Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.

Campagne d'information sur les cellules souches de sang de cordon

"La Fondation Générale de santé a lancé le 17 décembre 2009 une campagne d'information sur le sang de cordon. Le but est de promouvoir le don de sang de cordon, utilisé pour traiter les maladies du sang, auprès des femmes enceintes. Les 5 maternités de ce groupe privé participent à la collecte de sang de cordon en lien avec l'Etablissement français du sang."

La Croix 18/12/09

Source :
http://www.genethique.org

Droits des malades jusqu'au terme de la vie

"Il nous faut désormais comprendre ce que signifie l'exigence de droits reconnus jusqu'au terme de la vie."
Le 10 décembre 2009, sous le Haut patronage de Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports, avait lieu à l'Assemblée Nationale une soirée-débat sur les droits des malades en fin de vie (lien).

La retransmission en video de cette soirée est désormais disponible. A voir absolument !

==> http://www.espace-ethique.org/fr/video_droitshomme10decembre.php

Débat autour des banques de sang de cordon

"Le Quotidien du Médecin revient sur la proposition faite par le député UMP, Damien Meslot, qui vise à autoriser la conservation de sang de cordon autologue, c'est à dire pour un éventuel usage ultérieur pour son propre enfant (cf. Synthèse de presse du 09/12/09). Il estime que cette loi est nécessaire pour permettre une augmentation des unités de sang de cordon ombilical conservées en France.

Il rappelle que la France occupe aujourd'hui le 17ème rang européen avec 7100 poches de sang de cordon. Il regrette qu'il n'existe que cinq biobanques publiques en France.

Le système qu'il souhaite mettre en place est un système qui s'appuierait sur le public et le privé. Damien Meslot explique que les finances publiques ne permettant pas aujourd'hui d'avoir plus de biobanques, il souhaite encourager le privé à ouvrir des banques à disponibilité publique. Ces structures devront être validées par l'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) pour le prélèvement de sang de cordon, le processus d'extraction des cellules souches et le stockage.

Par ailleurs, Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la Famille et de la Solidarité se rendront demain à l'hôpital Armand-Brillard à Nogent -sur-Marne, l'un des centres autorisés à faire des prélèvements de sang de cordon. Elles souhaitent promouvoir le don gratuit, altruiste et ouvert à tous. Le gouvernement précise : 'c'est une chaîne de solidarité qui n'a rien à voir avec une banque privée de sang "autologue'."
Le Quotidien du Médecin 17/12/09 - Libération 17/12/09
http://www.genethique.org

Chinese Academy of Sciences embraces open access

"The Chinese Academy of Sciences (CAS) today announced details of a membership agreement with BioMed Central to cover publication costs for research articles published by researchers at its institutions. CAS has long been a supporter of open access, having signed the Berlin Declaration in 2004.

Under the terms of the arrangement, CAS, through its library, will centrally cover half of the article processing charge (APC) for its researchers should the article be accepted for publication in one of BioMed Central’s 205 peer-reviewed open access journals.

By funding APCs in this way, CAS makes it as straightforward as possible for its researchers to make their results universally accessible, bringing increased international recognition for China’s research output.

BioMed Central has seen significant growth in the number of published articles from authors based in mainline China and the Far East. Just 1.5 per cent of all submissions received in 2004 came from the region, compared to 6.2 per cent in 2008. This expansion in both the quantity and also the quality of published research demonstrates the increasing significance of open access across the region.

Speaking of the membership arrangement with BioMed Central, Dr. Xiaolin Zhang, the Executive Director of CAS Library, said that CAS is committed to open access to knowledge, and the collaboration with BioMed Central is just one of many ways for CAS to promote open access, including institutional OA repositories and experimental OA publishing, while working together with international communities in activities such as hosting Berlin Conference 8 in 2010 or joining initiatives like DRIVER. The experience gained from BMC membership will help evaluate the effectiveness of various approaches, improve CAS OA policies, and facilitate OA activities."

Media Contact
Matt McKay
Head of Public Relations and Events


Tel: +44 (0)20 3192 2216
Fax: +44 (0)20 3192 2010
Mob: +44 (0)7825 257 423
Email: matthew.mckay@biomedcentral.com

http://www.biomedcentral.com

Merci...

... de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées (téléphoniques, e-mail, etc.)
... et en particulier, de ne PAS poster de tels messages à la suite du "Blog post" :

"Vendre ses organes en toute légalité".

La loi française interdit la vente d'organes. Merci pour votre compréhension !

La Chine établira une banque de données pour les transplantations rénales

"La Chine établira d'ici deux ans une banque de données pour les personnes souffrant d'insuffisance rénale et pouvant avoir besoin d'une greffe de rein.

Ce projet fait partie d'un accord signé samedi à Beijing entre l'Institut national de l'Administration hospitalière du ministère de la Santé et Shanghai Roche Pharmaceutical.

Cette banque de données vise à 'optimiser l'usage raisonnable du nombre limité d'organes en Chine,' indique l'accord.

Actuellement, un million de personnes souffrent d'insuffisance rénale en Chine. Beaucoup d'entre elles auraient pu être sauvées grâce à une transplantation rénale, mais seules quelques unes ont eu la chance de trouver un donneur au moment opportun, a déclaré Liang."

Source :
http://french.peopledaily.com.cn

Sénat : demande d'éclaircissements sur les cellules souches

"A la veille de la révision de la loi de bioéthique, la sénatrice de Paris, Marie-Thérèse Hermange, a invité hier le 10 décembre 2009, des experts scientifiques sur les cellules souches 'à dresser un bilan des applications thérapeutiques existantes' pour faire un point sur les implications financières de ces recherches et ne pas donner d'illusions aux patients."
La Croix 11/12/09

Source :
Genethique.org

Un institut en projet à Amiens : "Faire Faces"

"Avec sa première greffe mondiale, suivie d'une deuxième, Amiens se place en tête pour la recherche et le développement de nouvelles technologies dans la chirurgie de la face.

'La fondation Centaure, du Pr. Dubernard, existe déjà', explique le Pr. Devauchelle. 'Nous sommes en passe de créer à Amiens un institut appelé Faire Faces. Un pôle de référence dévolu à la transplantation, avec plus de recherche, d'information, de communication. Nous profitons d'une dynamique régionale avec l'ouverture du nouveau CHU en 2012. L'Université de technologie de Compiègne et la faculté de médecine d'Amiens y seront associées.'

En 2013, l'institut pourrait ouvrir sur 6.000 m2, dans la périphérie d'un campus santé, près du nouveau CHU."



Source :
http://www.courrier-picard.fr

Du nouveau au Conseil de l'Europe

"Le Protocole additionnel à la Convention sur les Droits de l’Homme et la biomédecine relatif à la transplantation d’organes ou de tissus d’origine humaine : le Protocole signé le 24 janvier 2002 à Strasbourg est entré en vigueur le 1er mai 2006. A ce jour, 11 Etats membres ont ratifié ce Protocole et 9 l’ont signé. La France n’est pas actuellement signataire de ce Protocole."

Source :
http://europe77.over-blog.com/article-breves-europeennes-n-223-40958023.html

Que dit ce protocole ? Pourquoi la France n'est-elle pas signataire ?

"Protocole additionnel à la Convention sur les Droits de l'Homme et la Biomédecine relatif à la transplantation d'organes et de tissus d'origine humaine
Strasbourg, 24.I.2002
Le traité de Lisbonne modifiant le traité sur l'Union européenne et le traité instituant la Communauté européenne est entré en vigueur le 1er décembre 2009. Par conséquent, à partir de cette date, toute mention de la Communauté européenne doit être lue comme l'Union européenne."

Préambule

"Les Etats membres du Conseil de l'Europe, les autres Etats et la Communauté européenne, signataires du présent Protocole additionnel à la Convention pour la protection des Droits de l'Homme et de la dignité de l'être humain à l'égard des applications de la biologie et de la médecine (ci-après dénommée «Convention sur les Droits de l'Homme et la biomédecine»),

Considérant que le but du Conseil de l'Europe est de réaliser une union plus étroite entre ses membres, et que l'un des moyens d'atteindre ce but est la sauvegarde et le développement des droits de l'homme et des libertés fondamentales;

Considérant que le but poursuivi par la Convention sur les Droits de l'Homme et la biomédecine, tel que défini dans son article 1, est de protéger l'être humain dans sa dignité et son identité, et de garantir à toute personne, sans discrimination, le respect de son intégrité et de ses autres droits et libertés fondamentales à l'égard des applications de la biologie et de la médecine;

Considérant que les progrès dans les sciences médicales, en particulier dans le domaine de la transplantation d'organes et de tissus, contribuent à sauver des vies humaines ou à en améliorer considérablement la qualité;

Considérant que la transplantation d'organes et de tissus fait partie intégrante des services de santé mis à la disposition de la population;

Considérant que, compte tenu de l'insuffisance d'organes et de tissus, des mesures appropriées devraient être prises afin d'en augmenter le don, notamment par l'information du public sur l'importance de la transplantation d'organes et de tissus et par la promotion de la coopération en Europe dans ce domaine;

Considérant par ailleurs les problèmes éthiques, psychologiques et socioculturels inhérents à la transplantation d'organes et de tissus;

Considérant qu'un usage impropre de la transplantation d'organes ou de tissus pourrait menacer la vie, le bien-être ou la dignité humaine;

Considérant que la transplantation d'organes et de tissus devrait être effectuée dans des conditions protégeant les droits et libertés des donneurs, des donneurs potentiels et des receveurs d'organes et de tissus et que les institutions doivent être des instruments servant à assurer le respect de ces conditions;

Reconnaissant que, tout en facilitant la transplantation d'organes et de tissus en Europe dans l'intérêt des patients, il est nécessaire de veiller au respect des droits et libertés individuels et de prévenir la commercialisation des éléments du corps humain lors de l'obtention, de l'échange et de l'attribution d'organes et de tissus;

Prenant en considération les travaux antérieurs du Comité des Ministres et de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe dans ce domaine;

Résolus à prendre, dans le domaine de la transplantation d'organes et de tissus, les mesures propres à garantir la dignité de l'être humain et les droits et libertés fondamentaux de la personne,

Sont convenus de ce qui suit :

Chapitre I – Objet et champ d'application

Article 1 – Objet

Les Parties au présent Protocole protègent la personne dans sa dignité et son identité et lui garantissent, sans discrimination, le respect de son intégrité et de ses autres droits et libertés fondamentales dans le domaine de la transplantation d'organes et de tissus d'origine humaine.

Article 2 – Champ d'application et définitions

1. Le présent Protocole s'applique à la transplantation d'organes et de tissus d'origine humaine pratiquée dans une finalité thérapeutique.

