Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.

La France, pays bioconservateur

Conservation de tissus et de cellules : vers une interdiction des banques privées ?

Conservation de tissus et de cellules : vers une interdiction des banques privées ? "Dans une tribune libre du Quotidien du médecin, l'avocat Thomas Roche évoque la proposition de loi relative à la simplification du droit et à l'allègement des démarches administratives, adoptée par l'Assemblée nationale le 18 octobre 2011 : il estime que celle-ci est avant tout un moyen d'interdire 'la création en France d'établissements [de conservation] de tissus privés', ce qui aurait selon lui des conséquences dommageables pour la recherche.

Lors de la dernière révision de la loi de bioéthique, les députés se sont montrés défavorables à la mise en place de banques privées de sang de cordon (Cf. Synthèse de presse du 15/03/11). Pour Thomas Roche, ils vont aujourd'hui plus loin avec la proposition de loi visant à simplifier le régime administratif encadrant les thérapies cellulaires. Celle-ci préconise de réunir deux régimes d'autorisation distincts sous un même article.

Le premier régime d'autorisation porte sur les activités pouvant être effectuées par les établissements de conservation de tissus et de cellules. Le deuxième porte sur les procédés de préparation et de conservation des produits de thérapie cellulaire et pourrait être comparé à 'une autorisation de mise sur le marché pour un médicament'. Selon la proposition de loi, ce dernier régime devrait disparaître dans l'avenir, et l'autorisation donnée par l'AFSSAPS pour la conservation de ces produits précisera 'la catégorie de tissus et leurs dérivés [...] et mentionne[ra] les accords passés entre un établissement et des tiers pour la réalisation de ces activités, les procédés de préparation et de conservation mis en œuvre ainsi que les indications thérapeutiques reconnues'.

Dans la distinction de ces deux régimes d'autorisations administratives, Thomas Roche décrypte une manière de permettre aux autorités sanitaires françaises d'interdire l'ouverture d'établissements de tissus privés en France. Selon lui, ce n'est pas le fait de fusionner ces deux autorisations sous un même article qui permettra cette interdiction mais les conditions qui y seront associées puisque les seules banques de tissus autorisées seront celles dont les procédés de conservation et de préparation disposent d' 'indications thérapeutiques reconnues'. Il s'agirait par là de 'rejeter tous les établissements qui proposeraient la conservation de tissus en vue d'un éventuel futur usage thérapeutique sans bénéficier d'indications thérapeutiques encore reconnues, notamment par l'intermédiaire d'essais cliniques'.

L'interdiction d'établissements de conservation de tissus privés aurait des conséquences sur la recherche selon Thomas Roche. Si les ressources en tissus et cellules ne peuvent être conservées pour des applications autologues (utilisation des cellules d'une personne pour elle-même en cas de maladie) ou allogéniques apparentées (don de cellules entre proches d'une même famille), comment les chercheurs pourront-ils démontrer l'existence de nouvelles indications thérapeutiques pour des usages autologues ou allogéniques apparentées, dans le cadre d'essais cliniques ? Alors que l'on promet aujourd'hui 'l'avènement d'une médecine personnalisée' efficace, Thomas Roche considère qu' 'il serait de bon ton de gagner en cohérence et de délivrer un message clair à nos concitoyens, à nos chercheurs et à nos entreprises innovantes'".
Le Quotidien du médecin 30/11/11
http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Novembre/20111130.1.asp

Artificial pancreas clinical trials begin in London

"The world’s first artificial pancreas controlled by the patient’s own body has begun clinical trials, researchers announced last night.
The research, led by Professor Chris Toumazou at Imperial College London, aims to develop a better treatment for type 1 diabetes. Currently, patients manage the disease by testing their blood sugar (glucose) levels regularly and injecting themselves with insulin up to six times daily.
Continuous glucose monitoring using a sensor implanted under the skin has been a recent technological improvement for patients with this illness. But the long-desired diabetes treatment has been an artificial pancreas: an implant that could both sense blood glucose levels and administer the appropriate amount of insulin instantaneously.

A silicon cell

Prof Toumazou’s innovation is to integrate sensing and treatment in one device, effectively creating a new pancreas outside the body.
The new device’s system is modelled on the cells in the pancreas that produce insulin, called beta cells. In type 1 diabetes, these cells are attacked and destroyed by the body’s immune system gone awry.
By replicating the behaviour of the beta cell in response to glucose, a small chip can serve as a “silicon beta cell”. Like real beta cells, the chip does not respond to low levels of glucose but is very excitable above a certain threshold. Once triggered, this chip wirelessly signals the insulin pump, which is programmed with an algorithm that determines how much insulin to administer.
The device will eventually comprise two small gadgets: the chip inside the glucose sensor, and the insulin pump. Both could sit on the outside of the abdomen. They would provide continuous monitoring and insulin control, even while the individual was asleep."

Trials begin

"Prof Toumazou publicly announced the trials last night, in a lecture called 'Bioinspired Technology' at the Royal Society. He said that clinical trials began on November 23rd at St Mary’s Hospital in London. The trials include 25 patients, one of whom is a member of the research team who has type 1 diabetes.
Though the technology is not yet miniaturised, Toumazou said, it is fully functional, and was being worn by his PhD student in the audience. The group expects to report on results from the trial in 2012."

29 November, 2011

Commentaire de M. Jean-Michel Billaut (Billautshow) :
"Dommage que Steve Jobs ne se soit pas intéressé à ces choses ... en plus de l'IPhone, l'iPad ... un iPancreas Apple ... de quoi décoiffer nos aimables mandarins ... Et dans ces domaines, mieux vaut un mode fermé qu'ouvert à la Windows, Androïd ... si vous voyez ce que je veux dire ..."

Enquête sur le tourisme de transplantations d'organes (de la Corée du Sud vers la Chine)

Enquête sur le tourisme de transplantations d'organes

La Grande Epoque, article écrit par NTD, 28/11/2011
Lien vers l'article :

http://www.lagrandeepoque.com/LGE/Chine-/-Asie/Enquete-sur-le-tourisme-de-transplantations-dorganes.html

Des avocats des droits de l'homme ont aussi accusé le régime chinois de profiter des ventes d’organes. David Kilgour et David Matas du Canada ont publié leurs conclusions sur les prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants du Falun Gong. (NTD)
Des avocats des droits de l'homme ont aussi accusé le régime chinois de profiter des ventes d’organes. David Kilgour et David Matas du Canada ont publié leurs conclusions sur les prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants du Falun Gong. (NTD)"Selon les autorités sud-coréennes, une bande criminelle organisée envoie des patients sud-coréens en Chine pour des transplantations d’organes. Lundi 21 novembre 2011, la police a arrêté un homme et trois autres font l’objet d’une enquête.
"D’après la police sud-coréenne, depuis 2006, cette bande organisée a procuré des organes à 94 patients souffrant d'un cancer du foie. Les patients sont introduits avec de faux papiers d’identité en Chine continentale où ils subissent la greffe d’organe. La bande a récolté plus de 85.000 dollars pour chaque transplantation. Quatre des patients sont morts après l'opération.

Byoungjin Lee, policier à Bushan, a expliqué: 'Ces gens voulaient trouver des organes plus rapidement, alors ils sont allés voir à l’étranger'.

