Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.

La Chine va établir un système de dons d'organes

"En Chine, la Croix-Rouge et le ministère de la Santé viennent de lancer un programme de dons d'organes humains, dans l'objectif de promouvoir la transplantation d'organes en Chine. Actuellement, les organes transplantés –leur nombre est limité- sont principalement donnés par les proches de malades ou d'autres donneurs. On estime à plus d'un million, peut-être un million et demi le nombre de personnes ayant besoin d'une greffe chaque année. Seul 1 pour cent d'entre eux en bénéficient.

La Croix-Rouge chinoise et le ministère de la Santé vont bientôt commencer la sensibilisation pour encourager le don d'organes. Des projets-pilote vont être lancés dans dix provinces et villes dont Tianjin, Liaoning, Shanghai, Zhejiang, Shandong, Guangxi, Jiangxi, Xiamen, Nanjing ou Wuhan.

Le futur système sera indépendant des établissements médicaux."

Source

"Israel : Banalisation Des Transplantations Illegales d'Organes"

Transplant tourism - tourisme de transplantation
"C'est la Professeur d'anthropologie à l'Université de Berkeley, Nancy Sheper - Hugues, spécialiste reconnue internationalement des études sur le trafic mondial de transplantation d'organes qui l'a affirmé, notamment lors d'un témoignage fait en Juin 2001 devant le Congrès américain. Le ministère de la défense israélien est impliqué. Quelques extraits traduits de son témoignage." (Article de Myriam Abraham, Jeudi 27 Août 2009, http://www.alterinfo.net)

"Nancy Sheper - Hugues a crée Organ Watch, une organisation chargée de surveiller les trafics d'organes en pourchassant les intermédiaires, les médecins et chirurgiens et les voyous qui profitent de ce commerce florissant. Le trafic d'organes représente environ 10 pour cent des 70 000 transplantations mondiales de reins chaque année, bien qu'on avance le chiffre de 15 000 reins faisant l'objet de trafics sur l'année. Selon un article du Jane's intelligence weekly de Mars 2008, les organes visés par ces trafics sont soit vendus pour un usage interne, soit exportés pour des transplantations réalisées aux US, en Europe, aux EAU (Emirats Arabes Unis), en Arabie Saoudite et spécialement en Israël.

Nancy Sheper - Hugues a affirmé avoir été choquée par le fait que dans beaucoup de pays les responsables et fonctionnaires ont connaissance de ces trafics, mais qu'ils s'en fichent. 'C'est un secret de polichinelle' a-t-elle dit, 'cela a été banalisé en Israël'.

Dans son témoignage devant le Congrès américain le 27 juin 2001, ses conclusions sur le trafic mondial d'organes sont présentées. Elle y décrit non seulement la problématique mondiale créée par ce trafic mais également le rôle prépondérant joué par Israël. Elle y évoque aussi les vols d'organes commis par les Israéliens sur des morts palestiniens.

Ci dessous des extraits traduits de ce témoignage

'En Juillet 2000, Avraham Ronan, un juriste à la retraite de Jérusalem, a expliqué qu'il avait pris de gros risques et dépensé une fortune pour se rendre en Europe de l' Est pour acheter le rein d'un ouvrier agricole immigré, plutôt que d'attendre son tour pour bénéficier de l'organe d'un cadavre en Israël :

'Pourquoi devrais je attendre des années pour un rein de quelqu'un victime d'un accident de voiture, prisonnier sous la voiture pendant de nombreuses heures, puis passant plusieurs jours dans un état critique en soins intensifs et alors seulement après tout ce traumatisme avoir cet organe transplanté ? Cet organe ne sera pas de bonne qualité ! Ou, même pire, je pourrais avoir l'organe d'une personne âgée, ou d'un alcoolique, ou d'une personne qui est morte d'une crise cardiaque. Ce type de rein est complètement usé ! C'est bien mieux d'obtenir un rein d'un homme en bonne santé qui peut aussi tirer avantage de l'argent que je peux me permettre de lui verser. Là où je suis allé, les gens étaient tellement pauvres qu'ils n'avaient même pas de pain à manger. Avez vous une idée de ce que 1000 dollars, voire 5000 dollars veut dire pour ce paysan ? L'argent que j'ai payé était un cadeau de même valeur que ce que j'ai reçu.'

'La transformation magique d'une personne en une vie qui doit être prolongée, sauvée, à n'importe quel prix, fait que la vie est devenue l'ultime fétiche' comme l'a reconnu il y a de cela de nombreuses années, Ivan Illich. L'idée même de 'vie' comme objet de manipulation est une idée relativement nouvelle dans l'histoire de la modernité. La fétichisation de la vie - une vie préservée, prolongée, améliorée à n'importe quel prix - détruit toute possibilité d'éthique sociale.

'En Israël actuellement, il y a une tolérance surprenante au niveau officiel pour le tourisme transplant qui est organisé via une entreprise de bizness locale en lien avec un chirurgien renommé en matière de transplantation, opérant d'un centre médical important près de Tel Aviv. Mr.D., le chef de 'l'entreprise' (comme l'appellent les patients transplantés) a développé des liens avec des chirurgiens pratiquant des transplantations en Turquie, en Russie, en Moldavie, en Estonie, en Georgie, en Roumanie, et plus récemment à New York. Le coût d'un 'paquet' (package, Ndlr.) est passé de 120 000 USD en 1998, à 200 000 USD en 2001, et, à cause de la pression des candidats à la transplantation pour développer des liens avec un plus grand nombre de pays développés, le coût continue d'augmenter. Le 'paquet' transplantation couvre : la location d'un avion privé (pour 6 patients accompagné chacun d'un membre de leur famille, les docteurs israéliens, et le coordinateur du bizness; la 'double opération' ('prélèvement' du rein et transplantation); les frais pour le rein et pour le donneur (le donneur n'est généralement pas payé plus de 5000 USD); les 'frais' payés en pot de vin versés aux responsables à l'aéroport et aux douanes ; la location de salles privées d'opération et de réveil, et du personnel OR [operating room = personnel de bloc opératoire, Ndlr.]; et les frais d'hôtel pour les membres des familles accompagnant les patients. L'opération clandestine (dans les deux sens du terme) est accomplie en 5 jours.

'Jour 1 : sur site préparation à l'opération, repos et dialyse;
Jour 2 et 3: les opérations (deux à trois patients par nuit, tout dépend de la taille du groupe);
Jour 4 et 5 : sur site, réveil, puis retour en avion à la maison.'

'Le pays, la ville et les centres hospitaliers de ces opérations illégales sont tenus secrets et révélés aux patients seulement le jour du voyage. En fait il y a une rotation continuelle des sites opératoires pour maintenir un profil bas. Les opérations chirurgicales ont lieu entre minuit et aux premières heures du matin. Dans le scénario le plus habituel, les patients israéliens et les médecins (un chirurgien et un néphrologue) prennent l'avion jusqu'à un petite ville de Turquie près de la frontière irakienne, où les vendeurs de reins sont souvent de jeunes soldats irakiens ou des travailleurs immigrés. Autre scénario, les docteurs israéliens et turcs se rendent sur un troisième site en Europe de l'Est, où les vendeurs d'organes sont des chômeurs du coin ou des travailleurs immigrés d'ailleurs.'

'La passivité du ministère de la santé qui refuse d'intervenir et de démanteler ce bizness portant sur des millions de dollars, qui fait d'Israël une sorte de Pariah dans le monde international de la transplantation, nécessite quelques explications. Premièrement, en l'absence d'une culture forte de donation d'organes et sous la pression de candidats à la transplantation en colère, chaque personne transplanté à l'étranger c'est un client de moins à satisfaire. Un phénomène plus troublant c'est le soutien et l'implication directe du ministère de la défense israélienne dans ce 'programme' national illégal de tourisme de transplantation. Certains patients qui ont voyagé avec le chirurgien israélien spécialiste de transplantation hors la loi dans d'autres pays ont remarqué que dans chacun des groupes de transplantation organisés on trouvait des membres du ministère de la défense ou des personnes proches de celui-ci.'

'Nous aux Etats-Unis nous ne pouvons affirmer nous appuyer sur une haute moralité étant donné le nombre de centres de transplantation subsistant grâce à ces étrangers qui paient', les dons d'organes devenant ainsi une ressource nationale et communautaire. Le Dr. Michael Friedlander, chef du service de néphrologie à l'Hôpital Hadassah de Jérusalem, compte parmi ses patients en convalescence après une transplantation à l'étranger, plusieurs israéliens qui sont récemment rentrés cette année et l'année dernière ( 2000-2001) d'Europe et des Etats Unis avec des reins qui ont été achetés de donneurs vivants. Les docteurs en charge des unités d'identification des reins où ces transplantations ont eu lieu affirment ne rien savoir de leur côté, disant qu'ils croient que les donneurs et les receveurs sont soit biologiquement ou soit émotionnellement liés. Parmi un grand nombre d'experts en reins on sait que le commerce de reins entre des étrangers se pratique partout sous couvert d'une pratique du 'demander - mais s'il vous plait ne me dites rien que je ne veuille entendre'

'En Mars 2001 j'ai passé une journée avec Abraham Sibony, qui a émigré en Israël du Maroc, et qui s'est lancé dans une carrière de petit voleur. Sibony pendant plusieurs années est rentré et sorti de prison et a été contacté par un gardien lié à un trafiquant d'organes local. 'Est-ce que tu veux trouver un moyen rapide de t'en sortir ?', a-t-il demandé à Sibony. Surpris d'apprendre qu'il pourrait gagner 30 000 USD en vendant l'un de ses reins, et encore plus surpris d'entendre d'un docteur réalisant illégalement des transplantations que 'les gens sont plus sains et vivent plus longtemps avec seulement un rein', le prélèvement sur Sibony a duré le temps d'une permission de sortie de prison. Bien que Sibony n'ait pas, contrairement à des vendeurs de reins malchanceux, souffert de complications médicales, il était mal préparé à passer une longue période de convalescence en prison, et en colère d'avoir été payé seulement 6 000 USD et de ne pas avoir de recours légal contre le juriste receveur de la transplantation et contre le trafiquant qui l'avait trompé, une histoire très commune parmi les vendeurs de reins dans le monde.
[....]
'C'est évident qu'au Moyen Orient, il n'y a pas de limites politiques, idéologiques, ou religieuses en ce qui concerne les pratiques illégales de transplantations. Depuis des années, les habitants des états du Golfe ( Koweit, Arabie Saoudite, Oman) voyagent en Inde et dans d'autres pays d'Europe de l'Est pour acheter des reins difficiles à trouver localement à cause des enseignements fondamentalistes islamiques qui autorisent la transplantation d'organes (pour sauver une vie), mais interdisent le prélèvement d'organes de corps en état de mort cérébrale. [Or sans prélèvement, pas de greffe, Ndlr.]Parallèlement, des centaines de patients en attente d'un rein en Israël, qui a ses propres centres de transplantations bien développés et sous utilisés (à cause des tergiversations des ultra orthodoxes juifs sur l'état de mort cérébrale) voyagent en jets privés comme 'touriste transplant' en Turquie, Moldavie, Roumanie, où on peut trouver des vendeurs de reins désespérés, en Russie où il existe un surplus lucratif d'organes de cadavres à cause des normes laxistes encadrant la mort cérébrale, et en Afrique du Sud où les équipements dans les cliniques de transplantation au sein d'hôpitaux privés peuvent ressembler à des hôtels 4 étoiles.'

'L'infâme Zaki Shapira, chef des services de transplantations de reins au Centre Medical Bellinson, près de Tel Aviv (et ironiquement ancien membre du groupe de travail sur l'éthique mondiale des transplantations) a pratiqué illégalement des transplantations depuis le début des années 90 utilisant des trafiquants arabes locaux pour localiser des vendeurs de reins volontaires parmi les travailleurs palestiniens enfermés en Cisjordanie et à Gaza. Quand il s'est fait taper sur les doigts par un conseil d'éthique (la Commission Cotev) Shapira a simplement transféré ses activités illégales à l'étranger - en Turquie et dans des pays d'Europe de l' Est où l'énorme chaos économique de la dernière décennie a permis la création de marchés parallèles de corps pour le sexe et les reins.'

