pour éviter les spasmes musculaires, ou les changements brutaux de pression sanguine, de rythme cardiaque, et d’autres réflexes protecteurs.
Dans la pratique médicale normale, de telles réactions de la personne opérée indiquent à l’anesthésiste que l’anesthésie est trop légère, et que le patient souffre.
Ces informations, que n’importe quel médecin pourra vous confirmer, sont malheureusement mal connues du grand public. Il semble également que les familles à qui l’on demande d’autoriser un prélèvement d’organe ne soient malheureusement pas toujours informées objectivement.
En 2011, l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville (au Québec), a demandé l’autorisation d’extraire les yeux d’une patiente qui s’était étranglée pendant son repas à l’hôpital en l’absence de personnel soignant, affirmant qu’elle était en état de « mort cérébrale ». Après que la famille eut demandé des preuves au médecin, elle se réveilla et retrouva l’essentiel de ses facultés. (2)
En 2008, un Français de 45 ans s’est réveillé sur la table d’opération, tandis que les médecins s’apprêtaient à lui prélever ses organes, suite à un arrêt cardiaque. Lors de l’enquête menée par le « comité d’éthique », plusieurs médecins reconnurent que ce type de cas, bien que rare, leur était parfaitement connu. (3)
La même année, Sack Dunlap, un Américain de 21 ans, « mort cérébralement », était sur le point de se faire retirer ses organes vitaux lorsque ses deux sœurs, toutes les deux infirmières, décidèrent de vérifier qu’il était en effet « mort cérébralement ». Discrètement, elles enfoncèrent une pointe sous son ongle de pied, ce qui provoqua une forte réaction de Dunlap, prouvant qu’il était conscient. Il se remit complètement et déclara plus tard qu’il était conscient et entendait les médecins autour de lui discuter des organes qu’ils allaient lui prélever !
Alors, dans ce domaine comme dans tous les autres, cher lecteur, rappelez-vous qu’il s’agit de votre vie, votre santé, et jamais de celle ni des médecins, ni des personnes qui vous conseillent, même lorsque celles-ci sont de la meilleure volonté.
Bien à vous,"
Sources de cet article :
1. The Daily Mail, le 24 avril 2012 : http://www.dailymail.co.uk/health/article-2134346/Steven-Thorpe-Teenager-declared-brain-dead-FOUR-doctors-makes-miracle-recovery.html?printingPage=true
2. http://www.journalexpress.ca/Société/Santé/2011-06-30/article-2624757/Un-mal-de-dent-qui-a-failli-virer-en-don-dorganes/1
3. Article publié dans le journal Le Monde, disponible ici : http://actuagencebiomed.blogspot.fr/2008/06/le-donneur-dorganes-ntait-pas-mort.html
http://www.santenatureinnovation.fr/chirurgie/avant-de-donner-vos-organes-lisez-ceci?utm_source=Newsletter-gratuite&utm_medium=emailing&utm_campaign=201205D-avant-de-donner-vos-organes-lisez-ceci
Avant de donner vos organes, lisez ceci
"Saviez-vous que, pour pouvoir prélever des organes, le « mort » doit souvent être… anesthésié ???Hé oui, c’est une réalité qui est rarement révélée aux donneurs, et à leur famille. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire de don d’organes, au contraire. Mais il est important de ne pas le faire aveuglément.
Pour pouvoir être transplantés, les organes doivent être frais. Le cœur d’une personne morte depuis ne serait-ce que cinq minutes est inutilisable : il ne se remettra jamais à battre, y compris avec un pacemaker (un appareil qui donne des chocs électriques pour stimuler les pulsations). Il en va de même des autres organes vitaux (reins, foie, pancréas, poumons…)
Pour que les organes soient bien frais, donc, il faut qu’ils soient encore en train de fonctionner au moment où ils sont prélevés. Ils ne peuvent donc pas être prélevés sur un « mort » réellement mort, mais sur une personne en état de « mort cérébrale », ce qui, nous allons le voir… est très différent.