Cette bande organisée sud-coréenne travaille avec des contacts à l’intérieur de la Chine continentale. Le tourisme de transplantation est illégal en Chine depuis 2007. Malgré cette interdiction, les cas d’étrangers se rendant en Chine pour des transplantations d’organes sont fréquents. Des criminels falsifient des documents pour faire passer les patients comme des citoyens chinois et contourner l’interdiction.

Les transplantations d’organes en Chine font polémique. Le régime chinois se flatte d’avoir l’un des plus grands programmes de transplantations d’organes du monde, tout en gardant un accès très limité, pour des raisons culturelles. Le régime utilise les organes de prisonniers condamnés à mort, mais n’a jamais révélé le nombre exact de prisonniers exécutés.

Des avocats des droits de l'homme ont aussi accusé le régime chinois de profiter des ventes d’organes. David Kilgour et David Matas du Canada ont publié leurs conclusions sur les prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants du Falun Gong, un groupe spirituel persécuté par le régime chinois depuis le 20 juillet 1999."

Don de sang de cordon : info insuffisante ?

Bien faire sans le faire savoir, à quoi ça sert ?
vendredi 25.11.2011, 05:25- La Voix du Nord
"Pour illustrer la question ci-dessus, cette réaction d'une lectrice, Marie P. suite à notre article consacré au don de sang du cordon ombilical proposé de manière systématique à la maternité Paul-Gellé de Roubaix (notre édition d'hier). 'Je suis déçue : j'ai cherché en vain jusqu'à cet automne une maternité où je puisse donner le sang de cordon de mon quatrième enfant qui est né le 2 novembre à Dron. Nulle part je n'ai trouvé l'information. Il est vraiment dommage que les sites qui répertorient les maternités concernées n'aient pas mentionné celle de Roubaix.' Espérons que notre article consacré à la maternité roubaisienne soit lu dans d'autres établissements ..."

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Roubaix/Bonjour/2011/11/25/article_bien-faire-sans-le-faire-savoir-a-quoi-c.shtml

Are moral conservati​ves "dark and socially destructiv​e"?

Brilliant and concise editorial on Politics and Ethics, by Michael Cook (BioEdge) - and, by the way, I never miss Michael's weekly editorial ;-)

"This week we visit familiar territory: anonymous sperm donation, exploitation in clinical trials, selective reduction, multiple parents on a birth certificate, and conscientious objection, among others. None of this is particularly surprising.
However, I was bemused by our brief report on an article in the journal Neuroethics. The author has done some surveys which indicate that moral liberals are more humane than moral conservatives. The latter tend to have the 'dark and socially destructive' personality traits of machiavellianism, narcissism, and psychopathy.
I refused to be labelled either conservative or liberal, but dividing the world into Morlocks and Eloi seems to be a habit among neuroscientists. In 2009, a Cornell academic found that conservative ethics is motivated by disgust and is therefore irrational. In 2008, conservatives were said to have tidy rooms and square worldviews, while liberals were messy, but creative. Also in 2008 (an election year), geneticists claimed that voting patterns were genetically determined. In 2007 neuroscientists found that conservatives were dull plodders while liberals could handle 'informational complexity, ambiguity and novelty'.
I live in Australia where the culture wars are just a distant rumble. Would someone breathing the smoke and sweat of the front lines like to comment on whether or not this makes any sense?"

Michael Cook
Editor
BioEdge

Première transplantation d’une trachée artificielle

Des médecins suédois l’ont créée de toutes pièces avec des cellules souches du patient
"Bien sûr, on ne pourra jamais remplacer tous les organes. Mais la médecine régénérative progresse. Pour la première fois, en Suède, des médecins ont transplanté sur un patient une trachée artificielle construite à l’aide de ses propres cellules souches (lire). Cette prouesse tant chirurgicale que technologique ouvre la voie à la fabrication d’organes sur mesure. Elle s’affranchit aussi de la nécessité de trouver un donneur.
Le patient, un Erythréen de 36 ans, Andemariam Beyene, souffrait d’une tumeur de la taille d’une balle de golf dans la partie inférieure de la trachée. Son ablation seule aurait tué le patient, la section ôtée étant indispensable à sa survie. En outre, la grosseur de la tumeur commençait à entraver la capacité respiratoire de cet étudiant en géologie de l’Université d’Islande, à Reykjavik. Il y avait urgence, c’était en juin dernier, rapporte l’article qui paraît aujourd’hui dans la revue The Lancet.
Le professeur Paolo Macchiarini, spécialiste de chirurgie thoracique et un des pionniers de l’ingénierie tissulaire, propose alors l’inédit: construire une trachée à l’aide des cellules souches du patient sur un échafaudage artificiel (nanocomposite). Avec l’imagerie 3D, l’équipe de l’Institut Karolinska, à Stockholm, construit le modèle de la section à ôter et remplacer. Le modèle est utilisé pour fabriquer la matrice artificielle. Celle-ci est ensuite ensemencée à l’aide des cellules souches de la moelle épinière de Beyene et placée dans un bioréacteur. En deux semaines, les cellules peuplent l’échafaudage, construisant une voie aérienne fonctionnelle. La transplantation durera douze heures.
Cinq mois plus tard, le patient se porte bien. Utilisant les cellules du patient, la technique du professeur Macchiarini exclut toute forme de rejet et évite la prise de médicaments immunosuppresseurs. La création de matrice artificielle permet aussi de ne plus dépendre d’un donneur et de faire du sur-mesure, y compris pour les enfants. Paolo Macchiarini prépare du reste la même opération sur un enfant sud-coréen de 13 mois."

http://www.tdg.ch/premiere-transplantation-trachee-artificielle-2011-11-24

Régénération des organes : les cellules des testicules et du thymus au secours du pancréas, du foie et des tissus


"Alors que des biologistes de l'Inserm ont récemment annoncé avoir réussi à rajeunir des cellules centenaires, la médecine régénérative avance également en Suisse, où on est parvenu à créer de la peau à partir de cellules du thymus. Demain, la science permettra peut-être de produire ou régénérer des organes, réglant du coup le problème des dons.
Une équipe de chercheurs suisses (CHUV, EPFL et UNIL) caresse le rêve de pouvoir un jour arriver à créer, à partir d’un rein, un nouveau foie ou bien encore de donner naissance à un pancréas grâce à un testicule (la polyvalence des cellules testiculaires, très proche de celles des cellules souches embrionnaires, intéresse beaucoup les scientifiques). Ces champs scientifiques plutôt encourageants ont été décryptés par le site Largeur.com.
Cette perspective offre une lueur d'espoir à toutes les personnes en attente d'une greffe. Plus de dépendance aux donneurs signifie en effet des organes disponibles sur commande pour les receveurs. Et, surtout, le rejet des greffons deviendra de l’histoire ancienne. Aussi, les grands brûlés bénéficieront de greffes de leur propre peaux. 

