Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.

Rome accueillera un congrès mondial sur les dons d’organes

"Le trafic d’organes humains sera également affronté."

ROME, Mardi 27 mai 2008 (ZENIT.org) - "Que dit le magistère de l'Eglise sur les dons d'organes ? Quel est le rôle des moyens de communication sociale sur la question ? Comment combattre le trafic d'organes ? Autant de questions qui seront débattues durant le congrès international sur les dons et greffes d'organes qui aura lieu à Rome en automne prochain.

Le congrès, intitulé 'Un don pour la vie. Considérations sur le don d'organes', se tiendra du 6 au 8 novembre à l'Auditorium de la Conciliazione, près du Vatican."

"La rencontre est organisée par l'Académie pontificale pour la vie, la Fédération internationale des associations médicales catholiques et le Centre national italien des transplantations.

'Le magistère, avec la saine anthropologie qui en émane, stimule les donations', a confié à Zenit Josep Maria Simón Castellví, président de la Fédération internationale des associations médicales catholiques (www.fiamc.org).

Faire don de ses organes est 'une forme extraordinaire de solidarité humaine et de charité chrétienne', affirme le médecin qui ajoute : 'Favoriser l'utilisation de ses organes par des personnes malades unit de manière très explicite les êtres humains'.

'Le congrès, qui rencontre déjà un succès surprenant grâce au bouche à oreille, est déjà dans une perspective positive', a-t-il commenté.

'Le don d'organe est un don pour la vie. Mais notre devoir est aussi de parler des abus de greffes et du trafic d'organes dans le monde', a-t-il ajouté.

Pour le médecin espagnol, 'il est clair que d'un point de vue plus spécifiquement biologique, les dons et greffes pratiquées selon la loi et une bonne pratique clinique profitent à tous. Et il est très positif que ces dons restent en dehors de la sphère commerciale. Res extra comercium, disaient les romains de l'Antiquité, convaincus que certains domaines devaient rester étrangers au commerce pour leur plus grande dignité'.

'Faire don de ses organes veut dire prolonger son service ici sur terre' a-t-il ajouté.

'Et l'Espagne, dans ce domaine, représente un exemple positif, pour différentes raisons, qui vont de la bonne gestion publique depuis de longues années à la grande générosité du peuple espagnol. C'est un domaine où le pays est en tête, et il a certainement beaucoup à dire pour promouvoir une culture du don'."

Informations complémentaires sur http://www.agiftforlife2008.org

Article de Miriam Díez i Bosch
http://zenit.org
Copyright Innovative Media, Inc.

"Truthfulness in transplantation: non-heart-beating organ donation."

Article by Potts M, Methodist University, Fayetteville, NC 28311-1498, USA.


"The current practice of organ transplantation has been criticized on several fronts. The philosophical and scientific foundations for brain death criteria have been crumbling. In addition, donation after cardiac death, or non-heartbeating-organ donation (NHBD) has been attacked on grounds that it mistreats the dying patient and uses that patient only as a means to an end for someone else's benefit.

Verheijde, Rady, and McGregor attack the deception involved in NHBD, arguing that the donors are not dead and that potential donors and their families should be told that is the case. Thus, they propose abandoning the dead donor rule and allowing NHBD with strict rules concerning adequate informed consent. Such honesty about NHBD should be welcomed. However, NHBD violates a fundamental end of medicine, nonmaleficience, 'do no harm.' Physicians should not be harming or killing patients, even if it is for the benefit of others. Thus, although Verheijde and his colleages should be congratulated for calling for truthfulness about NHBD, they do not go far enough and call for an elimination of such an unethical procedure from the practice of medicine."

Source:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov

"Brain death - too flawed to endure, too ingrained to abandon."

Article by Truog RD. Department of Medical Ethics, Anesthesia, and Pediatrics at Harvard Medical School, Boston, MA, USA.


"The concept of brain death has become deeply ingrained in our health care system. It serves as the justification for the removal of vital organs like the heart and liver from patients who still have circulation and respiration while these organs maintain viability. On close examination, however, the concept is seen as incoherent and counterintuitive to our understandings of death. In order to abandon the concept of brain death and yet retain our practices in organ transplantation, we need to either change the definition of death or no longer maintain a commitment to the dead donor rule, which is an implicit prohibition against removing vital organs from individuals before they are declared dead. After exploring these two options, the author argues that while new definitions of death are problematic, alternatives to the dead donor rule are both ethically justifiable and potentially palatable to the public. Even so, the author concludes that neither of these approaches is likely to be adopted and that resolution will most probably come when technological advances in immunology simply make the concept of brain death obsolete."

Source:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov

"Fundamentals of the Stem Cell Debate: The Scientific, Religious, Ethical and Political Issues"

Edited by Kristen Renwick Monroe, Ronald B. Miller, and Jerome Tobis. 218 pp., illustrated. Berkeley, University of California Press, 2008. USD 50 (cloth); USD 19.95 (paper). ISBN 978-0-520-25210-3 (cloth); 978-0-520-25212-7 (paper).


"Human embryonic stem cells were isolated 10 years ago with the use of knowledge that had been gained from more than 20 years of research in rodents and nonhuman primates. The scientific goalposts have changed constantly since then, and each change has sent ripples through the religious, ethical, and political issues that are related to stem-cell research. This book is drawn from conference presentations that were made in May 2004 by 13 faculty members and students, mostly from the University of California at Irvine. It now serves as a marker in what has been a turbulent 10-year period." (Amazon.com)

L'avenir prometteur des cellules de sang de cordon

"Les cellules souches de sang de cordon ont un potentiel médical considérable. Elles sont utilisées de façon croissante en remplacement des greffes de moelle osseuse dans le traitement de certaines maladies du sang ou dans certaines affections du système immunitaire. Elles servent aussi à soigner des maladies touchant la moelle osseuse ou le système nerveux central. Enfin elles permettent de corriger des dérèglements du métabolisme. Ces cellules sont facilement accessibles et sont particulièrement souples en matière de compatibilité immunitaire."

