"Depuis 2000, vous avez rencontré de nombreux greffés pour étudier le rôle joué par le psychisme dans l'acceptation de l'organe qu'ils reçoivent. Quelle est votre conclusion la plus marquante ?
La question essentielle était pour moi de comprendre comment un être humain accueille un organe étranger, comment il retrouve ensuite un équilibre. Ce qui m'a frappé, c'est l'espoir, très fort chez de nombreux patients, de recouvrer après l'opération une qualité de vie similaire à celle qu'ils avaient avant leur maladie. Comme si la greffe pouvait magiquement tout effacer... Or la vie après une transplantation est au contraire très médicalisée, et la plupart des patients sont très mal préparés à affronter cette épreuve.
La dimension psychologique de cette intervention ne serait pas assez prise en compte ?
Elle ne l'est véritablement ni avant ni après l'opération. Avant, le problème fondamental est celui de l'indication de greffe. En France, celle-ci est essentiellement décidée sur des critères biologiques, sans que soit toujours suffisamment étudié l'état psychopathologique des patients. A cet égard, les Etats-Unis sont plus avancés que nous : dans certains services, psychiatres et psychologues cliniciens sont systématiquement associés à la décision de greffe d'organe.
Après l'opération, le problème est celui du suivi à long terme des greffés. Dans la majorité des cas, ceux-ci sont devenus des 'patients à vie', que la greffe a fragilisés. Mais le personnel des services de transplantation, même avec la meilleure volonté du monde, n'a pas les moyens de prendre cette détresse en charge. Il faudrait que des psychologues soient recrutés par les services de transplantation d'organes.
La psychosomatique, c'est la discipline qui étudie les relations entre le corps et le psychisme... Comment, concrètement, ces relations influent-elles sur la qualité de vie des greffés ?
Une greffe entraîne toujours un état dépressif, à la fois au plan somatique — du fait de la modification interne subie par l'organisme — et au plan psychique — à cause du sentiment de perte qu'elle suscite. Or un tel état déprime à son tour le système immunitaire. Plus on favorise l'acceptation psychique de la greffe, plus on renforce donc le système immunitaire du patient. Et plus on augmente aussi ses chances d'accepter l'observance de son traitement immunosuppresseur.
Ce traitement est-il prescrit à vie, quelle que soit la greffe ?
Oui, sauf dans les cas — très rares — où se produit un lien biologique particulier entre le receveur et le donneur. Ce phénomène, connu sous le nom de microchimérisme, a été découvert en 1992 par des chercheurs américains. En étudiant un groupe test de patients qui avaient été greffés d'un rein et d'un foie au début des années 1960, ils s'aperçurent que les globules blancs des donneurs, transférés avec l'organe greffé, avaient migré dans le sang du receveur et y survivaient encore trois décennies plus tard.
Pour la première fois, on avait ainsi la preuve que les systèmes immunitaires de l'organe greffé et du receveur pouvaient fusionner sans s'agresser mutuellement, se concilier pour créer une chimère. Depuis, les Américains ont observé que ce phénomène permettait même, dans certains cas, de libérer définitivement les patients de leur traitement immunosuppresseur. Le psychisme intervient-il dans ce processus ? On ne le sait pas."
Source :
Propos recueillis par Catherine Vincent
Le Monde
"Vivre avec une greffe. Accueillir l'autre", de Jean Benjamin Stora, psychosomaticien et psychanalyste, éd. Odile Jacob, 2005.
Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.
Recherche sur l'embryon : bientôt les décrets d'application
"François Goulard, ministre délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche, interviewé hier dans l'émission 'Face aux chrétiens' de Radio Notre Dame, a déclaré que les décrets d'application autorisant la recherche sur les cellules souches embryonnaires paraîtraient dans les toutes prochaines semaines".
Source :
Genéthique.org
Source :
Genéthique.org
Vote contre la recherche sur l’embryon au Parlement européen
"Dans le cadre du 7ème programme-cadre de recherche et développement (PCRD), la commission des droits de la femme a adopté l'amendement 14 de Hiltrud Breyer sur l'interdiction de financer la recherche sur les embryons humains. Il a été adopté avec 14 voix pour et 11 voix contre. Le vote final a été adopté à l'unanimité : 27 pour et 0 contre.
Cet amendement réaffirme le respect de la dignité de tout être humain et invite l’Union à concentrer ses crédits aux activités de recherche qui ne posent aucun problème éthique et qui n’entraînent pas la destruction d’embryon humain, explique Femina Europa, une association qui défend le droit des femmes au niveau européen".
© Genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse et dont les sources sont indiquées dans l'encadré noir. Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction".
Cet amendement réaffirme le respect de la dignité de tout être humain et invite l’Union à concentrer ses crédits aux activités de recherche qui ne posent aucun problème éthique et qui n’entraînent pas la destruction d’embryon humain, explique Femina Europa, une association qui défend le droit des femmes au niveau européen".
© Genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse et dont les sources sont indiquées dans l'encadré noir. Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction".
"L'administration de cyclosporine par voie inhalée améliorerait la survie de patients ayant subi une transplantation pulmonaire. Ce médicament anti-rejet, connu depuis des années, semble dans ce cas précis, plus performant en inhalation.
C'est la conclusion d'un travail américain mené sur 56 transplantés. En plus d'un traitement anti-rejet classique, ces derniers avaient reçu juste après l'opération, soit de la cyclosporine par voie inhalée soit un placebo. L'auteur, le Dr Aldo T. Iacono de l'Université du Maryland, a constaté que ce mode d'administration était particulièrement efficace. 'Les patients du premier groupe avaient 66 pour cent de risque en moins d'être victime d'un rejet que les malades sous placebo'.
Le risque de décès a ainsi été 'cinq fois plus important parmi ces derniers.' En effet le rejet d'organes est la principale complication d'une transplantation et un risque majeur de décès. 'Le résultat de notre travail est extrêmement important pour toutes les personnes dont l'état de santé nécessite une transplantation pulmonaire'."
www.destinationsante.com
C'est la conclusion d'un travail américain mené sur 56 transplantés. En plus d'un traitement anti-rejet classique, ces derniers avaient reçu juste après l'opération, soit de la cyclosporine par voie inhalée soit un placebo. L'auteur, le Dr Aldo T. Iacono de l'Université du Maryland, a constaté que ce mode d'administration était particulièrement efficace. 'Les patients du premier groupe avaient 66 pour cent de risque en moins d'être victime d'un rejet que les malades sous placebo'.
Le risque de décès a ainsi été 'cinq fois plus important parmi ces derniers.' En effet le rejet d'organes est la principale complication d'une transplantation et un risque majeur de décès. 'Le résultat de notre travail est extrêmement important pour toutes les personnes dont l'état de santé nécessite une transplantation pulmonaire'."
Source: New England Journal of Medicine, 11 janvier 2006
www.destinationsante.com
Suisse : 6ème "Transplant Adventure Camp for Kids"
Sion (ots) - "Le 6ème 'Transplant Adventure Camp for Kids'(TACKERS) a ouvert ses portes à Anzère (VS) le 14 janvier 2006 à 55 enfants transplantés entre 8 et 18 ans, provenant de 18 nations. Le camp, d'une durée d'une semaine, est organisé par la direction de TACKERS sous l'égide de la FSOD (Fondation Suisse pour le Don
d'Organes). Il est parrainé par SAR la Princesse Lilian de Suède, Sir Roger Moore, le Prof. Nigel Heaton, Kings College, Londres ainsi que Dano et Lena Halsall".