2. Les dispositions du présent Protocole applicables aux tissus s'appliquent aussi aux cellules, y compris aux cellules souches hématopoïétiques.

3. Le Protocole ne s'applique pas :

a. aux organes et tissus reproductifs ;
b. aux organes et tissus embryonnaires ou fœtaux ;
c. au sang et à ses dérivés.

4. Au sens du présent Protocole :

– le terme « transplantation » désigne l'ensemble de la procédure comportant le prélèvement d'un organe ou de tissus sur une personne et la greffe de cet organe ou de ces tissus sur une autre personne, y compris tout processus de préparation, de préservation et de conservation ;

– sous réserve des dispositions de l'article 20, le terme « prélèvement » désigne le prélèvement aux fins de greffe.

Chapitre II – Dispositions générales

Article 3 – Système de transplantation

Les Parties garantissent l'existence d'un système permettant l'accès équitable des patients aux services de transplantation.

Sous réserve des dispositions du Chapitre III, les organes et, le cas échéant, les tissus sont attribués uniquement à des patients enregistrés sur une liste d'attente officielle, selon des règles transparentes, objectives et dûment justifiées à l'égard des critères médicaux. Dans ce cadre sont désignées les personnes ou les instances responsables de la décision d'attribution.

S'agissant d'accords internationaux portant sur l'échange d'organes, les procédures doivent également assurer une distribution effective et justifiée parmi tous les pays participants en prenant en compte le principe de solidarité à l'intérieur de chaque pays.

Le système de transplantation assure la collecte et l'enregistrement des informations nécessaires à assurer la traçabilité des organes et des tissus.

Article 4 – Obligations professionnelles et règles de conduite

Toute intervention dans le domaine de la transplantation d'organes ou de tissus doit être effectuée dans le respect des normes et obligations professionnelles, ainsi que des règles de conduite applicables en l'espèce.

Article 5 – Information du receveur

Le receveur ainsi que, le cas échéant, la personne ou l'instance appelée à autoriser la greffe sont informés au préalable de manière adéquate du but et de la nature de la greffe, de ses conséquences et de ses risques, ainsi que des alternatives à l'intervention.

Article 6 – Santé et sécurité

Les professionnels impliqués dans la transplantation d'organes ou de tissus doivent prendre toute mesure raisonnable afin de réduire au minimum les risques de transmission d'une maladie au receveur et d'éviter toute atteinte qui pourrait rendre l'organe ou le tissu impropre à la greffe.

Article 7 – Suivi médical

Un suivi médical approprié est proposé au donneur vivant comme au receveur après la transplantation.

Article 8 – Information des professionnels de la santé et du public

Les Parties informent les professionnels de la santé et le public en général du besoin d'organes et de tissus. Elles informent également des conditions du prélèvement et de la greffe d'organes et de tissus, y compris des régimes du consentement ou d'autorisation, notamment en matière de prélèvement sur des personnes décédées.

Chapitre III – Prélèvement d'organes et de tissus sur des personnes vivantes

Article 9 – Règle générale

Le prélèvement d'organes ou de tissu ne peut être effectué sur un donneur vivant que dans l'intérêt thérapeutique du receveur et à condition que l'on ne dispose pas d'organe ou de tissus appropriés d'une personne décédée ni de méthode thérapeutique alternative d'efficacité comparable.

Article 10 – Donneurs potentiels d'organes

Le prélèvement d'organes sur un donneur vivant peut être effectué en faveur d'un receveur ayant avec ce donneur des relations personnelles étroites telles que définies par la loi, ou, en l'absence de telles relations, uniquement sous les conditions définies par la loi et après autorisation d'une instance indépendante appropriée.

Article 11 – Evaluation des risques pour le donneur

Avant le prélèvement d'organes ou de tissus, des investigations et des interventions médicales appropriées doivent être pratiquées pour évaluer et limiter les risques pour la santé physique ou mentale du donneur.

Le prélèvement ne peut être effectué s'il existe un risque sérieux pour la vie ou la santé du donneur.

Article 12 – Information du donneur

Le donneur ainsi que, le cas échéant, la personne ou l'instance appelée à donner l'autorisation conformément à l'article 14, paragraphe 2, du présent Protocole sont informés au préalable de manière adéquate du but et de la nature du prélèvement ainsi que de ses conséquences et de ses risques.

Ils sont également informés des droits et garanties prévus par la loi pour la protection du donneur. En particulier, ils sont informés du droit à recevoir – de la part d'un professionnel de la santé ayant une expérience appropriée et ne participant ni au prélèvement de cet organe ou de ces tissus ni aux étapes ultérieures de la transplantation – une information indépendante sur les risques du prélèvement.

Article 13 – Consentement du donneur vivant

Sous réserve des articles 14 et 15 du présent Protocole, un organe ou des tissus ne peuvent être prélevés sur un donneur vivant qu'après que la personne concernée y a donné son consentement libre, éclairé et spécifique, soit par écrit soit devant une instance officielle.

La personne concernée peut à tout moment retirer librement son consentement.

Article 14 – Protection des personnes qui n'ont pas la capacité de consentir au prélèvement d'organe ou de tissu

1. Aucun prélèvement d'organe ou de tissu ne peut être effectué sur une personne n'ayant pas la capacité de consentir conformément à l'article 13 du présent Protocole.

2. A titre exceptionnel et dans les conditions de protection prévues par la loi, le prélèvement de tissus régénérables sur une personne qui n'a pas la capacité de consentir peut être autorisé si les conditions suivantes sont réunies :

i. on ne dispose pas d'un donneur compatible jouissant de la capacité de consentir ;

ii. le receveur est un frère ou une sœur du donneur ;

iii. le don doit être de nature à préserver la vie du receveur ;

iv. l'autorisation du représentant, d'une autorité ou d'une personne ou instance désignée par la loi a été donnée spécifiquement et par écrit et en accord avec l'instance compétente ;

v. le donneur potentiel n'y oppose pas de refus.

Article 15 – Prélèvement de cellules sur un donneur vivant

La loi peut prévoir que les dispositions de l'article 14, paragraphe 2, alinéas ii et iii, ne s'appliquent pas aux cellules dès lors qu'il est établi que leur prélèvement n'implique pour le donneur qu'un risque minimal et une contrainte minimale.

Chapitre IV – Prélèvement d'organes et de tissus sur des personnes décédées

Article 16 – Constatation du décès

Un prélèvement d'organe ou de tissus sur une personne décédée ne peut être effectué que si le décès a été dûment constaté, conformément à la loi.

Les médecins constatant le décès d'une personne doivent être distincts de ceux participant directement au prélèvement d'organes ou de tissus sur cette personne ou aux étapes ultérieures de la transplantation, ainsi que de ceux chargés de soigner d'éventuels receveurs de ces organes ou tissus.

Article 17 – Consentement et autorisations

Des organes ou des tissus ne peuvent être prélevés sur le corps d'une personne décédée que si le consentement ou les autorisations requis par la loi ont été obtenus.

Le prélèvement ne doit pas être effectué si la personne décédée s'y était opposée.

Article 18 –- Respect du corps humain

Dans le cadre du prélèvement, le corps humain doit être traité avec respect et toute mesure raisonnable doit être prise en vue de restaurer l'apparence du corps.

Article 19 – Promotion du don

Les Parties prennent toute mesure appropriée visant à favoriser le don d'organes et de tissus.

Chapitre V – Greffe d'un organe ou de tissus prélevés dans un but autre que le don en vue d'une greffe

Article 20 – Greffe d'un organe ou de tissus prélevés dans un but autre que le don en vue d'une greffe

1. Lorsqu'un organe ou des tissus sont prélevés sur une personne dans un but autre que le don en vue d'une greffe, ils ne peuvent être greffés que si les conséquences et les risques éventuels ont été expliqués à cette personne et si son consentement éclairé – ou, dans le cas d'une personne n'ayant pas la capacité de consentir, l'autorisation appropriée – a été obtenu.

2. L'ensemble des dispositions du présent Protocole s'applique aux situations visées au paragraphe 1, à l'exception de celles contenues dans les chapitres III et IV.

Chapitre VI – Interdiction du profit

Article 21 – Interdiction du profit

1. Le corps humain et ses parties ne doivent pas être, en tant que tels, source de profit ou d'avantages comparables.

Ne sont pas visés par cette disposition les paiements ne constituant pas un profit ou un avantage comparable, en particulier :

– l'indemnisation de la perte de revenus subie par un donneur vivant et de toute dépense justifiable occasionnées par le prélèvement ou les examens médicaux y relatifs ;

– le paiement des frais exposés pour la réalisation des actes médicaux et des prestations techniques connexes exécutés dans le cadre de la transplantation ;

– la réparation en cas de préjudice injustifié consécutif au prélèvement d'organes ou de tissus sur un donneur vivant.

2. Il est interdit de faire de la publicité sur le besoin d'organes ou de tissus, ou sur leur disponibilité, en vue d'offrir ou de rechercher un profit ou un avantage comparable.

Article 22 – Interdiction du trafic d'organes et de tissus

Le trafic d'organes et de tissus est interdit.

Chapitre VII – Confidentialité

Article 23 – Confidentialité

1. Toutes les données à caractère personnel concernant la personne sur laquelle a été pratiqué le prélèvement d'organes ou de tissus ainsi que les données concernant le receveur doivent être considérées comme confidentielles. Elles ne peuvent être collectées, traitées et communiquées que dans le respect des règles relatives au secret professionnel et à la protection des données à caractère personnel.

2. Les dispositions du paragraphe précédent s'entendent sans préjudice des dispositions permettant, sous réserve de garanties appropriées, la collecte, le traitement et la communication des informations nécessaires sur la personne sur laquelle a été pratiqué le prélèvement ou sur le(s) receveur(s) d'organes ou de tissus lorsque des raisons médicales l'exigent, y compris la traçabilité, conformément à l'article 3 du présent Protocole.

Chapitre VIII – Atteinte aux dispositions du Protocole

Article 24 – Atteinte aux droits ou aux principes

Les Parties assurent une protection juridictionnelle appropriée afin d'empêcher ou faire cesser à bref délai une atteinte illicite aux droits et principes reconnus dans le présent Protocole.

Article 25 – Réparation d'un dommage injustifié

La personne ayant subi un dommage injustifié résultant d'une transplantation a droit à une réparation équitable dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi.

Article 26 – Sanctions

Les Parties prévoient des sanctions appropriées dans les cas de manquement aux dispositions du présent Protocole.

Chapitre IX – Coopération entre les Parties

Article 27 – Coopération entre les Parties

Les Parties prennent les mesures appropriées en vue d'assurer entre elles une coopération efficace en matière de transplantation d'organes et de tissus, y compris au moyen de l'échange d'informations.

Elles prennent en particulier les mesures appropriées afin de faciliter l'acheminement rapide et sûr des organes et des tissus à partir de ou vers leur territoire.