Les rats d’abord, puis enfin l’homme

Mais avant d’atteindre ce zénith scientifique appliqué au corps humain, la médecine régénérative mène ses expériences sur les rongeurs. Elle est en particulier intéressée par le thymus du rat, organe situé dans la cage thoracique, qui est au cœur du système immunitaire. Les cellules souches de cet organe permettent de renouveler les tissus.
Yann Barrandon, dirigeant du Laboratoire de dynamique des cellules souches, précise que ces dernières ont été injectées dans la peau d’un bébé souris. 'Des signaux présents dans ce milieu ont transformé les cellules thymiques en cellules souches de la peau, capables à leur tour de créer des poils, de l’épiderme et des glandes', affirme le chercheur. Ce dernier souhaite tenter comme nouvelle expérience, toujours à partir du thymus, de créer des cellules souches du pancréas. Les diabétiques pourraient produire à nouveau de l’insuline. La médecine régénérative, véritable boîte de Pandore, annonce la promesse de progrès fulgurants dans le traitement de nombreuses maladies." 

"Produire un foie avec un rein, bientôt une réalité"
"Une équipe lausannoise a créé de la peau à partir de cellules du thymus. Une réussite qui ouvre la porte à de nouvelles applications dans le domaine de la médecine régénérative. Explications.
Par Benjamin Bollmann
Créer un nouveau foie à partir d’un morceau de rein, un pancréas à partir d’un testicule ? Cette idée étonnante — produire un organe à partir d’un autre — nourrit les espérances de la médecine régénérative, qui par tous les moyens cherche à résoudre le problème de la rareté des dons ainsi que celui du rejet des greffes.
C’est aussi le rêve d’une équipe réunissant des chercheurs du CHUV, de l’UNIL et de l’EPFL. 'Nous avons créé l’an dernier de la peau à partir de cellules du thymus', explique Yann Barrandon, qui dirige le Laboratoire de dynamique des cellules souches.
Pourtant, le thymus n’a à priori rien en commun avec la peau. Cet organe situé dans la cage thoracique joue un rôle clé dans le système immunitaire. Pour réaliser leur prouesse, les biologistes ont d’abord prélevé sur le thymus d’un rat quelques cellules souches, ces cellules génériques trouvées dans certains organes et capables de renouveler leurs tissus. Ces dernières ont ensuite été injectées dans la peau d’un bébé souris. 'Des signaux présents dans ce milieu ont transformé les cellules thymiques en cellules souches de la peau, capables à leur tour de créer des poils, de l’épiderme et des glandes', décrit le chercheur.

Meilleure peau artificielle

Cette avancée pourrait à l’avenir améliorer les greffes pratiquées pour traiter les grands brûlés. Les brûlures au troisième degré tuent les cellules souches de la peau, qui en temps normal renouvellent l’épiderme en permanence. Un traitement déjà couramment utilisé consiste à cultiver des cellules souches prélevées sur le patient pour créer un épiderme artificiel, puis à le greffer. Seulement, cette technique ne permet pas de reconstituer trois composants essentiels : les glandes sudoripares qui font transpirer la peau, les glandes sébacées qui la graissent pour éviter son dessèchement, ainsi que les poils. Etonnamment, cette limitation ne touche pas les cellules souches tirées du thymus, rendant leur potentiel médical d’autant plus important.
L’expérience lausannoise démontre qu’il est possible de reprogrammer intégralement des cellules souches en les exposant à un nouvel environnement. 'De nombreux chercheurs essaient de changer la nature des cellules souches en manipulant directement leurs gènes, dit Yann Barrandon. Cette procédure risque de provoquer des effets secondaires comme des tumeurs. Pour les applications cliniques, il sera plus prudent d’agir sur l’environnement.'
A terme, la technique pourrait être utilisée pour créer d’autres tissus. Yann Barrandon compte transformer les cellules souches du thymus en cellules souches du pancréas. L’enjeu: guérir le diabète en régénérant les cellules qui produisent l’insuline."
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Une version de cet article est parue dans CHUV Magazine.

Chine : prélèvement d'organes sur des prisonniers exécutés

"En novembre 2011, le bioéthicien américain Art Caplan a publié un éditorial dans la revue The Lancet, où il critique l'utilisation, en Chine, des organes de prisonniers exécutés pour des greffes. Le spécialiste souligne que cette pratique viole les droits de l'homme et retarde le développement d'une politique éthique en matière de dons d'organes en Chine. Le bioéthicien appelle, avec d'autres, à boycotter le système chinois en matière de greffe, tant que cette pratique n'aura pas cessée. Cependant, Udo Schulenk, rédacteur en chef du journal Bioethics, a exprimé son désaccord sur son blog. S'il dénonce la peine de mort comme étant une 'pratique barbare', il estime que l'utilisation des organes des prisonniers pour sauver d'autres vies humaines, est finalement un moyen de tirer le meilleur partie de cette mauvaise situation, qu'il déplore. Le site de bioéthique Bioedge souligne le caractère utilitariste de cette vision."

Bioedge (Michel Cook) 19/11/11
Gènéthique.org (revue de presse 22/11/2011)

Les cartes maîtresses de la recherche en santé publique en direct sur le web

"Pour célébrer leurs 10 ans, les Victoires de la médecine dévoilent les potentiels de la recherche française et mettent à l’honneur 10 équipes porteuses d’espoir et de succès pour demain. Gros plan sur les 6 instituts hospitalo-universitaires, 3 labex et 1 cohorte respectivement choisis parmi les 23 laboratoires d’excellence et 10 études épidémiologiques lauréats du programme Investissements d’avenir."

Pour la 1ère fois, les Victoires pourront être suivies en direct sur le web : rendez-vous le 26 novembre prochain à 17h55 sur l’URL http://viewonlive.com/Auditorium/HD6e6395

Sur le même sujet

10 équipes d'exception pour les 10 ans des Victoires de la médecine
Les Victoires de la médecine fêtent leurs 10 ans, le 26 novembre 2011

Source :
http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/les-cartes-maitresses-de-la-recherche-en-sante-publique-en-direct-sur-le-web/

Une alternative à la greffe hépatique ?

Greffe d’hépatocytes, sorte de foie temporaire chez un bébé
lequotidiendumedecin.fr 16/11/2011
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"L’équipe de Londres (Anil Dhawan, King’s College Hospital) a annoncé une première mondiale : un nourrisson porteur d’une hépatite virale, en état d’insuffisance hépatique aiguë, a reçu à l’âge de 2 mois une greffe de cellules hépatiques par voie intrapéritonéale, et non une transplantation hépatique complète. Une technique novatrice qui a permis d’attendre la régénération du foie de l’enfant.
Le petit garçon était en défaillance métabolique à l’âge de 2 mois, dépendant d’une dialyse et d’une ventilation artificielle. Il a reçu des cellules hépatiques enrobées dans un composant d’algue marine afin de les soustraire à l’activité destructrice du système immunitaire. Dès deux semaines après la transplantation, une amélioration de l’état de l’enfant a commencé à se manifester.

Les cellules transplantées dans l’abdomen ont agi 'comme un foie temporaire', permettant à l’organe de l’enfant de se régénérer et de prendre le relais. Six mois après, les fonctions hépatiques étaient pratiquement complètement restaurées. L’un des avantages de la technique est que l’enfant n’aura pas à prendre de traitement immunosuppresseur antirejet, ont indiqué les hépatologues.
'L’enfant, maintenant âgé de 8 mois, apparaît en pleine santé alors qu’il y a six mois, il était proche de la mort', commentent les spécialistes.
La question de l’utilisation de ce type de traitement pour d’autres patients souffrant d’insuffisance hépatique aiguë reste ouverte. L’équipe du King’s College Hospital reste prudente et appelle à la réalisation d’une étude clinique pour tester l’efficacité de cette technique novatrice. Si son efficacité se confirmait, elle représenterait une solution pour les centaines de patients sur des listes d’attente de greffe hépatique."