'Mais des Palestiniens aisés voyagent aussi de Cisjordanie en quête de transplantations, achetant des reins à Bagdad, en Irak, où plusieurs centres médicaux s'occupent des touristes de transplantation venant d'autres pays arabes. Les vendeurs de reins, m'a dit un patient palestinien ayant bénéficié d'une transplantation et que j'ai interviewé en Mars 2001, sont pratiquement tous des jeunes hommes, des travailleurs étrangers de Jordanie, et de pauvres irakiens qui sont hébergés dans une aile spéciale dans chaque hôpital dans des dortoirs qu'on pourrait appeler des 'motels de reins' tandis qu'ils attendent les tests sanguins et les vérifications de compatibilité qui feront d'eux les 'gagnants' du jour de la loterie du rein. En Irak, le 'paquet' pour une greffe qui comprend les soins pré et post opératoires et des appartements entièrement modernes au sein du complexe hospitalier pour les membres des familles accompagnant les malades, ne coûte que jusqu'à 20 000 USD, nous a-t-on dit, et ne coûtaient que 10 000 USD il y a quelques années. En fait, c'est l'état de ces Palestiniens transplantés avec succès qui séjournaient dans la clinique pour convalescents de l'hôpital de Hadassah (voir Freidlander 2000) qui a poussé les patients juifs à chercher des options alternatives de transplantation pour eux-mêmes.'

'Alors que je me trouvais en Israël pour Organ Watch pendant l'été 2000, et de nouveau en Mars 2001, quand j'ai accompagné le journaliste Mike Finical du New York Times (voir Finical 2001) j'ai interviewé plus de 50 professionnels de la transplantation, des patients transplantés, et des acheteurs d'organes et des vendeurs impliqués dans le commerce des transplantations. Aucun des chirurgiens, bien qu'inquiets des risques encourus par leurs patients et l'exploitation potentielle à la fois des vendeurs d'organes et des acheteurs de la part de médecins peu scrupuleux et de leurs trafiquants et intermédiaires, ne voulait condamner une pratique qu'ils voyaient comme sauvant des vies'.

'Depuis l'été 2000, un nombre secret de patients israéliens ayant des problèmes de rein ont voyagé dans d'importants centres médicaux aux Etats-Unis, parfois accompagnés par leur chirurgien israélien ou un néphrologue, pour des transplantations illégales avec des donneurs vivants payés. Dans certains cas le vendeur de rein venait de l'étranger avec les candidats aux transplantations, dans d'autres cas les vendeurs sont repérés aux Etats Unis par des intermédiaires et trafiquants. J'ai interviewé deux hommes, l'un un jeune étudiant, l'autre un fonctionnaire israélien à la retraite, tous deux revenant juste des US avec un tout nouveau rein acheté. Itay, l'étudiant, préférait ne pas penser à son donneur et son médecin lui a dit de penser au voyage aux US comme une longue période de vacances. Le patient transplanté plus âgé a aussi essayé de justifier le paiement à l'étranger qui lui a donné son rein comme un bonus - argent pour des vacances pour qu'elle puisse récupérer en ayant du bon temps loin de chez elle.'
(...)
' ... Des médecins effectuant des transplantations à Sao Polo et à Rio de Janeiro m'ont dit que pendant la période militaire (1964-1984) on leur avait donné des quotas d'organes à livrer aux hôpitaux militaires, des organes obtenus par tous les moyens possibles, dont des signes de mort clinique induites par un médicament (ce que m'a dit un praticien rongé par les remords). L'exécution des enfants des rues au Brésil (perçus comme des ennemis des gens décents) qui a atteint son pic dans les années 90 (bien après la démocratisation) impliquait non seulement des escadrons de la mort assassinant mais aussi des mutilations dans les morgues, une dimension secrète de guerre de classe et de nettoyage ethnique.'

'Et en Afrique du Sud, vers la fin du régime d'Apartheid quand il y a eu superabondance de corps noirs produits lors des violences et chaos de la lutte anti apartheid s'empilant dans les morgues de la police, les prélèvements (et parfois la vente) de parties du corps recherchées à la fois pour le muti (médecine magique) et pour transplantation a été un élément caché de ce combat. Dans ces contextes tristes, on peut décrire à la fois les traditionnels sangomas et les chirurgiens comme des médecins sorciers.'

'Parallèlement, des groupes de défense des droits de l'homme en Cisjordanie se sont plaints à moi de vols d'organes et de tissus de Palestiniens tués par des médecins légistes israéliens à l'institut national médico legal israélien à Tel Aviv.'"

Source :
http://www.alterinfo.net

L'hémodialyse à domicile vaut bien la greffe de rein, selon une étude canadienne

En France, la dialyse coûte cher à la Sécu et la transplantation de rein est une alternative économiquement rentable. Rappelons que la plupart des patients en attente de greffe attendent un rein. Le don de rein de son vivant est très peu développé en France. Une étude canadienne valide une alternative à la dialyse de jour, invalidante sur le plan social pour le patient qui la subit, et coûteuse pour la Sécu : il s'agit de traitements d'hémodialyse à domicile, de nuit, pendant que le patient dort. Il serait intéressant de savoir si cette forme nocturne de dialyse coûte aussi cher que celle diurne, faite en centre hospitalier. Bon à savoir : un greffon "cadavérique" a une durée de vie moyenne de 9 à 12 ans, tandis qu'un greffon de rein provenant de donneur vivant a une durée de vie supérieure.

TORONTO - "Le taux de survie des personnes ayant reçu des traitements d'hémodialyse à domicile pour traiter une insuffisance rénale est comparable à celui de celles à qui on a transplanté un rein provenant d'un donneur décédé, selon une nouvelle étude.

L'étude, menée par des chercheurs canadiens, a porté sur plus de 1200 patients qui ont été suivis jusqu'à 12 ans.

Ces patients ont été séparés en trois groupes distincts : ceux qui ont subi la greffe d'un rein provenant d'une personne décédée, ceux qui ont obtenu l'organe d'un donneur vivant, et ceux qui ont reçu des traitements d'hémodialyse de nuit à domicile.

L'hémodialyse de nuit à domicile consiste en des traitements fréquents et prolongés prodigués pendant que le patient dort. Ces traitements durent entre six et huit heures par nuit, et ils peuvent être donnés jusqu'à sept jours par semaine. Par comparaison, les traitements d'hémodialyse traditionnels, habituellement menés en milieu hospitalier, prennent 12 heures par semaine.

Selon les conclusions de l'étude, publiées dans l'édition internationale de septembre de la revue 'Nephrology Dialysis Transplantation', les chercheurs ont trouvé que le taux de survie des patients recevant des traitements d'hémodialyse de nuit à domicile était semblable à celui de personnes ayant subi une greffe de rein provenant d'un donneur décédé. Le taux de survie pour les receveurs d'un rein provenant d'une personne en vie était le plus élevé des trois groupes.

Selon le docteur Christopher Chan, l'un des principaux chercheurs de l'étude, les bienfaits documentés des traitements d'hémodialyse de nuit à domicile sont une amélioration du contrôle sur la tension artérielle et sur le coeur."

Source :
http://www.jminforme.ca

Palestine : “On pille les organes de nos fils”, “Our sons plundered for their organs”

"Des Palestiniens accusent l’armée israélienne de voler des organes à ses victimes. Donald Boström raconte le scandale international des transplantations d’organes – et comment lui-même a été le témoin d’une atteinte au corps d’un Palestinien de 19 ans.

'Vous pouvez m’appeler un entremetteur', a déclaré Levy Izhak Rosenbaum, de Brooklyn, USA, sur un enregistrement secret réalisé par un agent du FBI qu’il croyait être un client. Dix jours plus tard, fin juillet de cette année, Rosenbaum a été arrêté et un vaste trafic d’organes et de blanchiment d’argent, digne des Soprano, a été démasqué dans le New Jersey, impliquant des rabbins, des élus et des fonctionnaires.

Le travail d’entremetteur de Rosenbaum n’a rien à voir avec le romantisme. Il s’agissait d’achat et de vente au marché noir de reins provenant d’Israël. Rosenbaum affirme qu’il achète des reins à des gens modestes pour 10,000 USD et les revend ensuite à des patients désespérés aux USA pour 160.000 USD. Le temps d’attente pour un rein obtenu par les voies légales est en moyenne de 9 ans.

Les accusations ont ébranlé l’industrie américaine de la transplantation. Si elles sont vraies, c’est la première fois qu’un trafic d’organes est documenté aux USA, ont déclaré des experts au New Jersey Real-Time News."
Article de Donald Bostrom (Aftonbladet Kultur)

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Source

"Chine : les condamnés à mort fournissent 65 pour cent des greffons"

"Pour faire face à la pénurie d'organes, les hôpitaux chinois utilisent régulièrement des organes provenant des personnes exécutées.

La Chine pense avoir trouvé une parade pour faire face au déficit du don d'organes. Une parade bien moins chère qu'une campagne de sensibilisation, mais qui suscite plus de polémiques. Pour répondre aux besoins en greffons, les autorités sanitaires prélèvent les organes des condamnés à mort. China Daily, un quotidien officiel chinois, a rapporté mercredi que plus de 65 pour cent des organes greffés dans le pays proviennent de prisonniers exécutés. D'après l'ONG Human Rights Watch, ces 'dons' s'élèveraient même à 90 pour cent. Un chiffre considérable lorsque l'on sait que l'Empire du milieu exécute plus de condamnés qu'aucun autre pays au monde. Amnesty International estime ainsi qu'en 2008, 1.718 prisonniers chinois ont été tués, ce qui représente 72 pour cent des exécutions mondiales.

La Chine avait déjà admis que des reins, foies, cornées et autres organes étaient parfois prélevés sur les prisonniers exécutés sans toutefois préciser l'ampleur du phénomène. Le vice-ministre de la Santé Huang Jiefu, interrogé par le quotidien, a reconnu que les détenus exécutés 'ne sont absolument pas une source appropriée pour des greffes d'organes' mais a précisé que le consentement écrit des prisonniers condamnés étaient requis avant le prélèvement d'organes. Une information que dément Human Rights Watch. D'après Nicolas Bequelin, chercheur dans le bureau Asie de l'organisation, 'le principe fondamental d'un choix libre et informé de la part du donneur' n'est pas respecté.

Des prélèvements officiellement interdits

Ces prélèvements sur les condamnés à mort sont pourtant interdits en Chine. Un décret de 2007 stipule, en effet, que les dons d'organes de personnes sans relations familiales ou affectives avec le greffé ne sont pas autorisés. Mais la Chine justifie ces prélèvements par le manque de dons d'organes dans le pays. D'après les chiffres officiels, seules 10.000 transplantations sont réalisées chaque année alors que 1,5 million de personnes ont besoin d'une greffe.

Pour tenter de remédier à ce phénomène, la Société chinoise de la Croix-Rouge a lancé mardi un système national de dons d'organes qui devrait permettre à terme de mettre fin à ces prélèvements sur les prisonniers. Elle est également chargée de mettre fin au marché noir et au trafic d'organes qui ne cessent d'augmenter. Ainsi, au début du mois, plusieurs hôpitaux ont été condamnés pour transplantations illégales d'organes humains."

Article de Caroline Politi (lefigaro.fr)

"Chine: plus de 65 pour cent des organes greffés dans le pays viennent de condamnés à mort, selon la presse"

"Plus de 65 pour cent des organes greffés en Chine proviennent de prisonniers exécutés, une situation dénoncée par un haut responsable du gouvernement, rapporte le quotidien officiel 'China Daily'. L'article, qui attribue ce chiffre à des experts de la santé, constitue un aveu inhabituel du rôle joué par les condamnés à mort dans le domaine des greffes en Chine. Afin de remédier à cette situation, la Société chinoise de la Croix-Rouge a lancé mardi un système national de don d'organes. La Chine exécute plus de condamnés qu'aucun autre pays au monde, mais leur nombre réel est gardé secret." (SWISS TXT)

Source

"Non résolu : La collecte d’organes en Chine"

Entretien avec Manfred Nowak. Ecrit par Charlotte Cuthbertson, Rédaction d’Epoch Times, le 5 août 2009. Le Dr. Manfred Nowak est le rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture.

"Aucune réponse directe n’a été donnée par le régime chinois quant aux allégations de collecte d’organes sanctionnée par l’Etat sur des pratiquants du Falun Gong, dit Manfred Nowak, le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la Torture.

'Le gouvernement chinois doit encore se disculper et faire preuve de transparence,' a dit Nowak lors d' un entretien avec Epoch Times. 'Il reste à voir comment il a été possible que les chirurgies de transplantation d’organes dans les hôpitaux chinois aient augmenté massivement depuis 1999, alors qu’il n’y a jamais eu autant de donneurs volontaires disponibles.'