Chapitre X – Relation du présent Protocole avec la Convention, et réexamen du Protocole

Article 28 – Relation du présent Protocole avec la Convention

Les Parties considèrent les articles 1 à 27 du présent Protocole comme des articles additionnels à la Convention sur les Droits de l'Homme et la biomédecine, et toutes les dispositions de la Convention s'appliquent en conséquence.

Article 29 – Réexamen du Protocole

Afin de tenir compte des évolutions scientifiques, le présent Protocole fera l'objet d'un examen au sein du comité visé à l'article 32 de la Convention sur les Droits de l'Homme et la biomédecine, dans un délai maximum de cinq ans après l'entrée en vigueur du Protocole, et, par la suite, à des intervalles que le comité pourra déterminer.

Chapitre XI – Clauses finales

Article 30 – Signature et ratification

Le présent Protocole est ouvert à la signature des signataires de la Convention. Il sera soumis à ratification, acceptation ou approbation. Un signataire ne peut ratifier, accepter ou approuver le présent Protocole sans avoir antérieurement ou simultanément ratifié, accepté ou approuvé la Convention. Les instruments de ratification, d'acceptation ou d'approbation seront déposés près le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe.

Article 31 – Entrée en vigueur

1. Le présent Protocole entrera en vigueur le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de trois mois après la date à laquelle cinq Etats, incluant au moins quatre Etats membres du Conseil de l'Europe, auront exprimé leur consentement à être liés par le Protocole, conformément aux dispositions de l'article 30.

2. Pour tout signataire qui exprimera ultérieurement son consentement à être lié par le Protocole, celui-ci entrera en vigueur le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de trois mois après la date du dépôt de l'instrument de ratification, d'acceptation ou d'approbation.

Article 32 – Adhésion

1. Après l'entrée en vigueur du présent Protocole, tout Etat qui a adhéré à la Convention pourra adhérer également au présent Protocole.

2. L'adhésion s'effectuera par le dépôt, près le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe, d'un instrument d'adhésion qui prendra effet le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de trois mois après la date de son dépôt.

Article 33 – Dénonciation

1. Toute Partie peut, à tout moment, dénoncer le présent Protocole, en adressant une notification au Secrétaire Général du Conseil de l'Europe.

2. La dénonciation prendra effet le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de trois mois après la date de réception de la notification par le Secrétaire Général.

Article 34 – Notification

Le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe notifiera aux Etats membres du Conseil de l'Europe, à la Communauté européenne, à tout signataire, à toute Partie et à tout autre Etat qui a été invité à adhérer à la Convention :

a. toute signature ;

b. le dépôt de tout instrument de ratification, d'acceptation d'approbation ou d'adhésion ;

c. toute date d'entrée en vigueur du présent Protocole, conformément à ses articles 31 et 32 ;

d. tout autre acte, notification ou communication ayant trait au présent Protocole.

En foi de quoi, les soussignés, dûment autorisés à cet effet, ont signé le présent Protocole.

Fait à Strasbourg, le 24 janvier 2002, en français et en anglais, les deux textes faisant également foi, en un seul exemplaire qui sera déposé dans les archives du Conseil de l'Europe. Le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe en communiquera copie certifiée conforme à chacun des Etats membres du Conseil de l'Europe, aux Etats non membres qui ont participé à l'élaboration du présent Protocole, à tout Etat invité à adhérer à la Convention et à la Communauté européenne."

Source :
http://conventions.coe.int

Greffe de visage avec mâchoire: le chirurgien explique

"Benoît Lengelé, chirurgien plasticien aux cliniques universitaires Saint-Luc, responsable du laboratoire de morphologie expérimentale – UCL. Il fait partie de l’équipe qui a réalisé cette première mondiale."

"Ce jeudi 10 décembre 2009, l’émission RTL+ s'est penchée sur cette première mondiale : la greffe de visage avec mâchoire. Vous avez chatté avec le chirurgien qui fait partie de l’équipe qui a réalisé l’opération : le docteur Benoît Lengelé. Voici le contenu de cette rencontre.

En quoi consiste exactement cette greffe du visage avec squelette mandibulaire réalisée fin novembre à Amiens ? Une greffe réussie comme celle du visage ouvre-t-elle des portes aux scientifiques et aux patients ? Cette greffe de visage est-elle éthiquement acceptable ? Est-il possible de réaliser une telle opération en Belgique ? La chirurgie a-t-elle encore des limites ou tout est envisageable ?

L’émission, présentée par Christine Calmeau, s'est penchée sur ce thème en présence de deux spécialistes: le docteur Benoît Lengelé et le professeur Michel Dupuis. Après le débat télévisé sur RTL, le Dr. Lengelé, qui fait partie de l'équipe à avoir réalisé la première mondiale, a fait un détour par nos bureaux pour répondre à vos questions, de 12h55 à 13h10.

Voici les réponses du docteur Benoît Lengelé

Vilveq : Est-il envisageable d'un jour pouvoir 'cultiver' des organes complexes pour être greffés ?

Benoît Lengelé : la culture d'organes n'est pas encore d'actualité, mais des équipes de "bioengineering" travaillent sur des cultures cellulaires qui permettent à ce stade d'obtenir et de cultiver des tissus mais pas encore des organes complexes vascularisables.


Martine de Saintes : Bonjour est-ce que ce genre d'operation est dangereuse ? risquet-t-on de faire pire que mieux ?

Benoît Lengelé : Il n'y a pas d'opération chirurgicale sans risque. La préparation de l'opération permet de diminuer ceux ci au maximum. Si les patients candidats à une greffe ont correctement sélectionnés, et si par malheur la greffe devait échouer, en cas d'échec ils retrouvent leur état antérieur et peuvent être réparés par des techniques plus conventionnellles.

Gilles : Comment faites-vous pour tenter de faire ressembler le nouveau visage à l'ancien ? Vous travaillez d'après portrait ?

Benoît Lengelé : Le but est de rendre aux malades un visage qui n'est pas nécessairement celui d'avant l accident mais qui s'en rapproche au mieux. Nous ne travaillons pas à partir du portrait antérieur à l'accident de manière à ne pas induire l'illusion que la restitution sera parfaite. Mais si le greffon est bien choisi les visages sont très semblables.

Justine : Bonjour Docteur. Et bravo. Pourrons-nous voir les résultats de l'opération? Est-ce que ce genre de patients est "obligé" de se montrer à la presse par après? Enfin, combien coûte ce genre d'opération?

Benoît Lengelé : Les patients ne sont nullement obligés de se montrer à la presse après nos interventions, mais comme elles rentrent dans l'actualité et qu'elles sucitent un grand espoir pour tous les autres grands malades défigurés, ils acceptent volontier de le faire. Les interventions sont par ailleurs couvertes sur le plan financier par la sécurité sociale et par des fonds de recherche qui ont été concédés par les organismes publics. Elles sont donc pratiquement gratuites pour les patients et nous les réalisons sans qu'aucun médecin ne demande d'honoraires.

Moonia : Tout d'abord félicitation professeur ! Je voulais savoir si cette opération pouvait être pratiquée pour améliorer le visage de grands brûlés...

Benoît Lengelé : Pour le moment, les grands brûlés ne sont pas encore les meilleurs candidats receveurs pour des greffes de visage mais à l'avenir, lorsque nos résultats seront démontrés très fiables sur un plus grand nombre de malades traumatisés, on pourrait envisager effectivement de les envisager sur les grands brûlés."

Source :
http://www.rtlinfo.be

Prélèvement sauvage d'organes sur des opposants chinois

Les pratiquants du Falun Gong sont réprimés en Chine depuis 1999. Ils sont arrêtés, torturés et forcés de renoncer à leur pratique. Le 3 décembre 2009, à l'Assemblée Nationale, des chirurgiens transplanteurs dénoncent le pillage d'organes sur des prisonniers pratiquants du Falun Gong en Chine.

Lire l'excellent article de Noria Ait-Kheddache, dans l'Express, sur le sujet.

Un espoir pour les patients atteints d'une cécité d'origine cornéenne

"Lors du congrès annuel de la Société de biologie cellulaire à San Diego, des chercheurs ont présenté les résultats de greffes de cellules souches ombilicales chez des souris.

Les travaux ont été menés sur des souris génétiquement dépourvues du gène de la lumicane, une protéine qui contrôle la formation et la transparence de la cornée.

Au bout de 3 mois, les cellules greffées avaient intégré la cornée qu'elles avaient réparée. Quant au taux de rejet, il était négligeable.

Ces résultats pourraient ouvrir la voie à une alternative aux greffes de cornée, dont les dons sont très rares."

Le Quotidien du Médecin 10/12/09

Source :
http://www.genethique.org

La greffe de visage nécessite "un investissement dans la recherche"

AMIENS — "La greffe du visage reste une médecine d'exception qui, pour se développer, nécessite 'un investissement dans la recherche', a estimé le professeur Bernard Devauchelle lors de la présentation à la presse de la sixième opération française de ce type au centre hospitalier d'Amiens."

"'Le développement de l'allogreffe de face (lèvres-manton-mandibule) passera par un investissement dans la recherche. Il faut encore progresser dans la technique de reconstruction faciale', a déclaré le professeur Devauchelle entouré de son équipe - dont le Belge Benoît Lengele - et des professeurs Jean-Michel Dubernard et Xavier Martin de l'hôpital Edouard Herriot de Lyon.

Le patient, un jeune artificier de 26 ans du sud de la France, avait été victime d'une explosion accidentelle lors d'une manifestation pyrotechnique en mai 2008. Sa mâchoire inférieure avait été emportée.

La transplantation faciale, réalisée le 27 novembre, a été réussie, 'sans complications', selon le professeur Devauchelle. Le patient, deux jours après, a dit en se regardant dans le miroir 'c'est beau, c'est très beau'.

Il s'agit de la deuxième greffe du visage opérée par l'équipe du professeur Devauchelle et de son confrère lyonnais Jean-Michel Dubernard, chargé du traitement antirejet. La première intervention en 2005 à Amiens, réalisée sur Isabelle Dinoire, 38 ans, défigurée par son chien, avait été une première mondiale.

Neuf autres greffes du visage ont déjà été réalisées dans le monde : cinq en France, deux aux Etats-Unis, une en Chine et une en Espagne.

'Sur les dix transplantations, il y a eu deux décès. Le risque infectieux est important', a précisé le professeur.

L'équipe du CHU d'Amiens se bat également pour un nouveau projet à portée internationale 'avec la création d'un nouvel institut dévolu à la chirurgie de la défiguration, l'Institut Faire Face (IFF)' pour 2012.

Au coeur d'un réseau européen déjà constitué, l'institut sera un pôle de référence sur le thème de la défiguration, à la fois en terme de recherche, de formation avancée mais aussi de réflexion, d'information et d'orientation."