Vatican : congrès international sur les cellules souches adultes

"Du 9 au 11 novembre 2011, le Vatican a réunit 350 experts scientifiques, civiles et religieux pour un Congrès international intitulé 'Cellules souches adultes : science et avenir de l'homme et de la culture'. Ce colloque, co-organisé avec la Fondation américaine Stem for Life a pour but  d'informer le grand public sur les nouvelles thérapies prometteuses qui emploient les cellules 'souches' ou 'staminales' adultes, prélevées sur le corps du patient lui-même, évitant ainsi la manipulation de cellules embryonnaires, dont l'emploi implique la destruction des embryons humains dont elles sont issues.
Ces nouvelles thérapies ont déjà fait leur preuve dans des cas de scléroses en plaque ou de leucémies, et devraient bientôt permettre la reconstitution des tissus abimés ou même d'organes. Actuellement, 3 500 traitements sont en cours dans le monde.
Parmi d'autres cas exposés, la britannique Sharon Porter a témoigné de sa guérison d'une maladie immunitaire (sclérodermie systémique) par transplantation 'non myélo-ablative' de ses propres cellules souches en 2008. Ces recherches alternatives représentent, selon le Saint-Siège, 'une voie d'avenir de la médecine régénérative'.

Le 12 novembre 2011, à l'issue de ce congrès scientifique, bioéthique et culturel, Benoît XVI recevra l'ensemble des experts. Comme l'explique le cardinal Gianfranco Ravasi, président du dicastère organisateur, le Conseil Pontifical de la culture souhaite 'jeter un pont non seulement entre le monde catholique et laïc mais aussi entre le monde de la science et celui de la culture'.  Le sujet a aujourd'hui une importance capitale, puisqu'il peut apporter des perspectives de traitement du cancer, du diabète ou des maladies du système immunitaire, tout en apportant une solution aux problèmes éthiques liées à la recherche sur l'embryon humain."

Le Quotidien du Médecin (Stéphanie Hasendhal) 08/11/11 - Vatican Information Service 08/11/11 - Le Point.fr 09/11/11 - AFP 08/11/11 & (Jean-Louis de La Vaissière) 09/11/11 - Zenit.org 04/11/11, 08/11/11 & 09/11/11
http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Novembre/10_11_11.html#2

Essais de thérapie génique chez l'homme, pour une maladie rare de la rétine

Essai de thérapie génique chez l'homme
Essai de thérapie génique chez l'hommeDébut novembre 2011 à Nantes, un essai de thérapie génique chez l'homme incluant neuf patients a été commencée à Nantes dans l'amaurose congénitale de Leber, maladie rare de la rétine. Après des premiers résultats publiés en 2006 dans la revue Gene Therapy, annonçant le succès du traitement sur l'animal, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé(AFSSAPS) a autorisé un essai de phase I-II sur l'homme.

Le Professeur Michel Weber qui dirige la recherche explique que "L'essai, dit de phase I-II, a pour objectif principal de vérifier la tolérance de deux doses de traitement chez les malades différemment atteints" et ainsi de "déterminer la dose la mieux tolérée".
Si les chercheurs français étaient des précurseurs dans les essais sur l'animal, ceux sur l'homme ont déjà été entrepris dans d'autres pays, comme au Royaume-Uni.

Le Quotidien du Médecin.fr 03/11/11 (Dr Emmanuel Viel) - Le Quotidien du Médecin 09/11/11

Risque de cancer après greffe d'organe

"Selon une étude publiée le 2 novembre 2011 dans le Journal of the American Association, les patients ayant reçu une greffe d'organe auraient un risque doublé de développer un cancer. Les données relatives à 175 732 transplantations d'organes effectuées aux Etats-Unis entre 1987 et 2008 ont été analysées par le Dr. Eric A. Engels et son équipe du National Cancer Institute à Rockville au Maryland. Ayant relevé 10 656 diagnostics de tumeurs malignes chez des personnes ayant reçu une greffe, ils auraient identifié 32 cas de cancer où le risque se trouvait accru du fait de la greffe.
Le lymphome non hodgkinien, les cancers du foie, du rein et du poumon représentaient 43% de tous les cas de cancers observés contre 21% dans la population en général.
Selon les auteurs de l'étude, ce risque de cancer devrait 'inciter à multiplier les recherches dans ce sens, et à mettre en place un système de dépistage précoce pour cette population spécifique'. A l'heure actuelle, les  chercheurs ne connaissent pas les mécanismes cancérigènes pouvant être liés à la transplantation d'organes."
Canoe.ca  04/11/11 - Medicalnewstoday.com (Grace Rattue)  02/11/11
http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Novembre/08_11_11.html#3

Dialyse : le nouveau centre lyonnais de 24 postes, ouvert 24h24

Le nouveau centre de dialyse des Hospices Civils de Lyon

"Soins plus sûrs grâce à la proximité d’unités spécialisées, choix de la technique laissé à l’appréciation du patient, suivi global conduit par une équipe pluridisciplinaire de médecins experts, de kinés, de diététiciens et d’assistante sociale, souplesse des horaires et accès wifi dans toutes les chambres... Tels sont les atouts du nouveau centre de dialyse des Hospices Civils de Lyon (HCL). Situé au 3ème étage de l’hôpital Edouard Herriot, il compte 24 postes et une place de plasmaphérèse (1). 4ème pôle de dialyse de Rhône-Alpes, le Centre prévoit de tripler son activité avec 17 000 séances par an.