"Le consortium Novussanguis, créé par la Fondation Jérôme Lejeune et l'université de Newcastle, a pour vocation de fédérer et financer la recherche sur ces cellules. Son objectif est d'aider les laboratoires membres à communiquer entre eux et avec l'extérieur. 14 laboratoires, principalement européens, en sont aujourd'hui membres. Novussanguis va financer 8 projets de recherche pour un budget de 3 millions d'euros (cf. Synthèse de presse du 13/05/08).

Novussanguis souhaite aussi harmoniser les méthodes et les protocoles au niveau européen et international pour intégrer la médecine régénérative dans la pratique médicale. Le consortium envisage déjà de conclure des accords avec des industriels.

Malheureusement, les quantités de cellules souches de sang de cordon sont aujourd'hui limitées. Malgré 130 millions de naissances enregistrées chaque année dans le monde, plus de 99 pour cent des échantillons de sang sont détruits, notamment parce qu'il n'existe pas de réseaux pour les collecter.

L'un des problèmes majeurs est le financement de la conservation dans des banques. Il existe deux types de banques : les banques publiques et les banques privées. Dans les banques publiques, les parents donnent le cordon de leur enfant. Les cellules souches issues de ce sang de cordon sont conservées de façon anonyme et serviront pour soigner n'importe quel patient compatible sur le plan immunitaire, dans le cadre d'une greffe dite hétérologue. Dans les banques privées, le stockage est financé par la famille pour son propre usage dans le cadre d'une greffe dite autologue.

Il existe aujourd'hui dans le monde 134 banques privées et 54 publiques. A l'inverse 24 pour cent des greffons sont utilisés pour des greffes intrafamiliales et 76 pour cent pour des greffes allogéniques. Financer les banques publiques par des établissements privés semble donc la solution. En Angleterre, la banque de sang Virgin Health Bank divise chaque échantillon en 2 parties : 20 pour cent à usage privé et 80 pour cent à usage public. La conservation de l'échantillon est financé par le déposant. Elle peine à trouver de nombreux clients en raison des banques 100 pour cent privées. Une autre possibilité serait de créer une banque privée qui caractériserait ses échantillons et les rendrait publiques de façon à ce que les greffons puissent être réquisitionnés en cas de besoin contre remboursement des parents. L'Espagne vient de se doter d'un modèle de ce type.

En France, sur les 335 greffes de sang de cordon réalisées en 2007, seules 119 ont pu l'être grâce à des greffons français."

Copyright genethique.org

"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Les Echos 22/05/08

Rôle potentiel des cellules souches dans la régénération d’organes

"Chaque année, malgré le développement du don d’organes, plus de 200 malades décèdent en raison du seul déficit chronique de greffons, c’est-à-dire de tissus ou d’organes compatibles. Avec leurs propriétés d’autorenouvellement, de différenciation et de prolifération, les cellules souches présentent un véritable potentiel dans ce contexte, d’autant que leur champ d’application en thérapie cellulaire est immense : nos organes subissent en effet aussi bien les agressions de maladies (monogéniques ou multifactorielles, aiguës ou chroniques) que celles du vieillissement."

Lire le dossier de l'INSERM Mars-Avril-Mai 2008 :
==> http://www.inserm-actualites.fr

CHU de NICE Label européen pour greffe moelle osseuse

"Le centre de transplantation mixte adulte et enfant de greffes de cellules souches hématopoïétiques du CHU de Nice vient d’obtenir la certification européenne JACIE (Joint Accrédition Committee ISCT-EBMT)."


"Ce label de qualité est donné à l’ensemble de la chaîne : du prélèvement jusqu'à la transplantation, en passant par la conservation. Nice est le deuxième centre mixte accrédité en France. L’objectif de ce label : promouvoir des soins de haute qualité et des techniques de laboratoires performantes. Nice veut se hisser ainsi au niveau d’autres centres Français.

La greffe de cellules souches hématopoïétiques intervient dans le traitement de plusieurs types de pathologies : malignes comme les leucémies aigües, les myélomes, les lymphomes ou certaines tumeurs solides (cancer du sein, neuroblastome) mais aussi non malignes comme les déficits constitutionnels ou acquis (déficit immunitaire, aplasies, erreurs métaboliques).

Il existe trois sources de cellules souches hématopoïétiques : la moelle osseuse, le sang périphérique et le sang placentaire."

Source :
http://www.nicerendezvous.com/FR/CHU-DE-NICE-LABEL-EUROPEEN-POUR-GREFFE-MOELLE-OSSEUSE-n-3892.html

"Mise en garde sur les vols d’organes en Chine"

David Kilgour, ex-député fédéral, a participé à un forum à l’Université McGill sur les prélèvements illégaux d’organes en Chine, le 9 mai 2008.

"Lors d’un forum, qui a eu lieu à Montréal le 9 mai dernier, sur le prélèvement illégal d’organes et les violations des droits de l’Homme en Chine, deux experts ont partagé leurs connaissances du sujet et ont dénoncé cette pratique qui aurait, jusqu’à maintenant, coûté des dizaines de milliers de vies."

"Plus de 40 000 transplantations dont la source des organes est non documentée auraient été pratiquées ces dernières années en Chine, a révélé David Kilgour, ex-député fédéral. Selon une enquête qu’il a réalisée avec David Matas, avocat spécialiste des droits de l’Homme, les pratiquants de la discipline spirituelle Falun Gong feraient largement les frais de ces vols d’organes, en raison de leur état de santé au-dessus de la moyenne et de la persécution dont ils sont victimes.