Source :
http://www.google.com

Une coordinatrice des transplantations s'exprime

==> http://www.courrier-picard.fr

Soirée sur les droits des malades en fin de vie, Assemblée Nationale

10 décembre 2009, 19H00-22H00, Assemblée Nationale
Droits des malades jusqu’au terme de la vie


Télécharger le programme, voir les videos des intervenants (déjà en ligne !) :
==> Programme
==> Videos des intervenants

Proposition de loi pour favoriser les banques de sang de cordon

"Le député UMP du territoire de Belfort, Damien Meslot, a déposé à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à favoriser le développement des banques de sang de cordon.

Les cellules souches de sang de cordon sont utilisées avec succès pour le traitement de certaines maladies du sang depuis 1988, grâce aux travaux du Pr Eliane Gluckman, de l'hôpital Saint-Louis. Ces cellules nécessitent une moindre compatibilité que les cellules de moelle osseuse et se greffent donc mieux. Par ailleurs, des chercheurs ont réussi à les faire se différencier en tissus de foie ou de neurones, ce qui ouvre des perspectives thérapeutiques sans présenter les problèmes éthiques de la recherche sur l'embryon.

Pourtant, un rapport de 2008 de la sénatrice Marie-Thérèse Hermange note que la France a pris du retard dans la collecte du sang de cordon : les quatre banques publiques françaises disposent de quelques 7000 greffons alors qu'en Espagne, on n'en compte pas moins de 35 000.

Alors que le gouvernement a décidé de doubler le budget pour atteindre 50 000 greffons en 2015, Damien Meslot propose d'instaurer une information systématique de tous les futurs parents et que le système soit ouvert aux sociétés privées en mettant en place un modèle de banque mixte, à la fois 'familial' et 'solidaire'. Pour Nico Foraz, chercheur et directeur du laboratoire Cryo-Save France : 'En fermant la porte au privé, la France fait preuve d'hypocrisie car les couples exportent leur greffon à l'étranger, et il est définitivement perdu pour la collectivité. Le modèle familial et solidaire permet aux parents de conserver le greffon pour leur enfant, tout en se réservant la possibilité de le donner à un malade qui en aurait besoin'.
Cet avis est loin de faire l'unanimité. Le Pr Grégory Katz Bénichou, directeur de la chaire de bioéthique de l'Essec, estime en ce qui le concerne que 'les dons mixtes, c'est très beau sur le papier mais en pratique hélas, cela ne marche pas. On le voit bien en Espagne où les couples préfèrent exporter leur sang de cordon plutôt que de courir le risque d'avoir à le donner'.

Certains craignent en outre que cette entreprise ne soit téléguidée par les banques commerciales. Pour Emmanuelle Prada Bordenave, directrice de l'Agence de biomédecine : 'Ces sociétés cherchent à ouvrir une brèche dans notre système de santé solidaire'. Alors qu'elles justifient leur action par le retard de l'Etat français en matière de stockage, Emmanuelle Prada Bordenave explique que si le système solidaire français est par définition déficitaire, 'la solution n'est pas d'ouvrir une brèche dans le système solidaire, il faut au contraire lui donner les moyens d'exister. C'est la raison pour laquelle le gouvernement a décidé de passer d'un budget de 700 000 euros annuels à 2,5 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 4 millions prévus dans le plan cancer'.
Cette proposition de loi devrait être prochainement débattue à l'Assemblée, à moins qu'elle n'entre dans les discussions du réexamen des lois de bioéthique en 2010."

La Vie (Claire Legros) 08/12/09 - La Croix (Denis Sergent) 09/12/09

Source :
http://www.genethique.org

"Activists say China still using Falun Gong prisoners as organ sources"

OTTAWA — "A new book says China is still harvesting organs from Falun Gong prisoners for medical transplants.

The book by former Liberal MP David Kilgour and lawyer-activist David Matas, is an update of two previous reports they produced on the Chinese organ trade. It says Falun Gong practitioners are held in labour camps by the tens of thousands and killed for their organs.

Kilgour and Matas say organs used in Chinese transplants are acknowledged to come from executed prisoners.

There is no system of voluntary donations.

But while the number of reported executions has fallen in recent years, the number of transplants has been relatively constant.

"The question is, where do the transplants come from?" Matas asked.

The book says they come from Falun Gong prisoners held in camps which are outside of the Chinese legal system.

China has repeatedly denied accusations that it exploits Falun Gong prisoners.

The book offers a series of recommendations, including punitive measures to cut China off from supplies of drugs used in transplants and a ban on allowing Chinese transplant doctors to train abroad.

It also urges Canada and other countries to adopt laws prohibiting people from travelling to China for transplants from unwilling donors."

Copyright © 2009 The Canadian Press. All rights reserved.
http://www.google.com/hostednews

"Not thankful for this harvest"

[Nov 19, 2009] "David Matas and David Kilgour have released an updated version of their 2007 book 'Bloody Harvest', which presents new evidence that Falun Gong practitioners in China are being killed for their organs. Falun Gong is a set of exercises with a spiritual foundation begun in 1992. It was initially encouraged by the government of China, but was banned in 1999. Matas is an international human rights lawyer based in Winnipeg. Kilgour is a former long-time member of parliament from Edmonton and former Minister of State for Asia and the Pacific."

Source:
http://www.canadianchristianity.com

Tunisie : la greffe de visage, entre éthique et réalité

"Le cas de la greffe effectuée sur Pascal Coler en 2007 donne espoir à plus d'un, il a subi la première greffe de visage pour réparer les dégâts d’une tumeur qui le défigurait. L’opération est d’une rare réussite. Par ailleurs, le nombre de personnes ayant besoin de ces greffes est en continuelle augmentation surtout avec les blessés des deux guerres d’Irak et d’Afghanistan."

"La chirurgie réparatrice et esthétique, cette spécialité qui fascine les patients autant qu’elle les rebute est avant tout une avancée de taille dans le domaine de la médecine. Elle permet aux personnes nées avec des malformations physiques, portant des disgrâces ou ayant été victimes d’un accident qui leur a laissé des séquelles insupportables de renouer avec la vie. Le 6ème congrès de la Clinique de La Soukra a été consacré hier à cette spécialité et plus particulièrement à la 'greffe du visage', 'entre débat éthique et réalité chirurgicale'. Un invité de marque a été présent. Il s’agit de l’éminent professeur Laurent Lantieri de Paris, auteur de la première mondiale de greffe intégrale du visage, accompagné par le grand chirurgien plasticien Jean François Pascal. [Rectificatif : la greffe totale de visage n'a pas encore été pratiquée, par aucun chirurgien. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Greffe_de_visage, Ndlr.]

Ali Adouani Chef de service de la chirurgie maxilo-faciale à l’hôpital Charles Nicolle, et président de cette session, nous explique le choix de ce sujet : 'Les chirurgiens tunisiens ont atteint un haut niveau d’expertise en matière de chirurgie réparatrice et esthétique, de ce fait il nous semble évident de nous pencher sur le cas de la greffe du visage qui constitue un volet, certes pointu mais indispensable à la pratique. Cette tribune est également une occasion pour nous de découvrir l’expérience du Professeur Lantieri qui a été l’auteur de greffes de visage réussies'. [Précisons que le Pr. Bernard Devauchelle et son équipe sont aussi l'auteur de 'greffes de visage' réussies, plus exactement : 'greffe des tissus composites de la face' (Isabelle Dinoire), Ndlr.]. D’après les débats qui ont eu lieu outre-mer sur l’éthique de cette pratique, pensez-vous qu’il serait possible qu’un jour elle ait lieu chez nous ? 'Je pense que la greffe de visage est une avancée formidable de la science, et personnellement je suis pour le fait de rendre de l’espoir et de la vie aux gens qui ont en besoin. Il reste qu’il est délicat d’aborder le sujet ici, compte tenu de notre culture et de notre religion', répond le professeur Adouani.
Des patients victimes d’accidents de la route, d’une tumeur, d’un accident domestique ou d’une malformation congénitale sont à l’attente d’une telle greffe. Mais le citoyen tunisien est encore réticent à l’idée du don d’organes, encore plus quand il s’agit du visage. 'Il faut responsabiliser et toucher les citoyens pour qu’ils réalisent la nécessité d’un tel engagement', insiste le professeur Adouani.
Pour le cas de la Tunisie les chirurgies faciales partielles de reconstruction sont monnaie courante, soit par greffe ou par lambeaux. Mais seulement dans le cas où la peau émane du patient lui-même. Les exemples de cas exposés par les médecins présents lors du congrès ont suscité l’admiration du Professeur invité. Mais la question du don d’organes fait encore jaser. Même outre-mer.

Laurent Lantieri insiste alors sur la nécessité de restaurer le corps du défunt avant de le restituer à sa famille. Pour ce qui est des patients opérés, ils reconaissent tout de suite ce visage comme le leur. Mais comme toute opération, celle-ci peut échouer. Ayant été également l’auteur d’une double greffe visage-mains sur un patient gravement brûlé, mais décédé quelques mois après l’opération pour cause d’infection sévère, le chirurgien français explique les limites de la greffe du visage: 'il n’existe pas d’alternative si l’opération échoue. Lors d’une greffe de la main, on peut toujours recourir à l’amputation en cas d’échec. Pour le cas de la greffe du visage, bien que nous soyons bien parés contre les rejets, il existe des infections aigues qui ne peuvent qu'être fatales au patient. Je le dis clairement, un échec d’une greffe de visage entraîne la mort, et c’est envisagé d’emblée'. Mais cela ne dissuade pas tous les patients qui sont sur les listes d'attente et qui espèrent un jour retrouver une vie normale. Le cas de la greffe effectuée sur Pascal Coler en 2007 donne espoir à plus d'un, il a subi la première greffe de visage pour réparer les dégâts d’une tumeur qui le défigurait. L’opération est d’une rare réussite. Par ailleurs, le nombre de personnes ayant besoin de ces greffes est en continuelle augmentation surtout avec les blessés des deux guerres d’Irak et d’Afghanistan.

En attendant que les mentalités changent en ce qui concerne le don d’organe, le Professeur Adouani confie que des procédures ont été entamées pour envoyer des élèves en medecine apprendre la greffe de visage en France."

Article de Chiraz Kefi
http://www.gnet.tn

"Zone interdite" : le don et le trafic d'organes

Dimanche 6 décembre à 20:40, Mélissa Theuriau présentera sur M6 un nouveau numéro du magazine "Zone Interdite" consacré au don et au trafic d'organes.

"Il y a en France des milliers de patients en attente d’une greffe de rein, de trop rares donneurs volontaires, mais aussi - et cela paraît révoltant - des dizaines d’hommes et de femmes prêts à vendre leur rein pour sortir de la misère...