Le Parti communiste chinois a nié les allégations pendant trois ans, en dépit de plusieurs rapports d’investigation accablants et de plusieurs enquêtes des Nations Unies. Falun Gong est une pratique spirituelle basée sur vérité, compassion, tolérance, et inclue cinq séries d’exercices méditatifs. En juillet 1999, le régime communiste a commencé à persécuter les gens qui le pratiquent.

Rapports d’enquête
L’avocat international des droits de l’homme David Matas, et l’ancien procureur de la couronne et membre du parlement, David Kilgour, ont publié leur premier rapport en juillet 2006, suivi d’un second en janvier 2007.

Leur rapport 'prélèvement meurtrier : Rapport révisé sur les allégations de prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en Chine ,' conclut : 'Nous croyons qu’il y a eu et qu’il continue à y avoir des saisies d’organes à grande échelle sur des pratiquants de Falun Gong non consentants ... l’horreur même nous a fait reculer, incrédules.'

Les découvertes majeures incluent 41,500 organes greffés non expliqués entre 2001 et 2005. Les transplantations ont augmenté en parallèle à la persécution du Falun Gong. En 2001, la quantité de transplantations de foies en Chine se montait à sept. En 2005 elle avait atteint les 2,168 pour un seul hôpital. L’armée chinoise est lourdement impliquée dans le système de transplantation en Chine, et le régime a admis que la vaste majorité des organes pour les greffes venaient de prisonniers exécutés.

'L’explication que la plupart de ces organes viennent de prisonniers condamnés à mort n’est pas concluante,' a dit Nowak. 'Si elle l’était, le nombre de criminels exécutés devrait être beaucoup plus élevé que ce qui a été assumé jusque là. J’ai demandé au gouvernement chinois de faire la lumière et demandé des données précises.'

Les accusations demeurent, a dit Nowak. 'Elles ont été rejetées, mais le gouvernement chinois ne les a pas invalidées, mais d’un autre côté, elles n’ont pas été prouvées non plus. Ceci constitue un dilemme difficile – de ceux qui ne peuvent être résolus que si la Chine est prête à coopérer. Et c’est ce qui manque.'
(...)
Les requêtes des Nations Unies sont ignorées
Nowak a soumis deux rapports au Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies demandant officiellement au régime chinois de répondre aux allégations. Le rapport déclare, en partie, que : 'Les pratiquants [de Falun Gong] ont reçu des injections induisant un arrêt cardiaque, et par conséquent ont été tués au cours d’opérations de prélèvement d’organes ou immédiatement après.'

'Rien ne semble avoir changé en bien,' a dit Nowak. 'Nous manquons de statistiques exactes. Je ne peux pas dire si la situation a changé depuis que j’ai quitté la Chine. Mais je n’ai aucune raison d’assumer que quoique ce soit ait changé pour le meilleur, parce que je n’ai eu aucune telles indications. La majorité des détenus dans ces camps [de travaux forcés] étaient membres du Falun Gong. Et c’est vraiment effrayant, parce qu’aucune de ces personnes ne s’est vue accorder le bénéfice d’un procès. Ils n’ont jamais été accusés.'

'Prélèvements meurtriers' indique des temps d’attente extraordinairement courts pour les organes en Chine – une à deux semaines pour un foie, comparé à 32 mois et demi au Canada (l’attente moyenne pour 2003) comme facteur incriminant supplémentaire. Kilgour et Matas présentent aussi des documents auto-accusateurs provenant des sites web du centre de transplantation qui font de la publicité pour la disponibilité immédiate d’un grand nombres d’organes de donneurs vivants. Les listes de prix par organe étaient disponibles sur les sites Web d’ Hôpitaux chinois.

Le rapport Kilgour-Matas inclue le témoignage d’un site Web d’un Hôpital (qui a été retiré depuis), de 'janvier 2005 à aujourd’hui, nous avons fait 647 greffes de foie- dont douze en l’espace d’une semaine. Le temps d’attente moyen est de deux semaines.'

Une charte également retirée à peu près au même moment indique qu’en 1998, l’hôpital a accompli seulement neuf transplantations de foie – en 2005, il en avait accompli au total 2248.

Camps de travaux forcés sans procès
Lors d’un voyage en Chine en 2005, après que Nowak en ait fait la requête au régime pendant dix ans, il a découvert que les deux tiers des cas de torture rapportés dans les camps de travail concernaient des pratiquants de Falun Gong.

Les pratiquants de Falun Gong sont placés dans des camps de travail forcé, a dit Nowak. 'De la même façon que les fonctionnaires s’occupent des prostituées, ou de ceux qui affichent un comportement socialement dommageable. On peut dire qu’une partie relativement grande des détenus dans ces camps sont des personnes du Falun Gong. C’est assurément un des groupes les plus importants.'

Nowak a dit que le nombre de pratiquants en Chine est énorme. 'En dépit de la persécution ... (il) n’a pas diminué, mais augmenté,' a-t-il dit.

'Le génocide a un arrière-plan spécifique—ethnique, raciste, ou de discrimination religieuse ; dans ce cas, ça pourrait être la discrimination religieuse.' [Ce que fait le régime] revient à 'une répression systématique d’un groupe spécifique de gens pour des raisons religieuses/politiques, bien que le leadership chinois ait toujours nié que ce soit un mouvement religieux.'"

Tiré de: http://www.fr.clearharmony.net/articles/200908/47109.html
Source

"S100B and neuron-specific enolase as predictors of neurological outcome in patients after cardiac arrest and return of spontaneous circulation"

"S-100B and neuron-specific enolase as predictors of neurological outcome in patients after cardiac arrest and return of spontaneous circulation: a systematic review"


Abstract
Introduction
"Neurological prognostic factors after cardiopulmonary resuscitation (CPR) in patients with cardiac arrest (CA) as early and accurately as possible are urgently needed to determine therapeutic strategies after successful CPR. In particular, serum levels of protein neuron-specific enolase (NSE) and S-100B are considered promising candidates for neurological predictors, and many investigations on the clinical usefulness of these markers have been published. However, the design adopted varied from study to study, making a systematic literature review extremely difficult. The present review focuses on the following three respects for the study design: definitions of outcome, value of specificity and time points of blood sampling."

Methods
"A Medline search of literature published before August 2008 was performed using the following search terms: 'NSE vs CA or CPR', 'S100 vs CA or CPR'. Publications examining the clinical usefulness of NSE or S-100B as a prognostic predictor in two outcome groups were reviewed. All publications met with inclusion criteria were classified into three groups with respect to the definitions of outcome; 'dead or alive', 'regained consciousness or remained comatose', and 'return to independent daily life or not'. The significance of differences between two outcome groups, cutoff values and predictive accuracy on each time points of blood sampling were investigated."

Results
"A total of 54 papers were retrieved by the initial text search, and 24 were finally selected. In the three classified groups, most of the studies showed the significance of differences and concluded these biomarkers were useful for neurological predictor. However, in view of blood sampling points, the significance was not always detected. Nevertheless, only five studies involved uniform application of a blood sampling schedule with sampling intervals specified based on a set starting point. Specificity was not always set to 100 per cent, therefore it is difficult to indiscriminately assess the cut-off values and its predictive accuracy of these biomarkers in this meta analysis."

Conclusions
"In such circumstances, the findings of the present study should aid future investigators in examining the clinical usefulness of these markers and determination of cut-off values."

==> Full article online (read)

"Organ Transplant Patients Largely Unaware of Increased Skin Cancer Risk"

Looking back on this article might still be useful ...
"SAN ANTONIO, TX -- February 4, 2008 -- "A majority of organ transplant patients are unaware of their increased risk for developing skin cancer, and they are not taking adequate sun protective measures or seeing a dermatologist for skin exams.

Researchers reported these findings in a press briefing here on February 1 at the American Academy of Dermatology 66th Annual Meeting (AAD).

Increased susceptibility of organ transplant patients to skin cancer is the result of the necessary and ongoing use of immunosuppressive drugs.

'The incidence of skin cancer in solid organ transplant recipients is up to 200-fold that of age-matched controls. Further, skin cancers in transplant patients tend to be more aggressive and metastasize more frequently,' the authors wrote as background to their study.

'The further a person is out from their transplant and the greater the accumulated use of immunosuppressive drugs, the higher the risk of skin cancer,' said Summer Youker, MD, Assistant Professor of Dermatology, St. Louis University School of Medicine, St. Louis, Missouri, United States.

'We found that education is key, but education that is not restricted to the hospital setting at the time of the transplant. Patients are not really thinking about this potential problem while they are in recovery from a major organ transplant,' Dr. Youker noted.

The prospective study included solid organ transplant recipients attending the outpatient transplant clinics at Saint Louis University.

A total of 155 subjects completed a 2-page survey designed to evaluate awareness of skin cancer risk, compliance with skin cancer preventive measures, and attitudes about sunscreen use and skin screenings by a dermatologist. Of the total number of subjects, 63 per cent were males and 37 per cent were females.

The investigators found that 65 per cent of respondents did not know they were at risk for skin cancer, and 79 per cent of respondents said that they recalled no discussion postoperatively about the risk of skin cancer.

Overall, 19 per cent had been examined by a dermatologist since the transplant; 16 per cent reported getting annual skin exams.

They gave the following reasons for not seeing a dermatologist: 'did not know about the increased risk' (65 per cent); and 'do not want to attend another doctor's appointment' (7 per cent).

Thirty-two percent reported wearing sunscreen regularly. This was slightly more than the 22 per cent who reported that they used sunscreen regularly before transplantation.

Subjects gave the following reasons for not wearing sunscreen: 'I forget to put it on' (30 per cent); 'not in sun very much' (25 per cent); 'I don't think it is important to use sunscreen' (18 per cent); 'I like looking tan' (12 per cent); and 'takes too much time to put on' (6 per cent).

'Transplant patients need to be engaged in ongoing education about the risk of skin cancer since the risk increases with time,' concluded Dr. Youker. 'Followup with patients for the specific purpose of education about skin cancer susceptibility is essential, and encouragement of regular examinations by a dermatologist and use of sunscreen is key. Such follow-up just isn't happening now,' she added."

Is such follow-up happening now ? ...

Source

USA: "A 25-Year-Old Man with Coma after Cardiac Arrest"

NEJM, Volume 360:2118-2125 May 14, 2009, Number 20
"Case 15-2009 — A 25-Year-Old Man with Coma after Cardiac Arrest"


Authors: Camille N. Kotton, M.D., Nahel Elias, M.D., Francis L. Delmonico, M.D., and Richard L. Kradin, M.D.

Presentation of Case

Dr. Mathias Lichterfeld (Infectious Disease): "A 25-year-old man was admitted to this hospital because of coma after cardiac arrest."

"He had been well until 4 hours before admission, when he was seen to have had seizurelike movements and to have collapsed, without pulse or respirations. Emergency medical services was called and arrived approximately 7 minutes later. Examination disclosed ventricular fibrillation. Cardiopulmonary resuscitation, including the administration of epinephrine and atropine and electrical defibrillation followed by the administration of lidocaine, was performed; a junctional cardiac rhythm was established after 4 minutes. The patient remained hypotensive and unconscious." (...)

Source Information:

From the Infectious Disease Unit (C.N.K.) and the Departments of Transplant Surgery (N.E.) and Pathology (R.L.K.), Massachusetts General Hospital, Boston; New England Organ Bank, Newton, MA (F.L.D.); and the Departments of Medicine (C.N.K.) and Surgery (N.E., F.L.D.), Harvard Medical School, Boston.

NEJM, Volume 361:724-725 August 13, 2009 Number 7 - "Case 15-2009: A Man with Coma after Cardiac Arrest"

"To the Editor: Kotton et al. (May 14 issue) (...) present the case of a 25-year-old man with cardiac arrest. The initial rhythm was ventricular fibrillation. Despite successful resuscitation, brain death was declared and the heart was procured for transplantation. Although no structural abnormalities were identified on echocardiography or cardiac catheterization, primary ventricular fibrillation has many causes that are not readily diagnosed, (...) and when idiopathic it has a high rate of recurrence. (...) Therefore, the suitability of the donor's heart for transplantation needs to be determined by means of a thorough anatomical and electrophysiological assessment, which may be difficult to perform(...)"

Ventricular fibrillation : a condition that could make the donated heart unsuitable for transplantation needs ... And yet such hearts are procured and transplanted, putting the transplant patient at risk ...

UK: "Caution urged over fMRI for life or death decisions"

"Bioethicists funded by the Wellcome Trust have urged caution over the use of advanced neuroimaging techniques in making life or death decisions about patients in a vegetative state. Writing in the 'Journal of Medical Ethics', researchers from the Oxford Uehiro Centre for Practical Ethics at the University of Oxford and colleagues say that while functional magnetic resonance imaging (fMRI) offers new insights into the conscious state of vegetative state patients, we still do not know how to interpret these findings.