Accueillant principalement les patients chroniques lourds ou polypathologiques (présentant un diabète, polyvasculaires, atteints d’un cancer ou en fin de vie) et les personnes débutant une hémodialyse en urgence, le centre des HCL intervient en complément des autres centres de dialyse de la région.
'Une dialyse n’est pas un acte médical anodin' rappelle l’équipe médicale, elle peut entraîner des chutes de tension, des complications infectieuses, cardiaques et respiratoires. Les patients dialysés ont un risque de mortalité cardiovasculaire 15 à 20 fois plus élevés que la population générale (près d’un décès sur deux chez les patients dialysés est d'origine cardiovasculaire), c’est pourquoi priorité a été donnée à la sécurité des soins grâce à l’intégration du centre au service de néphrologie et à ses unités de réanimation, de radiologie interventionnelle et de greffes. Une présence médicale permanente est assurée par 4 médecins seniors, 2 internes. L’équipe comprend également une cadre et son adjointe, une infirmière technique, 27 infirmières de jour et 10 de nuit. Aux effectifs du centre s’ajoutent 10 néphrologues supplémentaires participant à la garde de nuit. Pendant leurs séances ou en consultation individuelle, les patients peuvent aussi bénéficier des compétences et conseils d’un kinésithérapeute, d’une diététicienne, d’une psychologue et d’une assistante sociale.
Locaux et équipements ont été modernisés : le centre dispose de sa propre salle d’intervention avec un traitement de l’air qui reproduit les conditions d’un bloc opératoire. De même, l’eau, base de la production du dialysat bénéficie d’un traitement de dernière génération, sans stérilisant chimique. Les installations sont désinfectées entièrement toutes les nuits et ont été entièrement doublées pour assurer la continuité du traitement des patients en cas de panne d’un appareil.
Autres avantages En l'absence de contre-indication, les patients dialysés peuvent choisir leur technique de dialyse : hémodialyse, dialyse péritonéale et accéder aux soins 6 jours sur 7, 24h/24h. Une souplesse d’horaires particulièrement appréciée par les personnes actives. A noter que le centre est l’un des seuls à proposer des dialyses de nuit.
Le souci permanent du confort L’accueil se fait au rez-de-chaussée de l’Hôpital Edouard Herriot. Quand les patients arrivent, ils scannent leurs étiquettes. L’écran plat installé dans la salle indique alors que l’équipe médicale a pris connaissance de leur arrivée ('Bonjour M. X., nous avons bien pris en compte votre arrivée'). Quelques minutes plus tard, lorsque sa place a été préparée, l’écran annonce au patient qu’il peut monter dans le centre, via l’ascenseur dédié.
Les locaux ont été totalement rénovés afin de garantir un meilleur confort aux patients, durant leurs séances. De même, l’étage est entièrement climatisé et offre un accès WiFi dans toutes les chambres. A chaque poste de dialyse correspondent un écran de télévision et une paire d’écouteurs qui permet à chaque patient de regarder son programme sans gêner ses voisins.
Les patients bénéficient aussi d’un suivi global de la prise en charge, avec la présence d’un kinésithérapeute, une diététicienne, d’une psychologue et d’une assistante sociale
Lorsqu’il a fini sa séance, l’infirmière entre ce paramètre dans le logiciel et un SMS est automatiquement envoyé au taxi ou au véhicule ambulance qui vient chercher le patient. Des services créés pour faciliter le quotidien des patients chroniques.
Montant des travaux : 2,5 millions d’euros.
La dialyse est l'un des traitements de suppléance de l'insuffisance rénale aigue ou chronique au stade terminal

Ce procédé thérapeutique temporaire ou définitif permet d’éliminer les toxines (urée, acide urique) et l’eau qui sont contenues en trop grande quantité dans le sang lorsque les reins ne sont plus en mesure d’assurer leur fonction de maintien de l’organisme. De manière générale, le nombre de dialyses est habituellement de trois séances par semaine, chacune d’environ 4 heures.
En remplaçant les fonctions vitales que les reins ne sont plus capables d'assurer, la dialyse offre une qualité de vie satisfaisante, sous réserve du bon suivi des règles hygiéno-diététiques et du traitement.
Les différentes techniques de dialyse
Il existe 2 techniques principales de dialyse, d'efficacité comparable, basées sur les échanges entre sang et dialysat . Le choix de la technique, en l'absence de contre-indication à l'une ou l'autre des méthodes, est fait par le patient aidé dans sa démarche par l'équipe soignante.

L’hémodialyse

Lorsque l'hémodialyse est choisie, le patient doit se rendre trois fois par semaine au centre. Cette technique impose un accès vasculaire permanent ou fistule artéro-veineuse, généralement au niveau du bras. Elle est créée chirurgicalement en connectant une artère et une veine du bras. La veine verra ainsi son débit et son calibre augmenter et pourra être piquée à chaque séance de dialyse par deux aiguilles de dialyse. Pompé, le sang traverse le dialyseur qui le filtre puis est restitué. En présence au minimum d'une infirmière, les séances peuvent durer de 4 à 6 heures, durant lesquelles une grande quantité de sang (50 à 60 litres) est filtré de ses toxines et de l'eau en excès par une machine à dialyse ou rein artificiel.

La dialyse péritonéale

Elle utilise les capacités naturelles de filtration du péritoine (une membrane qui enveloppe l’intérieur de la cavité abdominale et le tube digestif). Une intervention chirurgicale est nécessaire afin de mettre en place un cathéter en plastique souple dans l’abdomen. Lors de la dialyse, c’est via ce cathéter que le liquide de dialyse est injecté dans la cavité péritonéale. C’est par là ensuite que le liquide chargé de déchets et la surcharge en eau seront drainés hors de l’organisme.
Outre ces deux techniques, les patients pris en charge au sein du centre de l’hôpital Edouard Herriot peuvent bénéficier des techniques d’hémodiafiltration, actuellement disponibles pour 20 % des patients en France. Elle permet de traiter les patients les plus fragiles (diabétiques, cardiaques, patients dénutris…) et justifiant de dialyse sans héparine (risque hémorragiques élevé). Parallèlement à ses activités de soin, le centre mène des recherches sur le développement de nouvelles techniques de dialyse et sur le lien entre insuffisance rénale et activité physique, afin de faire évoluer la prise en charge dans les années à venir.

Malgré les risques et compte-tenu de la pénurie d’organes disponibles, plus de 30 000 patients sont traités par dialyse chaque année."
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1- La plasmaphérèse consiste à échanger le plasma du patient via une machine. Le but est d’épurer le plasma de molécules inflammatoires qui ne sont pas éliminées par les techniques de dialyse traditionnelles.
2- Le dialysat est une solution saline à base de bicarbonate de sodium préparée par le générateur d'hémodialyse qui va permettre d'épurer le sang des patients lors de la dialyse.

Source :
La Lettre du Réseau CHU
http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/dialyse-un-nouveau-centre-ouvert-24h24/

Dead-donor’ rule dangerously misleading, experts say

Dr. Fraser Rubens works alongside nurse Elizabeth Knapp as he pours litres of warmed-up saline solution into the chest cavity after a new heart has been placed in Jack Quinte. Copyright: Julie Oliver / Postmedia News files.

"Doctors should abandon the 'dangerously misleading' policy of having to declare donors dead before their organs can be extracted for transplant, and adopt a more honest policy that acknowledges some patients may still be technically alive, Canadian and Spanish experts suggest in a provocative new commentary.

They advocate replacing the current 'dead-donor rule' with a policy that educates the public about the true nature of patients used in transplant, obtains informed consent — and ensures the donor does not suffer during the organ harvesting.

The authors, including Dr. Neil Lazar, director of the medical-surgical intensive care unit at Toronto General Hospital, say the focus should be on the well-being of donors rather than whether they are legally dead. That could mean giving anesthetics during organ harvesting.