Face à ce long et douloureux parcours, comment surmonter l’épreuve de la maladie ? 'Zone Interdite' vous raconte l’histoire bouleversante d’un homme qui donne son rein pour sauver celle qu’il aime. Mais certains profitent de cette pénurie pour exploiter sans aucun scrupule le désespoir des malades et la précarité des donneurs : dans les hôpitaux européens, des reins sont achetés et parfois même volés par des médecins qui les revendent à prix d’or. Les équipes du magazine ont mené l’enquête sur ce trafic honteux.

Présentation des reportages diffusés au cours de l'émission :

Delphine, 35 ans, souffre d’une insuffisance rénale sévère. Depuis 5 ans, elle vit au rythme de 3 dialyses par semaine, dans l’attente d’une greffe. À bout de patience, son mari, Alain, a décidé de lui offrir un de ses reins. 'Zone Interdite' a suivi au quotidien ce couple soudé par l’épreuve. Ils nous ont fait partager leur souffrance, leur peur, mais aussi leur espoir d’une vie plus paisible. Malgré les examens qui s’enchaînent et les contraintes de l’opération au CHU de Montpellier, Alain ne flanche pas.

Des Français frappés par la crise veulent vendre un rein pour se sortir de la pauvreté. Partout en Europe occidentale, des patients achètent des organes au prix fort à des intermédiaires ukrainiens ou moldaves. Plusieurs donneurs nous ont montré leurs cicatrices de 20 centimètres sur les flancs ! À Paris, 'Zone Interdite' a rencontré des trafiquants israéliens qui nous dévoilent en caméra cachée leurs tarifs et leurs méthodes. 'Zone Interdite' a enquêté sur ce commerce totalement illégal, contrôlé par des médecins et des chirurgiens peu scrupuleux, qui exploitent le désespoir des uns et la misère des autres."

http://www.coulisses-tv.fr

Don de rein de son vivant : témoignage

==> http://www.midilibre.com

Amiens : une nouvelle greffe du visage pour l'équipe du professeur Devauchelle

"Une deuxième greffe du visage vient d'être effectuée par l'équipe du Pr Bernard Devauchelle, aidée de spécialistes belges et lyonnais, au Centre hospitalier universitaire d'Amiens, quatre ans jour pour jour après la première tentative mondiale déjà réussie par ce même groupe de médecins. La transplantation a eu lieu vendredi 27 novembre, chez un jeune patient inscrit en liste d'attente depuis plusieurs mois, un artificier du Sud de la France atrocement brûlé à la face dans le cadre de son exercice professionnel à la suite d'une explosion. Sa mâchoire inférieure ayant été emportée lors de l'accident, une greffe osseuse a été pratiquée en complément de la greffe partielle du visage. Le malade va bien et est actuellement hospitalisé aux Hospices civils de Lyon pour la mise en place du traitement immunosuppresseur susceptible de prévenir un éventuel rejet des tissus composites greffés, de la peau, des tissus sous-cutanés, des petits muscles, des nerfs, des vaisseaux.

Il s'agit de la dixième greffe du visage dans le monde, deux ayant été effectuées par le trio des Prs Bernard Devauchelle (Amiens), Jean-Michel Dubernard (Lyon) et Benoît Lengelé (Université catholique de Louvain), quatre par le Pr Laurent Lantiéri à l'hôpital Henri Mondor de Créteil, une en Chine, une en Espagne et deux aux États-Unis. Huit malades sont vivants, deux sont décédés. Un premier bilan peut être tiré à la suite de ces dix interventions : alors que l'on craignait que les suites opératoires soient marquées par des complications avant tout psychologiques et immunitaires, il s'avère que la première source de réhospitalisation est l'infection. C'est même cette menace qui a conduit à un des deux décès constatés, l'autre étant survenu parce que le greffé n'avait pas suivi son traitement antirejet."

Source :
http://www.lepoint.fr

Trafic d’organes en Chine : le point de vue du Pr. Jacques Belghiti

bloody_harvest

Le Professeur Jacques Belghiti dirige le service Chirurgie hépato-pancréato-biliaire de l’hôpital Beaujon, à Clichy. Il a présidé l’Association internationale de transplantation hépatique ainsi que l’Association française de chirurgie hépatobiliaire et de transplantation hépatique.

Portrait du Pr. Jacques Belghiti (lien).

Pour mémoire, l’article ci-dessous du Pr. Belghiti, publié le 28/11/2007 dans “Le Figaro” :

“La Chine doit cesser de vendre les organes des condamnés à mort”.

Les choses ont-elles changé ? Voir l'enquête de l'ancien député au parlement et avocat David Kilgour, qui vient de publier un livre sur le sujet (livre en anglais, en cours de traduction) : "Bloody Harvest" : "Prélèvements criminels" (littéralement : sanglants).

Non, les choses n'ont pas changé ! Voilà ce que l'on peut d'ores et déjà dire au préalable de la publication de la version française de cette précieuse enquête bourrée de faits, de preuves - donc extrêmement documentée, ne visant pas la seule polémique. A noter : la version française devrait paraître d'ici mars 2010 !

==> Version française (Doc. PDF) : résumé du livre “Bloody Harvest”
==> Version française (Doc. PDF) : des faits, tirés du livre.

"Pour le président de l’Association française de chirurgie hépatique et de transplantation et de L’International Liver Transplantation Society, 'la Chine doit cesser de vendre les organes des condamnés à mort'.
Rachida Dati, garde des Sceaux, a accompagné le président de la république lors de son voyage en Chine. J’espère que ce voyage lui a permis de rappeler aux autorités chinoises notre opposition à la com­mer­cia­lisation des transplantations d’organes.
Depuis le début des années 2000, de nombreux malades ne pouvant être transplantés dans leur pays allaient en Chine pour obtenir rapidement un greffon rénal, hépatique ou cardiaque. Le système de santé de ce pays ressemble à son économie et de nombreux hôpitaux à la recherche d’activités rentables se sont lancés dans la transplantation d’organes. Alimentée par les greffons provenant d’environ 8 000 exécutions par an, la transplantation est devenue une activité florissante et enrichissante, car chaque donneur pouvait rapporter aux autorités hospitalières, aux médecins et aux divers intermédiaires entre 200 000 et 300 000 dollars.
Ce prix qui fluctue avec les lois du marché varie aussi selon l’hôpital, l’origine du malade (chinois ou étranger), la nature de l’organe à transplanter et la période (Il n’y a pas d’exécutions pendant les fêtes de fin d’année). Près d’un tiers des transplantations étaient réalisées chez des étrangers attirés par des sites Internet rédigés en japonais, coréen, russe et anglais. Ce 'tourisme de transplantation', nourri par des malades désespérés et poussés par des médecins affairistes, suivait des filières particulièrement importantes au Moyen-Orient. Cette activité quasi industrielle n’a eu aucun effet bénéfique sur les connaissances scientifiques car les équipes de transplantation, dans une logique purement commerciale, sans contrôle ni restrictions médicales, n’ont aucune incitation à améliorer leurs résultats qui ne sont jamais publiés. Les mauvais résultats sont la conséquence de mauvaises indications médicales de greffe puisque seul la solvabilité du malade compte ; de mauvaises conditions techniques des prélèvements d’organes après une exécution loin d’un hôpital et enfin de l’absence de suivi des greffés. Qui plus est, cette opportunité a freiné le développement de programmes de transplantation de certains pays qui utilisaient leurs crédits pour financer le séjour de leurs malades en Chine.

La commercialisation de la transplantation avec des organes prélevés chez des condamnés à mort a révolté la communauté scientifique. Toutes les sociétés médicales de transplantation mondiale ont condamné cette pratique et ont rompu ­toute relation scientifique dans ce domaine. L’amplitude des protestations qui détériore l’image de la Chine a finalement conduit le gouvernement chinois à réagir fin 2006. Depuis le début 2007, le nombre de transplantations en Chine s’est effondré. Ce déclin est essentiellement dû à une diminution des condamnations à mort qui doivent toutes être confirmées par la justice centrale. Le réexamen des sentences a atténué les excès des instances locales. Ce tarissement, que l’on espère durable, de la source des organes a permis une vaste réforme de la transplantation impulsée par le Pr Jiefu Huang vice-ministre de la Santé. Le nombre de centres habilités est fortement réduit, et il est désormais interdit de transplanter un étranger sans autorisation des autorités sanitaires.
Bien entendu, cette évolution ne va pas complètement réhabiliter la transplantation en Chine, car les exécutions continuent et le caractère commercial de cette activité implique de nombreux acteurs et intermédiaires qui n’ont aucun intérêt à ce que les choses changent. Et, en octobre 2007, lors de mon dernier séjour en Chine, certains réclamaient déjà le remplacement du Pr Jiefu Huang. Les autorités chinoises affirment que les condamnés signeront un 'consentement' au prélèvement de leurs organes. La réalité de ce consentement n’a jamais pu être vérifiée, et les condamnés à mort n’ont aucune considération dans la société chinoise qui estime éliminer des individus nuisibles. La honte des familles de ces condamnés fait qu’ils ne réclament que rarement les cendres d’une crémation qu’ils doivent payer. L’État chinois se considère propriétaire du corps des condamnés, le prélèvement de leurs organes étant le seul élément positif que ces condamnés puissent apporter à la société.
Il n’en reste pas moins qu’une évolution positive est en train de se dessiner, puisse-t-elle se poursuivre après les Jeux de Pékin. Dans cette nouvelle ambiance, soutenus par leurs confrères étrangers, des chirurgiens chinois courageux qui restaient 'marginaux' peuvent plus facilement poursuivre une activité qui obéit à des règles plus éthiques. On peut espérer que le gouvernement engage des travaux pour définir une législation de la mort cérébrale.
Mme le ministre, nous espérons que vous avez transmis aux autorités chinoises notre préoccupation pour que la transplantation puisse se développer dans le cadre de règles éthiques."

Source :
http://www.lefigaro.fr/debats/2007/11/28/01005-20071128ARTFIG00444-chine-le-point-de-vuede-jacques-belghiti.php

Portrait de chirurgien : le Pr. Jacques Belghiti

8 août 2008 : "Jacques Belghiti a 60 ans. Sa femme est une psychologue de grande finesse. Ils ont un enfant ensemble, il en a deux autres d’un précédent mariage. Et il est chirurgien, spécialisé dans les greffes de foie, et en particulier des greffes à partir de donneur vivant. Car cet organe a, en outre, une particularité étonnante : il se reconstitue très vite. Vous en coupez la moitié, deux semaines plus tard, il est comme avant ou presque. 'Le foie, c’est un mystère. Il faut toujours le greffer à l’endroit où il était, et trouver le bon angle. Alors que le rein, on peut le greffer dix centimètres plus haut ou plus bas, cela ne change rien.'

