"La réglementation relative aux conditions de prélèvement d’organes et de tissus a été assouplie pendant l’été, dans le but d’augmenter le nombre de prélèvements post-mortem et donc celui des greffons utilisables."
"Arrêt cardiaque et respiratoire persistant
Jusqu’à présent, les prélèvements d’organes ne pouvaient être faits que sur des personnes en état de mort encéphalique assistées par ventilation mécanique et conservant une fonction hémodynamique. Cette règle demeure le principe, mais les textes parus cet été lui apportent des exceptions.
Un décret et deux arrêtés du 2 août 2005 (JO du 6 août) élargissent les conditions de prélèvement de certains organes et tissus aux personnes décédées présentant un arrêt cardiaque et respiratoire persistant. Dès lors, seront désormais autorisés sur ces personnes les prélèvements d’organes et tissus suivants : le foie et le rein, la peau, les os, les tissus mous de l’appareil locomoteur, la cornée, les valves cardiaques, les artères et les veines.
Tous les établissements de santé
Ce décret organise désormais la participation des établissements de santé qui ne sont pas autorisés à prélever des organes ou tissus aux réseaux de prélèvement. Il définit les conditions de leur participation par voie de convention avec les établissements autorisés à prélever. Le Ministère de la santé espère ainsi apporter une réponse à la pénurie de greffons.
Quelle définition de la mort ?
On se souvient du cri d’alarme lancé par le Docteur Marc Andronikof, chef du service des urgences à l’hôpital Antoine Béclère de Clamart, dans son livre « Médecin aux urgences »(voir Gènéthique n° 62 ). La définition de la mort doit-elle s’adapter à une demande croissante de greffons ? Et comment concilier cet impératif avec le respect dû à celui qui s’en va ? "
Source : Lettre GèneEthique du mois de septembre 2005.
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