Le régime chinois veut éradiquer le Falun Gong depuis 1999. Ainsi, des centaines de milliers de pratiquants de la discipline ont été envoyés dans des prisons, des centres de détention, des centres de lavage de cerveaux et des camps de travail forcé.

Un survivant du système répressif chinois était présent à ce forum et a livré son expérience personnelle. M. Wang a été arrêté plusieurs fois et envoyé dans ces différents lieux où l’on tente de briser l’esprit humain tout en exploitant la force de travail. Il aurait lui-même été forcé de fabriquer des articles composés de produits chimiques dangereux pour la santé et d’autres produits destinés à l’exportation, comme des objets décoratifs.

M. Wang a également raconté comment lui, et les autres pratiquants de Falun Gong incarcérés, avait subi des examens médicaux approfondis. Pourquoi se souciait-on de notre santé alors que, innocents, nous étions emprisonnés, se demandait M. Wang à l’époque.

M. Wang a dit que c’est après avoir pris connaissance du rapport d’enquête Prélèvements meurtriers de Kilgour-Matas, publié en 2006, qu’il a compris que les tests médicaux servaient à établir une base de données pour d’éventuelles transplantations. C’est ce qui explique la rapidité avec laquelle on peut obtenir une transplantation d’organe en Chine. Alors que plusieurs mois, voire des années, sont nécessaires dans les autres pays, le temps d’attente en Chine peut être aussi court que deux semaines.

Un reportage de CNN a démontré ce fait. Un Américain s’est rendu en Chine pour une transplantation. L’hôpital où il faisait affaire lui a remis un téléavertisseur. Lorsqu’on trouverait un organe compatible, le téléavertisseur sonnerait. En attendant l’organe, il pouvait aller prendre du bon temps, visiter les lieux, faire du shopping, etc. Seulement quelques jours ont suffi. 'Organe sur commande', mais le 'donneur' en est probablement mort (...).

Selon M. Kilgour, ces atrocités sont imputables à la 'combinaison meurtrière d’un gouvernement totalitaire et du capitalisme sauvage'.

Dr Gerry Koffman, responsable canadien de l’organisation Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH) – une organisation qui regroupe des médecins contre les prélèvements d’organes sans consentement – a également élaboré sur le sujet, notant que la 'plupart des organes en Chine proviennent de donneurs non consentants'. En effet, le don d’organe ne fait pas partie de la culture du peuple chinois. Selon Dr Koffman, les prélèvements forcés sur les pratiquants de Falun Gong équivalent à un génocide.

'Je suis Juif et de nombreux membres de ma famille sont morts dans les camps de concentration nazis. Face à de telles atrocités, ma conscience m’interdit de rester silencieux', explique-t-il.

DAFOH a pour mission de sensibiliser le corps médical aux problèmes éthiques des transplantations en Chine. Parmi ses revendications, il insiste sur le fait qu’on ne devrait pas permettre à des chirurgiens chinois d’étudier la transplantation à l’étranger, de peur qu’ils n’utilisent leurs techniques pour commettre ces crimes contre l’humanité. Aussi, l’organisation demande un accès, sans restriction, aux prisons et hôpitaux chinois pour enquêter.

M. Kilgour juge qu’avec les Jeux de Pékin en août, le moment est idéal pour faire pression sur le régime chinois.

Il a aussi souligné que les autorités chinoises ont été incapables de contrer un seul des 32 éléments de preuve documentant les prélèvements d’organes forcés dans son rapport d’enquête". *

* [http://organharvestinvestigation.net/]
Article écrit par Noé Chartier, La Grande Époque - Montréal

Thérapie Cellulaire : Toulouse en pôle position

"Le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse et l'Etablissement français du sang Pyrénées Méditerranée, signent une convention de partenariat pour renforcer leur collaboration en matière de thérapie cellulaire (utilisation de cellules souches et de la moelle). Ces thérapeutiques sont devenues indispensables pour le traitement de nombreux cancers. D'autres applications s'avèrent tout aussi riches d'espoir : la réparation musculaire, cardiaque et vasculaire et le soutien de l'activité de la moelle osseuse. Chaque année, plus de 100 greffes sont réalisées au CHU de Toulouse."

Deux essais sont actuellement en cours

"ACellDREAM (Adipocyte Cell Derived Regenerate Endothelial and Angiogenic Medecine). Il s'agit d'injecter des cellules souches du tissu adipeux dans les membres inférieurs pour soigner l'artérite.

MESAMI (MEsenchymal Stem cells Autograft for Myocardial Ischemia) Il s'agit d'injecter en intracardiaque des cellules souches mésenchymateuses issues de la moelle osseuse pour soigner les insuffisances cardiaques."

Une collaboration prometteuse

"Ce partenariat étroit positionne le CHU de Toulouse et l'Etablissement français du sang Pyrénées Méditerranée (EFS PM), comme des acteurs incontournables de la médecine reconstructrice pour des pathologies très fréquentes telles que l'Infarctus, les artérites, les reconstructions osseuses, disciplines dans lesquelles les équipes médicales toulousaines sont particulièrement en pointe. Les bénéfices patients sont nombreux : ils sont rapidement intégrés aux protocoles thérapeutiques et reçoivent très vite les nouveaux traitements dans le cadre d'essais cliniques.

Cette convention préfigure les modes de fonctionnement qui seront implantés sur le Cancéropôle de Langlade au sein de la Clinique Universitaire du Cancer avec notamment le service d'hématologie du CHU, reconnu comme leader au plan régional : raccourcir les délais pour la mise en place de protocoles thérapeutiques auprès des patients, leur faire bénéficier au plus vite des nouveaux traitements dans le cadre d'essais cliniques.