Si Jacques Belghiti a détonné dans ce milieu, c’est au départ en raison de son engagement communiste, peu banal dans la confrérie des chirurgiens. Né au Maroc - son père est ingénieur -, Jacques débarque en France à l’âge de 12 ans. 'J’ai fait de mauvaises études. Au lycée, j’ai été viré pour incompétence.' Belghiti traîne. Il loupe son bac, ne fait rien. Mais allez savoir pourquoi, un jour, il décide de changer. Totalement. 'Je suis allé voir le proviseur d’Henri-IV et je l’ai convaincu de me donner ma chance. Depuis, je n’ai plus rien raté.' Bac, médecine, internat, etc. Toujours reçu, jamais collé. Il avance.

Sa première greffe ? Jacques Belghiti ne peut jamais faire comme tout le monde, elle a lieu 'la nuit de la chute du mur de Berlin'. Après ? Une histoire brillante, limpide. Les greffes se suivent et ne se ressemblent pas tout à fait. Une, dix, cent, trois cents. Il devient un chirurgien connu internationalement. Au point qu’on lui propose de présider l’Association mondiale des greffes hépatiques. Et cela aurait pu continuer.Mais voilà, la mort de ce donneur change tout. Celui-ci avait un cancer rare qui s’est révélé lors de ce prélèvement et qui a explosé avec les suites opératoires , alors que sans la greffe la pathologie aurait pu rester silencieuse. Jacques Belghiti et son équipe de l’hôpital Beaujon se sont arrêtés. Sonnés, comme jamais. La belle histoire des greffes à partir de donneurs vivants se révélait un peu plus lourde qu’ils ne se le disaient.

Dans sa décision intervient un autre aspect, peut-être plus militant. Comme si, avec l’âge, il revenait à ses premiers combats. Jacques Belghiti est inquiet de l’avenir qui se dessine. 'Les pays occidentaux arrêtent peu à peu les greffes sur donneurs vivants adultes. Mais celles-ci se développent énormément en Asie. Au Japon, à Taiwan, à Hongkong, ils en font beaucoup. Que va-t-il se passer en Chine ?' Jusqu’à récemment, la Chine se servait outrageusement des organes prélevés sur les corps des condamnés à mort. Vu le tollé mondial, celles-ci se sont peu à peu arrêtées. 'A coup sûr, les greffes à partir de donneurs vivants vont se développer. N’est-ce pas ouvrir, là, la boîte de Pandore ? Comment s’assurer que le donneur est bien volontaire, qu’il ne le fait pas pour de l’argent ? Cela me fait peur. De drôles d’histoires circulent déjà à Hongkong…'"

Source :
http://leblogdephilopera.blogspot.com

Fin des travaux de la mission parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique

"La mission d'information parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique, lancée le 15 octobre 2008, arrive au terme de ses travaux. Après 109 auditions, la mission, présidée par le député PS, Alain Claeys, devait recevoir hier soir, pour sa dernière audition, la ministre de la santé Roselyne Bachelot.

Concernant la recherche sur l'embryon, le dispositif actuel ne devrait pas rester en l'état. Deux options restent en balance : soit maintenir comme aujourd'hui le principe de l'interdit de la recherche sur l'embryon, assorti de possibilités dérogatoires ; soit lever cet interdit et passer à un régime d'autorisation encadrée.

Sur la question de l'assistance médicale à la procréation (AMP), il y a fort à parier que les parlementaires continueront à réserver ces techniques à des indications médicales et non pas en réponse à un désir d'enfant exprimé par des personnes seules ou des couples homosexuels.

En ce qui concerne la gestation pour autrui, la plupart des personnes auditionnées ont émis de fortes réserves sur l'idée d'autoriser les mères porteuses. 'La pratique des mères porteuses fait tomber tous les piliers de la loi : l'anonymat, la gratuité, l'indisponibilité du corps', explique Jean Leonetti, rapporteur de la mission. Les membres de la mission devraient rejeter cette possibilité.

Les membres de la mission semblent prêts à modifier le dispositif pour l'insémination et le transfert d'embryon post-mortem, au nom de considérations en quelque sorte 'humanitaires'. Rappelons que jusqu'à maintenant le législateur a toujours refusé de restituer à une veuve des embryons congelés. En revanche, l'insémination post-mortem de spermatozoïdes resterait interdite.

Sur la question de l'anonymat des dons, la mission pourrait suggérer un système de 'double circuit', l'enfant pouvant à sa majorité accéder à l'identité du donneur, si celui-ci est d'accord.

Enfin, la question de la révision de la loi tous les cinq ans reste en suspens. Plusieurs solutions intermédiaires pourraient être proposées : un rendez vous d'évaluation approfondie tous les cinq ans, un examen annuel sur la base d'un rapport de l'agence, une révision sans modification législative, l'instauration d'un débat public au long cours etc...

Jean Leonetti devrait rendre son rapport définitif mi-décembre. Celui-ci s'appuiera sur les conclusions des Etats généraux et sur les réflexions de députés membres de la mission."

La Croix (Marianne Gomez) 03/12/09

http://www.genethique.org

Le pillage d'organes sur les membres du "Falun Gong" en Chine. organ pillaging from "Falun Gong" practitioners in China.

By Hon. Par Hon. David Kilgour, JD
Subcommittee on Human Rights, European Parliament- Brussels Sous-comité sur les droits de l'homme, Parlement européen-Bruxelles


"Thank you for the opportunity to speak about organ pillaging from Falun Gong practitioners in China as a new crime against humanity. Je vous remercie de l'occasion qui m'est donnée ici pour parler du pillage d'organes sur des pratiquants de Falun Gong en Chine comme d'un nouveau crime contre l'humanité.

The earlier witness, Gao Wenqian from Human Rights In China (HRIC) in New York, told us in part that the overall human rights situation in China today is worsening. Le témoin précédent, Gao Wenqian, de Human Rights in China (HRIC) à New York, nous a dit que la situation générale des droits humains en Chine aujourd'hui ne fait qu'empirer. The experiences of another Gao (no relative), Gao Zhisheng, illustrates this phenomenon well. Les expériences d'un autre Gao (mais sans lien de parenté), Gao Zhisheng, illustrent bien ce phénomène.

In 2004, Gao Zhisheng, then one of China's top lawyers and since nominated for the Nobel Peace Prize, defended a Falun Gong practitioner who had been sent to a labour camp without any form of hearing. En 2004, Gao Zhisheng, alors l'un des meilleurs avocats en Chine, et depuis nominé pour le Prix Nobel de la Paix, a défendu une pratiquante de Falun Gong qui avait été envoyée en camp de travail sans aucune forme de procès. Gao learned that the court refused to hear the case because of 'orders from above', so he courageously wrote to the National People's Congress and later sent three letters to the top leadership in Beijing. Apprenant que le tribunal avait refusé d'entendre l'affaire sous prétexte d''ordres venus d'en haut', Gao a courageusement écrit à l'Assemblée populaire nationale, puis a envoyé trois lettres aux dirigeants de Beijing. One of them referred to the 'indescribable violence done to kind (Falun Gong) practitioners'. L'une d'elles se réfère à la 'violence indicible exercée à l'encontre des pratiquants du Falun Gong'.

Gao's permit to practise law was subsequently removed and his office was closed by the government. Gao fut radié du barreau et son bureau fermé sur ordre du gouvernement. His wife and daughter were harassed by police. Sa femme et sa fille ont été harcelées par la police. He was imprisoned and tortured during a horrific five-week period and is now being 'held incommunicado at an unknown location', according to Amnesty International. Il a été emprisonné et torturé au cours d'une terrible période de cinq semaines et vit actuellement caché, selon Amnesty International.

Forced Labour / Camps Camps de travail forcé

In doing our final report on organ pillaging from 'Falun Gong', David Matas and I visited about a dozen countries to interview practitioners sent to forced labour camps since 1999, who managed later to leave the camps and the country itself. En travaillant à notre rapport final sur le pillage d'organes pratiqué sur des membres du 'Falun Gong', David Matas et moi nous sommes déplacés dans plus d'une dizaine de pays afin de nous entretenir avec des pratiquants du 'Falun Gong' envoyés depuis 1999 dans des camps de travaux forcés, et ayant réussi à s'évader puis à quitter le pays. They told us of working in appalling conditions for up to sixteen hours daily with no pay, little food, being cramped together on the floor for sleeping, and being tortured. Ils ont affirmé avoir travaillé dans des conditions déplorables jusqu'à seize heures par jour sans aucun salaire, en étant sous-alimenté, entassés pour dormir à même le sol, et ... torturés. They made export products, ranging from garments to chopsticks to Christmas decorations at times as subcontractors to multinational companies. Ils ont fabriqué, en sous-traitance pour des multinationales, des produits d'exportation, allant de vêtements à de menus ornements de Noël.

The camps, which were created in the Mao era and modeled closely on those in Stalin's Russia and Hitler's Third Reich, allow the party to send anyone to them for up to four years with neither any form of hearing nor appeal. Les camps, qui ont été créés à l'époque de Mao en s'inspirant largement de ceux de la Russie de Staline ou de ceux du 3ème Reich d'Hitler, permettent au Parti d'emprisonner quiconque, sans aucune forme de procès. One estimate of the number of the camps across China as of 2005 was 340, having a capacity of about 300,000 inmates. On peut estimer que depuis 2005, la Chine compte 340 de ces camps, pour une capacité d'environ 300.000 détenus. In 2007, a US government report estimated that at least half of the inmates in the camps were 'Falun Gong'. En 2007, un rapport du gouvernement américain estimait à plus de la moitié le nombre de détenus dans ces camps pratiquants du 'Falun Gong'. It is the combination of totalitarian governance and 'anything is permitted' economics that allows such inhuman practices to persist. Seule l'alliance entre régime totalitaire et libéralisme économique effréné (le 'tout est permis') permet de telles pratiques inhumaines de subsister.

Take 'Falun Gong' practitioner Crystal Chen, a former assistant to the president of a leading import export corporation in Guangzhou and an amateur actor, for example, who spent three years in a camp. Prenons l'exemple d'une pratiquante du 'Falun Gong', Crystal Chen, ancienne assistante du PDG d'une société leader en import export basée à Guangzhou et actrice à ses heures de loisir : elle a passé trois ans dans un camp. She experienced beatings, being shackled and stretched, and prolonged sleep deprivation. Elle a vécu des passages à tabac, enchaînée et étirée jusqu'à l'insupportable, ainsi que la privation prolongée de sommeil. In a detention centre, she was thrown on the floor of her cell and four large men held her down. Dans un centre de détention, elle a été jetée sur le plancher de sa cellule et quatre hommes costauds l'ont maintenue plaquée à terre. A water bottle was cut in half to be used as a funnel. Une bouteille d'eau a été coupée en deux pour être utilisée comme un entonnoir. A one-pound bag of salt was poured inside the bottle, a small amount of water added. Un sac d'une livre de sel a été versé dans la bouteille, ainsi qu'une petite quantité d'eau. Guards shoved the opening of the bottle against Chen's teeth and tried to pry her mouth open with a dirty toothbrush. Les gardes ont tout fait pour faire avaler de force ce contenu à l'infortunée Chen, tentant de maintenir sa bouche ouverte au moyen d'une brosse à dents sale.