Revenu du séjour des morts
Le journal anglais Daily Mail publie l’histoire d’un jeune britannique qui a eu la vie sauvée par son père qui s’était opposé à ce que ses organes soient prélevés pour servir à des transplantations. (1)L’affaire s’est produite à l’hôpital universitaire de Coventry, dans le nord de l’Angleterre :
Stephen Thorpe, 17 ans, avait été gravement blessé à la tête lors d’un accident de voiture au cours duquel était mort son ami Matthieu, 18 ans, qui conduisait le véhicule.
Les médecins le mirent sous coma artificiel et, deux jours plus tard, le déclarèrent en état de « mort cérébrale ». La « mort cérébrale » permet l’ouverture de la procédure de prélèvement d’organes. Mais les parents de Stephen, qui étaient auprès de lui, affirmèrent qu’ils « sentaient que leur fils était encore là » et qu’il réagissait à certaines paroles.
Alors que quatre médecins de l’hôpital confirment la « mort cérébrale » et souhaitent que commence le prélèvement d’organes, les parents de Stephen font appel au Docteur Julia Piper, praticienne de médecines traditionnelles et alternatives. Celle-ci obtient l’autorisation de faire examiner Stephen par un neurochirurgien de confiance, qu’elle connaît.
Celui-ci conclut que le jeune garçon n’est absolument pas « mort cérébralement ». Il demande qu’il soit au plus vite sorti de son coma artificiel. Et en effet, cinq semaines plus tard, Stephen rentre chez lui, entièrement remis.
Aujourd’hui, Steven a 21 ans et étudie la comptabilité à l’université de Leicester. « Mon impression est que l’hôpital n’était pas très favorable à ce que mon père demande une contre-expertise médicale » a-t-il déclaré au Daily Mail.
Ne pas confondre « mort » et « mort cérébrale »
Le concept de « mort cérébrale » a été inventé en 1968. Jusque-là, on ne connaissait que deux états : vivant ou mort.Une personne était vivante tant que son corps restait chaud, que son cœur continuait à battre, qu’elle respirait et que son sang continuait à circuler.
La mort, au contraire, était déclarée lorsque la vie avait quitté le corps. Un corps mort, au sens traditionnel du terme, devient froid, rigide. Il ne répond plus à aucun stimulus. Le cœur ne bat plus, la tension artérielle disparaît. Le patient arrête de respirer. La peau, les ongles et les muqueuses prennent une couleur bleutée. Mettre le cadavre sous respiration artificielle ne relance pas l’oxygénation du corps. Stimuler le cœur par une impulsion électrique (pacemaker) ne le fait pas recommencer à battre.
Une personne morte ne peut tout simplement plus guérir. Ses organes vitaux, le cœur, le foie, les poumons, les reins et le pancréas ne fonctionnent plus. On ne peut plus les transplanter sur une personne vivante, car ils commencent à se décomposer aussitôt que l’oxygénation et la circulation sanguine s’arrêtent. Cinq minutes plus tard, ils sont inutilisables.
Pour pouvoir prélever des organes encore vivants, et donc capables d’être transplantés sur une nouvelle personne, les médecins créèrent en 1968 le concept de « mort cérébrale ». Une personne dont le cœur fonctionne, le sang circule, et la respiration est régulière peut donc aujourd’hui être déclarée en état de « mort cérébrale ». On sait pourtant que, dans ce cas, la plupart des fonctions vitales continuent, dont la digestion, l’excrétion (évacuation des déchets), et l’équilibre des fluides.
S’il a des blessures, on constatera que le « mort cérébral » cicatrise, et si c’est un enfant, qu’il continue à grandir. Il peut même traverser la puberté. Une femme enceinte en état de « mort cérébrale » peut continuer à porter son enfant : la plus longue période enregistrée est de 107 jours jusqu’à l’accouchement.