'It is very tempting to think that brain scans will provide clear cut, black and white answers, but it is unlikely that they will,' says Dr Dominic Wilkinson of the Oxford Uehiro Centre, one of the authors of the paper.

'Even if they do, there are lots of difficult ethical questions that go with these decisions. Neuroimaging will not provide a shortcut or make these easier.'

After a severe brain injury, some patients emerge from a coma in a vegetative state where they appear awake but are unaware of themselves or their environment.

Previous studies have used fMRI to examine vegetative state patients for evidence of cognitive function. One study found two patients that could apparently obey commands to imagine different activities (in this case playing tennis and walking around a house) that activate different parts of the brain. The researchers claimed at the time that this provided definitive proof that the patients were conscious.

Findings like this have led to calls for fMRI to be used as evidence when making life or death decisions involving patients in a vegetative state.

However, after reviewing the scientific evidence, the authors concluded that the evidence for consciousness from fMRI is still unclear.

'The problem is with interpretation,' says Dr Wilkinson, 'whether these patients really are conscious or if it is just a reflex.' Patients under anaesthesia, for example, can show signs of cognitive brain activity, including language processing, even when unconscious.

'There is brain activity, but is that the same as consciousness? And even if it is, this pattern of brain activity is unlikely to be found in most patients in a vegetative state. Moreover, it is not clear whether such findings make the patients any more likely to recover from their severely impaired state.'

Nevertheless, Dr Wilkinson says it is increasingly likely that fMRI data will be called on, particularly in contentious court decisions over the withdrawal of life support.

'People place a great deal on the diagnosis of consciousness in a vegetative state. But hard evidence for this is hard to come by.'

'It is not clear that the science is ready to be used in the courtroom. We should be very cautious to avoid overcalling the findings of these studies.'

'The ethics and the science are some way from a complete approach,' says Professor Julian Savulescu from the Oxford Uehiro Centre and lead author on the paper.

'What is critical is deciding what matters - for example, whether a person should autonomously decide to live or die, or which lives are worth living. This is an ethical question that science cannot answer.'"

Source

USA: Insuring Hearts (and Kidneys, Lungs and Livers)

"Here’s a gory indicator of inequality in access to health care in the United States: People who lack health insurance are far more likely to donate organs than to receive them.

A recent study by the physicians Andrew A. Herring, Steffie Woolhandler and David U. Himmelstein based on hospital data for 2003 finds that 16.9 percent of organ donors were uninsured, compared to 0.8 percent of transplant recipients.

Perhaps those who lack health insurance are more likely to suffer the types of accidents that facilitate post-mortem transplants (the study does not explore this issue). But economics seems to play a big role on the receiving end: Few of the uninsured are good candidates for transplants because they can’t afford the costly immunosuppressive therapy required for their success.

The costs of organ transplants are high, but so too are the benefits — ranging from many years of additional life to reduced need for expensive procedures like dialysis.

The need for organs far exceeds the supply currently available, raising tough questions for health care policy.

Trafficking in human body parts, a powerful theme in a highbrow film ('Dirty Pretty Things') and a science-fiction thriller ('The Island'), now intrudes widely into reality. Most individuals can get by with one kidney, and black markets for this organ are widespread in many poor countries like India.

In a Freakonomics post last year, Steven Dubner described Iran’s system for regulating legal organ sales and suggested that the United States should experiment with organ vending.

Illegal organ sales have apparently made it to the United States, with recent allegations that a Brooklyn rabbi (describing himself as a matchmaker) has been buying kidneys in India and Israel for 10,000 USD and selling them here for 160,000 USD.

In the wake of this scandal, a recent commentary by Sally Satel in The Wall Street Journal argued that United States policy should allow the government to offer donors and/or their families some benefits — such as health insurance benefits or funeral expenses — while guaranteeing that organs are not literally bought and sold.

In our current health insurance regime, living donors (those who donate a dispensable organ such as a kidney or part of a liver), often fear that they will be unable to obtain or retain health insurance because absence of an organ will be construed as a 'pre-existing condition' that poses too much risk for the insurer. Current reforms under discussion in Congress would solve this problem by disallowing refusals based on pre-existing conditions.

Another policy option would entail making organ donation after death an 'opt-out' rather than an 'opt-in' choice: Individuals could be required to explicitly deny permission rather than explicitly provide it. This policy, now in effect in Spain and several other European policies ['presumed consent' - or 'opt-out' option - prevails in France, Ndlr.], has been widely discussed, but recently rejected, in Britain.

However, none of these policy options address the problems faced by the currently uninsured. Further, under our current system, offering health insurance as an incentive to donate organs could put considerable economic pressure on desperate low-income families to give up body parts.

As the sociologist Kieran Healy observes in his book 'Last Best Gifts,' cultural norms and moral values play an important role in organ donation. Successful systems rely on principles of fairness, as well as economic incentives.

By that standard, our current system requires reform. As Professors Herring, Woolhandler and Himmelstein put it, 'The U.S. health care system denies adequate care to many of the uninsured during life. Yet in death, the uninsured often give strangers the ultimate gift.'"

Article by Nancy Folbre - Nancy Folbre is an economics professor at the University of Massachusetts Amherst.

Source

UK: Transplant first as five lives saved from two donors in 24 hours

"Surgeons in Birmingham have carried out five life-saving transplant operations from two donors in under 24 hours in a European first."
"The British team performed two stomach, bowel and liver transplants on five different patients, including an eight-month-old baby, on the same day in a remarkable feat of coordination. The series of operations began on June 11 when, at around midnight, surgeons at Birmingham Children's Hospital and University Hospitals Birmingham were told that two donors had become available.

Next, in simultaneous operations at around 8am, donor one gave half a liver to eight-month-old Lubaya Turpin and Sandie Lee Smith, 30, from Cheltenham, Glos, received the other half.

In a 'domino' transplant, Mrs Smith's liver - which was dangerous to her because her body could not process toxins - was then given to Sean O'Brien, 43, from Taunton, in Somerset.

The second team of surgeons, meanwhile, took a liver, pancreas and intestine from the second donor and gave them to a 14-year-old boy from Bradford.

The operations were carried out by surgeons Darius Mirza, Khalid Sharif, Paolo Muiesan and Simon Bramell with a team of consultants.

Four of the patients involved in the procedures met up for the first time on Thursday at Birmingham Children's Hospital.

Mr O'Brien, who has one child, was diagnosed with liver cancer four years ago but does not qualify for a healthy organ on the donor list because he is terminally-ill.

He said: 'Sometimes words aren't enough. I hugged her. I feel incredibly grateful, incredibly happy and incredibly humble.'

'After the surgery my wife Sam said she'd never seen such a big smile from someone on a ventilator and I've been smiling ever since.'

'It's humbling to think at a time of immense grief, families can be so selfless and think about how their loved one could enhance someone else's life.'

It is the first time that this combination of transplants has ever been performed in one day and only fifth time in history that five successful transplants have been carried out in 24 hours.

Mrs Smith said: 'I feel great, like I've got new energy and can spend more time with my kids instead of being in and out of hospital.'

Lubaya's father Dwayne Turpin,23, Birmingham, added: 'Her eyes used to be yellow now that's all cleared up and they are bright white again. She has a lot more energy whereas before she would be sluggish.'

'She's been a very lucky baby.'

Mr Mirza, the surgeon, said: 'In the UK the organ donor rate is one of the lowest in Europe.'

'People are not as generous as they used to be. Education is important to inform people of the benefits being on the register can bring to other people's lives.'

'I wish we could do domino transplants more often. Instead of discarding organs they can be used by someone else taking them off the waiting list.'

There have been a total of 29 domino transplants in Britain but this is the first case where a damaged liver has been successfully transplanted.

To sign up on the Organ Donor Register call 0300 123 23 23 or visit www.organdonation.nhs.uk."

Article by Andy Bloxham
15 Aug 2009
http://www.telegraph.co.uk

Rapport des états généraux de la bioéthique

Don d’organe, médecine prédictive

"Le panel de Strasbourg devait se prononcer sur le don d’organes et la médecine prédictive. Il a remis en cause le régime, actuellement en vigueur en France, du consentement présumé en matière de don d’organes prélevés sur des donneurs décédés. Il a considéré en effet qu’un geste solidaire doit faire l’objet d’un choix assumé, donc volontaire. Il a préconisé l’instauration d’un registre du oui et l’élargissement du cercle des donneurs vivants. Il s’est déclaré favorable à la mise en œuvre de 'campagnes de communication' qui soient 'informatives et non pas promotionnelles'."

Source

Congrès réanimation 19 Novembre 2009 : "Consensus Sfar-SRLF 2009" : "Mieux vivre la réanimation"

Consensus Sfar-SRLF 2009 : "Mieux vivre la réanimation" - 19/11/2009, Paris (Espace Marceau, 12 avenue Marceau, 75008 Paris)

==> Programme

Source :
http://www.sfar.org

DIU de Neuroréanimation (Grenoble - Nancy)

DIU de Neuroréanimation - Organisé par le Pr. JF Payen (Grenoble 1) et le Pr. G Audibert (Nancy 1) - Du 1er octobre 2009 au 30 juin 2010
Programme et renseignements

UNIVERSITE JOSEPH FOURIER, GRENOBLE 1 – UNIVERSITE HENRI POINCARE, NANCY 1
DIPLOME INTER-UNIVERSITAIRE de NEUROREANIMATION
Année universitaire 2009-2010
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
 "Maîtriser les bases théoriques et pratiques nécessaires à la prise en charge des patients ayant une détresse neurologique grave à leur admission ou au cours de leur séjour en réanimation."
 "Permettre une formation complémentaire des différents spécialistes (anesthésiste-réanimateur, réanimateur, urgentiste, et tout spécialiste concerné) confrontés à cette prise en charge pour que les différents acteurs de l’équipe multidisciplinaire de prise en charge d’un patient cérébro-lésé partagent un socle commun de connaissances."
MODALITES D’ENSEIGNEMENT DU DIPLÔME
"L'enseignement est organisé conjointement par les universités de Grenoble 1 (Pr J-F Payen) et Nancy I (Pr G Audibert). Cet enseignement est créé sous l’égide de l’Association de NeuroAnesthésie Réanimation de Langue Française (ANARLF), et comprend une commission pédagogique nationale : Pr N Bruder (Marseille), Dr F Dailler (Lyon), Dr B Fauvage (Grenoble), Pr PM Mertes (Nancy), Dr B Vigué (Kremlin-Bicêtre). L’enseignement se déroule sur une année universitaire. Il comporte un enseignement théorique et pratique de 90 heures et un stage de 10 demi-journées adapté en fonction de l'expérience professionnelle."
1. Enseignement théorique (70h)
 "3 séminaires (60 h) à Lyon repartis sur 8 journées d’enseignement: Janvier 2010, Mars 2010 et Mai 2010"
Contenu de l’enseignement :
- "Physiopathologie cérébrale, imagerie, électrophysiologie, examen du patient cérébro-lésé"
- "Principes thérapeutiques, accident vasculaire cérébral, infections neuroméningées, complications postopératoires"
- "Pathologie traumatique, neuropathies périphériques, mort encéphalique, éthique"

==> Lire la suite

Source :
http://www.sfar.org

Paris (hôpital Bichat) : AVC (accidents vasculaires cérébraux) : bons résultats confirmés d'une combinaison de traitements

"Première à l'hôpital Bichat : Une étude publiée par The Lancet Neurology et conduite par une équipe française met en évidence jusqu'à 93 pour cent de guérison chez des patients victimes d'Accident Vasculaire Cérébral.

Publiée par The Lancet Neurology dans son édition de Septembre 2009 (publication 'ahead of print' du 30 juillet 2009) le résultat de l'étude RECANALISE dirigée par le Professeur Amarenco et menée dans le service de Neurologie et Centre d'accueil et de traitement de l'attaque cérébrale de l‘hôpital Bichat (Assistance Publique des Hôpitaux de Paris), qui compte parmi les services de référence accueillant le plus grand nombre d'AVC de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, offre de nouvelles perspectives pour améliorer la prise en charge des AVC.

A ce jour deux traitements sont mis en oeuvre en cas d'AVC par occlusion d'une artère cérébrale.

Le traitement de référence, reconnu par l'AFSSAPS, consiste en l'injection intra-veineuse (au pli du coude) d'un médicament appelé Actilyse Reg. (alteplase) qui permet de guérir le patient dans 40 pour cent des cas, mais seulement si l'injection est débutée moins de 3 heures après les premiers symptômes d'AVC et sachant que l'injection intra-veineuse ne permet cependant de déboucher l'artère occluse du cerveau que dans 25 à 60 pour cent des cas.