"Les activités en plein air améliorent la santé physique des jeunes transplantés ainsi que les chances de survie à long terme de l'organe greffé. Les camps d'aventure TACKERS permettent aux enfants d'oublier l'hôpital en offrant un environnement divertissant et chaleureux. Les jeunes participants y gagnent en estime d'eux-mêmes et développent des réseaux de connaissances et de soutien. Ski, snowboard, chiens de traîneau, parapente ainsi qu'initiation à la plongée et vols autour des Alpes sont au programme des activités.
Encadrement médical
Des spécialistes de la transplantation des divers pays représentés accompagnent leurs patients. Par ailleurs, des infirmières encadrent les jeunes et contrôlent la prise régulière de leurs médicaments. Le Chalet Chamossaire appartenant à Viamonde, où sont logés les enfants, est situé à 20 minutes de l'Hôpital de Sion et à 1h15 de l'Hôpital universitaire de Lausanne (CHUV), l'un des 6 centres de transplantation en Suisse.
Création et Organisation de TACKERS
Les Camps TACKERS ont été créés en 2002 par Liz Schick. D'origine britannique et vivant avec son mari et ses deux enfants en Suisse depuis 25 ans, Liz a subi une greffe du foie en Suisse il y a un peu plus de sept ans. 'Faire face à la mort vous donne une incroyable sensation de liberté. Dès lors, vous profitez de chaque instant de la vie et cet état d'esprit ne faiblit pas ', témoigne Liz qui a remporté des Médailles d'or, d'argent et de bronze aux Jeux mondiaux d'Hiver et d'Eté des Transplantés et a fait l'ascension du Kilimanjaro avec une équipe de personnes transplantées en 2003".
Source:
www.presseportal.ch
d'Organes). Il est parrainé par SAR la Princesse Lilian de Suède, Sir Roger Moore, le Prof. Nigel Heaton, Kings College, Londres ainsi que Dano et Lena Halsall".
"Les activités en plein air améliorent la santé physique des jeunes transplantés ainsi que les chances de survie à long terme de l'organe greffé. Les camps d'aventure TACKERS permettent aux enfants d'oublier l'hôpital en offrant un environnement divertissant et chaleureux. Les jeunes participants y gagnent en estime d'eux-mêmes et développent des réseaux de connaissances et de soutien. Ski, snowboard, chiens de traîneau, parapente ainsi qu'initiation à la plongée et vols autour des Alpes sont au programme des activités.
Encadrement médical
Des spécialistes de la transplantation des divers pays représentés accompagnent leurs patients. Par ailleurs, des infirmières encadrent les jeunes et contrôlent la prise régulière de leurs médicaments. Le Chalet Chamossaire appartenant à Viamonde, où sont logés les enfants, est situé à 20 minutes de l'Hôpital de Sion et à 1h15 de l'Hôpital universitaire de Lausanne (CHUV), l'un des 6 centres de transplantation en Suisse.
Création et Organisation de TACKERS
Les Camps TACKERS ont été créés en 2002 par Liz Schick. D'origine britannique et vivant avec son mari et ses deux enfants en Suisse depuis 25 ans, Liz a subi une greffe du foie en Suisse il y a un peu plus de sept ans. 'Faire face à la mort vous donne une incroyable sensation de liberté. Dès lors, vous profitez de chaque instant de la vie et cet état d'esprit ne faiblit pas ', témoigne Liz qui a remporté des Médailles d'or, d'argent et de bronze aux Jeux mondiaux d'Hiver et d'Eté des Transplantés et a fait l'ascension du Kilimanjaro avec une équipe de personnes transplantées en 2003".
Source:
www.presseportal.ch
Canada : greffe de foie à partir d'un donneur vivant
Première greffe hépatique à partir d'un donneur vivant au Québec :
"La Dre Bellemare a réussi son exploit le 8 décembre 2004 à l'hôpital Saint-Luc du Centre hospitalier de l'Université de Montréal. Elle était parvenue à prélever une partie du foie d'une jeune femme vivante, puis à le greffer sur son frère, atteint d'une maladie hépatique."
"La Dre Bellemare a expliqué qu'il n'existait pas dans le domaine de la médecine hépatobiliaire de moyens technologiques permettant de remplacer un foie comme ce peut être le cas en néphrologie où la dialyse peut parer à des reins qui sont dysfonctionnels.
'Le seul espoir de survie pour les malades en attente d'une transplantation hépatique repose donc sur l'obtention du foie d'un donneur', a déclaré la jeune femme qui a étudié pendant deux ans dans un hôpital de New York pour y développer une expertise en greffe à partir de donneurs vivants.
Les dons d'organes ne sont pas suffisants actuellement pour répondre à la demande. Un rapport publié par le ministère de la Santé et des Services sociaux indique qu'entre 10 et 12 pour cent des patients inscrits sur les listes d'attente pour un foie décèdent chaque année au Québec.
La Dre Bellemare a déclaré que la nouvelle approche permettra de pallier une telle lacune. Dans l'interview qu'elle avait accordée à L'Expression, elle a confié qu'elle s'attendait à pratiquer une dizaine d'interventions comme celle-là chaque année.
La chirurgienne âgée de 33 ans est la fille de Paul Bellemare et de Suzanne Forest de Saint-Charles-Borromée Elle a fait ses études classiques à l'Académie Antoine-Manseau de Joliette. Elle a ensuite étudié la médecine à l'Université Laval de Québec".
Source:
www.laction.com
USA: Organ-donor unease (DCD: Donation after Cardiac Death)
"Denver and the west - Patients partly brain-dead are growing source. While some ethicists say the option blurs the line between near-death and death, the demand is there.
Organ donations from partially brain-dead patients - a controversial source - jumped tenfold in Colorado and Wyoming last year, the group that coordinates donations said.
This group of donor patients rose to 20 last year from two in 2004. Those 20 donors, each of whom is considered one donation, provided 36 organs - primarily kidneys and livers, according to Sue Dunn, chief operating officer of Donor Alliance, which oversees donations in the two states.
The procedure, however, has some ethicists worried that it blurs a line between death and near-death.
Stuart Youngner, chair of the bioethics department at Cleveland's Case Western Reserve University's medical school, questioned whether it pushed 'the dead-donor rule to the limit.'
Even transplant surgeons say the procedure, called 'donation after cardiac death,' is not the best way to get organs because they may deteriorate more quickly due to lack of blood flow.
'It's not a perfect circumstance for donation,' said Dr. Igal Kam, chief of transplantation at the University of Colorado Hospital.
The technique is being used, however, because of the growing demand for organs.
As of Wednesday, more than 90,000 people in the United States - including 1,500 in Colorado - were awaiting organs, according to the national Organ Procurement and Transplantation Network.
Many people wait months or even years for an organ. On average, 18 people on waiting lists die every day, according to donation organizations.
'Without the shortage of organs, we would never embark on this option,' Kam said. 'But when you have patients on waiting lists who are dying, you need to offer them as many options as we can.'
In the most widely accepted method, a patient is eligible to donate organs after being declared brain-dead.
But with donation after cardiac death, a patient need only be partially brain-dead. The brain stem, which performs very basic functions, such as keeping the heart beating, can still be active.
Partially brain-dead patients are usually hooked to a breathing machine, and when that machine is disconnected, respiration and the heart stop.
The method made headlines last year, when Montrose County Coroner Mark Young ruled that doctors had removed a man's organs before he was legally dead.