En revanche, une fois que ses organes vitaux sont retirés pour être transplantés sur une autre personne, le « donneur » d’organe décède pour de bon.
Pour prélever des organes, le « mort » doit d’abord être anesthésié
Très souvent, la personne en état de « mort cérébrale » est sensible aux opérations chirurgicales. C’est ce que les médecins appellent l’effet Lazare, du nom de l’homme qui, dans les Evangiles, ressortit de son tombeau.Pour pouvoir prélever les organes vitaux, les médecins doivent donc pratiquer l’anesthésie, ou injecter des substances paralysantes pour éviter les spasmes musculaires, ou les changements brutaux de pression sanguine, de rythme cardiaque, et d’autres réflexes protecteurs.
Dans la pratique médicale normale, de telles réactions de la personne opérée indiquent à l’anesthésiste que l’anesthésie est trop légère, et que le patient souffre.
Ces informations, que n’importe quel médecin pourra vous confirmer, sont malheureusement mal connues du grand public. Il semble également que les familles à qui l’on demande d’autoriser un prélèvement d’organe ne soient malheureusement pas toujours informées objectivement.
Le cas de Stephen n’est pas isolé
Il existe des dizaines de cas similaires à celui de Stephen, dans lesquels une personne comateuse ou inconsciente est déclarée en état de « mort cérébrale » ou « sans espoir de guérison ». Bien souvent, les familles subissent alors des pressions pour autoriser les prélèvements d’organes.En 2011, l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville (au Québec), a demandé l’autorisation d’extraire les yeux d’une patiente qui s’était étranglée pendant son repas à l’hôpital en l’absence de personnel soignant, affirmant qu’elle était en état de « mort cérébrale ». Après que la famille eut demandé des preuves au médecin, elle se réveilla et retrouva l’essentiel de ses facultés. (2)
En 2008, un Français de 45 ans s’est réveillé sur la table d’opération, tandis que les médecins s’apprêtaient à lui prélever ses organes, suite à un arrêt cardiaque. Lors de l’enquête menée par le « comité d’éthique », plusieurs médecins reconnurent que ce type de cas, bien que rare, leur était parfaitement connu. (3)
La même année, Sack Dunlap, un Américain de 21 ans, « mort cérébralement », était sur le point de se faire retirer ses organes vitaux lorsque ses deux sœurs, toutes les deux infirmières, décidèrent de vérifier qu’il était en effet « mort cérébralement ». Discrètement, elles enfoncèrent une pointe sous son ongle de pied, ce qui provoqua une forte réaction de Dunlap, prouvant qu’il était conscient. Il se remit complètement et déclara plus tard qu’il était conscient et entendait les médecins autour de lui discuter des organes qu’ils allaient lui prélever !
Alors, dans ce domaine comme dans tous les autres, cher lecteur, rappelez-vous qu’il s’agit de votre vie, votre santé, et jamais de celle ni des médecins, ni des personnes qui vous conseillent, même lorsque celles-ci sont de la meilleure volonté.
Bien à vous,"
Sources de cet article :
1. The Daily Mail, le 24 avril 2012 : http://www.dailymail.co.uk/health/article-2134346/Steven-Thorpe-Teenager-declared-brain-dead-FOUR-doctors-makes-miracle-recovery.html?printingPage=true
2. http://www.journalexpress.ca/Société/Santé/2011-06-30/article-2624757/Un-mal-de-dent-qui-a-failli-virer-en-don-dorganes/1
3. Article publié dans le journal Le Monde, disponible ici : http://actuagencebiomed.blogspot.fr/2008/06/le-donneur-dorganes-ntait-pas-mort.html
http://www.santenatureinnovation.fr/chirurgie/avant-de-donner-vos-organes-lisez-ceci?utm_source=Newsletter-gratuite&utm_medium=emailing&utm_campaign=201205D-avant-de-donner-vos-organes-lisez-ceci
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