Le CHU de Toulouse est impliqué dans la Thérapie Cellulaire sur des disciplines phares grâce à la compétence et à la dynamique de ses équipes médicales : le service d'Hématologie qui possède une bonne expérience des greffes de moelles osseuses et développe des programmes de recherche clinique sur les hémopathies malignes (Myélomes et Leucémies).

le pôle Cardio Vasculaire et Métabolisme est engagé en tant que centre associé aux programmes MAGIC (Myoblasts Autologous Grafting in Ischemic Cardiomyopathy) et BONAMI (BONe marrow cells in Acute Myocardial Infraction) dans des recherches sur les cardiomyopathies aigues et chroniques.

Le Centre d'Investigation Clinique (CIC) du CHU de Toulouse labellisé par l'INSERM et la DHOS a été doté dès 1995 d'une Unité Fonctionnelle en Biothérapie dirigée par le Pr. Louis Buscail, avec pour mission est de développer les Thérapies Cellulaires et Géniques au sein des deux institutions.

L'EFS Pyrénées Méditerranée, spécialiste de l'Ingénierie Cellulaire L'équipe toulousaine du service de Thérapie Cellulaire dirigée par Philippe Bourin prépare des greffons de cellules issues de la moelle osseuse ou du sang périphérique pour soigner les malades de Midi-Pyrénées atteints de cancers des cellules du sang.
Elle participe également aux essais cliniques qui devront permettre, dans l'avenir, de réaliser de nouveaux produits de thérapie cellulaire. Ainsi, elle dispose du potentiel nécessaire à l'exploitation des cellules souches comme nouveau produit de thérapie cellulaire."

Pour plus d'informations contacter :
Déléguée à la Communication
CHU de Toulouse - 2 rue Viguerie
31052 Toulouse Cedex
Téléphone : 05.61.77.83.49
Fax : 05.61.77.85.21
email : sudre.mc@chu-toulouse.fr

Source :
Réseau CHU-Newsletter
Newsletter N°415 - 06/05/2008

"Des cellules iPS pour réparer le cœur"

"Selon une étude parue dans le journal Stem Cells, des chercheurs de l’université de Californie (Los Angeles) auraient réussi à obtenir, chez la souris, les trois types de cellules cardiovasculaires nécessaires pour réparer le cœur et les vaisseaux sanguins à partir de cellules iPS."


"Pour le Dr Robb MacLellan, co-auteur de l’étude, les cellules iPS - qui ne présentent pas les mêmes problèmes que les cellules embryonnaires (rejet du système immunitaire, développement de tumeurs...) – 'sont l’avenir de la médecine régénérative'. Par cette découverte, il espère avoir fait un premier pas vers de nouvelles thérapies, bien qu’il reste encore des obstacles à surmonter dans l’utilisation de cellules iPS en clinique.

Il regrette par ailleurs que la Californie utilise 300 millions de dollars chaque année pour financer des recherches sur le clonage humain.

Rappelons que les cellules iPS sont issues de cellules adultes et ont les mêmes propriétés que les cellules embryonnaires, c’est-à-dire qu’elles sont capables de se transformer en de nombreux types de cellules du corps humain."

Lire l’étude en ligne

Copyright genethique.org

"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Life news 30/04/08 – Science Daily.com 01/05/08

Les Philippines luttent contre le trafic d’organes

"Le gouvernement philippin a interdit la vente d’organes aux étrangers, mettant ainsi un terme au commerce, très lucratif, d’organes prélevés illégalement sur des pauvres. Selon le ministre de la Santé, Francisco Duque, les contrevenants encourent 20 ans de prison. Entre 2002 et 2006, le nombre de transplantations réalisées au profit d’étrangers a augmenté de 60 pour cent. Pour la seule année 2007, 50 pour cent des 1 050 greffes de rein pratiquées aux Philippines l’ont été sur des étrangers alors qu’une réglementation datée de 2002 prévoit que les étrangers ne bénéficient que de 10 pour cent de ces greffes.

De tels chiffres s’expliquent par le coût, relativement faible, que représente une telle opération aux Philippines.

Francisco Duque a déclaré que pour poursuivre sa lutte contre le trafic d’organes, le gouvernement souhaitait encourager le prélèvement d’organes sur des personnes mortes et les dons d’organes entre membres de la même famille."

Copyright genethique.org

"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Nouvel Obs.com 29/04/08 – BioEdge 01/05/08

"La première greffe de coeur a 40 ans"

"En 1968 était réalisée avec succès la première transplantation cardiaque en france, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Une opération chirurgicale 'à cœur battant'".


D'un exploit médical à une routine chirurgicale.

"Il y a 40 ans, le 27 avril 1968, Clovis Roblain commençait sa nouvelle vie, avec un cœur qui n'était pas le sien. Si le marseillais de 66 ans n'a survécu que 53 heures après l'opération, celle-ci représentait toutefois une avancée considérable et un succès sans précédent pour la médecine. pour la première fois en france, une transplantation cardiaque avait été effectuée, par l'équipe des professeurs Christian Cabrol, Gérard Guiraudon et Maurice Mercadier à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière."

Remplacer un cœur malade par un cœur sain

"En 1968, le constat était limpide, selon le professeur Christian Cabrol: 'Les gens ont un muscle qui ne fonctionne plus, la seule façon de le réparer est de le remplacer'. Quarante ans plus tard, la médecine a évolué, mais l'acte reste identique. si aujourd'hui les cœurs artificiels ont fait leur entrée, la greffe de cœur reste un moyen incontournable de redonner vie à un malade atteint d'insuffisance cardiaque. la préservation grâce au froid, les traitements anti-rejet et immuno-suppresseurs, le diagnostic par biopsie, autant de progrès qui améliorent mais laissent le principe de l'acte médical inchangé : il s'agit toujours de remplacer un cœur malade d'un patient à l'espérance de vie limitée par un cœur sain, issu d'un donneur.