Young, who later backed off his assertion, acknowledged that the man, who had shot himself in the head, could not have survived the wounds.
Overall donation was up in Colorado and Wyoming last year, Donor Alliance reports.
There were 125 total organ donors in 2005, a 25 percent increase over 2004's total of 100.
The alliance reported 725 tissue donors in 2005, up 21 percent from 601 donors in 2004.
Hearts and lungs are rarely used from partially brain-dead patients, due to fears they have been damaged by lack of blood. Still, those organs have occasionally been transplanted after cardiac death, and researchers are studying whether they could be more widely used, Dunn said.
Initially, organ donations were done in the moments after a heart stopped beating. But with increased use of ventilators in the late 1960s, brain death became the standard threshold for organ donation.
That began to change in the 1990s, as families sought to donate a loved one's organs but couldn't because the patient wasn't brain-dead, said Amy Iveson, a Donor Alliance vice president.
Still, the procedure raised questions. In 1997, Youngner co-wrote a paper arguing the cardiac-death method took advantage of 'ambiguities in the criteria and definition of death.'
In 2000, the Institute of Medicine tried to settle the questions by setting criteria and protocols for obtaining organs through cardiac death.
The institute wrote that the heart must stop beating and the 'cessation must be irreversible,' said Margaret Allee, chairwoman of United Network for Organ Sharing's ethics committee.
The Donor Alliance's Iveson said most Colorado hospitals performing transplants have used cardiac-death organs. And some who once criticized the procedure have backed down.
Even Youngner now hedges on criticizing the procedure. 'I have some philosophical quibbles,' he said. 'But even if you grant that I am right, I wouldn't say doing it is wrong.'
Dunn estimated that last year's number of cardiac-death donations probably put Donor Alliance in the top 20 percent nationwide.
Among leading regions using cardiac-death donations in 2005 were Massachusetts-based New England Organ Bank, which reported 44 in its fiscal year ended June 30, and Pennsylvania- based Gift of Life, which reported 46."
Source:
By Karen Augé
Denver Post Staff Writer
DenverPost.com
Organ donations from partially brain-dead patients - a controversial source - jumped tenfold in Colorado and Wyoming last year, the group that coordinates donations said.
This group of donor patients rose to 20 last year from two in 2004. Those 20 donors, each of whom is considered one donation, provided 36 organs - primarily kidneys and livers, according to Sue Dunn, chief operating officer of Donor Alliance, which oversees donations in the two states.
The procedure, however, has some ethicists worried that it blurs a line between death and near-death.
Stuart Youngner, chair of the bioethics department at Cleveland's Case Western Reserve University's medical school, questioned whether it pushed 'the dead-donor rule to the limit.'
Even transplant surgeons say the procedure, called 'donation after cardiac death,' is not the best way to get organs because they may deteriorate more quickly due to lack of blood flow.
'It's not a perfect circumstance for donation,' said Dr. Igal Kam, chief of transplantation at the University of Colorado Hospital.
The technique is being used, however, because of the growing demand for organs.
As of Wednesday, more than 90,000 people in the United States - including 1,500 in Colorado - were awaiting organs, according to the national Organ Procurement and Transplantation Network.
Many people wait months or even years for an organ. On average, 18 people on waiting lists die every day, according to donation organizations.
'Without the shortage of organs, we would never embark on this option,' Kam said. 'But when you have patients on waiting lists who are dying, you need to offer them as many options as we can.'
In the most widely accepted method, a patient is eligible to donate organs after being declared brain-dead.
But with donation after cardiac death, a patient need only be partially brain-dead. The brain stem, which performs very basic functions, such as keeping the heart beating, can still be active.
Partially brain-dead patients are usually hooked to a breathing machine, and when that machine is disconnected, respiration and the heart stop.
The method made headlines last year, when Montrose County Coroner Mark Young ruled that doctors had removed a man's organs before he was legally dead.
Young, who later backed off his assertion, acknowledged that the man, who had shot himself in the head, could not have survived the wounds.
Overall donation was up in Colorado and Wyoming last year, Donor Alliance reports.
There were 125 total organ donors in 2005, a 25 percent increase over 2004's total of 100.
The alliance reported 725 tissue donors in 2005, up 21 percent from 601 donors in 2004.
Hearts and lungs are rarely used from partially brain-dead patients, due to fears they have been damaged by lack of blood. Still, those organs have occasionally been transplanted after cardiac death, and researchers are studying whether they could be more widely used, Dunn said.
Initially, organ donations were done in the moments after a heart stopped beating. But with increased use of ventilators in the late 1960s, brain death became the standard threshold for organ donation.
That began to change in the 1990s, as families sought to donate a loved one's organs but couldn't because the patient wasn't brain-dead, said Amy Iveson, a Donor Alliance vice president.
Still, the procedure raised questions. In 1997, Youngner co-wrote a paper arguing the cardiac-death method took advantage of 'ambiguities in the criteria and definition of death.'
In 2000, the Institute of Medicine tried to settle the questions by setting criteria and protocols for obtaining organs through cardiac death.
The institute wrote that the heart must stop beating and the 'cessation must be irreversible,' said Margaret Allee, chairwoman of United Network for Organ Sharing's ethics committee.
The Donor Alliance's Iveson said most Colorado hospitals performing transplants have used cardiac-death organs. And some who once criticized the procedure have backed down.
Even Youngner now hedges on criticizing the procedure. 'I have some philosophical quibbles,' he said. 'But even if you grant that I am right, I wouldn't say doing it is wrong.'
Dunn estimated that last year's number of cardiac-death donations probably put Donor Alliance in the top 20 percent nationwide.
Among leading regions using cardiac-death donations in 2005 were Massachusetts-based New England Organ Bank, which reported 44 in its fiscal year ended June 30, and Pennsylvania- based Gift of Life, which reported 46."
Source:
By Karen Augé
Denver Post Staff Writer
DenverPost.com
Clonage thérapeutique : progrès ou danger ?
"Le professeur de médecine Bernard Debré vient de publier un vibrant plaidoyer en faveur du clonage thérapeutique. Dans La Revanche du serpent (Le Cherche Midi), l'ancien ministre se projette dans un monde meilleur où cette technique permet à chacun de réparer ses organes défaillants. Catholique et militante antiavortement, Christine Boutin dénonce au contraire ces travaux qui impliquent l'utilisation d'embryons humains. Les positions irréconciliables de ces deux députés UMP montrent à quel point le progrès scientifique divise la société et les différents camps politiques
Trois dates clefs:
- Juillet 1994
En France, le législateur interdit toute recherche sur l'embryon.
- Juillet 1996
Le premier mammifère cloné, la brebis Dolly, voit le jour en Ecosse.
- Août 2004
La nouvelle loi française de bioéthique interdit le clonage thérapeutique. Elle permet de mener des travaux sur les embryons congelés n'ayant plus de projet parental. Mais les chercheurs attendent toujours le décret d'application.
Chez les scientifiques, les opposants au clonage thérapeutique sont devenus largement minoritaires. Pourquoi le débat fait-il toujours rage au sein de la classe politique?"
