"Nous en avons déjà parlé dans ces pages, de ce scandale concernant les transplantations cardiaques à l’hôpital MSWiA de Varsovie ('l’hôpital qui tue').
Cette affaire, qui a déjà connu des hauts et des bas, largement médiatisée en Pologne, connaît un nouveau rebondissement... Et si un trafic d’organes humain se cachait derrière ?"
"Cette terrible présomption a été dévoilée par le périodique polonais 'Fakt' à la suite des interrogations de plusieurs témoins, venus spontanément déposer, suite à un appel aux témoins.
Les pots de vin sont interdits en Pologne, interdit d’en recevoir, interdit d’en distribuer... les patients, les familles qui ont donné des pots de vin risquent des poursuites judiciaires.
Dans le cadre de l’affaire de l’hôpital de Varsovie, les autorités judiciaires polonaises ont promis de ne pas engager de poursuites contre les témoignages concernant l’activité du célèbre docteur G. et de son équipe.
Les témoignages ont afflué, témoignages indiquant non seulement que le docteur G. demandait à être payé, illégalement, pour l’acte chirurgical, la transplantation elle-même, mais aussi pour l’organe transplanté, ce qui est formellement interdit en Pologne.
Il s’agit en effet de plusieurs témoignages prouvant la même chose : le patient, s’il voulait être opéré, devait acheter son cœur, qui n’était disponible qu’après le règlement total.
D’ici à invoquer des trafics d’organes il n’y a qu’un pas... D’autant plus qu’il y a des cas où les machines, maintenant en vie des malades, donneurs potentiels, auraient été débranchées sans que la famille en ait été informée au préalable et les organes prélevés, toujours sans l’autorisation, ni information de la famille.
Bien entendu, l’enquête concernant cette regrettable affaire est toujours en cours et ses informations n’ont pas été officiellement confirmées.
En tout cas, les services de santé polonais n’avaient pas besoin de cette triste publicité, d’autant plus qu’il s’agit ici de cas isolé."
Source :
Sab
© Beskid Info
Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.
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