She resisted, knowing the salt could kill her. Elle a résisté tant qu'elle a pu, sachant que le sel pourrait la tuer. Chen: 'The salt went everywhere into my mouth and up my nose ...' Chen: 'Le sel s'est infiltré partout dans ma bouche et dans mon nez ... I vomited salt and blood for days and could not eat. J'ai vomi du sel et du sang pendant des jours, sans rien pouvoir manger. My gums were full of blood, I could hardly talk. Mes gencives étaient en sang, je pouvais à peine parler. They still handcuffed me'. Ils ont continué à me maintenir enchaînée.' A male practitioner, university teacher Gao Xian, died after being subjected to the same salt torture in the same detention centre. Ils m'ont menotté encore. Un pratiquant du Falun Gong, Gao Xian, professeur d'université, est décédé des suites du même traitement, dans le même centre de détention.

Chen, now a refugee living outside China, stresses that 'Falun Gong' practitioners, while understandably unsympathetic towards the Party, seek no role in Chinese politics: 'only to stop the persecution which has continued for more than ten years... I love China. I'm proud of thousands of years of Chinese civilization and proud of being Chinese... I look forward to the renaissance of genuine Chinese values and dignity, including truthfulness, compassion and tolerance.' Chen, aujourd'hui réfugiée vivant à l'extérieur de la Chine, souligne que les pratiquants du 'Falun Gong', bien que naturellement peu enclins à sympathiser avec le Parti au pouvoir, ne revendiquent pas, pour autant, la prise d'un quelconque pouvoir politique en Chine : 'Nous voulons seulement mettre fin à plus de dix années de persécution ... J'aime la Chine. Je suis fière de cette civilisation millénaire, fière d'être Chinoise ... Je n'aspire qu'à la renaissance des véritables valeurs du peuple chinois : la dignité, la sincérité, la compassion et la tolérance.'

Killing of Falun Gong practitioners for their organs. Assassinat de pratiquants du 'Falun Gong' pour récupérer des organes à des fins de transplantations.

David Matas and I came to the dismaying conclusion that 'Falun Gong' practitioners in China have been and are being killed for their organs on a large scale. David Matas et moi-même sommes parvenus à cette effroyable conclusion : massivement, des pratiquants du 'Falun Gong' en Chine ont été tués et sont toujours tués pour leurs organes. We wrote a report that came to this conclusion, which came out in July 2006. Nous avons écrit un rapport qui est arrivé à cette conclusion, qui est sorti en Juillet 2006. There was a second version in 2007. Il ya eu une seconde version en 2007. A third in book form was published last month as 'Bloody Harvest'. Un troisième, sous forme de livre, a été publié le mois dernier : 'Bloody Harvest' ('Prélèvements Criminels')".

First part end. To be continued ...
Fin de la première partie. A suivre ...

Source :
http://www.david-kilgour.com

Letter to Prime Minister of Canada

By David Matas and David Kilgour
November 29, 2009
Right Honourable Stephen Harper
Prime Minister of Canada
Ottawa


Dear Prime Minister:

"On the occasion of your visit to China, we ask to raise these matters with the Government of China.

1) We ask that you repeat to the Government the request which Canada made to China at the time of the UN Human Rights Council Universal Periodic Review and, in particular,

a) that China publish death penalty statistics,

b) that China abolish all forms of arbitrary detention, including re-education through labour camps,

c) that China implement the recommendations of the UN Committee against Torture. The Committee took cognizance of the fact that the UN Special Rapporteur on Torture had asked for a full explanation of the source of organ transplants to explain away, if possible, the fact that an increase in organ transplant operations had coincided with the beginning of the persecution of Falun Gong practitioners. Further, the Committee recommended that China conduct or commission an independent investigation into the claims that Falun Gong practitioners had been subjected to torture and used for organ transplants. As well, the Committee proposed that China take measures to ensure that those responsible for such abuses were prosecuted and punished.

2) We further request that Government of Canada negotiate with the Government of China an agreement committing the Government of China to ensure that prison labour products are not exported to Canada. The agreement should allow Canadian officials to gain access to Chinese production facilities suspected of exporting forced labour products.

3) We request that you ask the Government of China to cease the persecution of the Falun Gong in general and the killing of the Falun Gong for their organs for transplants in particular.

4) Finally, we request that you ask the Government of China to cease sourcing organs for transplants from prisoners of any sort."

Sincerely yours,

David Matas David Kilgour

Source:
http://www.david-kilgour.com

USA : CBS a décidé de déprogrammer sa série médicale "Three Rivers" faute d'audience

"CBS vient de déprogrammer Three Rivers, avec Alex O'Loughlin et Katherine Moennig. Ce drama médical sur des médecins spécialisés dans les transplantations d'organes, n'a pas vraiment séduit les Américains, et CBS a choisi de la retirer de ses programmes. A partir du dimanche 6 décembre, elle sera remplacée par une rediffusion de NCIS : Los Angeles ou Esprits Criminels. Toutefois, la production de la série n'a pas encore été arrêtée. La totalité des 13 épisodes commandés sera produite mais il y a très peu de chances que la série revienne à l'antenne (ou alors pour combler des trous dans la grille). Pour Alex O'Loughlin, il s'agit du 2ème revers de suite avec CBS. Sa précédente série, Moonlight, avait en effet été annulée après une seule petite saison."

http://www.cinemovies.fr

Reconstitution de peau par cellules souches adultes

"Deux équipes de chercheurs ont annoncé samedi 28 novembre des succès thérapeutiques importants dans le traitement de graves pathologies de la peau par cellules souches adultes. Cette déclaration, qui a été faite lors du 2e congrès sur la recherche responsable sur les cellules souches somatiques adultes réunissant 500 chercheurs internationaux à Monaco, a immédiatement été l'objet d'un communiqué de presse qui mentionne 'un travail remarquable par ses applications thérapeutiques immédiates'.
L'équipe du Professeur John Wagner, de Minneapolis (USA), a présenté des résultats de traitement de l'épidermolyse bulleuse chez sept enfants. Cette maladie génétique rare et douloureuse se caractérise par une fragilité de la peau et des muqueuses se manifestant par la formation de bulles à la surface de l'épiderme. Cela est dû à la mutation d'un gène qui empêche la fabrication du collagène VII, une protéine qui assure l'ancrage entre la partie externe (épiderme) et la partie interne (derme) de la peau. Les chercheurs avaient remarqué que certaines cellules souches de la moelle osseuse secrétaient du collagène VII. Après des essais précliniques chez la souris, ils ont obtenu l'autorisation de la Food and Drug Administration de passer aux essais cliniques chez l'homme. Sur sept enfants retenus, six souffraient également d'autres pathologies parmi lesquels deux sont morts (d'une cardiomyopathie aiguë et d'une infection pulmonaire chronique). Les cinq autres, aujourd'hui, présentent 'tous une amélioration notoire'. L'état de la peau du plus ancien greffé (771 jours) s'améliore toujours. 'Ces résultats montrent que les cellules souches adultes peuvent déjà traiter certaines pathologies génétiques', a commenté John Wagner. Ces travaux sont en cours de publication dans une revue scientifique internationale.

Les équipes des professeurs Jean-Jacques Lataillade et Eric Bey, de l'hôpital militaire Percy de Clamart, ont présenté, en collaboration avec la société L'Oréal, des données encourageantes dans le domaine de la reconstitution de la peau des grands brûlés et irradiés graves. Pour favoriser la prise de greffe autologue de kératinocytes, les médecins ont eu l'idée de réaliser des injections de cellules souches issues de la moelle osseuse ou de cordon ombilical au niveau du derme. Cette méthode a été utilisée avec succès chez quatre patients. 'Aujourd'hui, avec un recul de un à quatre ans selon les cas, nous avons obtenu une bonne cicatrisation, sans retour de l'inflammation. Nous pouvons aujourd'hui confirmer l'efficacité de cette technique en clinique humaine', a conclu le Pr Lataillade.

Ainsi, à l'inverse des études publiées par l'équipe de Marc Peschanski et Christine Baldeschi le 21 novembre 2009 (...) qui faisaient état de la reconstitution d'épiderme chez des souris à partir de cellules souches embryonnaires humaines, les résultats produits par les Pr Wagner et Lataillade ont d'ores et déjà des applications cliniques humaines. Le Pr Wagner note par ailleurs que 'les cellules souches adultes ne nécessitent pas la destruction d'embryons, leur usage ne pose pas de problème éthique majeur'. Ces résultats 'confirment avec force l'intérêt de l'utilisation des cellules souches non embryonnaires sur le plan thérapeutique comparée aux résultats théoriques et expérimentaux attribués aux cellules souches embryonnaires humaines'."

La Croix (Denis Sergent) 01/12/09 - Gènéthique 01/12/09
http://www.genethique.org

Défibrillateurs : le "Bus du Coeur" prendra la route demain

"Plus de 40.000 personnes meurent, chaque année, en France, d'un arrêt cardiaque, soit environ 110 par jour. Le taux de survie des victimes d'arrêt cardiaque est de 2 à 3 pour cent en France. À Seattle, aux États-Unis, il atteint 30 pour cent, dix fois plus. Pourquoi ? Tout simplement parce que des défibrillateurs sont installés dans les lieux publics et les entreprises de la ville et que la population est formée aux gestes de premiers secours. D'où l'opération Bus du Coeur, lancée par l'Association RMC/BFM, du 2 au 18 décembre. Le but est de sensibiliser la population aux gestes de premiers secours et d'encourager les élus locaux et les chefs d'entreprises à installer des défibrillateurs cardiaques dans les lieux recevant du public. Le Bus du Coeur - de 12 mètres de long - contient une exposition pédagogique sur le coeur, son anatomie, son fonctionnement et sur l'arrêt cardiaque. Il s'arrêtera dans 15 villes de France et de Monaco. Avec, à chaque étape, trois temps forts : la visite d'un collège, la rencontre avec les élus et les chefs d'entreprises, ainsi que l'accueil du grand public. À chaque fois, un défibrillateur sera offert à une association sportive inscrite au préalable et sera remis par le maire de la ville, son représentant ou une personnalité locale.