Aujourd'hui la première difficulté des greffes n'est ni médicale, ni même technique: c'est le manque de donneurs qui est le premier obstacle. 'Il s'agit d'une solidarité collective pourtant nécessaire', se lamente le professeur Christian Cabrol. on estime qu'en liste d'attente, seuls deux patients sur cinq on la chance de bénéficier de ce type de greffe, faute de donneurs suffisants.'"

Source :
http://www.musiqueray.org

"Grasse : favoriser 'un réflexe pour la greffe' "

"'En 2007, 13074 personnes ont eu besoin d'une greffe d'organe et seules 4664 d'entre elles ont pu en bénéficier'. C'est le constat fait par l'Agence de la biomédecine présente mardi dernier à l'hôpital Clavary, où s'est tenue une conférence de sensibilisation auprès du corps médical sur les greffes d'organes."


"Des représentants des centres hospitaliers de Grasse, de Nice et de l'Agence biomédecine se sont évertués à décrire l'importance de l'action 'un réflexe pour la greffe'. 'Très souvent certains organes sont associés à toute une symbolique comme les yeux ou le coeur, il y a donc un important déficit en greffons. C'est pourquoi nous menons cette campagne', précise le docteur Hélène Jullian-Papouin, membre de l'Agence de biomédecine."

Recenser les donneurs potentiels en Paca

"Depuis octobre 2006, cet organisme propose à 35 établissements publics et privés des régions PACA, autorisés ou non à prélever, d'accueillir l'opération. L'objectif : recenser les donneurs potentiels d'organes et alerter afin d'augmenter l'activité de greffe. Pour cela, une coordination hospitalière de prélèvement a été mise en place. 'Elle est le lien entre les établissements autorisés à prélever et ceux non-autorisés, comme l'hôpital Clavary' précise le docteur Jullian-Papouin, 'C'est-à-dire que lorsqu'un donneur potentiel est recensé à Grasse par exemple, une infirmière coordinatrice se rend sur les lieux afin d'entrer en contact avec la famille de la personne et savoir si elle accepte ou pas le prélèvement d'organes. Suite à l'entretien, la personne est transférée vers un centre greffeur de référence'. Les prélèvements d'organes sont effectués seulement sur des personnes en état de mort encéphalique, c'est-à-dire provoqué par l'arrêt brusque et définitif du fonctionnement du cerveau.

Aujourd'hui une personne greffée peut vivre normalement puisqu'elle retrouve une autonomie complète. Et comme le précise le docteur Jullian, 'le prélèvement et la greffe sont des actes qui évoluent d'années en années.'

Des personnes ayant contracté une hépatite B peuvent donc être considérées comme des donneurs potentiels dans la mesure où la personne qui recevra l'organe a déjà contracté la maladie. De multiples possibilités de prélèvements pour sauver plus de vies."

Savoir +

Renseignements au : 0 800 20 22 24.

www.dondorganes.fr

Agence de biomédecine : 01.55.93.64.96.

S. B.
Nice-Matin

Suisse : la consécration d'un chirurgien valaisan : régénération du foie

PRIX OTTO NÄGELI

"La prestigieuse reconnaissance a été attribuée hier après-midi à Pierre-Alain Clavien, chirurgien à l'hôpital universitaire de Zurich.
En 2006, Pierre-Alain Clavien, chef du département de chirurgie viscérale et de transplantation de l'Hôpital universitaire de Zurich, publie un article dans le journal 'Science' sur la substance qui permet la régénération du foie. Un événement pour un chercheur, lorsque l'on connaît la renommée de ladite publication. Deux ans plus tard, c'est la consécration. Hier après-midi, il a reçu à Zurich le prestigieux prix Otto Nägeli."

"C'est la première fois que cette distinction est remise à un chirurgien qui opère tout en menant un grand travail de recherche. D'ordinaire, elle est attribuée à un scientifique dont le travail en recherche fondamentale mérite reconnaissance. Ce choix est un signal fort pour les cliniciens 'qui doit les encourager à pratiquer à un haut niveau tout en ménageant du temps pour la recherche', explique Pierre-Alain Clavien."

Zurich, un centre européen
"Après onze ans d'études, le chirurgien obtient un poste à l'université américaine de Duke en Caroline du Nord. Il est spécialisé dans la chirurgie du foie, du pancréas et dans la transplantation de ces deux organes. Le système universitaire américain lui convient à merveille: 'On vous offre la possibilité de travailler, tout en se spécialisant dans un domaine de pointe. Ce modèle est très efficace et permet une promotion universitaire en fonction des succès obtenus. Ou un licenciement si l'on ne réussit pas à atteindre un certain niveau. Les règles du jeu sont claires.' Il y a huit ans, on lui propose un poste à Zurich. 'J'ai beaucoup hésité. Puis j'ai accepté en demandant que dans mon service, on applique le modèle américain. Je ne voulais pas devenir un chef généraliste comme cela se fait habituellement en Suisse. Pour un hôpital universitaire, il faut des spécialistes pointus qui amènent un savoir faire que l'on ne trouve pas ailleurs.' Il constitue son équipe comme il l'entend, ressuscite le département de chirurgie viscérale et crée un centre de chirurgie du foie et du pancréas. Il devient l'un des quatre centres d'excellence européens au coude à coude avec Paris, Londres et Berlin.
C'est l'ensemble de ce travail, de la gestion d'une équipe pointue à des découvertes remarquées, qui est aujourd'hui récompensé."

