Le 30 janvier 2012, l’équipe de chercheurs de l’école de médecine de Stanford, dirigée par le Pr Marius Wernig, a publié, dans Proceedings of the National Academy of Sciences, de nouveaux travaux présentant leur méthode pour obtenir des précurseurs de neurones à partir de cellules de peau. En 2010, ces chercheurs avaient déjà réussi à obtenir de la même façon des neurones, sans avoir à reprogrammer les cellules de peau en cellules souches pluripotentes (Cf. Synthèses de presse du 28/01/10 et du 31/05/11).
Pour obtenir ces précurseurs neuronaux à partir de cellules de peau, l’équipe de Marius Wernig a injecté 3 protéines, "facteurs de transcription", qui ont induit la transformation des cellules. Après 3 semaines, 1 cellule sur 10 environ était devenue un précurseur neuronal. En évoluant, ces précurseurs neuronaux permettent d’obtenir les 3 sortes de cellules constituant le système nerveux et le cerveau : les neurones, les oligodendrocytes, les astrocytes. De plus, ils se cultivent facilement en laboratoire : un bénéfice pour leur éventuelle utilisation pour des transplantations ou pour la recherche de médicaments.
L’avantage de cette méthode est aussi d’avoir des cellules porteuses du patrimoine génétique du patient sur lequel on a prélevé les cellules de peau. Cela évacue le risque de rejet en cas de greffe.
Le Pr Wernig se dit enthousiaste sur les perspectives ouvertes par ces cellules : "Nous avons montré que les cellules pouvaient être injectées dans le cerveau d’une souris atteinte d’une maladie génétique affectant le cerveau, et produire une protéine importante pour la propagation du signal électrique par les neurones".
Afin de s’assurer de l’efficacité et l’innocuité de cette méthode sur l’homme, des études complémentaires sur les cellules humaines sont indispensables.
Pour obtenir ces précurseurs neuronaux à partir de cellules de peau, l’équipe de Marius Wernig a injecté 3 protéines, "facteurs de transcription", qui ont induit la transformation des cellules. Après 3 semaines, 1 cellule sur 10 environ était devenue un précurseur neuronal. En évoluant, ces précurseurs neuronaux permettent d’obtenir les 3 sortes de cellules constituant le système nerveux et le cerveau : les neurones, les oligodendrocytes, les astrocytes. De plus, ils se cultivent facilement en laboratoire : un bénéfice pour leur éventuelle utilisation pour des transplantations ou pour la recherche de médicaments.
L’avantage de cette méthode est aussi d’avoir des cellules porteuses du patrimoine génétique du patient sur lequel on a prélevé les cellules de peau. Cela évacue le risque de rejet en cas de greffe.
Le Pr Wernig se dit enthousiaste sur les perspectives ouvertes par ces cellules : "Nous avons montré que les cellules pouvaient être injectées dans le cerveau d’une souris atteinte d’une maladie génétique affectant le cerveau, et produire une protéine importante pour la propagation du signal électrique par les neurones".
Afin de s’assurer de l’efficacité et l’innocuité de cette méthode sur l’homme, des études complémentaires sur les cellules humaines sont indispensables.
1 commentaire:
http://www.genethique.org/revues/revues/2012/Fevrier/01_02_12.html#5
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