Pour Isabelle Weill, initiatrice de ce projet, 'il faut généraliser les défibrillateurs dans les lieux recevant du public et informer la population sur les gestes de premiers secours'. Une intervention rapide est vitale, car, quatre minutes après l'arrêt cardiaque, chaque minute supplémentaire réduit le taux de survie de 10 pour cent. Or, dans 70 pour cent des cas, des témoins sont présents lors de cet accident. Il faut savoir que depuis le décret du 4 mai 2007, chaque citoyen est autorisé à utiliser un défibrillateur automatisé externe. Par ailleurs, un arrêté du 6 novembre 2009 prévoit la possibilité d'une initiation courte, pratique et non obligatoire de la population à l'utilisation des défibrillateurs pour augmenter les chances de survie. Selon l'Inserm, la généralisation des défibrillateurs permettrait de sauver plusieurs milliers de vies chaque année."

Source :
http://www.lepoint.fr

NB : depuis 2007 en France, une situation d'arrêt cardiaque non récupéré ("arrêt cardio-respiratoire persistant"), ou encore "arrêt cardiaque réfractaire à la réanimation", peut faire de chacun de nous ... un potentiel donneur d'organes (reins). Il s'agit des prélèvements dits "à coeur arrêté" - suite à un arrêt cardiaque.

STOP aux prélèvements d'organes forcés en Chine

"David Kilgour, ancien procureur de la couronne et ex-secrétaire d'État pour l'Asie-Pacifique, s'est rendu tout récemment une conférence de presse sur la Colline parlementaire pour le lancement du livre Bloody Harvest, un nouveau livre sur les prélèvements d'organes forcés sur des prisonniers de conscience du Falun Gong en Chine. M. Kilgour est coauteur de ce livre avec l'avocat David Matas."

Harper exhorté d'aborder les prélèvements d'organes forcés en Chine

OTTAWA – "Les auteurs d'un nouveau livre sur les prélèvements d'organes forcés sur des prisonniers de conscience du Falun Gong en Chine exhortent le premier ministre, Stephen Harper, à soulever la question auprès des autorités chinoises lors de son voyage en Chine.

David Matas et David Kilgour, qui ont coécrit Bloody Harvest: The killing of Falun Gong for their organs, ont été joints par les députés Borys Wrzesnewskyj et James Lunney en conférence de presse à Ottawa dernièrement lors du lancement de leur livre.

M. Wrzesnewskyj et M. Lunney représentaient Parliamentary Friends of Falun Gong (PFOFG), un groupe de députés de différents partis et de sénateurs prêtant leur appui aux pratiquants de la discipline spirituelle souffrant d'une décennie de persécution en Chine communiste.

'J'encouragerai le premier ministre à aborder la question', a déclaré M. Matas, un avocat spécialisé en droits de l’homme de niveau international et récipiendaire de l'Ordre du Canada en 2008.

'Ceci n'est pas seulement notre préoccupation. C'est aussi une préoccupation des Nations Unies.'

L'enquête qu'il a menée avec M. Kilgour, ancien procureur de la couronne et ex-secrétaire d'État pour l'Asie-Pacifique, conclut qu'après le début de la persécution du Falun Gong en 1999, le régime chinois a commencé un commerce d'organes illicite. Des dizaines de milliers de pratiquants du Falun Gong emprisonnés auraient été tués dans le but de prélever leurs organes pour alimenter le marché des transplantations.

M. Kilgour et M. Matas avaient publié auparavant deux rapports sur leurs découvertes, le premier en juillet 2006 et le deuxième en janvier 2007.

Depuis, les rapporteurs de l'ONU sur la torture et sur l'intolérance religieuse ainsi que le Comité de l'ONU contre la Torture ont pressé la Chine pour qu'elle s'explique sur l’écart entre ses nombreuses transplantations et la source des organes.

Avec des dons quasi absents et un système national de don d'organes qui a vu le jour seulement récemment, en août 2009, le régime affirme qu'il s'approvisionne en organes presque entièrement de prisonniers exécutés.

'Le problème avec cette affirmation est que la peine de mort a été assez constante avant et après le début de la persécution. Par contre, le nombre de transplantations a connu une augmentation fulgurante après le début de la persécution', affirme M. Matas.

'Il y a environ 41 500 transplantations d'organes non expliquées survenues entre l’année 2001 et l’année 2006 environ. Les pratiquants de Falun Gong fournissent beaucoup de ces organes... involontairement', a déclaré M. Kilgour.

Il a noté que selon un rapport du gouvernement américain, au moins la moitié des détenus dans les camps de travail forcé chinois sont des pratiquants de Falun Gong.

'Le Canada et d'autres pays devraient interdire les exportations résultant du travail forcé en introduisant une loi qui oblige tous les importateurs à prouver que les marchandises ne sont pas produites par des esclaves', a-t-il ajouté.

Comme ces prisonniers sont la source des organes, M. Matas a suggéré que M. Harper demande à la Chine de conclure un accord rejetant toute importation au Canada de produits fabriqués par le travail forcé. De plus, il doit y avoir la garantie que l'accord est applicable en permettant l'inspection de ces camps de travail.

M. Matas affirme que les États-Unis ont déjà un tel accord avec la Chine, mais qu'il n'est pas appliqué, les Américains n'ayant toujours pas la permission d'inspecter les camps.

M. Wrzesnewskyj met le problème en perspective en tant que consommateur. 'Sachant ce que je sais, quand je prends un produit et que je vois l'étiquette Made in China, il y a un malaise', dit-il.

'Vous ne pouvez pas garder ces choses cachées... Partout, quand des gens convenables prendront ces produits de consommation et qu'ils verront cette étiquette, ils auront ce même genre de malaise qui affectera la Chine de milliers de façons qu'on ne peut peut-être pas quantifier.'

Quant aux responsables canadiens qui négocient des accords commerciaux avec la Chine, il demande : 'Comment pouvez-vous avoir confiance en un pays qui s'engage dans ce genre de crime terrifiant contre son propre peuple ? Comment pouvez-vous avoir confiance en eux dans vos relations lorsqu'ils font l'acquisition de compagnies de ressources [naturelles] majeures?'

Autant le Canada voudrait augmenter les échanges commerciaux et avoir une relation saine avec la Chine, autant 'lorsque ces questions sont aussi cruciales, cela remet en cause toutes ces relations potentielles', commente M. Wrzesnewskyj.

Le livre de Kilgour-Matas inclut des recommandations pour la Chine, les États étrangers, les professionnels médicaux et les compagnies pharmaceutiques sur les lois et autres moyens pour empêcher les prélèvements d’organes.

Une des recommandations est d'adopter une loi extraterritoriale qui rendrait illégal de voyager dans un autre pays pour acheter une transplantation d’un organe obtenu sans consentement.

Ce 'tourisme axé sur la transplantation' n’est un crime nulle part au monde actuellement, mais M. Wrzesnewskyj a proposé un projet de loi au Parlement canadien qui en ferait un crime extraterritorial.
M. Kilgour compte proposer ce projet de loi au Parlement européen comme modèle pour l’Union européenne.

'Le noyau des violations des droits de l’homme en Chine'
Le PFOFG a organisé le lancement du nouveau livre de Kilgour-Matas dernièrement sur la Colline parlementaire, le premier évènement organisé par le groupe depuis sa fondation le mois dernier.

M. Lunney a fait un rapprochement entre la persécution et le prélèvement d’organes sur les pratiquants de Falun Gong et l’Holocauste, tandis que malgré les signes, les avertissements et les sonnettes d'alarme, 'cette monstruosité s'est poursuivie pendant une période avant qu'elle ne soit révélée et comprise'.

'Nous espérons que ce lancement de livre aura un grand effet et passera le message ; nous ne pouvons nous permettre d’être silencieux', a-t-il ajouté.

Le lancement du livre a accueilli un grand nombre de personnes. L’évènement était animé par le député Bill Siksay, président de PFOFG. Étaient aussi présents, M. Wrzesnewskyj, vice-président du groupe, les directeurs et députés Scott Reid et Rob Anders, ainsi que les membres et députés James Lunney et Irwin Cotler.

Le livre comprend deux parties. La première partie présente les statistiques actuelles et analyses factuelles qui mettent à jour le rapport. La deuxième partie traite des réponses que les auteurs ont reçues et de leurs efforts pour mettre fin aux abus. Il contient aussi une explication philosophique et analytique du pourquoi de la persécution du Falun Gong et comment elle a débuté ainsi que la façon dont les auteurs entrevoient l'avenir.

Le livre dit aux dirigeants mondiaux et aux gens concernés : 'Réglez la persécution du Falun Gong et tous les autres groupes qui sont victimes en bénéficieront.'

Les auteurs fournissent de nombreux détails. Ils rapportent que les meurtres arbitraires documentés et les disparitions de pratiquants de Falun Gong excèdent annuellement de loin le total des victimes de n’importe quel autre groupe. Le Falun Gong représenterait les deux tiers des victimes de torture et la moitié des gens dans les camps de travail forcé. Les pratiquants de Falun Gong et les prisonniers condamnés à mort seraient les seules victimes tuées pour leurs organes.

Le livre parle de 'ceux qui essaient de plaire à la Chine' et qui sont 'en conflit' et ainsi 'se compromettent moralement'. 'Ils sont silencieux parce qu’ils ont de la famille, une carrière, des intérêts sociaux, financiers ou commerciaux qui seraient compromis en confrontant les malfaiteurs […] Ils font passer leurs intérêts personnels avant la prévention de crimes graves.'

Il y a aussi ceux qui ne savent pas, écrivent les auteurs. C’est ainsi parce que le régime chinois perpétue une campagne internationale de harcèlement, d'intimidation, d’espionnage, de désinformation et de propagande contre le Falun Gong. Entre-temps, le régime fait tout en son possible pour bloquer les informations contraires.

Pour mettre fin à l’indifférence de ceux qui ne savent pas, les auteurs recommandent 'd'entreprendre tous les efforts pour proclamer la vérité sur ce qui se passe [en Chine], ne pas avoir confiance en ce qui est dit par le gouvernement chinois à propos de ses victimes et ne rien répéter de ce qu’il dit contre leurs victimes à moins que cela soit vérifié'.

'En faire moins signifie contribuer à la persécution en Chine', déclarent-ils.

Ultimement, 'En matière de stratégie et de principe, exprimer de l’inquiétude au sujet des violations des droits de l’homme devrait être motivé en premier lieu par la condamnation de la pire violation [...] S'opposer aux violations des droits de l’homme en Chine tout en restant silencieux au sujet des victimes du Falun Gong revient à fermer les yeux sur le noyau des violations des droits de l’homme en Chine.'"

Tiré de The Epoch Times
http://campsd-extermination-en-chine.20minutes-blogs.fr