"Bernard Debré: Le clonage thérapeutique pose deux problèmes distincts. Le premier est d'ordre technique. Il s'agit de réussir à orienter une cellule souche, parfaitement indifférenciée, pour qu'elle vienne au secours d'un organe particulier, un cœur, un foie ou un poumon défaillant. Les travaux de recherche les plus avancés, comme ceux menés en Chine ou en Israël, montrent que la difficulté est surmontable. Le deuxième problème, lui, est plus délicat: comment se procurer ces précieuses cellules souches? Actuellement, nous disposons du gisement - le mot est provocateur, mais je l'utilise à dessein - que constituent les embryons congelés. En les étudiant, nous pourrions comprendre comment, entre le 10e et le 14e jour, des cellules souches deviennent tout à coup des cellules spécialisées. A quel signal obéissent-elles? Nous aimerions le savoir. Mais, là, certaines voix s'élèvent: vous n'avez pas le droit de toucher à un embryon! C'est interdit! C'est un être humain! Rappelons qu'il s'agit, à ce stade, de quelques cellules indifférenciées.
Christine Boutin: Le législateur a fait preuve d'une belle hypocrisie concernant la recherche sur l'embryon, et je saisis l'occasion de dénoncer cette attitude. Le sujet a commencé à être discuté en 1992, pour aboutir, deux ans plus tard, à une interdiction pure et simple. La prise de position était, en apparence, très rigide. Mais, pendant ce temps, les dispositions adoptées concernant la procréation médicalement assistée généraient un grand nombre d'embryons disponibles... En effet, le transfert d'embryons dans l'utérus de la femme a été fixé à deux ou trois au maximum, afin de limiter les risques liés aux grossesses multiples. Or les équipes ont continué à féconder systématiquement un nombre d'ovules bien plus important. Le système a donc créé, par lui-même, des embryons en plus. Les couples se sont vu offrir la possibilité de les conserver au congélateur, un choix que n'a pas fait l'Allemagne, par exemple. Et aujourd'hui la France détient presque le record des stocks d'embryons congelés...
'En acceptant la manipulation de la vie, on touche aux droits de l'homme'.
B. D.: Mais non, nous sommes derrière le Japon, la Corée, la Chine, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne!
C. B.: Pour éviter de constituer des stocks aussi importants, il aurait suffi, au départ, de féconder seulement les deux ou trois ovules nécessaires pour un transfert immédiat dans l'utérus. Faute de quoi, en 2004, quand le moment est venu de réviser une loi de bioéthique vieille de dix ans, la question s'est posée: que faire de tous ces embryons qui n'ont plus de projet parental? Là, deux possibilités se présentent: soit on les verse dans le lavabo, soit on les utilise pour la recherche. La réponse a été: c'est idiot de les jeter, il vaut mieux qu'ils servent à quelque chose. Personne ne s'est plus posé la question du bien-fondé de la recherche sur les embryons. Mais, de toute façon, le nœud du problème est bien antérieur. Il remonte au moment où la création d'embryons sur la base d'un projet parental a été autorisée. Dans cette logique, l'être humain n'existe pas pour lui-même. Il n'a le droit de vivre que si d'autres personnes le décident.
B. D.: Effectivement, quand une femme qui ne peut pas avoir d'enfant recourt à la procréation médicalement assistée, on lui fabrique plusieurs embryons, dont certains sont congelés. Pourquoi? Parce qu'elle peut vouloir un, deux, trois ou quatre enfants, et qu'il faut donc constituer un stock d'embryons en conséquence.
C. B.: Et parce que la ponction des ovaires est une opération délicate, qu'on évite de répéter autant que possible... Tout cela part de très bons sentiments!
B. D.: Nous sommes en désaccord sur le fond du problème. L'embryon, qui n'est rien d'autre qu'un tas de cellules, ne doit pas être déifié. La religion chrétienne a d'ailleurs beaucoup évolué sur cette question. Et, même en admettant que l'embryon soit un homme déjà réalisé, au nom de quoi faudrait-il détruire ces embryons surnuméraires, plutôt que les utiliser pour sauver des gens? Il faut rester logique, en regardant par exemple les choix faits par la société avec les greffes d'organes. Quand quelqu'un meurt, la loi Caillavet dit que, s'il ne s'y est pas opposé de son vivant, les médecins ont le droit de prélever ses organes pour sauver d'autres personnes. Pourquoi en irait-il autrement avec des embryons qui ne font plus l'objet de projet parental?
C. B.: Revenons au point de départ de la discussion. Le clonage thérapeutique n'est pas acceptable parce qu'il conduit à accepter du même coup le clonage reproductif. Il s'agit de la même technique. D'un point de vue scientifique, il est artificiel de distinguer d'un côté le mauvais clonage, dit «reproductif», qui doit être interdit parce qu'il fait partie des pires fantasmes de l'humanité, et, de l'autre, le bon clonage, qualifié de «thérapeutique», un adjectif magique qui permet d'ouvrir toutes les portes! Introduire cette distinction traduit la volonté de transgresser un interdit, celui de la manipulation de l'homme par l'homme.
B. D.: Le clonage reproductif n'a rien à voir avec le clonage thérapeutique. Je m'inscris en faux!
C. B.: Ah bon? Expliquez-nous, alors, en quoi le procédé diffère entre un chercheur dont le but est reproductif et un autre dont l'objectif est thérapeutique? B. D. La différence, c'est l'objectif poursuivi.
C. B. C'est donc l'intention qui change.
B. D. Evidemment!
'Le tri d'embryons sera autorisé et c'est tant mieux'
C. B. Alors je pense qu'il vaut mieux se priver du clonage thérapeutique, même s'il s'agit d'un progrès médical, plutôt que de prendre le risque de mettre cette technique entre les mains de gens malintentionnés. Je ne doute pas de la sincérité de l'immense majorité des médecins et des chercheurs qui défendent cette voie de recherche dans l'idée de soigner. Mais d'autres professeurs que Bernard Debré peuvent avoir d'autres envies.
B. D.: Envie de se cloner, par exemple? Mais pour quoi faire? Obtenir la vie éternelle par le clonage est un pur fantasme. C'est oublier que le vécu, le contexte historique et émotionnel fondent la personnalité autant que le patrimoine génétique. Quant à l'idée de fabriquer une armée de clones, façon Le Meilleur des mondes, c'est encore plus absurde. L'Histoire montre qu'il est bien plus facile de se constituer des troupes dociles en lavant le cerveau des jeunes gens. Fabriquer un clone n'a aucun intérêt, ni scientifique ni moral. Ça ne sert à rien.
C. B.: Vous employez un vocabulaire utilitariste qui n'a pas sa place ici.
B. D.: Mais la médecine se doit d'être utile! De toute façon, les travaux sur l'embryon ne sont pas un but en soi. Ils ne constituent qu'une étape vers la meilleure compréhension du phénomène complexe de la spécialisation des cellules souches. D'ici à quelques années, la médecine n'utilisera plus d'embryons. Elle soignera avec des cellules souches prélevées sur les patients eux-mêmes. Au final, les recherches sur l'embryon apparaîtront comme une parenthèse dans l'histoire du progrès médical, mais une parenthèse nécessaire. Il y a un an, à Haïfa, en Israël, j'ai vu des cellules souches d'embryon se transformer en cellules cardiaques et se mettre à battre toutes seules. Ce fut une émotion fantastique. Pour autant, il n'y aurait pas grand intérêt à implanter ces cellules cardiaques dans le cœur d'un patient. Car celui-ci devrait prendre à vie un traitement antirejet très lourd, exactement comme dans le cas d'une greffe d'organe. Le but de ces expériences est en fait d'apprendre à maîtriser le processus de spécialisation des cellules. Alors, nous pourrons en prélever sur notre propre personne pour fabriquer un organe parfaitement compatible d'un point de vue immunologique. J'irai, par exemple, chercher une cellule souche dans votre moelle osseuse. Avec cette cellule, je pourrai arranger votre cœur qui bat la chamade ou votre foie qui faiblit. Au nom de quoi devrions-nous renoncer à cet espoir formidable? Les travaux sur les embryons ont déjà commencé un peu partout dans le monde. Le coq gaulois est le dernier à pousser son cocorico en proclamant fièrement: pas de ça chez nous!