'Because there is a general assumption that dead individuals cannot be harmed, veneration of the dead-donor rule is dangerously misleading,' they wrote. 'Ultimately, what is important for the protection and respect of potential donors is not to have a death certificate signed, but rather to be certain they are beyond suffering and to guarantee that their autonomy is respected.'
The suggestions, made at a major U.S. bioethics conference last week and in a recent paper in the American Journal of Bioethics, are coming under strenuous criticism by the transplant community, however. Some experts call the proposal a theoretical argument that has little foundation in reality, but that could seriously hurt the ongoing struggle to recruit potential organ donors.
'In the overwhelming majority of cases, the concept of death is easy, obvious and not really subject to any complex interpretation. It’s very clear,' said Dr. Andrew Baker, medical director of the Trillium Gift of Life Network, which oversees Ontario’s transplant system. 'They’re dead, you can see it, there is no return of anything.'
Dr. Baker, head of trauma and neurosurgery at Toronto’s St. Michael’s Hosptial, said he sees daily the medical 'marvel' of organ transplantation, the lives it saves and the consolation it gives to the relatives of dead patients. It would be tragic if donation rates were undermined by unfounded concerns, he said.
'If you said ‘No’ [to donation] for the totally wrong reason, because the National Post wrote that some good doctor said you might feel something [during organ harvesting], that would just be too much.'
Dr. Sam Shemi, a prominent Montreal intensive-care physician, echoed his concerns. Determining death in organ donation cases 'is more professional, rigorous and performed according to a higher standard than in any other situation,' he said.
In questioning death declaration, the bioethics paper focuses largely on a recent trend in transplantation.
Most transplant organs are taken from patients declared brain dead. Those people account for only about 10% of hospital deaths, however, leaving a shortage of donors and hundreds of gravely ill Canadians languishing and dying on transplant waiting lists.
In response, the medical community has recently embraced a new protocol, where organs are removed after the heart has stopped — in Canada, five minutes after it has halted — but when the patient is not necessarily brain dead. Approved at a 2006 conference of experts, the procedure has been used hundreds of times since across the country, helping increase the total number of donors by more than 25% in Ontario alone.
While the medical community generally supports 'donation after cardiac death [DCD],' there has been some controversy. The paper by Dr. Lazar and colleagues notes that in most DCD cases, doctors have made a decision not to continue life-support measures that keep the patient breathing and their heart beating. That does not necessarily mean the heart could not be started again, artificially at least, they argue.
It is also possible that when cardiac death is declared, there may still be some brain activity, raising at least the possibility the donor could feel pain during the harvesting of organs, the paper argues. The process of inserting catheters that pump blood through the transplant organs before removal could also start blood circulation in the brain, triggering some limited activity there, the article says.
Dr. Baker said there is no evidence, however, that cardiac death is anything but the complete lack of life. When someone is removed from a ventilator, first they stop breathing, then their heart stops. That means that the brain stem, which regulates those activities and is considered the last part of the brain to die, would have lost all function.
And perfusion is done here in a way that there is no blood flow through the brain, he said.
James DuBois, a health ethics professor at Saint Louis University, also argued that determination of death is well-founded in transplant cases, and worried about the impact of removing the dead-donor rule.
It could 'have negative consequences: decreasing organ donation rates, upsetting donor family members and creating distress among health care workers,' he wrote in a response published by the bioethics journal."

National Post
Article by Thomas Blackwell
tblackwell@nationalpost.com

Alarm at proposal to scrap dead donor rule

"Let's scrap the fiction that most patients are dead when their organs are removed and allow doctors to take them from people who are still living. This is the provocative proposal by doctors from Canada and Spain which is creating a stir in bioethics circles.Speaking at the American Society of Bioethics and Humanities annual conference in Minneapolis earlier this month, Dr Neil Lazar, of Toronto General Hospital, Maxwell J. Smith, of the University of Toronto, and David Rodriguez-Arias, of the Basque University, argued that it is more important to know whether the patients are comfortable and 'beyond harm' than whether they are alive.
Like conservative critics of organ transplants, they stress the ambiguity determining death no matter which the two criteria for death are used. 'Cardiac death' (DCD) could be reversible and 'brain death' is not always verifiable. They realise that scrapping the 'dead donor rule' (DDR) will seem ghoulish to the public. For this reason, they call for an extensive public education campaign so that people will continue to donate their organs.
Their ideas were published earlier, in the August issue of the American Journal of Bioethics. They wrote:
'Rigorous informed consent, protection from harm, and transparency toward the public could constitute a threefold pillar on which organ procurement of vital organs could operate in an ethically acceptable and socially responsible way.'
However, other doctors disagreed strongly. Mohamed Y. Rady and Joseph L. Verheijde, of Arizona State University, said that abandoning the dead donor rule is impossible unless society legalises physician-assisted suicide. Two doctors from National Taiwan University Hospital observed that 'DCD without respecting the DDR will inevitably discourage DCD, and thus will shrink the supply of organs.'
A philosopher, Stephen Napier, of Villanova University thinks that the proposal is illogical: 'How could not knowing that the DDR is satisfied entail abandoning it?' Another bioethicist, James Dubois, of St Louis University, suggested that it was unethical to publish a proposal which could damage public confidence in organ donation.
The proposal rattled transplant surgeons. 'In the overwhelming majority of cases, the concept of death is easy, obvious and not really subject to any complex interpretation. It's very clear,' said Dr. Andrew Baker, a surgeon in Ontario, told the National Post. 'They're dead, you can see it, there is no return of anything.'"

http://www.bioedge.org/index.php/bioethics/bioethics_article/9823

Cancer : la greffe d’organe augmente les risques

"Les patients qui ont subi une transplantation d‘organe voient doubler leur risque de développer un cancer, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association. Le Dr Eric A. Engels du National Cancer Institute à Rockville au Maryland et ses confrères, ont analysé les données relatives à plus de 175 000 transplantations d'organes réalisées aux États-Unis de 1987 à 2008. Ils ont relevé 10 656 diagnostics de tumeurs malignes chez les personnes ayant reçu une greffe d'organe et identifié 32 cas de tumeurs où le risque se trouvait accru du fait de la transplantation.
Les cas de cancer les plus fréquents sont le lymphome non hodgkinien, ainsi que les cancers du poumon, du foie, du rein, qui représentaient au total 43 pour cent de tous les cas de cancers, comparativement à 21 pour cent dans la population en général.

Le cancer du rein était plus fréquent chez ceux qui avaient reçu une greffe du rein, mais aussi chez ceux qui avaient reçu un foie ou un cœur.

'Ce risque élevé de cancer devrait nous inciter à multiplier les recherches dans ce sens, et à mettre en place un système de dépistage précoce pour cette population spécifique', estiment les scientifiques, qui pour le moment, ne peuvent encore que spéculer sur les 'mécanismes cancérigènes' reliés à la transplantation d'organe."

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2011/11/20111104-135846.html

Vatican To Host Stem Cell Research Conference

"A few years ago, Father Tomasz Trafny was brainstorming with other Vatican officials about what technologies would shape society, and how the Vatican could have an impact. And it hit them: Adult stem cells, which hold the promise of curing the most difficult diseases, are the technology to watch.

'They have not only strong potentiality,' says Trafny, 'but also they can change our vision of human being[s], and we want to be part of the discussion.'

In a rare move, the Vatican decided to collaborate with a private company, NeoStem, to do education and eventually research. The Catholic Church is investing $1 million to form a joint foundation, and next week, scientists from around the world will meet at the Vatican to discuss the future of stem cell therapies.

Trafny, who is chairman of the science and faith department at the Pontifical Council for Culture, says they believe there's a superior alternative to embryonic stem cell research.

'We don't see reason why we have to sacrifice human lives, while we have technologies that do the same without harming anyone and without raising any moral difficulties,' he says.