La Suisse, mauvaise élève
"Il profite de cette occasion pour faire passer le message qui lui tient à coeur : la Suisse est insuffisante en matière de recherche médicale. 'En recherche fondamentale, nous sommes les troisièmes ou les quatrièmes au monde. En médecine, nous sommes au 17e rang.' Un manque qui s'explique selon lui par le système suisse. 'Il y a trop d'hôpitaux et pas assez d'organisation entre eux. Par conséquent, beaucoup de services de chirurgie ne disposent pas de la masse critique d'interventions nécessaire à la recherche. Un domaine délaissé aussi dans les hôpitaux universitaires, faute de temps et de spécialistes'. Dans son service, les malades du pancréas et du foie sont tous réunis dans un centre. Le personnel médical et infirmier s'est spécialisé au cours des années. Aujourd'hui, Zurich attire de jeunes médecins et scientifiques générateurs d'innovations et de découvertes. Les médecins disposent de temps pour la recherche médicale et fondamentale. Sans compter que pour les patients souffrant de maladies sévères, le service est meilleur au sein d'une équipe de spécialistes que dans un hôpital qui ne rencontre que peu de cas similaires. Un seul mot d'ordre donc selon ce chirurgien reconnu: centraliser les spécialisations."

Biographie

"1957 Originaire de Miège, naît à Genève le 23 novembre.
1982 Termine ses études de médecine à l’Université de Genève
1982-83 Part en mission pour la Croix-rouge au Pérou et au Salvador
1990 Spécialisation en chirurgie
1992 Spécialisation à l’Institut des sciences médicales et d’immunologie de Toronto, Canada
1994 Assistant à l’Université de Duke, USA
1999 Professeur à l’Université de Duke, USA
2000 Professeur et patron du département de chirurgie viscérale et transplantation de l’Hôpital universitaire de Zurich
2006 Publication d’un article dans la revue 'Science' : 'Platelet-derived serotonin mediates liver regeneration'"

Source :
http://www.lenouvelliste.ch
8 mai 2008 - Article de MARIE PARVEX

Suisse : "Des cellules qui peuvent changer la vie".

DON DE MOELLE

"Le spectre de grosse aiguille que l'on plante dans les os du bassin a fait long feu. Aujourd'hui, il est possible de faire un don de manière beaucoup moins lourde. Explications et témoignage."


"Cette année en Valais, cinq à dix personnes développeront une leucémie (cancer du sang). Pour certains malades, seule une greffe de cellules souches du sang, présentes dans la moelle osseuse, leur permettra de vaincre leur mal. Un quart d'entre eux auront la chance de trouver un donneur auprès de leurs frères et soeurs. Pour les autres, la procédure ne sera possible que dans la mesure où une personne possédant une compatibilité des caractéristiques HLA (carte d'identité de toutes les cellules d'un être vivant) se sera enregistrée comme donneur de moelle non apparenté. Soixante-cinq registres, tous en réseau, existent aujourd'hui dans le monde, laissant pour l'heure une chance sur deux à un malade de bénéficier d'une transplantation de moelle. Si le nombre de donneurs augmente régulièrement en Suisse - ils sont actuellement près de 21000 - notre pays, comme pour le don d'organes, se situe parmi les cancres de la statistique internationale avec seulement 2,8 donneurs pour mille habitants. Depuis cinq ans, la pratique générale consiste pourtant à effectuer le prélèvement dans le sang du donneur à l'aide d'un cathéter veineux. Une procédure indolore qui, loin de l'anesthésie générale et de la ponction, exige du donneur d'offrir surtout de son temps... en plus de ses cellules souches. Explications du Docteur Pierre-Yves Lovey, vice-président de l'association Don de moelle et médecin adjoint au Service régional valaisan de transfusion sanguine CRS.

Docteur Lovey, à quoi sert une transplantation de moelle ?

'Elle permet de remplacer par des cellules saines les cellules malades de la moelle d'un patient. Moelle que l'on aura au préalable détruite par une chimiothérapie très intensive. Elle possède également un effet immunologique, dans la mesure où les cellules du donneur vont réagir contre les cellules leucémiques.'

Qui peut être donneur de moelle ?

'On peut être donneur de moelle non apparenté entre 18 et 55 ans et il est possible de se faire enregistrer jusqu'à l'âge de 45 ans. Il suffit pour cela de jouir d'une bonne santé et d'être apte au don du sang. Une prise de sang permet de déterminer dans un premier temps les antigènes HLA présents à la surface des globules blancs puisque c'est d'eux que dépendent la compatibilité entre le donneur et le receveur et par là, le succès de la transplantation. Ce sont ces identités HLA qui sont ensuite transmises au registre de la Fondation suisse pour les cellules souches du sang.'

Et si le donneur est appelé ?

'Une nouvelle prise de sang est alors effectuée et envoyée au centre qui va greffer le patient afin que les analyses soient affinées. Si la compatibilité est vérifiée, le donneur va subir un bilan de santé complet afin que nous soyons certains que le prélèvement ne représente aucun risque pour lui, mais aussi qu'il n'a pas une maladie qui contre-indiquerait le don de cellules souches.'

Quelle est la manière de procéder pour récolter ces cellules ?