C. B.: Nos voisins le font déjà, nos chercheurs vont prendre du retard: j'ai déjà entendu cet argument. Je pense qu'en acceptant la manipulation de la vie on touche aux droits de l'homme, qui sont l'un des flambeaux de la France. Notre pays peut mettre son intelligence au service de meilleures causes.
B. D.: Je suis tout autant attaché aux droits de l'homme. Et je crois que les hommes et les femmes qui sont malades ont le droit d'être soignés.
C. B.: Mais l'embryon, lui, n'a rien demandé. Or, si les chercheurs lui prélèvent ses cellules souches, ça le fait mourir. Ils s'arrogent le droit de vie ou de mort.
B. D.: Mais enfin, de quoi parle-t-on? L'embryon n'est pas un homme!
C. B.: Non, mais il va le devenir!
B. D.: La science progresse par la transgression, c'est un fait, mais son évolution est bel et bien destinée à servir l'homme.
Dans votre livre, Bernard Debré, vous adoptez une posture inattendue en faveur de l'eugénisme.
B. D.: Absolument pas! L'eugénisme à l'échelle d'une société est bien le pire des fascismes. Je défends un eugénisme individuel, synonyme de liberté, encadré par une loi qui interdirait tout eugénisme d'Etat. La femme dont l'enfant à naître va développer à coup sûr une maladie grave doit pouvoir avorter si elle le souhaite. A l'inverse, si le couple choisit de garder l'enfant, l'Etat doit leur garantir qu'ils pourront l'élever dans la dignité, en assumant les dépenses liées à son handicap. Leur liberté doit être totale. Personne ne doit pouvoir culpabiliser la femme en disant: 'Si vous choisissez de garder cet enfant, ça va coûter trop cher.'
C. B.: Dans un tel contexte, la décision de mettre au monde un enfant handicapé sera considérée comme de la provocation, ou encore du masochisme. Plus la pratique de l'avortement sera courante et plus le corps social fera pression sur les parents pour qu'ils y recourent.
B. D.: Notre rôle, en tant que députés, est justement de voter les lois nécessaires pour que l'homme né soit respecté, quelles que soient les pressions économiques.
C. B.: Aucune loi ne réussira à protéger les handicapés, car nous sommes entrés dans un système qui poursuit les chimères de la vie éternelle, de la beauté et de l'homme parfait. Actuellement, les femmes enceintes subissent déjà la pression de leur propre famille, des médecins qui les suivent et de tout l'environnement social pour ne pas garder un enfant handicapé. Alors imaginez si, demain, l'avortement thérapeutique et le tri d'embryons deviennent des pratiques répandues...
B. D.: Le tri d'embryons sera en effet autorisé pour un nombre croissant de maladies, et c'est tant mieux! La technique qui consiste à pratiquer une fécondation in vitro pour ne transférer ensuite dans l'utérus que les embryons sains permet déjà d'éviter des tragédies dans les familles frappées par des maladies héréditaires graves. Demain, on connaîtra beaucoup plus et beaucoup mieux les gènes. Quand une femme dont la grand-mère, la mère et la tante ont développé un cancer du sein demandera que son bébé ne porte pas le gène défectueux, les médecins accéderont à sa demande. Mais ramenons le débat à de justes proportions: le diagnostic préimplantatoire restera par définition marginal; 99 pour cent des femmes ne recourront pas à cette technique, qu'il n'est pas question de rendre obligatoire! D'ailleurs, dans une dizaine d'années, les femmes confrontées à une maladie génétique avérée chez le fœtus auront le choix non plus entre deux solutions - avorter ou garder l'enfant - mais trois. Le bébé pourra aussi être réparé in utero, grâce à l'injection d'un gène modifié. On saura lire dans le grand livre de la vie, repérer la faute d'orthographe et la corriger.
C. B.: Le corps médical est d'une vanité folle s'il pense pouvoir réparer dans les années à venir toutes les maladies génétiques chez les enfants.
B. D.: Je ne dis pas ça! Nous serons d'abord capables de réparer une dizaine de maladies monogéniques - causées par un seul gène - comme la mucoviscidose. Le tour de celles impliquant plusieurs gènes ne viendra que plus tard. Mais le tri d'embryons est déjà un formidable progrès. Je pense à ces parents dont les trois enfants étaient morts de leucodystrophie à l'âge de 7, 8 et 9 ans. Ils souhaitaient avoir un enfant exempt de cette tare génétique. Et les médecins ont pu répondre favorablement à leur demande.
C. B.: Je ne juge pas ces parents. Mais il faut se poser une question simple: l'acte d'amour, pour la maman, était-il de laisser vivre ces embryons porteurs d'une anomalie génétique ou de ne pas les laisser vivre?
B. D.: J'ai autant de respect pour cette femme qui veut avoir un quatrième enfant en bonne santé que pour celle qui laisserait faire la nature en disant: je garderai l'enfant quel qu'il soit. Dans les deux cas, c'est un acte d'amour."
Source :
L'Express
propos recueillis par Estelle Saget
==> lien vers l'article : cliquer ici.
Les compétences en matière de greffe d'organe s'affirment au Vietnam
Hanoi - "Depuis la première transplantation rénale réalisée au Vietnam en juin 1992 à l'hôpital militaire 103 (Hanoi), près de 180 greffes de rein et de foie ont été effectuées avec un taux de réussite assez encourageant.
Après l'Hôpital 103, les autres établissements de la capitale comme Viet-Duc, Bach Mai ou l'Institut central de pédiatrie, ainsi que ceux de Hue et de Ho Chi Minh-Ville, ont réussi ces opérations chirurgicales délicates.
Les techniques de greffe du foie sont jugées comme étant les plus difficiles à maîtriser. A présent, seuls trois hôpitaux présentent les conditions requises pour héberger ces techniques étrangères. Depuis la greffe du foie, réalisée le 31 janvier 2004 sur la petite fille Nguyen Thi Diep (11 ans), le Vietnam a recensé deux autres cas, dont l'un à Hanoi et l'autre à Ho Chi Minh-Ville.
En ce qui concerne les autres possibilités de greffe, la transplantation de moelle osseuse a été un succès au Vietnam. L'Institut de transfusion sanguine et d'hématologie de Ho Chi Minh-Ville, l'Hôpital central de Hue et l'Hôpital militaire 108 à Hanoi ont réussi quelque 40 opérations de ce type.
Le Vietnam dispose par ailleurs de trois hôpitaux aptes à la greffe de cornées. Il s'agit de l'Hôpital central d'Ophtalmologie, celui de Ho Chi Minh-Ville et la section ophtalmologique de l'hôpital Cho Ray (Ho Chi Minh-Ville).
La mégapole du Sud s'est avérée la plus progressive et dynamique dans ce domaine, avec l'Hôpital Cho Ray qui a effectué environ 130 greffes rénales. L'Hôpital de transfusion sanguine et d'hématologie a quant à lui été le porte-drapeau de la greffe de moelle.