'What people don't realize is for 30 years, we've been using adult stem cells,' says Robin Smith, the chief executive officer of NeoStem. 'That's called a bone marrow transplant. Diseases like leukemia, lymphoma, multiple myeloma, anemia — this is all part of the standard of care.'

Smith says that unlike embryonic stem cells — which are still in the early stages of research and are just beginning to be tested to treat diseases — adult stem cells are already working. And she says that while embryonic stem cells were thought to be more versatile — they could become any kind of cell for any organ — recently scientists have been able to make cells that mimic the versatility of embryonic stem cells without destroying an embryo.

'Of course adult stem cell research is really important and very promising for the future of medicine,' Sean Morrison says.

But not if the Vatican is using its support to undermine research using embryos, which is what he suspects it is doing. Morrison, a leading stem cell researcher at the University of Texas Southwestern Medical Center, says that at this point, scientists don't know which kinds of stem cells are going to lead to breakthroughs and treatments.

'But until we do the research, we won't know,' he says. 'And patients in this country won't take any comfort from the idea that people are trying to close off avenues of research that could potentially help them.'

Morrison is worried that the Catholic Church will run a misleading campaign against embryonic research. He saw that happen in Michigan, when voters were deciding whether to allow such research. He says the Michigan Catholic Conference used 'fear-mongering' tactics in a series of television ads. One raised the specter of 'cloning human embryos and killing them for their stem cells' — something that was never considered. Another Catholic-funded commercial compared stem cell research to the Tuskegee experiments. A third suggested researchers would mix human DNA with cow eggs.

'They dressed up actors in cow suits to pretend like we were going to clone cow people,' Morrison says. 'And of course this was science fiction, and of course it has no truth to it whatsoever. But it illustrates the extent to which they were interested in confusing and frightening the public.'

Despite this campaign, the proposal passed.

If there were inaccuracies in the commercials, they must be corrected, says Father Tadeusz Pacholczyk, a neuroscientist and education director of the National Catholic Bioethics Center. He says that the spin runs both ways: Scientists often bury the moral arguments when they tout the promise of embryonic stem cell research.

'When we choose to take advantage of the weak for the benefit of the strong, that's the worst kind of science that we can choose to pursue,' Pacholczyk says.

He says, sure, if we spend enough money, embryonic stem cells will probably lead to treatments of disease.

'But the question is not, 'Can we make it work?' " he says. 'The question is, 'Should we?' Isn't this something that is so unethical that all men of goodwill should be saying, 'We need to be putting on the brakes here?''

And that's likely to be the underlying message when scientists meet at the Vatican next week."

http://www.npr.org/2011/11/01/141800862/vatican-to-host-stem-cell-research-conference

"L'homme réparé, c'est bien. L'homme augmenté, c'est mal."

Les cellules souches régénérées à partir de très vieilles cellules souches, de la science-fiction ? Non : un exploit réalisé par des scientifiques français, voilà qui est passé aux infos TV (La 2, JT de 20h par P. Pujadas), 1er novembre 2011. Le généticien Axel Kahn a donné une explication. Il n'était d'ailleurs pas trop mauvais sur ce coup (d'habitude il nous cite Platon et Descartes à tour de bras, histoire de montrer qu'il s'est rencardé en sciences humaines, bien que scientifique) ... Il a dit que c'était là un grand espoir ... Mais que quand on est très âgé, y a du boulot : beaucoup de "pièces" à changer : pas juste comme pour un couteau : la lame et le manche ... Et c'est là que cela devient difficile : changer tout dans le contexte d'une dégénérescence multi-organes, ce n'est pas encore pour demain ... Pour certaines choses du corps humain, réparer c'est plus difficile : les cellules nerveuses, notamment (plus difficile que pour certains organes) ... Mais rappelez-vous le credo des chirs mandarins transplanteurs 1.0 : "réparer c'est bien; augmenter c'est mal" ... Il y a donc tout un travail à faire pour accompagner le changement des mentalités ... Pour l'heure, les mandarins transplanteurs 1.0 pensent que tous ces changements ne les concernent pas ... A mon avis, ils sont légèrement à côté de la plaque ... Avec les cellules souches et les biotechs (bioengineering et biotechnologies), réparer l'homme, ce sera l'augmenter ... Qu'en pensez-vous ?

Cellules souches : cure de jouvence pour centenaires

"Offrir une seconde jeunesse à des cellules centenaires, en effaçant complètement les stigmates de l'âge. C'est l'exploit réussi par des chercheurs français qui publient leurs travaux dans la revue Genes & Development, datée du mardi 1er novembre.

En parvenant à reprogrammer, en laboratoire, des cellules au stade ultime du vieillissement, Jean-Marc Lemaître (Institut de génomique fonctionnelle, Inserm-CNRS-université de Montpellier) et son équipe démontrent que le phénomène de sénescence n'est pas irréversible.

Coeur, foie, pancréas, neurones... L'espoir de régénérer des tissus ou des organes à partir de cellules cultivées en laboratoire avance à grands pas ces dernières années.

Dans le monde, quelques essais cliniques sont en cours avec des cellules souches embryonnaires, qui ont la propriété de pouvoir se différencier en n'importe quelle cellule de l'organisme.

Mais cette approche suscite toujours des objections éthiques dans une partie de la communauté scientifique, du fait de l'utilisation d'embryons. En France, où les lois de bioéthique ont été révisées cet été, les recherches faisant appel à des cellules souches embryonnaires restent interdites, sauf dérogation.

En 2006-2007, l'équipe japonaise de Shinya Yamakanaka a ouvert une nouvelle voie en mettant au point des cellules souches non embryonnaires, les Induced Pluripotent Stem Cells (IPSC), dotées des mêmes potentialités que des cellules souches embryonnaires.

Longévité accrue !

Les Japonais sont partis de cellules adultes qu'ils ont reprogrammées grâce à un cocktail de quatre gènes, transportés par des virus qui vont s'intégrer au noyau (lentivirus). Depuis, de multiples recherches sont menées sur ces cellules IPSC qui permettent de s'affranchir des dilemmes éthiques. Il a été montré qu'elles sont effectivement capables d'être retransformées en toutes sortes de cellules. Mais, jusqu'ici, toutes les tentatives pour appliquer cette technique à des cellules très âgées étaient restées vaines.

Au fur et à mesure qu'une cellule se divise et vieillit, ses caractéristiques changent. Ainsi, les extrémités de ses chromosomes (télomères) se raccourcissent.

'Quand la cellule, qui fait un check-up régulier de ses fonctions, s'aperçoit qu'il y a péril, elle cesse de se diviser', explique Jean-Marc Lemaître. Ce stade de sénescence, dernière étape du vieillissement avant la mort cellulaire, semblait être un point de non-retour.

Persuadé au contraire de sa réversibilité, le biologiste décide de le prouver en travaillant sur des cellules de peau humaine (fibroblastes) amenées jusqu'à la sénescence. Dans un premier temps, les chercheurs conservent le cocktail mis au point par les Japonais, en y ajoutant divers agents pour l'améliorer.

'Rien n'y a fait, raconte le biologiste. On attendait trois semaines et on voyait toujours les cellules souffrir sous nos yeux.' Finalement, ils décident d'ajouter deux autres gènes impliqués dans la régulation de la pluripotence. C'est le déclic. 'Au bout de quinze jours, les cellules ont recommencé à proliférer, puis on a observé un changement de morphologie. C'était fabuleux !', se souvient Jean-Marc Lemaître.

