"Le don d'organes d'enfants mineurs même avec accord des parents est inacceptable. C'est l'opinion de plusieurs spécialistes sanitaires réunis lors d'un récent colloque à Hanoi.
Ce dernier vise à recueillir des avis sur le projet d'Ordonnance sur les dons, les greffes d'organes. Selon le professeur Dô Kim Son, spécialiste de premier ordre en chirurgie et ancien directeur de l'hôpital Viêt-Duc, les mineurs disposent d'un avenir à long terme, alors l'offre d'une partie de leur corps risquerait d'influencer leur vie. Il a donc demandé d'annuler ce règlement.
Ce jugement est partagé par plusieurs délégués dont le vice-ministre de la Santé, Lê Ngoc Trong, qui a affirmé que les dons d'organes doivent servir un but humanitaire et non lucratif. Selon lui, seuls les établissements sanitaires autorisés par le ministère de la Santé ont le droit de pratiquer la greffe d'organes. Le directeur de ces établissements sanitaires est totalement responsable au regard de la loi de la détermination de la mort cérébrale ou non d'une personne. Notamment, selon lui, les hôpitaux privés qui disposent de suffisamment de conditions seront autorisés à pratiquer la greffe d'organes par le ministère de la Santé. Comme pour les hôpitaux étatiques, le directeur des centres privés doit endosser la responsabilité de la détermination de la mort cérébrale.
Selon les prévisions, le projet d'Ordonnance sur les dons d'organes devrait être soumis au Comité permanent de l'Assemblée nationale en octobre prochain. Chaque année au Vietnam, des dizaines de milliers de malades sollicitent une greffe d'organe dont 6.000 personnes, une greffe rénale.
Récemment, la compagnie de motos VMEP (Taïwan) a offert une somme de 15 millions de dôngs au Fonds d'assistance à l'hémodialyse et à la greffe d'organes pour les malades de l'hôpital central de pédiatrie."
Source :
Courrier du Viet-Nam
Huê-Mai/CVN
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