Au Vietnam, quelque 6.000 personnes sont en attente de greffe rénale, et 1.500 autres, de greffe du foie. Ces chiffres omettent cependant des centaines de milliers de personnes nécessitant une greffe de cornée, selon un responsable du ministère de la Santé.
Le directeur de l'Hôpital central gynéco-obstétrique, Duc Vy, a également indiqué l'espoir de pratiquer la transplantation d'utérus pour les femmes stériles.
Un obstacle de taille à de telles avancées et par lequel se posent des problèmes majeurs: la pénurie de donneurs d'organes. En conséquence, un projet d'Ordonnance portant sur une banque de tissus attend l'adoption par l'Assemblée nationale pour pouvoir devenir une loi".
Source :
VNA : Viet Nam Agency
VNAnet.vn
Après l'Hôpital 103, les autres établissements de la capitale comme Viet-Duc, Bach Mai ou l'Institut central de pédiatrie, ainsi que ceux de Hue et de Ho Chi Minh-Ville, ont réussi ces opérations chirurgicales délicates.
Les techniques de greffe du foie sont jugées comme étant les plus difficiles à maîtriser. A présent, seuls trois hôpitaux présentent les conditions requises pour héberger ces techniques étrangères. Depuis la greffe du foie, réalisée le 31 janvier 2004 sur la petite fille Nguyen Thi Diep (11 ans), le Vietnam a recensé deux autres cas, dont l'un à Hanoi et l'autre à Ho Chi Minh-Ville.
En ce qui concerne les autres possibilités de greffe, la transplantation de moelle osseuse a été un succès au Vietnam. L'Institut de transfusion sanguine et d'hématologie de Ho Chi Minh-Ville, l'Hôpital central de Hue et l'Hôpital militaire 108 à Hanoi ont réussi quelque 40 opérations de ce type.
Le Vietnam dispose par ailleurs de trois hôpitaux aptes à la greffe de cornées. Il s'agit de l'Hôpital central d'Ophtalmologie, celui de Ho Chi Minh-Ville et la section ophtalmologique de l'hôpital Cho Ray (Ho Chi Minh-Ville).
La mégapole du Sud s'est avérée la plus progressive et dynamique dans ce domaine, avec l'Hôpital Cho Ray qui a effectué environ 130 greffes rénales. L'Hôpital de transfusion sanguine et d'hématologie a quant à lui été le porte-drapeau de la greffe de moelle.
Au Vietnam, quelque 6.000 personnes sont en attente de greffe rénale, et 1.500 autres, de greffe du foie. Ces chiffres omettent cependant des centaines de milliers de personnes nécessitant une greffe de cornée, selon un responsable du ministère de la Santé.
Le directeur de l'Hôpital central gynéco-obstétrique, Duc Vy, a également indiqué l'espoir de pratiquer la transplantation d'utérus pour les femmes stériles.
Un obstacle de taille à de telles avancées et par lequel se posent des problèmes majeurs: la pénurie de donneurs d'organes. En conséquence, un projet d'Ordonnance portant sur une banque de tissus attend l'adoption par l'Assemblée nationale pour pouvoir devenir une loi".
Source :
VNA : Viet Nam Agency
VNAnet.vn
Nouvelle-Zélande : don d’organes : une jeune accidentée sauve six vies
"Le don d’organes est en baisse en Nouvelle-Zélande. Pourtant, il peut sauver des vies, comme le montre le cas de cette jeune fille de 18 ans tuée dans un accident de voiture, il y a quelques mois.
Vingt-neuf personnes ont fait don de leurs organes à la médecine en 2005, en Nouvelle-Zélande, contre 40 en 2004. Sept Néo-Zélandais pour un million ont fait don de leurs organes à la médecine en 2005. Un chiffre extrêmement bas. En Espagne par exemple, ils étaient 34 par million l’an passé, à avoir décidé de donner leurs organes à la médecine".
Un choc fatal
"Pourtant le don d’organes peut sauver des vies. Ainsi, les organes d’Elizabeth Neels, une jeune femme de 18 ans victime de la route, ont permis à six Néo-Zélandais de vivre mieux, ou simplement de vivre.
La voiture d’Elizabeth Neels a été percutée de plein fouet par un véhicule qui roulait en sens inverse et avait franchi la ligne médiane, en juin dernier. Evacuée d’urgence sur l’hôpital de Waikato, dans le centre de l’île du Nord, la jeune femme s’est éteinte dans le service de réanimation du centre hospitalier. Ses parents, présents lors du décès, ont alors rappelé aux médecins que leur fille avait fait vœu de donner ses organes à la médecine.
Aujourd’hui, le cœur d’Elizabeth bat dans le corps d’un homme de 50 ans. Un bébé de six mois a été greffé d’une partie du foie de la jeune femme, et l’autre partie de son foie est allée à un homme de 40 ans. Un jeune homme de 20 ans respire grâce aux poumons d’Elizabeth. Une jeune adolescente, condamnée à la dyalise, vit normalement grâce à un des reins de la jeune femme, tandis que son second rein a soulagé un homme de 40 ans, victime d’insuffisance rénale.
'Si nous n’avions pas précisé aux médecins que notre fille voulait donner ses organes, je ne crois pas que le sujet aurait été abordé', a déclaré le père d’Elizabeth.
L’autorisation des familles
En Nouvelle-Zélande, les médecins ne peuvent prélever que les organes des personnes qui décèdent dans les services de soins intensifs ou de réanimation. Néanmoins, même si ces patients ont fait vœu de donner leurs organes, les médecins doivent tout de même demander aux familles de ces donneurs potentiels l’autorisation de prélever leurs organes.
Une enquête, réalisée en 2002, montre que sur 104 patients qui avaient manifesté la volonté de donner leurs organes, 38 ont effectivement été des donneurs, 31 familles ont refusé, et l’autorisation de prélever n’a jamais été demandée à 35 autres familles.
Donneurs en baisse en Australie aussi
'Le faible nombre de donneurs d’organes signifie une longue attente, voire même la mort pour de nombreux patients', indique le professeur Graham Russ, de l’Hôpital de la reine Elizabeth, à Adelaïde, en Australie. Un pays où les donneurs d’organes sont également en baisse. Ils étaient 204 en 2005, contre 218 en 2004.
'Elizabeth était notre unique enfant. La douleur causée par sa disparition ne guérira sans doute jamais, mais il est bon de savoir que son cœur continue de battre dans un autre corps. Le don d’organes est évidemment anonyme mais j’aimerais juste savoir si les gens qui ont reçu les organes d’Elizabeth vont bien maintenant', conclut Mike Neels, le père d’Elizabeth".
Source :
Article de Jérôme Gavelle
Les Nouvelles Calédoniennes
Vingt-neuf personnes ont fait don de leurs organes à la médecine en 2005, en Nouvelle-Zélande, contre 40 en 2004. Sept Néo-Zélandais pour un million ont fait don de leurs organes à la médecine en 2005. Un chiffre extrêmement bas. En Espagne par exemple, ils étaient 34 par million l’an passé, à avoir décidé de donner leurs organes à la médecine".
Un choc fatal
"Pourtant le don d’organes peut sauver des vies. Ainsi, les organes d’Elizabeth Neels, une jeune femme de 18 ans victime de la route, ont permis à six Néo-Zélandais de vivre mieux, ou simplement de vivre.