'La moelle où se trouvent les cellules souches est présente dans les os. C'est elle qui permet la fabrication du sang. Il ne faut d'ailleurs pas la confondre avec la moelle épinière, prolongation du système nerveux central dans la colonne vertébrale. L'ancienne méthode consistait à ponctionner de la moelle dans l'os du bassin. Cette opération, pratiquée sous anesthésie générale, durait une heure et demie environ et entraînait, les jours suivants, quelques douleurs semblables à des contusions. Il nous est possible depuis une dizaine d'années de procéder par aphérèse. Un cathéter inséré dans le pli du coude est branché à une sorte de centrifugeuse qui va sélectionner les cellules souches, alors que le sang restant est réinjecté directement dans l'autre bras par un deuxième cathéter. Cette procédure, qui dure environ quatre heures, et peut être répétée une deuxième fois le lendemain, est beaucoup moins lourde. Elle nécessite cependant de faire passer les cellules souches de la moelle dans le sang pendant les cinq jours qui précèdent le prélèvement. Cela se produit par l'injection sous-cutanée d'un facteur de stimulation des globules blancs deux fois dans la journée. Ce traitement est effectué depuis longtemps et nous possédons des certitudes quant à sa sécurité. Les donneurs sont en effet suivis pendant dix ans après le don.'

Que va-t-il alors se passer chez le malade ?

'La transplantation chez le malade a lieu par une simple transfusion des cellules souches, après le traitement de chimiothérapie. C’est un peu un miracle : les cellules saines vont se réinstaller là où il le faut et redonner des globules rouges, des globules blancs, et des plaquettes au patient. Selon les pathologies, la greffe permet une amélioration considérable des chances de guérison. Ce don est souvent la seule chance qu’il reste aux malades.'"

Source :
Article d'Emmanuelle Es-Borrat
http://www.lenouvelliste.ch

"Falun Gong : appel à l’aide sur la Colline parlementaire"

OTTAWA – "La persécution de la discipline spirituelle Falun Gong dure depuis bientôt dix ans en Chine, mais la tenue des Olympiques à Pékin en août prochain serait devenue un prétexte pour accélérer son élimination. C’est le message qu’ont livré une centaine de manifestants sur la Colline parlementaire à Ottawa, le 2 mai dernier. Amnistie internationale, un député libéral et un ex-diplomate canadien ont appuyé les allégations, tout en demandant une action du gouvernement canadien et de la communauté internationale."

"Selon un communiqué diffusé par l’Association du Falun Dafa [Falun Gong] du Canada (AFDC), au moins 1878 pratiquants de Falun Gong auraient été arrêtés en Chine depuis janvier 2008. Cette vague d’arrestations massives serait alimentée par un système de récompenses mis en place par le régime : les individus livrant de l’information sur les pratiquants de la discipline recevraient une somme d’argent allant jusqu’à 650 USD.

Un de ces cas d’arrestation a été rapporté par le journal britannique Times. Le pratiquant de Falun Gong et populaire musicien folk Yu Zhou a été arrêté après un concert et torturé à mort en janvier dernier. Les autorités ont dit à sa famille qu’il était mort du diabète, alors qu’il n’avait pas cette maladie, et ont insisté pour incinérer sa dépouille rapidement.

Le prétexte olympique
Les Jeux olympiques ont été octroyés à la Chine en 2001, soit à un moment où la persécution contre le Falun Gong était à son paroxysme. Tandis que Pékin promettait l’amélioration des droits de l’Homme, ses dirigeants maintenaient leur objectif d’éliminer la discipline spirituelle pour nettoyer le pays des 'ennemis de l’État'.

La campagne de propagande massive dont sont victimes les Tibétains et le Dalaï-lama dernièrement, visant à les marginaliser et à les diaboliser, est très semblable à ce que les pratiquants de Falun Gong subissent depuis 1999. 'Des millions de pratiquants ont perdu leur emploi, leur domicile, leur éducation et leurs droits fondamentaux, on les a incarcérés et torturés pour les forcer à abandonner leur croyance. Aucun avocat n’a le droit de les représenter et ceux qui sont intervenus en leur faveur croupissent dans les goulags chinois', écrit l’AFDC dans son communiqué.

Malgré cette répression, 'l’esprit humain ne peut être écrasé', estime le député libéral à Ottawa Borys Wrzesnewskyj. Dans son allocution prononcée lors du rassemblement, il a fait remarquer que les protecteurs actuels de la torche olympique, les paramilitaires chinois en vêtements bleus, sont de la même unité responsable du massacre sur la place Tiananmen en 1989. Le climat est donc malsain et imprégné de totalitarisme. M. Wrzesnewskyj espère que les Jeux seront un catalyseur pour la liberté en Chine.

Ce député a récemment présenté un projet de loi privé ayant pour objectif de contrer le trafic d’organes. Un geste visant, entre autres, à assurer que les Canadiens ne puissent aller en Chine pour recevoir une transplantation d’organe, car des prisonniers y sont exécutés – y compris des pratiquants du Falun Gong – pour alimenter le marché.

Alex Neve, secrétaire général d’Amnesty International Canada, a tracé un sombre portrait de la situation des droits de l’Homme en Chine depuis 2001 et, particulièrement, dernièrement. Selon lui, les 'améliorations ont été minimales' et, 'en général, c’est extrêmement inquiétant'. Il note les violations qui ont lieu directement à cause des Olympiques, comme l’emprisonnement de militants des droits de la personne et des personnes déplacées brutalement pour la construction des installations. Il déplore également 'les efforts très minimes de la communauté internationale' pour faire avancer les choses.

M. Neve met aussi en cause les responsables du Comité olympique canadien qui ont fermé toutes les portes à une discussion au sujet des droits de l’Homme, se défendant que ce n’est pas leur tasse de thé. Puis les responsables du Comité international olympique se terrent dans la position que 'les Olympiques ne devraient pas être mélangés à la politique.' Mais Alex Neve estime qu’il faut faire la différence entre droits de l’Homme et politique et il rappelle que les principes de respect de la dignité humaine sont à la base du mouvement olympique et de sa Charte.

