A présent, un simple arrêt cardiaque peut faire de chacun d'entre nous un donneur d'organes. Je ne vois pas ce que le terme de "don" vient faire dans cette histoire, d'autant que le
consentement présumé est inscrit dans la loi. Il faudrait parler de
prélèvement obligatoire, comme pour les impôts, d'autant que la population ignore tout de ces
prélèvements "à coeur arrêté". Un nom rassurant, derrière lequel se cachent pourtant d'épineux problèmes d'éthique, voir ce dossier thématique bilingue réalisé par des spécialistes. Je n'irais pas jusqu'à dire que ce dossier est garanti 100 pour 100 sans langue de bois, mais enfin, dans un contexte de non information flagrante sur le sujet - un consentement présumé ne suppose pas de
consentement éclairé, lequel serait rendu possible en informant celui qui doit consentir ou non, donc pas besoin d'informer, CQFD) -, toute info est bonne à prendre ... Je recommande donc la lecture du dossier thématique :
"Aspects éthiques des prélèvements d’organes sur donneurs décédés après arrêt cardiaque" (D.D.A.C.) - de A.Tenaillon, "Le Courrier de Transplantation, vol. IX n°2 de avril/mai/juin 2009, Editions Edimark".
L’auteur : le Dr Alain TENAILLON est ancien chef de service de réanimation et ancien responsable du pôle stratégie et greffe de l’agence de biomédecine.
==> http://nereja.free.fr/files/DCD.pdf
http://www.france-adot.org/images/pj/302p1_Aspects%20ethiques%20des%20prelevements%20sur%20DDAC.pdf
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Droits image :
http://www.lapanse.com/miss_tic/photos/miss_tic_presidente/miss_tic_presidente_2007_03.html
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