Aux Etats-Unis, une méthode a été trouvée pour limiter le risque de rejet des greffons par le système immunitaire des receveurs.
Par la greffe préalable de cellules souches de sang issues de la moelle osseuse d’un donneur d'organe sur un patient receveur, une équipe de l’Institut de thérapie cellulaire du Kentucky a pu greffer un rein de ce même donneur sur ce receveur.
Par la greffe préalable de cellules souches de sang issues de la moelle osseuse d’un donneur d'organe sur un patient receveur, une équipe de l’Institut de thérapie cellulaire du Kentucky a pu greffer un rein de ce même donneur sur ce receveur.
La prouesse réside ici dans le fait que le receveur n’a pas eu besoin de "traitements immunosuppresseurs antirejet" une fois la greffe réalisée; son système immunitaire a en effet subi au préalable une préparation – la greffe de cellules souches de la moelle osseuse – pour accepter le greffon.
Selon la revue Science Translational Medicine il faudra plusieurs années avant de pouvoir juger de l’intérêt thérapeutique de cette avancée, la procédure étant plus délicate avec des organes vitaux tels que le cœur ou le poumon. Cependant, des experts pensent que des maladies du sang pourraient être traitées de la même manière (anémie, drépanocytose), ces maladies nécessitant également des greffes de moelle osseuse.
Source :
http://www.genethique.org/revues/revues/2012/Mars/19_03_12.html#2
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