La voiture d’Elizabeth Neels a été percutée de plein fouet par un véhicule qui roulait en sens inverse et avait franchi la ligne médiane, en juin dernier. Evacuée d’urgence sur l’hôpital de Waikato, dans le centre de l’île du Nord, la jeune femme s’est éteinte dans le service de réanimation du centre hospitalier. Ses parents, présents lors du décès, ont alors rappelé aux médecins que leur fille avait fait vœu de donner ses organes à la médecine.
Aujourd’hui, le cœur d’Elizabeth bat dans le corps d’un homme de 50 ans. Un bébé de six mois a été greffé d’une partie du foie de la jeune femme, et l’autre partie de son foie est allée à un homme de 40 ans. Un jeune homme de 20 ans respire grâce aux poumons d’Elizabeth. Une jeune adolescente, condamnée à la dyalise, vit normalement grâce à un des reins de la jeune femme, tandis que son second rein a soulagé un homme de 40 ans, victime d’insuffisance rénale.
'Si nous n’avions pas précisé aux médecins que notre fille voulait donner ses organes, je ne crois pas que le sujet aurait été abordé', a déclaré le père d’Elizabeth.
L’autorisation des familles
En Nouvelle-Zélande, les médecins ne peuvent prélever que les organes des personnes qui décèdent dans les services de soins intensifs ou de réanimation. Néanmoins, même si ces patients ont fait vœu de donner leurs organes, les médecins doivent tout de même demander aux familles de ces donneurs potentiels l’autorisation de prélever leurs organes.
Une enquête, réalisée en 2002, montre que sur 104 patients qui avaient manifesté la volonté de donner leurs organes, 38 ont effectivement été des donneurs, 31 familles ont refusé, et l’autorisation de prélever n’a jamais été demandée à 35 autres familles.
Donneurs en baisse en Australie aussi
'Le faible nombre de donneurs d’organes signifie une longue attente, voire même la mort pour de nombreux patients', indique le professeur Graham Russ, de l’Hôpital de la reine Elizabeth, à Adelaïde, en Australie. Un pays où les donneurs d’organes sont également en baisse. Ils étaient 204 en 2005, contre 218 en 2004.
'Elizabeth était notre unique enfant. La douleur causée par sa disparition ne guérira sans doute jamais, mais il est bon de savoir que son cœur continue de battre dans un autre corps. Le don d’organes est évidemment anonyme mais j’aimerais juste savoir si les gens qui ont reçu les organes d’Elizabeth vont bien maintenant', conclut Mike Neels, le père d’Elizabeth".
Source :
Article de Jérôme Gavelle
Les Nouvelles Calédoniennes
Canada : dons d'organes et de tissus - Le Collège des médecins soutient la création d'un registre de consentement
MONTREAL /CNW Telbec/ -
"La création d'un registre des consentements au don d'organes et de tissus par la Chambre des notaires du Québec réjouit le Collège des médecins du Québec autant que les promoteurs du don d'organes et de tissus. Ce registre sera un outil précieux pour les équipes médicales et les familles des donneurs potentiels, car il permettra de connaître la volonté préalablement exprimée par un patient décédé ou mourant et favorisera l'efficacité dans les étapes cruciales du transfert d'organes. A la conférence de presse soulignant la création de ce registre, le Dr Yves Lamontagne, président-directeur général du Collège des médecins, a félicité la Chambre des notaires pour cette initiative très humaine qui, croit-il, ne peut qu'encourager l'augmentation du nombre de donneurs et faciliter la communication des volontés du patient. 'Les développements scientifiques et technologiques de la médecine de transplantation nous incitent à changer nos conceptions de la vie et de la mort', a fait valoir Dr Lamontagne. 'Le don d'organes et de tissus', a-t-il poursuivi, 'permet de donner un certain sens à la mort du donneur puisqu'il redonne la vie au receveur'. Le Dr Lamontagne a souligné que le don d'organes est considéré dans notre société comme une pratique acceptable dans la mesure où de multiples précautions sont prises par les équipes médicales. Ainsi, le respect de la volonté exprimée par les donneurs est une condition fondamentale pour la transplantation d'organes et de tissus. Une attention particulière est également accordée aux proches d'un donneur, tant par les médecins qui traitent le patient qui va mourir que par les médecins transplanteurs. Cette attention envers les proches est déjà intégrée dans les protocoles qui ont cours dans les milieux hospitaliers du Québec où on pratique le don et la transplantation d'organes. Par ailleurs, les proches s'opposent rarement à la volonté d'un patient de donner ses organes, quoiqu'il soit fréquent d'observer qu'ils ignorent cette volonté. C'est d'ailleurs dans cette perspective précise que la proposition de la Chambre des notaires représente une véritable amélioration des procédures entourant le don d'organes et de tissus. Le Collège des médecins du Québec est fermement en faveur du don d'organes et de tissus. Son engagement en ce sens se répercute à travers les activités de son comité d'inspection professionnelle qui, par le biais d'un sous-comité de transplantation, analyse chaque dossier de décès dans les hôpitaux de courte durée sur le territoire québécois afin d'évaluer le nombre de donneurs potentiels qu'on n'a pu ou su intercepter. Cette démarche s'avère utile dans la sensibilisation des équipes de soins mais force toutefois le Collège à constater qu'un nombre élevé d'organes sont 'perdus' à chaque année. Etre mieux informé sur les consentements au don d'organes et de tissus favorisera assurément l'augmentation du nombre de personnes qui pourront bénéficer d'une seconde chance de vie ou d'une amélioration radicale de la qualité de leur vie grâce à un tel don. Le Collège des médecins du Québec est l'ordre professionnel des médecins québécois. Sa mission est de promouvoir une médecine de qualité pour protéger la population et contribuer à l'amélioration de la santé des Québécois".
Source :
CNW GROUP
"La création d'un registre des consentements au don d'organes et de tissus par la Chambre des notaires du Québec réjouit le Collège des médecins du Québec autant que les promoteurs du don d'organes et de tissus. Ce registre sera un outil précieux pour les équipes médicales et les familles des donneurs potentiels, car il permettra de connaître la volonté préalablement exprimée par un patient décédé ou mourant et favorisera l'efficacité dans les étapes cruciales du transfert d'organes. A la conférence de presse soulignant la création de ce registre, le Dr Yves Lamontagne, président-directeur général du Collège des médecins, a félicité la Chambre des notaires pour cette initiative très humaine qui, croit-il, ne peut qu'encourager l'augmentation du nombre de donneurs et faciliter la communication des volontés du patient. 'Les développements scientifiques et technologiques de la médecine de transplantation nous incitent à changer nos conceptions de la vie et de la mort', a fait valoir Dr Lamontagne. 'Le don d'organes et de tissus', a-t-il poursuivi, 'permet de donner un certain sens à la mort du donneur puisqu'il redonne la vie au receveur'. Le Dr Lamontagne a souligné que le don d'organes est considéré dans notre société comme une pratique acceptable dans la mesure où de multiples précautions sont prises par les équipes médicales. Ainsi, le respect de la volonté exprimée par les donneurs est une condition fondamentale pour la transplantation d'organes et de tissus. Une attention particulière est également accordée aux proches d'un donneur, tant par les médecins qui traitent le patient qui va mourir que par les médecins transplanteurs. Cette attention envers les proches est déjà intégrée dans les protocoles qui ont cours dans les milieux hospitaliers du Québec où on pratique le don et la transplantation d'organes. Par ailleurs, les proches s'opposent rarement à la volonté d'un patient de donner ses organes, quoiqu'il soit fréquent d'observer qu'ils ignorent cette volonté. C'est d'ailleurs dans cette perspective précise que la proposition de la Chambre des notaires représente une véritable amélioration des procédures entourant le don d'organes et de tissus. Le Collège des médecins du Québec est fermement en faveur du don d'organes et de tissus. Son engagement en ce sens se répercute à travers les activités de son comité d'inspection professionnelle qui, par le biais d'un sous-comité de transplantation, analyse chaque dossier de décès dans les hôpitaux de courte durée sur le territoire québécois afin d'évaluer le nombre de donneurs potentiels qu'on n'a pu ou su intercepter. Cette démarche s'avère utile dans la sensibilisation des équipes de soins mais force toutefois le Collège à constater qu'un nombre élevé d'organes sont 'perdus' à chaque année. Etre mieux informé sur les consentements au don d'organes et de tissus favorisera assurément l'augmentation du nombre de personnes qui pourront bénéficer d'une seconde chance de vie ou d'une amélioration radicale de la qualité de leur vie grâce à un tel don. Le Collège des médecins du Québec est l'ordre professionnel des médecins québécois. Sa mission est de promouvoir une médecine de qualité pour protéger la population et contribuer à l'amélioration de la santé des Québécois".