Une autre approche du traitement consiste à délivrer le médicament (alteplase) directement au contact du caillot qui bouche l'artère, en passant par l'intérieur des artères un micro-catheter. En pratique on ponctionne l'artère fémorale au pli de l'aine et l'on monte le cathéter dans l'aorte puis dans les artères cérébrales. Cette technique permet de déboucher l'artère dans 60 à 70 pour cent des cas mais nécessite un temps d'intervention (entre 20 minutes et une heure pour atteindre le caillot) qui n'est pas optimum pour éviter la destruction des neurones (chaque minute perdue représente 2 millions de neurones détruits).

Une nouvelle approche du traitement (utilisée dans l'étude RECANALISE) consiste à combiner ces deux traitements.
En pratique, dès que le patient atteint d'un AVC arrive à l'hôpital, il reçoit immédiatement le traitement alteplase par voie veineuse (si le patient est vu moins de 3 heures après le début des symptômes d'AVC) et immédiatement on ponctionne son artère fémorale pour monter le cathéter au contact du caillot dans le cerveau. Lorsque le cathéter arrive au contact, on arrête l'injection intraveineuse d'alteplase, et l'on injecte l'alteplase par le cathéter directement dans le caillot pour finir de le dissoudre.

Si la dose complète d'alteplase (que l'on ne peut pas dépasser) ne suffit pas pour finir de déboucher l'artère, alors, le neurologue interventionnel 'capture' le caillot au moyen d'un lasso situé au bout du catheter. En tirant sur le lasso, le caillot est emprisonné à l'intérieur du cathéter ; le cathéter est retiré, et le caillot avec.

Dans l'étude RECANALISE, les chercheurs de l'hôpital Bichat (AP-HP) ont pu comparer la technique conventionnelle (injection intraveineuse) à la combinaison de la technique conventionnelle et du traitement endovasculaire. L'artère du cerveau a pu être débouchée chez 46 des 53 patients (87 pour cent) qui ont été traités par combinaison de la voie intraveineuse et de la voie endovasculaire comparativement à 56 patients sur 107 qui ont été traités par voie intraveineuse seule conventionnelle, soit une augmentation de 50 pour cent de taux de recanalisation.

Les conclusions de l'étude mettent ainsi en évidence que plus vite l'artère est débouchée grâce à cette technique, plus de patients sont guéris à 3 mois et jusqu'à 93 pour cent d'entre eux si l'on peut déboucher l'artère cérébrale moins de 3h30 après son occlusion (après les premiers symptômes d'AVC) et sachant que toute demi-heure perdue au-delà de 3h30 représente 20 pour cent de guérison en moins.

Les AVC en France et dans le monde
3ème cause de mortalité en France et dans le monde et 1ère cause de handicap acquis de l'adulte, l'AVC touche chaque année 10 millions de personnes dont 20 pour cent ont moins de 55 ans. Maladie parmi les plus graves qui existent, aux conséquences particulièrement lourdes pour les victimes et leur entourage, on ne dit pas assez que l'AVC se prévient et que, pris à temps, il peut être guéri."

Pour plus d'informations contacter :
Directrice de la communication
Assistance Publique - Hôpitaux de Paris - 3, av Victoria
75184 Paris CEDEX 04
Téléphone : 01 40 27 30 00
Fax : 01 40 27 38 50
email : direction.communication@sap.ap-hop-paris.fr

Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 483 - 25 août 2009

Pour rappel : bon nombre de potentiels donneurs d'organes en état de mort encéphalique ont fait un accident vasculaire cérébral (AVC) au préalable, c'est-à-dire avant de se retrouver en mort encéphalique.

Chine : Mesures prises contre la transplantation illégale d'organes

"'Une liste d'attente sera rendue publique pour garantir la transparence et la pratique équitable en matière de la répartition des dons d'organes', a déclaré le vice-ministre de la Santé, Huang Jiefu.

Les autorités de la santé sont en train d'organiser une révision des hôpitaux chinois au sujet de la transplantation illégale d'organes, suite à l'apparition des rapports stipulant que certains hôpitaux pratiquent des opérations de transplantation pour les citoyens étrangers.

Le ministère de la Santé a promis de retirer la licence à tout hôpital coupable de transplantation illégale, sur les 164 établissements hospitaliers qui sont qualifiés pour effectuer des transplantations d'organes au niveau national, s'il s'avère qu'un hôpital est coupable, il ne pourra pas repasser l'examen de qualification.

Le ministère a désigné 16 hôpitaux qui ne seraient pas conformes à la réglementation sur la transplantation d'organes.

Sous la direction de la Commission nationale de la transplantation d'organes et le ministère, une équipe d'experts a commencé l'évaluation finale des médecins pratiquant des transplantations d'organes.

'Nous allons annoncer publiquement à quel hôpital il serait mieux de s'adresser pour effectuer une transplantation de qualité et si cet établissement répond aux normes de l'éthique,' a déclaré un fonctionnaire du ministère à China Daily.

Les transplantations d'organes en Chine sont couvertes par la réglementation adoptée en 2007, qui a mis en place le pouvoir de supervision pour les fonctionnaires chinois spécialisés dans le domaine de et des transplantations.

Le règlement interdit également le commerce d'organes, permet de prendre des mesures contre le trafic d'organes et le 'tourisme de transplantation' pour les étrangers, grâce à la création d'un système national de dons d'organes, qui comprend la liste des donneurs décédés et vivants.

Les estimations officielles indiquent que 2 millions de Chinois ont besoin de transplantations d'organes chaque année, mais seulement 20 000 opérations sont effectuées en raison d'une grave pénurie de donneurs.

Certains hôpitaux ont ignoré la législation et ont vendu les organes aux étrangers pour accroître leurs profits. Trois hôpitaux ont été pénalisés pour avoir vendu illégalement des organes humains à des citoyens étrangers en 2008.

En février, le ministère a lancé une enquête suite à l'information parue dans le journal japonais Kyoto News qui a indiqué que 17 touristes japonais ont dépensé près de 595 000 yuans (US 87,000) pour des opérations de transplantation du foie et des reins dans un hôpital de Guangzhou.

La Croix-Rouge de Chine, en collaboration avec le Ministère, projette de mettre en place un système de don d'organes indépendant, qui comprendra une liste d'attente des patients et des prescriptions sur les sources de dons, selon son vice-président exécutif, Jiang Yiman.

'Une liste d'attente sera rendue publique pour garantir la transparence et la pratique équitable en matière de la répartition des dons d'organes', a déclaré le vice-ministre de la Santé, Huang Jiefu."

Source : le Quotidien du Peuple en ligne

France : don de moelle osseuse : discrimination

"'On préfère laisser une personne mourir plutôt qu'accepter la moelle osseuse d'un gay'"

Article de Jérôme Gac
"TÊTU a rencontré Frédéric, en grève de la faim depuis plus de deux semaines à Toulouse. Sa moelle osseuse pourrait sauver un malade, mais les médecins l'ont rayé du registre des donneurs en apprenant qu'il était gay. Il veut dénoncer cette absurdité.

Frédéric Pecharman s'est installé depuis deux semaines devant la Maison du Don, au n°15 des allées Jean-Jaurès à Toulouse, pour protester contre ce qu'il préfère appeler 'une absurdité' plutôt qu'une discrimination. L'Établissement français de Greffe (EFG) lui a en effet signifié son exclusion du registre des donneurs de moelle osseuse en raison de son homosexualité, alors qu'un receveur compatible pouvait bénéficier d'une greffe. Il vient de recevoir le soutien d'Alexandre Marcel, un gardois exclu du don du sang pour la même raison. Très affaibli par son jeûne et par la chaleur, il explique sa démarche."

TÊTU: "Comment avez-vous appris votre exclusion du don de moelle osseuse ?"
Frédéric Pecharman: "Le 15 mai, l'Établissement français de Greffe (EFG) m'a contacté par téléphone me demandant si j'étais volontaire pour un prélèvement destiné à un receveur compatible. Je savais que le don du sang excluait les homosexuels, j'ai donc prévenu le médecin que j'avais des pratiques homosexuelles depuis quelques mois. Elle m'a alors expliqué son obligation de me radier des fichiers où je m'étais inscrit en 1995, à l'âge de 21 ans, en tant que donneur de sang - le don de moelle étant assujetti au don du sang. Je pense que cette attitude relève de non assistance à personne en danger car je suis un des rares à pouvoir sauver cette personne atteinte d'une leucémie. On préfère la laisser mourir puisqu'il existe un réel manque de donneur."

"Quelle est votre demande ?"
"J'ai entamé un jeûne le 28 juillet pour provoquer un débat et sensibiliser l'opinion publique. Je ne demande rien, je ne suis pas dans une logique de grève de la faim pour réclamer la démission de la ministre par exemple. J'espère tenir un minimum de trente jours, peut-être quarante. Ma présence ici est symbolique, je souhaite obtenir un débat public avec un simple médecin de l'EFS pour défendre mon point de vue. Il n'y a pas davantage de contamination au Portugal qui accepte que les homosexuels donnent leur sang. En France, il y a un vrai problème depuis l'affaire du sang contaminé : plus aucun ministre ne veut assumer une telle responsabilité, ils renvoient leur avis sur les experts. Tant que l'opinion sera contaminée par l'idée du principe de précaution, les homosexuels ne pourront pas donner."

"Un collectif est en cours d'élaboration ?"
"Déjà présent sur Facebook, un collectif regroupant des individus et des associations va se développer sous l'appellation 'Homodonneur'. Dans un premier temps, nous envisageons le recensement de tous les homosexuels souhaitant donner leur sang pour souligner le fait qu'en période de pénurie, comme c'est le cas au mois d'août, autant de personnes étaient susceptibles de donner."

Propos recueillis par Jérôme Gac.

Source :
http://www.tetu.com

Trafic d’organes en Palestine occupée

"Quand Tsahal assassine des enfants pour, entre autre, alimenter la banque d’organes de l’entité sioniste..."

"L’entité sioniste a tacitement admis que les médecins de son institut légal avaient extrait les organes essentiels de trois enfants palestiniens âgés de 14 et 15 ans, tués de sang froid et sans raison par l’armée israélienne, à Gaza et en Cisjordanie, en décembre 2008.

Le ministre de la Santé sioniste, Nessim Dahhan, a déclaré, en réponse à une question posée par un membre de la Knesset, Ahmed Teibi, le mardi 28 juillet 2009, qu’il ne pouvait pas refuser des organes provenant de corps de jeunes palestiniens tués par les forces israéliennes et voués à des greffes ou à la recherche scientifique.

Les médecins de cet institut avaient extrait des organes tels que le cœur, les reins et le foie du corps de ces adolescents.

Les corps avaient été remis à leurs proches en vue de leur enterrement, le 6 janvier 2009.

Cependant, peu avant l’enterrement, les équipes médicales palestiniennes les avaient examinés et avaient découvert que ces essentiels organes étaient absents des corps.

Les médias en 'Israël' et ceux de l’Occident, comme les organisations humanitaires ou de défense des Droits de l’Homme, ont complètement ignoré cette affaire sans doute d’aucune importance à leurs yeux."

Source

France : Micheline Piveteau milite pour le don d’organes

"En février 1997, sa fille âgée de 20 ans mourrait d’un accident mortel de la route. 'C’était un dimanche de février', raconte Micheline Piveteau. 'Cendrine encadrait la course cycliste des plages vendéennes. Elle roulait en moto, lentement, pour faire remonter le public sur le trottoir. Ce jour-là, il pleuvait des cordes. Elle a glissé, et dans sa chute, sa tête a heurté un réverbère.' Depuis, Micheline Piveteau, Herbretaise de 58 ans, milite pour le don d’organes. Elle est la présidente de l’association Adot 85 (association pour le don d’organes et de tissus humains) 'Quand je m’occupe de l’association, je suis avec ma fille', souligne-t-elle.

'Il faut penser aux malades, rappelle Micheline. Sauver ces gens qui vont décéder s’ils ne reçoivent pas une greffe.' En France, 14 000 personnes attendent actuellement un don d’organes. Si 4 000 à 5 000 personnes sont greffées tous les ans, 300 à 400 décèdent faute de don d’organes."

Source

USA : Décès du plus ancien transplanté cardiaque

"DAYTON, Ohio — Le plus ancien transplanté cardiaque des Etats-Unis est mort à l'âge de 51 ans dimanche soir, 31 ans après son intervention chirurgicale. Un seul organe avait suffi à cet homme dont le coeur était toujours solide.