Avec deux gènes supplémentaires, l'équipe avait donc dépassé la barrière de l'âge pour obtenir des cellules IPSC complètement fonctionnelles. Pour vérifier leurs caractéristiques, l'équipe de Montpellier les a ensuite retransformées en cellules adultes, qui ont été comparées aux cellules d'origine. Les cellules rajeunies ressemblaient comme deux gouttes d'eau à leurs grandes soeurs, mais sans aucune trace de vieillissement et avec des capacités de reproduction et de longévité accrues !

La recette a été appliquée, toujours avec succès, à des cellules de plus en plus âgées, jusqu'à 101 ans. Chez des cellules d'individus plus jeunes, elle s'est révélée plus efficace que le cocktail à quatre gènes. Forte de ces résultats, l'équipe Inserm commence des expériences sur des modèles de tissu et en particulier de peau.

Ces recherches offrent de nouvelles clés pour la compréhension des phénomènes de sénescence. Quant aux applications thérapeutiques, elles pourraient concerner, selon Jean-Marc Lemaître, toutes les maladies liées au vieillissement : pathologies neuro-dégénératives comme les maladies d'Alzheimer et de Parkinson, mais aussi l'arthrose, les atteintes cardio-vasculaires liées à l'âge...

Des perspectives passionnantes, mais encore lointaines. Pour l'instant, aucune cellule issue d'IPSC n'a jamais été réinjectée chez l'homme, et certains travaux montrent un taux élevé d'anomalies par rapport aux cellules dont elles sont issues.

Les chercheurs sont d'autant plus prudents que les facteurs de croissance utilisés pour les obtenir sont, pour certains, impliqués dans des cancers. En tout état de cause, insiste M. Lemaître, des recherches sur les cellules embryonnaires restent indispensables.

Par Sandrine Cabut
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/11/01/cellules-souches-cure-de-jouvence-pour-centenaires_1596781_3244.html#xtor=AL-32280515

Diabète : 1ère utilisation d'un pancréas artificiel autonome dans la vie courante

Le pancréas artificiel autonome : une histoire d’équipe. De gauche à droite Jérôme Place (ingénieur Université Montpellier 1), Dr Marc Breton (professeur attaché de l'Université de Virginie), Patrick Mas (le patient), Pr Eric Renard (coordonateur du département d'endocrinologie-diabetologie-nutrition du CHRU de Montpellier) et Dr Anne Farret (médecin de recherche attaché au CHRU).

Les 25 et 26 octobre 2011 marquent d'une pierre blanche l'histoire du traitement du diabète insulinodépendant. Pour la première fois, un malade montpelliérain, dont la vie dépend de l’apport permanent d’insuline, s'est rendu le soir au restaurant, a dormi une nuit à l’hôtel, et passé une matinée sans avoir besoin de se piquer le doigt une dizaine de fois pour contrôler sa glycémie (sucre dans le sang). S'il a pu oublier son traitement par l’insuline c'est parce que celui-ci était automatiquement géré depuis un téléphone portable par un pancréas artificiel miniaturisé autonome portable.


Durant toute cette période, son taux de glycémie a été automatiquement maintenu à un niveau très proche de la normale, sans intervention de sa part. Une avancée thérapeutique réalisée dans le cadre d’un consortium de recherche international réunissant l’équipe d’Endocrinologie-Diabète du CHRU de Montpellier dirigée par les professeurs Eric Renard et Jacques Bringer, les Universités de Padoue et de Pavie (Italie), et les Universités de Virginie à Charlottesville et de Californie à Santa Barbara (USA)

L’insouciance retrouvée de Patrick Mas (52 ans)

Diabétique de type 1 (soit insulinodépendant), ce marathonien qui s'est mis au sport 'grâce ou à cause du diabète' a expliqué ses motivations. 'Ce qui m'anime c'est de pouvoir me dire que dans 10 ans tous les diabétiques insulinodépendants pourront bénéficier d’un pancréas artificiel autonome. Pour arriver à ce résultat il faut bien que quelqu’un teste ce matériel. Alors oui ça vaut le coup !'. Et son enthousiasme est communicatif : 'Rendez vous compte, j'ai dormi une nuit entière sans penser à ma glycémie. Avec ce nouveau type d'appareil on peut retrouver un peu d'insouciance et l'insouciance n'est pas compatible avec le diabète.'

Le dispositif comprend une pompe à insuline portable, un appareil de mesure continue du glucose sous la peau et un module informatique de contrôle installé dans un téléphone portable. La mesure du glucose automatisée est transmise en permanence au module de contrôle qui ordonne la quantité d’insuline que doit administrer la pompe pour maintenir la glycémie dans une fourchette proche de la normalité. Lors de cette expérimentation, le malade a été formé à l'utilisation de ce système pendant une journée au Centre d’Investigation Clinique INSERM 1001 du CHRU de Montpellier. Le patient a pu ensuite l'utiliser de façon autonome en dehors de l’hôpital. Grâce à un système de surveillance à distance, le bon fonctionnement du pancréas artificiel pouvait être vérifié à tout moment par l’équipe technique et médicale.

Le CHRU promoteur d'une étude internationale

Ce patient était le premier à participer à une étude clinique promue par le CHRU de Montpellier, financée par la Juvenile Diabetes Research Foundation américaine et menée par l’International Artificial Pancreas Study Group, un consortium de recherche international réunissant l’équipe d’Endocrinologie-Diabète du CHRU de Montpellier dirigée par les professeurs Eric Renard et Jacques Bringer, les Universités de Padoue et de Pavie (Italie), et les Universités de Virginie à Charlottesville et de Californie à Santa Barbara (USA). Cette étude évalue la possibilité d’utilisation dans la vie courante d’un modèle de pancréas artificiel autonome portable.

Cette expérimentation a été réalisée en parallèle chez un malade italien à Padoue avec le même succès. Huit autres malades rejoindront cette cohorte au cours des prochaines semaines à Montpellier et à Padoue, avant d’étendre la durée d’étude dans la vie courante sur plusieurs jours puis plusieurs semaines si les premiers succès sont confirmés.

La réaction spontanée d’Aaron Kowalski, Vice-Président Assistant de la branche Therapies de la Juvenile Diabetes Research Foundation, à l’annonce des résultats du premier essai montpelliérain : 'Wow – this is great news! Congratulations and thank you for all of the hard work!', résume l’enthousiasme suscité par la perspective d'un changement radical de la vie des malades diabétiques traités par l’insuline. Un progrès attendu depuis quarante ans, date des premiers essais de pancréas artificiel à l’hôpital menés, entre autres, par l’équipe du professeur Jacques Mirouze à Montpellier.

Une avancée historique

Le pancréas artificiel autonome testé en octobre 2011 représente la 3ème avancée significative du traitement du diabète de type I depuis la découverte de l’insuline il y a 90 ans et la mise au point des premiers pancréas artificiels voici 40 ans."

La Lettre du Réseau CHU
N° 596 du 2/11/2011
http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/diabete-1ere-utilisation-dun-pancreas-artificiel-autonome-dans-la-vie-courante/