De Berlin 1936 à Pékin 2008
Différents analystes et politiciens ont souligné des similitudes entre les Olympiques de Berlin 1936 et ceux de Pékin 2008. Régimes totalitaires de propagande massive, persécutions internes de toutes sortes visant minorités ethniques, groupes religieux et dissidents, mouvement de militarisation effréné, etc.

Un député conservateur, Rob Anders, a fait la comparaison dernièrement et s’est fait vilipender par différents défenseurs du régime chinois et des relations commerciales que le Canada a avec lui.

Brian McAdam, un ex-diplomate canadien posté à Hong Kong ayant perdu son poste pour avoir dénoncé la corruption de la mission canadienne, juge la comparaison d’Anders 'absolument exacte'. Selon lui, l’attitude complaisante du Canada envers le régime chinois provient d’une 'longue histoire de premiers ministres' tissant des liens avec le Parti communiste chinois (PCC) et de médias ne rapportant pas la vérité. Il souligne que Mao Zedong a tué beaucoup plus de gens que Hitler et Staline ensemble. L’ex-premier ministre Pierre Elliott Trudeau n’avait-il pas cette admiration pour Mao, ayant fraternisé avec lui durant ses années au pouvoir ?

Selon le site de Federal Accountability Initiative for Reform, la 'carrière de 30 années de M. McAdam aux Affaires étrangères s’est terminée brusquement en 1993 après qu’il a exposé la corruption au consulat canadien à Hong Kong et l’infiltration du crime organisé et des espions chinois au Canada.'

Pour Xun Li, président de l’AFDC, la persécution actuelle est une 'violation de l’esprit olympique'. Quant aux messages du PCC disant qu’un accent mis sur les droits de l’Homme 'politise les Jeux', M. Li dit qu’il faut 'cesser d’être trompés par une telle propagande'. Il a fait remarquer qu’en 1936, la communauté internationale s’est défendue en disant qu’elle ne savait pas ce qui se préparait en Allemagne nazie, tandis qu’aujourd’hui, on sait fort bien ce qui se passe en Chine mais on refuse d’agir. 'Le Canada ne doit pas porter la honte d’échouer de voir à travers le mal', a-t-il déclaré en conférence de presse.

MM. Li et Neve croient que le Canada devrait prendre les devants dans ce dossier. 'Pas un jour ne devrait passer sans que nous fassions pressions sur la Chine sur la question des droits de l’Homme', suggère Alex Neve. Selon lui, il s’agit d’un geste politique que de demeurer silencieux sur la question."

Source :
Article écrit par Noé Chartier, La Grande Époque - Montréal
http://www.lagrandeepoque.com

Faire le don de sang de cordon ombilical pour sauver des vies

Don de sang placentaire

"Lors de l'accouchement, il est en effet possible, en toute sécurité, de donner ce que l'on appelle du sang placentaire ou sang de cordon ombilical qui contient des cellules souches qui pourront sauver des patients atteints de maladies du sang comme une leucémie.

L’Etablissement français du sang appelle au don de sang de cordon ombilical.
Selon L’Etablissement français du sang, le don de sang de cordon ombilical, ou sang placentaire, permet de sauver des vies.

Lors de l'accouchement, il est en effet possible de donner ce que l'on appelle du sang placentaire ou sang de cordon ombilical. Le sang placentaire est collecté, après la naissance. Ce sang contient des cellules souches qui pourront sauver des patients atteints de maladies du sang comme une leucémie.

Cette collecte n'est ni douloureuse ni dangereuse, que ce soit pour la femme enceinte ou pour l’enfant car elle ne modifie pas les gestes médicaux de l'accouchement.

Pour faire ce don, il faut respecter cinq conditions 'indispensables'. Il faut avoir eu un entretien avec un médecin spécialiste pendant la grossesse. L’accouchement doit avoir lieu dans une maternité habilitée (voir liste ci-après).

Il sera également procédé à un examen clinique de votre bébé à la naissance et à partir de l'âge de 3 mois, une analyse de votre sang en vue de dépister une éventuelle maladie infectieuse effectuées gratuitement à deux reprises. Il sera aussi fait mention spéciale, figurant sur le carnet de santé de l’enfant, demandant d’informer l’Etablissement français du sang en cas de maladie grave. Ces mesures permettent d’assurer la sécurité du don pour le patient qui en bénéficiera."

Liste des maternités habilitées pour le don de sang de cordon ombilical :
Maternité du Centre Hospitalier Universitaire de Besançon (03.81.66.81.66), Maternité de la Polyclinique De Franche-Comté (Besançon - 03.81.41.81.41),
Maternité du Centre (03.84.57.41.67),
Hôpital Pellegrin - Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux (Talence - 05.56.79.56.79),
Maternité Bel Air - Polyclinique Bordeaux Nord (Bordeaux - 0.826.307.111),
Clinique Cenon - Polyclinique Bordeaux Rive droite (Cenon - 0.826.300.484),
Clinique du CHU de Limoges (05.55.80.63),
Centre Hospitalier Universitaire Robert Debré (Paris - 01.40.03.21.55).

Plus d'information ? Voir le site de l’Etablissement français du sang.
(Source)

Belgique : une "carte de dignité en fin de vie"

"Une 'carte de dignité en fin de vie' vient d’être lancée en Belgique, via l’Institut Européen de Bioéthique. Cette carte permettra aux personnes qui le souhaitent d’exprimer leur volonté en fin de vie, en privilégiant les soins palliatifs sans acharnement thérapeutique. Elle a aussi pour objectif d’'inviter chacun à la réflexion personnelle' et de 'confirmer les soignants dans leur vocation première : celle de soigner et d’accompagner'.

Cette initiative semble pallier un manque de volonté politique pour promouvoir une culture palliative plutôt qu’une culture euthanasique..."

Copyright genethique.org

"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
La Libre.be (Carine Brochier) 29/04/08