'Il souffrait de diabète et de cancer. Mais son coeur, croyez-le ou pas, a tenu bon. Son coeur n'a jamais cessé de battre jusqu'à la fin, quand il a du s'arrêter', a confié lundi Carol Huesman, sa veuve.

Huesman avait été transplanté en 1978 à l'Université de Stanford, 11 ans après la première greffe réalisée avec succès en Afrique du Sud. En 2000, il était devenu le tranplanté américain à la plus grande longévité après la transplantation d'un seul organe. Un autre patient avait été tranplanté un an avant lui mais avait subi une seconde greffe.

'Je suis la preuve vivante qu'une personne peut survivre à une maladie mortelle, être opéré et reprendre une vie normale', avait confié Huesman au 'Daily News' de Dayton en 2006. Il travaillait comme directeur du marketing dans un magasin de sport.

Une cardiomyopathie, affection du muscle cardiaque, avait été découverte alors qu'il était au lycée. Son coeur attaqué par un virus pulmonaire avait presque quatre fois la taille normale à force d'essayer de pomper le sang avec un muscle affaibli. La soeur de Huesman, Linda Huesman Lamb, a elle aussi été transplantée pour la même raison en 1983. Ils formaient la première fratrie de tranplantés des Etats-Unis. Elle est morte en 1991 à 29 ans.

A Dayton, Huesman a fondé la Huesman Heart Foundation, dont l'objectif est de réduire les maladies cardio-vasculaires par l'éducation des enfants."

NB : le diabète et le cancer peuvent être des effets secondaires des médicaments immunosuppresseurs, nécessaires pour que l'organisme accepte le greffon. Un patient greffé du coeur peut prendre quelque 20 pilules par jour !

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Copyright 2009 The Canadian Press. Tous droits réservés.

Médicament anti-rejet

"Sandoz et Novartis, sa maison-mère, s’engagent à proposer des traitements à moindre coût pour les patients transplantés. Sandoz a annoncé aujourd'hui le lancement de capsules de Tacrolimus, un générique de Prograf, aux États-Unis. Le Tacrolimus est un traitement immunosuppresseur utilisé pour aider à prévenir le rejet d'une transplantation de rein ou de foie. Sandoz est ainsi la première et la seule entreprise à lancer un générique du Tacrolimus aux Etats-Unis. En lançant ce générique, l’objectif de Sandoz est (aussi) de développer un accès à moindre coût aux traitements liés aux transplantations, dans un premier temps, aux États-Unis.

'Le Tacrolimus est un nouveau produit de Sandoz qui contribuera au renforcement des médicaments à prix abordable dans notre portefeuille sur le marché clé des Etats-Unis', a déclaré Jeff George, chef de la direction de Sandoz.

Un engagement vers des traitements à moindre coût liés aux transplantations :
'Sandoz est heureuse d'être la première entreprise à offrir cette nouvelle option de traitement, à la fois de qualité et abordable, pour les patients transplantés. Sandoz et sa société mère Novartis ont une profonde expérience dans le domaine de la transplantation et nous nous engageons à proposer des options de traitements à moindre coût pour 'la communauté des patients transplantés'."

"Novartis, laboratoire pionnier des médicaments pour faciliter la transplantation : Avec la découverte, il ya 25 ans, de la cyclosporine (Sandimmune / cyclosporine USP) et de Neoral /cyclosporine USP mise à jour), pour la prévention du rejet d'organe suite à transplantation du rein, du foie ou greffe cardiaque, Novartis a aujourd’hui le plus large portefeuille d’immunosuppresseurs sur le marché. Sandoz, une division du groupe Novartis, est un leader mondial dans le domaine des génériques et dispose d'un portefeuille d'environ 1000 références dans plus de 130 pays."

==> http://www.boursier.com/vals/EUROPE/novartis-sandoz-lance-un-generique-de-prograf-news-344876.htm

Source : Communiqué Novartis : http://www.novartis.com/newsroom/media-releases/en/2009/1333786.shtml, mise en ligne Yann-Mickaël Dadot, Santé log, le 11 août 2009

USA : un cœur artificiel pour les patients en attente de greffe

"États-Unis - L’Administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (FDA) a approuvé le premier cœur artificiel, implanté ou portatif, qui permet de prolonger la survie d’un patient en attente de greffe.

Le 'bridge artificial heart', ou 'cœur-pont artificiel', fait le pont entre l’ablation du cœur défaillant, le système d’assistance et la greffe en elle-même. Les problèmes de compatibilité donneur-receveur et la pénurie d’organes font que ce pont est d’une utilité majeure pour les patients en attente de greffe ou pour les patients greffés dont le système immunitaire a rejeté le greffon, en attente d’une nouvelle greffe.

En 2008, 10 pour cent des patients équipés du modèle temporaire de cœur artificiel étaient en attente d’une seconde greffe. La société SynCardia, un des fabricants du système, prend l’exemple de Jim Hennigan, 44 ans.

Celui-ci a subi une première greffe de cœur en 2004 mais plusieurs rejets ont abouti à une insuffisance cardiaque terminale. Le cœur artificiel lui a permis d’attendre son nouveau greffon 310 jours. M. Hennigan a pu rester actif et en bonne santé jusqu’à la seconde greffe.

Implanter un cœur artificiel total revient à transplanter un cœur mécanique à la place de l’organe malade. Le greffon mécanique assure toutes les fonctions du muscle myocarde. Les matériaux du système sont totalement biocompatibles et s’adaptent parfaitement à l’organisme humain.

La première tentative d’implantation en 1982 s’était soldée par un échec. CardioWest est le seul cœur artificiel actuellement approuvé par les autorités américaines. Plus de 800 patients ont été implantés à ce jour."

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USA : série hospitalière et don d'organe

"La présentation officielle de la nouvelle série hospitalière de CBS, 'Three Rivers', a déclenché un élan de solidarité sans précédent. Construite sur le thème du don d'organe, la série, qui relate le quotidien de médecins, de donneurs et de receveurs du service de transplantation de l'hôpital de Pittsburg, en Pennsylvanie, a en effet incité de nombreux comédiens à demander une carte de donneur. Parmi eux: Alex O'Loughlin ('Moonlight') et Justina Machado ('Six Feet Under'). Et O'Loughlin de déclarer: 'Je n'ai aucune conviction religieuse. Une fois mort, je n'aurai que faire de mes organes'."

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Coeur artificiel pour patient en attente de greffe : plus seulement !

"Un coeur artifiel, agréé par la FDA, qui peut être portable désormais, permet au patient une semi-autonomie. En 1982, après l’échec dramatique de la première tentative d’implantation définitive (ou annoncée comme telle) d’un cœur artificiel (De Vries et Jarvik, Salt Lake City), il y eut un retrait prudent des chirurgiens cardiologues, qui devaient admettre que le système avait surtout pour fonction de permettre la survie d’un candidat à la transplantation en attente d’un greffon compatible, attente éventuellement prolongée en raison de la pénurie de dons. Ainsi naquit officiellement la notion de bridge artificial heart, faisant le pont entre l’ablation du cœur défaillant, l’implantation du système d’assistance cardio-circulatoire et la mise en place du transplant.

Les problèmes de compatibilité entre donneur et receveur et de pénurie des dons d’organes persistant, le pont en question permet aussi à un patient ayant subi un rejet immunitaire d’un premier greffon d’attendre une seconde transplantation grâce au relais assuré par un cœur artificiel.

Implantation d’un cœur artificiel pour rejet immunitaire :
L’un des fabricants de ce système de suppléance cardio-circulatoire, la société SynCardia (Tucson, Etats-Unis) indique ainsi que durant l’année 2008, 10 pour cent des patients équipés de son modèle temporaire de cœur artificiel total CardioWest ont été implantés en raison du rejet immunitaire d’un premier greffon myocardique. Ce système assure jusqu’à 9,5 L/min de débit sanguin des deux ventricules.

Exemple proposé par SynCardia :
Jim Hennigan, âgé de 44 ans, avait subi une première transplantation myocardique en 2004, mais il subit plusieurs accès de rejet immunitaire qui aboutirent à l’insuffisance cardiaque terminale, qui obligea en juillet 2008 à lui implanter le cœur artificiel CardioWest, qui lui permit d’attendre 310 jours un nouveau greffon. 'Ce cœur artificiel total a fait un boulot phénoménal (a phenomenal job) en me gardant en bonne santé et actif pendant plus de 10 mois', a déclaré Jim Hennigan, qui a reçu son second greffon le 8 mai dernier. L’organisme du patient s’est si bien adapté au système cardio-circulatoire mécanique, apparemment en acquérant une capacité d’effort de bon niveau, que 'mon corps est encore en train d’essayer de s’adapter à la fonction du greffon humain', explique-t-il aux techniciens de SynCardia ...

Des matériaux biocompatibles :
Actuellement, l’implantation d’un cœur artificiel total n’est guère différente de la transplantation d’un greffon myocardique provenant d’un don d’organe. Le terme total signifie que le système assure la totalité de la fonction mécanique du myocarde, celle des oreillettes et celle des ventricules, qui sont généralement touchées dans leur totalité, précisément. Les matériaux utilisés pour la conception du système ont été choisis pour leur biocompatibilité, c’est à dire l’absence d’intolérance au contact des tissus de l’organisme du patient. C’est la nécessité absolue qui s’impose à tout organe artificiel de remplacement ou compensateur (autre exemple : les prothèses articulaires).

Le problème du rejet d’un premier greffon myocardique est la nécessité de disposer rapidement d’un système efficace d’assistance cardio-circulatoire mécanique provisoire (type LVAD), mais l’implantation de celui-ci peut favoriser les infections, surtout chez un patient sous traitement immunosuppresseur permanent, en raison du passage trans-thoracique des câbles d’alimentation en énergie. Le cœur artificiel total est la seule solution de remplacement du greffon détruit, et l’arrêt du traitement immunosuppresseur entraîne souvent une amélioration de l’état du patient, voire la disparition de complications graves, comme le lymphome post-transplantation (PTLD), favorisé par les infections.

Le CardioWest est le seul cœur artificiel total approuvé par les autorités sanitaires américaines, canadiennes et européennes (marquage CE). Il compte à ce jour plus de 800 implantations."

Auteur : Jean-Marie Manus, Conseiller pour la santé publique, Santé log, le 13 août 2009.

Source et visuels : SynCardia. http://www.syncardia.com

==> Lire aussi : "La greffe du coeur en tandem permet la RECUPERATION D’UN CŒUR FATIGUE" (lien)

France : Don d'organes : le nouveau challenge de Claude Barrès

Le Cadurcien greffé du foie s'est envolé pour l'Australie où il participera aux jeux Mondiaux des Transplantés.

"Depuis sa greffe du foie en mars 2004, Claude Barrès n'arrête plus de courir, d'agir, de s'investir pour promouvoir le don d'organes au sein de l'association 'Trans-forme'. Hier, le Cadurcien s'est envolé pour l'Australie où se dérouleront les 17e Jeux Mondiaux des transplantés du 20 au 30 août. Ces 'Olympiades' qui auront lieu à Gold Coast réuniront 50 pays, la délégation tricolore sera forte de 62 membres. 'Je serai le team manager, le chef d'équipe, pour deux épreuves, le 5 000 m sur piste et le 5 km marche'. Ses 4 participations à la course du cœur Paris-Courchevel, ses médailles glanées aux Jeux Mondiaux de Hongrie en 2006 (argent), de Bangkok en 2007 (bronze) et de Wuerburg l'an dernier (argent) font du Lotois l'un des plus expérimentés de la délégation. Son voyage vers l'Australie comportera une étape à Papeete du 15 au 20 août où il fera de la sensibilisation aux dons d'organes."

Source :
http://www.ladepeche.fr

Chine : enquête sur la transplantation illégale d'organes humains

"La Chine a lancé une enquête sur la transplantation illégale d'organes humains, répondant ainsi à des rapports révélant que certains hôpitaux menaient illégalement des opérations chirurgicales pour des étrangers. Le porte-parole du ministère de la Santé publique a déclaré que toute institution médicale se verrait annuler sa licence si elle ne passait pas avec succès les inspections en cours, a rapporté jeudi le journal anglophone China Daily (lien). Actuellement 164 institutions médicales de la partie continentale de Chine disposent d'une licence leur permettant d'effectuer des transplantations d'organes humains. Parmi elles, 16 hôpitaux n'ont pas pu satisfaire aux règlements en vigueur, a précisé le ministère. Sous l'égide du Comité national de transplantation des organes, une équipe d'experts va évaluer d'autres praticiens de la transplantation d'organes. La transplantation d'organes en Chine est régie par une réglementation de 2006, adoptée en 2007. Celle-ci interdit le commerce et le trafic d'organes, et le 'tourisme de transplantation' pour les étrangers. Elle met également en place un système national de dons d'organes. Selon les estimations officielles, environ 2 millions de Chinois ont besoin d'une transplantation d'organe chaque année, mais seules 20 000 opérations s'effectuent en raison d'un manque énorme de donneurs. Certains hôpitaux vendent cependant des organes à des étrangers dans un but purement lucratif. En 2008, trois hôpitaux ont été punis pour vente illégale d'organes humains à des étrangers."

Source

"Une enquête sur la transplantation 'illégale' d'organes humains a été lancée en Chine, a rapporté, hier, l'agence de presse Chine nouvelle, citant le porte-parole du ministère de la Santé. Selon le porte parole, cette enquête menée par des experts chinois sous l'égide du Comité national de transplantation des organes, a été lancée après que des rapports eurent révélé que certains hôpitaux dans le pays menaient de 'façon illégale' des opérations chirurgicales pour des étrangers. 'Toute institution médicale se verrait annuler sa licence si elle ne passait pas avec succès les inspections en cours', a déclaré le porte parole, cité par l'agence. Le ministère chinois de la Santé a précisé qu'actuellement, 164 institutions médicales de la partie continentale du pays disposaient d'une licence leur permettant d'effectuer des transplantations d'organes humains. 'Mais, 16 hôpitaux n'ont pas pu se conformer aux règlements en vigueur, a indiqué le ministère. Les experts vont évaluer d'autres praticiens de la transplantation d'organes', a ajouté le ministère. La transplantation d'organes en Chine est régie par une réglementation de 2006, adoptée en 2007. Celle-ci interdit le commerce et le trafic d'organes, et le 'tourisme de transplantation' pour les étrangers. Elle met également en place un système national de dons d'organes. Selon les estimations officielles, environ 2 millions de Chinois ont besoin d'une transplantation d'organe chaque année, mais seules 20.000 opérations s'effectuent en raison d'un manque énorme de donneurs. Quelques hôpitaux vendent des organes à des étrangers dans un but purement lucratif. En 2008, trois hôpitaux ont été sanctionnés pour vente illégale d'organes humains à des étrangers, a-t-on indiqué de même source."

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George Clooney fera sa dernière apparition aux "Urgences" le 16 août sur France 2

"George Clooney fera sa dernière apparition aux 'Urgences' le 16 août sur France 2"

"L'épisode 'Le bon vieux temps', qui marque la dernière apparition de l'acteur George Clooney dans la série médicale Urgences, sera diffusé le dimanche 16 août à 21h20 sur France 2. Les téléspectateurs retrouveront son personnage Doug Ross grâce à l'infirmière Sam et la chirurgienne Neela du Cook County, de visite à Seattle pour un don d'organes. Sur place, elle rencontreront le pédiatre et Carole Hathaway qui ont refait leur vie dans cette ville.

Le couple aura la lourde tâche de convaincre une femme de donner les organes de son petit fils, mort dans un accident de voiture. Ce 19ème épisode de la dernière saison accueillera par ailleurs en guest star l'actrice Susan Sarandon dans le rôle de la grand-mère hostile.

Figure emblématique de la série qui l'a révélé au grand public, George Clooney était apparu pour la dernière fois dans 'Urgences' en 2000, à l'occasion du final de la sixième saison, soit un an après son départ. Les retrouvailles à Seattle entre Doug Ross et l'infirmière Carole Hathaway (Julianna Margulies) avaient à l'époque passionné 32 millions d'Américains. Son retour dans la 15ème et ultime saison du drama médical de NBC résulte de la volonté des producteurs à réunir les anciennes gloires pour un dernier adieu aux téléspectateurs.

Le 9 août prochain sur France 2, les Français retrouveront ainsi John Carter (Noah Wyle) de passage à Chicago le temps de quatre épisodes. Le médecin proposera ses services à Cate Banfield (Angela Basset), la nouvelle directrice des urgences du Cook County. En réalité, John se trouve en attente d'une greffe de rein et sera hospitalisé. Il recevra alors la visite de son ancien mentor, le Dr Benton (Eriq La Salle).

A l'occasion du dernier épisode, diffusé le 23 août sur France 2, les téléspectateurs assisteront à la réunion de plusieurs anciens médecins d''Urgences' dont Elizabeth Corday, Kerry Weaver, John Carter, Peter Benton, Mark Greene ou Susan Lewis."

Source

US: Blood procedure allows kidney transplants, can help minorities

(CNN) -- "Surgeons at two Washington hospitals have performed seven kidney transplants involving 14 recipients and donors who did not match, using a process that virtually eliminates the chances of organ rejection."

"Story Highlights: Surgeons performed seven kidney transplants involving 14 recipients; Transplants were possible on nonmatching pairs thanks to plasmapheresis; In plasmapheresis, machine removes antibodies that can cause organ rejection; Plasmapheresis improves the chances of African-Americans receiving organs."

"The process, called plasmapheresis, can make it easier for underserved African-American patients to receive organs for transplant. Of the 80,000 people on the kidney transplant list, 36 percent are African-Americans but only 15 percent of living donor kidneys go to African-Americans. That discrepancy is caused, in large part, by a lack of suitable matching organs, the U.S. Department of Health and Human Services says. As a rule, people are genetically more similar to others who share their ethnicity or race than to people of other races.

Although minorities typically donate in proportion to their percentage of the population, they have greater needs for transplants because of diseases that are more prevalent in some ethnic or racial groups. African-Americans, Asian and Pacific Islanders and Latinos, for example, are three times more likely than Caucasians to have kidney disease, the health department says. The transplants were performed at Georgetown University Hospital and Washington Hospital Center over a four-day period in July.

The patients and donors met Wednesday -- some for the first time -- at a news conference at the Georgetown hospital.

The transplant teams were led by Dr. Keith Melancon, director of the kidney and pancreas transplant program at Georgetown University Hospital, and Dr. Jimmy Light, director of transplantation services at Washington Hospital Center.

'Isn't this amazing stuff?' Light said at the news conference, adding later that the 'real heroes here are the donors.'

By using plasmapheresis, or plasma exchange, all seven patients were able to match closely enough with their donors to allow the transplants. In plasmapheresis, a machine removes antibodies from a patient's blood that can cause organ rejection.

The kidney recipients were in a 'highly sensitized' state, which means their immune systems were on high alert and extremely likely to reject a transplant. As a result, Melancon said, the patients practically had no chance of finding a suitable donor.

All of the patients were on kidney dialysis until the transplants.

Because of their heightened immune systems, the patients were started on immunosuppressant drugs about a week before the surgeries, Melancon said. Transplant patients typically start on immunosuppressant therapy on the day of surgery, he said.

The patients also underwent two rounds of plasmapheresis before the surgery and two rounds afterward.

One patient remained hospitalized Wednesday but is expected to be released next week, Melancon told CNN.

Six of the seven kidney recipients are African-American, as are five of the seven donors. The two Caucasian donors, a 29-year-old graduate student and a 60-year-old Catholic pastoral counselor, had no connection with the recipients.

The other five donors were a spouse, a cousin, a brother, a sister and a friend of the recipients, Melancon said. But the donors did not necessarily give their kidneys to their relatives or friend. Who received which kidney from whom was determined by who was the best match.

Although minority donors tend to match better with minority recipients because of genetic similarities, the best match for the Caucasian recipient was an African-American donor, Melancon said.

One of the patients had undergone two previous kidney transplants and two of the patients had received one transplant each, the surgeon said. One of those two had his first transplant at 2 years of age.

The recipients range in age from 20 to 61 and the donors from 25 to 60.

Kidney transplant patients typically stay in the hospital for about eight days after surgery. Because of the need for heightened immunosuppressant therapy and plasmapheresis, the patients in the Washington surgeries also were hospitalized for a week before the transplants.

The use of plasmapheresis is significant, Melancon said, because it increases the chances of African-Americans to receive life-saving organs. Plasmapheresis has been used in transplant surgery for about 10 years, the doctor said.

The Washington area, which has a large African-American population, also has the highest rate of end-stage kidney failure in the United States, hospital officials said."

MayoClinic.com: "Kidney transplant: When your kidneys fail"
"African-Americans also stay on dialysis longer than Caucasians -- five years versus three years -- and therefore become more sensitized to antibodies from prospective donors and less able to receive transplanted organs. The filters in the dialysis machine activate the blood's immune cells to become more sensitized, Melancon said. Patients who have been pregnant or have had prior transplants or blood transfusions also are more sensitized.

African-Americans in general are more sensitized but scientists don't know exactly why, Melancon said. The surgeon said he believes it's because many African-Americans' ancestors came from sub-Saharan Africa, where they were subjected to more infectious agents than, say, people in Europe. That could have sensitized Africans' immune system to more antigens, he said.
In the Washington area, most minority patients wait five years or longer for a transplant, Melancon said."

Source:
Article by Arthur Brice
CNN
http://www.cnn.com/2009/HEALTH/08/05/kidney.transplant.plasmapheresis/

Organ transplant policy criticism

"A policy which sees the UK share organ donations with the EU has been criticised by some people on the transplant waiting list.

In the past 10 years the UK has sent more than 300 organs to other EU states, but received only 120 in return.

Stewart Rankin, from Rogerstone, near Newport, believes that the disparity has added 50 per cent to his three-year wait for a new heart."
Source:
http://news.bbc.co.uk

Neurologic Prognosis after Cardiac Arrest

"This Journal feature begins with a case vignette highlighting a common clinical problem. Evidence supporting various strategies is then presented, followed by a review of formal guidelines, when they exist. The article ends with the author's clinical recommendations."

"A 55-year-old man collapses while jogging through the park. A bystander finds him unconscious and without a pulse and initiates cardiopulmonary resuscitation (CPR) while an ambulance is summoned. On arrival in the emergency room, the patient is in ventricular fibrillation; the partial pressure of oxygen in arterial blood is 200 mm Hg, the pH is 7.25, and the bicarbonate level is 18 mmol per liter. Spontaneous circulation is reestablished, but he remains comatose with absent pupillary reflexes. He is then treated with hypothermia, achieving a core temperature of 34°C in 4 hours, which is maintained for 24 hours, after which he remains unconscious. What would you advise regarding his neurologic prognosis?"

The Clinical Problem

"About 450,000 Americans have cardiac arrest annually. (...) About 80 per cent of cardiac arrests occur at home, for which the rate of death is at least 90 per cent. (...) More than half the survivors have permanent brain damage of varying degrees. (...) The use of an implantable cardioverter–defibrillator in appropriate patients (...) and the availability of public-access defibrillators have improved survival with an acceptable quality of life. (...) In-hospital arrests have slightly better outcomes than those that occur outside the hospital, with restoration of circulation in 44 per cent of patients and survival to discharge in 17 per cent of patients. Two randomized, controlled trials showed a positive effect of hypothermia on mortality and morbidity after cardiac arrest.(...)

When patients are comatose after resuscitation (a state commonly referred to as anoxic–ischemic encephalopathy), there is a spectrum of outcomes, ranging from brain death to good recovery (...). Some progress has been made in the prediction of outcomes for initially comatose patients, mainly in the prediction of poor outcomes."

Strategies and Evidence - Predictors of Outcome

"Most studies that have assessed predictors of outcome in patients with anoxic–ischemic encephalopathy have as their prime objective the reliable prediction of an outcome no better than a vegetative state or severe disability with total dependency at 3 to 6 months after arrest (a Glasgow Outcome Scale score of 3 or less) (...). The vegetative state consists of wakefulness but no evidence of conscious awareness. (...) The rationale for emphasizing poor outcomes is that most patients would choose not to continue living in such a disabled state; thus, a poor prognosis usually leads to the consideration of withdrawal of life support. To avoid withdrawal of support in patients who have a plausible chance at recovery, tests should have a near zero rate of false positives for determining a poor prognosis. The prediction of a graded outcome that is better than a vegetative state is more difficult and is not a realistic goal for current testing.

Studies involving patients after cardiac arrest need to be scrutinized to avoid cases of 'self-fulfilling prophecy,' in which support is withdrawn because of the test result that is being evaluated. The best evidence regarding prognostic testing comes from well-designed prospective studies with an adequate number of patients, in which the test result does not bias care and the patients are allowed to survive for at least 3 days. At that time, motor responses that are better than extensor posturing will have returned in the vast majority of patients if consciousness is to be regained, at least for patients who are not treated with hypothermia. A limitation of the available studies of prognosis after cardiac arrest is that most were performed before the use of hypothermia, which has an ameliorating effect on brain damage; further studies should address whether the use of hypothermia affects the validity of prognostic assessments."

Measures of Prognosis - Clinical Signs

"The absence of a pupillary reaction to light suggests a poor prognosis but has unclear specificity when assessed early after a cardiac arrest. In prospective studies involving 491 patients, 152 of whom had an absent pupillary light reflex on hospital admission, false positive rates (i.e., outcome better than poor despite a positive test result) ranged from 0 to 31 per cent. (...) However, all 108 patients whose pupillary reactions were absent at day 3 after cardiac arrest had poor outcomes (false positive rate, 0 per cent; 95 per cent confidence interval [CI], 0 to 3). (...)

The motor response to noxious stimuli also provides useful prognostic information. Several prospective studies, including one multicenter study involving more than 400 patients with cardiac arrest, showed that a motor response to noxious stimuli that was no better than extensor posturing (i.e., a decerebrate response or no response) at 72 hours was associated with no false positives for a poor outcome (95 per cent CI, 0 to 9); this response occurred in 35 per cent of the patients. (...) Although these studies did not include patients treated with hypothermia, a small study of 37 initially comatose patients who underwent hypothermia (...) showed recovery of awareness (on day 6) in 2 of 14 patients who had a motor response that was no better than extensor posturing on day 3. Thus, caution is warranted in relying on the motor response alone before day 6 (or possibly later, given the small number of patients in the series) for patients who have received hypothermia therapy.

The corneal reflex is tested by touching the cornea with a gauze or cotton swab and looking for contraction of the orbicularis oculi on either side. In two prospective studies, the absence of a corneal reflex at 72 hours was associated with no false positives for a poor outcome (95 per cent CI, 0 to 14 in one study (...) and 0 to 41 in the other (...); this response was observed in approximately 13 per cent of the patients. The absence of eye movements in response to irrigation of the ear canals with ice water at 72 hours is another indicator of poor outcome. In one study, this response was absent in about 43 per cent of patients, with no false positives for a poor outcome (95 per cent CI, 0 to 41).(...) However, the caloric response can be blunted by many sedative drugs, including narcotics. (...) To avoid the confounding effects of cumulative or large doses of sedative, anesthetic, and analgesic drugs, it is best to put off testing until there is ample evidence that they have been cleared from the circulation.

Myoclonic status epilepticus (bilaterally synchronous twitches of limb, trunk, or facial muscles) is likewise a marker of a poor outcome. (...) In a prospective study involving 407 patients, myoclonic status epilepticus at 24 hours after arrest was associated with no false positives (95% CI, 0 to 14). (...) Myoclonic status epilepticus must be differentiated from generalized tonic–clonic seizures and from multifocal, asynchronous myoclonus, a nonspecific indicator of a metabolic encephalopathy without prognostic value. An autopsy series of patients with myoclonic status epilepticus after cardiac arrest revealed widespread ischemic cell changes throughout the central nervous system, consistent with anoxic–ischemic damage. (...)

Other clinical variables have insufficient predictive value to be useful in practice. In two large prospective studies involving 774 patients, who had a 6-month rate of death of more than 80 per cent, 25 variables that were not strongly correlated with a poor outcome included age, sex, cause of arrest, type of arrhythmia (e.g., ventricular fibrillation or asystole), total arrest time, and duration of CPR. The body temperature and initial Glasgow Outcome Scale score differed significantly between survivors without severe disability and nonsurvivors, but there was too much overlap for these measures to be clinically useful. (...)

Many patients who do not have the above-mentioned unfavorable clinical features still have poor outcomes. The brain stem is more resistant to anoxic–ischemic damage than the cerebral cortex; thus, compromise of brain-stem reflexes suggests that the cortex must be severely damaged. However, preserved brain-stem reflexes do not imply intact cortical function.

Because there is no clinical method for assessing cerebral cortical damage in the unconscious patient, reliance on clinical criteria alone requires prolonged observation for evidence of recovery. In a prospective cohort study involving patients with nontraumatic coma (including but not limited to coma after cardiac arrest), 11 per cent of patients recovered consciousness after 3 months; most but not all had severe disability.(...) Hence, there is a need for a more direct assessment of cortical integrity and function."

Electrophysiological Signs

"The measurement of somatosensory evoked potentials (SSEPs), especially the N20 response from the primary somatosensory cortex (assessed 20 msec after electrical stimulation of the median nerve at the wrist), has emerged as the most accurate predictor of a poor outcome in patients with anoxic–ischemic encephalopathy (...). In a meta-analysis of studies involving 801 patients, bilateral absence of the N20 response was associated with essentially no false positives (pooled 95 per cent CI, 0 to 2). (...) In some patients, N20 responses are intact at 24 hours after arrest but are lost by 72 hours; once lost, they are not regained, and outcomes are poor. (...)"

"Somatosensory Evoked Response with Median-Nerve Stimulation:"
"The measurement of somatosensory evoked potentials is a predictor of a poor outcome in patients with anoxic–ischemic encephalopathy. The principal peak is the N20 response from the primary somatosensory cortex, which is assessed 20 msec after electrical stimulation of the median nerve at the wrist. The placement of an electrode over the posterior columns of the high cervical spinal cord results in the associated N13 peak, whereas the placement of an electrode over the brachial plexus (Erb's point) results in the associated N9/10 response. Vertical lines on the schematic graphs are 10 msec apart. The N20 is the response from the primary sensory area and is the signal of interest. When the N20 is absent, there is no upward deflection at 20±2 msec from the time of the stimulus. To ensure that the sensory pathway up to the brain is intact, responses from the brachial plexus (N9) and the cervical spinal cord (N13) are also recorded."

Biochemical Signs

"Several chemicals are released from the brain into the blood and cerebrospinal fluid after cardiac arrest. Of these, the serum concentration of neuron-specific enolase (NSE) has appeared promising as a predictor of a poor outcome. In one prospective, multicenter study involving 231 patients, an NSE level of more than 33 µg per liter, sampled between 1 and 3 days after cardiac arrest, was strongly predictive of a poor outcome with no false positives (95 per cent CI, 0 to 3).(...) However, this finding has not yet been confirmed in other large prospective cohorts, and the timing of testing and cutoff values for NSE have varied in other studies of this marker. (...) Moreover, assays for biomarkers, including NSE, are not commonly available in North America. Elevated levels of S100 (glial protein), the BB fraction of creatine kinase in cerebrospinal fluid or serum, and neurofilament protein have not had high specificity for a poor outcome. (...) However, limited data suggest that measurements of both S100 and NSE on days 1 and 3 may improve the prediction of a poor prognosis. (...)"

"Neuroimaging and Other Imaging"

"Computed tomographic (CT) images are usually normal immediately after a cardiac arrest, but by day 3 they often show brain swelling and inversion of the gray–white densities (with the use of quantitative measures) in patients with a poor outcome. (...) Further study is needed to assess the clinical use of these findings in establishing prognosis.

Magnetic resonance imaging (MRI) has also been proposed as a means of assessing prognosis after cardiac arrest, but limited data call its use into question. Among four case series, each with no more than 12 patients assessed with MRI at variable time points,(...) two studies showed that diffusely abnormal findings on diffusion-weighted imaging and fluid-attenuated inversion recovery correlated with a poor outcome. (...) A study involving 138 patients suggested that optimal specificity is achieved when diffusion-weighted imaging is performed 49 to 108 hours after cardiac arrest. (...) The use of apparent diffusion coefficient (ADC) mapping was reported to add greater precision in predicting a poor outcome. (...) (Diffusion-weighted imaging and ADC are measures of the diffusion of water molecules in tissue and vary over time after ischemic injury.) None of these studies monitored for seizures, which could have reversibly affected MRI findings.

MR spectroscopy (e.g., for pH and N-acetyl aspartate, a neuronal marker) has been reported to correlate with a poor outcome in small studies, (...) but more data are needed. Measures of cerebral metabolism with positron-emission tomography and determination of intracranial pressure, brain oxygen, or jugular venous oxygenation have not appeared sufficiently discriminatory for a poor outcome to be clinically useful, although studies are small. (...)"

Ethical Considerations

"Brain death is equivalent to death in most countries, and its diagnosis means that life-support measures are appropriately discontinued. Caution is needed in predicting a poor prognosis in poorly responsive patients with anoxic–ischemic encephalopathy who do not meet brain-death criteria. In the United States, the Patient Self-Determination Act of 1991 recognizes the right of the patient to leave advance directives regarding CPR or limiting levels of care. However, in most cases, decision making is delegated to a substitute advocate or durable power of attorney. Members of the health care team should identify and meet with the person charged with decision making early in a patient's course to explain the process by which prognosis is assessed and then follow up to present results of assessments and discuss prognosis and recommendations, including withdrawal of care, where appropriate."

Areas of Uncertainty

"The effect of hypothermia on the predictive value of various assessments remains uncertain. Limited data suggest that this therapy reduces the predictive value of motor response for a poor outcome early after cardiac arrest. (...)

It remains unclear whether electroencephalographic (EEG) findings have clinical use in predicting a poor outcome. (...) Seizure activity (especially nonconvulsive seizures or nonconvulsive status epilepticus) is common in patients with anoxic–ischemic encephalopathy and may contribute to brain damage and prolonged coma. (...) However, the presence of seizures does not preclude [make impossible] a favorable outcome. EEG studies have not specifically examined certain subcategories of findings, such as complete suppression of cortical activity, which may be highly predictive of a poor outcome. (...) Where feasible, continuous EEG monitoring is nonetheless recommended during treatment with hypothermia, so that seizures occurring in pharmacologically paralyzed patients can be recognized and appropriately treated. (...)

More attention is needed to improving the prediction of a positive outcome. Purposeful movements, eye contact, and obeying commands in the first few days after arrest are encouraging findings. Patients with EEG reactivity (changes in rhythms and amplitudes in response to stimuli) do better than those who do not have such a response.(...)

Evoked responses other than the N20 response and event-related responses (cerebral responses to stimuli that require discriminative functions of the brain) may have value in predicting recovery of awareness (...) but have not been sufficiently studied. One such event-related response — 'mismatch negativity' (a negative shift of brain potential in response to a novel stimulus) — was shown to predict a better outcome among comatose patients with traumatic brain injury. (...) In a preliminary study involving 19 patients who were initially comatose after cardiac arrest, the intensity of response in the primary somatosensory area with functional MRI directly correlated with various categories of outcome on the Glasgow Outcome Scale. (...) Although some progress has been made in predicting favorable outcomes, the measures that are used for prediction are unlikely to be sufficiently precise for the individual patient."

Guidelines

"In 2006, the American Academy of Neurology published an algorithm to facilitate prognostic determination in patients who are resuscitated within 24 hours after cardiac arrest (...). However, the algorithm may require modification as more information accrues on the effects of hypothermia and with validation of other tests for poor and favorable outcomes."

"Algorithm for Use in Outcome Prediction for Comatose Survivors of Cardiac Arrest".

"Major confounders include the use of neuromuscular blocking agents, large doses of sedative drugs, the use of hypothermia, the presence of organ failure, and shock. FPR denotes false positive rate, NSE neuron-specific enolase, and SSEP somatosensory evoked potential. (...)"

Conclusions and Recommendations

"If a patient remains comatose for more than 24 hours after resuscitation from cardiac arrest or after therapeutic hypothermia, as in the case described in the vignette, the prognostic guidelines developed by the American Academy of Neurology should be used to assess whether the patient has a poor prognosis. Clinical features predicting a poor outcome are likely to be reliable regardless of whether hypothermia was used, but the motor response may be delayed until 6 days or more in hypothermia-treated patients. If SSEP responses are absent at day 1, they can be repeated at day 3 or beyond; if N20 responses are lost, the prognosis is poor. Measurement of serum NSE, if immediately available, may also be useful in the prediction of a poor outcome, although validation is needed.

In cases in which a definitive prognosis cannot be made in the days after cardiac arrest, reexamination is indicated over longer periods; only when a poor prognosis is reasonably certain is it ethically justifiable to withdraw support. The presence of purposeful movements and EEG reactivity within the first 3 days after cardiac arrest suggest a more favorable prognosis, but these and other available markers cannot distinguish effectively between patients who are likely to have an excellent neurologic recovery and those who are likely to have persistent deficits."

Source Information

From the Departments of Clinical Neurological Sciences and Medicine, University of Western Ontario, London, ON, Canada.
http://cme.nejm.org