Source :
CNW GROUP
Invitation aux médias - Don d'organes et de tissus au Québec : Une nouvelle manière de consentir
A l'attention du directeur de l'information et des rédacteurs de la chronique santé:
MONTREAL /CNW Telbec/ -
En collaboration avec Québec-Transplant et Héma-Québec, la Chambre des notaires du Québec invite les médias à la présentation publique d'un important développement dans le domaine du consentement au don d'organes et de tissus.
"Ce développement contribuera à faciliter l'accès à des organes et des
tissus pour les personnes en attente d'une greffe".
Une conférence de presse sera tenue à Montréal, en présence de :
- Me Denis Marsolais, président de la Chambre des notaires du Québec;
- M. Philippe Couillard, ministre de la Santé et des Services sociaux du
Québec;
- M. Yvon Marcoux, ministre de la Justice du Québec;
- Me Mance Cléroux, directrice générale de Québec-Transplant;
- Dre Francine Décary, présidente et chef de la direction d'Héma-Québec;
- Dr Yves Lamontagne, président du Collège des médecins du Québec;
- Mme Diane Hébert, première Québécoise à recevoir une greffe coeur-
poumons, en 1985;
- M. Pierre Légaré, humoriste et maître de cérémonie.
"Seront également présents des représentants et porte-parole des principaux organismes engagés dans la promotion du don d'organes et de tissus au Québec, notamment de l'Association canadienne des dons d'organes, de l'Association québécoise de la fibrose kystique, de la Banque d'yeux du Québec, de la Banque d'Yeux Nationale Inc., de la Fondation de la banque d'yeux du Québec, de la Fondation canadienne du foie, de la Fondation canadienne du rein, de la Fondation Diane Hébert, de la Maison des greffés du Québec, ainsi que des personnes ayant bénéficié d'une greffe et des professionnels de la santé engagés dans ce domaine".
Quoi : Conférence de presse sur un important développement dans
le domaine du consentement au don d'organes et de tissus
Date et heure : Le lundi 16 janvier 2006
10 h 30
Lieu : Hôtel Delta centre-ville
Salon Saint-Charles (niveau mezzanine)
777, rue University
Montréal (Québec)
"Créée en 1847, la Chambre des notaires du Québec (CDNQ) est un ordre professionnel qui a pour mission principale d'assurer la protection du public. A cette fin, la CDNQ supervise la formation et l'admission des candidats au notariat et contrôle l'exercice de la profession. La CDNQ pourvoit également au développement professionnel des notaires en mettant à la disposition de ses membres divers services d'information, de documentation, de recherche et de formation. On compte quelque 3 200 notaires en exercice au Québec".
Sources :
Groupe CNW / News Wire Canada
Marseille fête son plus ancien greffé du coeur
MARSEILLE (AP) -- "Toute l'équipe du Pr Dominique Metras, entourait mercredi dans les locaux de l'hôpital de La Timone, André Lutz, le plus ancien des greffés du coeur marseillais qui fêtait le 20e anniversaire de son opération.
L'ancien machiniste de l'opéra de Marseille souffrait d'une cardiomyopathie dilatée et, victime d'un oedème généralisé, il avait bénéficié d'une transplantation en janvier 1986. 'Un an plus tard, je pouvais reprendre une activité professionnelle, certes allégée, aux services de la voirie de Marseille', s'est-il souvenu pendant la petite cérémonie organisée en son honneur.
'Il m'a fallu me réadapter à mon nouveau coeur mais je peux dire que je me sens parfaitement bien pour un homme de 68 ans', a confié André Lutz.
Le Pr Metras a souligné pour sa part que 'c'est un formidable message d'espoir, de voir que, vingt après une transplantation cardiaque, on peut vivre normalement'. André Lutz est donc entré dans le club très fermé des plus anciens greffés de France qui compte aujourd'hui une trentaine de membres".
"Le Pr Metras a réalisé sa première greffe du coeur en 1985. André Lutz est le deuxième patient qu'il a transplanté. Plus de 400 greffes du coeur ont été réalisées à La Timone ainsi que 90 transplantations du poumon ou transplantation coeur et poumons, essentiellement chez des enfants.
Profitant de la cérémonie, le Pr Metras a insisté sur l'importance des dons d'organes. 'Il faut se déterminer avant et le faire savoir pour que d'autres n'aient pas à prendre cette décision après le décès', a-t-il expliqué.
Une cinquantaine de patients sont aujourd'hui dans l'attente d'une transplantation du coeur à Marseille. Ce type d'opération a considérablement diminué.
'Depuis l'époque du Professeur Cabrol, on pratiquait entre 5 et 600 transplantations par an dans le pays', a rappelé le Pr metras. Le chiffre s'établit désormais à environ 350 grâce aux traitements qui ont permis de retarder l'urgence d'une transplantation".
Source :
Le Nouvel Obs (le Quotidien permanent)
==> Lire l'article du Qutidien du Médecin : cliquer ici.
"Plus de 400 greffes du coeur ont été réalisées à la Timone ainsi que 90 transplantations du poumon ou transplantations coeur et poumons, essentiellement chez des enfants. 'Actuellement, le nombre d’opérations a baissé en France, assure le Pr Metras. Avant, on pratiquait 500 à 600 transplantations par an, aujourd’hui, on n’en fait plus que trois cent cinquante par an environ, grâce aux traitements médicamenteux'. Une cinquantaine de patients attendent une transplantation du coeur à Marseille. 'Le taux de succès, rappelle le spécialiste, est élevé. Après un an, 80 pour cent des greffés sont en vie. Ensuite, ce sont 60 à 65 pour cent qui sont toujours vivants'."
L'ancien machiniste de l'opéra de Marseille souffrait d'une cardiomyopathie dilatée et, victime d'un oedème généralisé, il avait bénéficié d'une transplantation en janvier 1986. 'Un an plus tard, je pouvais reprendre une activité professionnelle, certes allégée, aux services de la voirie de Marseille', s'est-il souvenu pendant la petite cérémonie organisée en son honneur.
'Il m'a fallu me réadapter à mon nouveau coeur mais je peux dire que je me sens parfaitement bien pour un homme de 68 ans', a confié André Lutz.
Le Pr Metras a souligné pour sa part que 'c'est un formidable message d'espoir, de voir que, vingt après une transplantation cardiaque, on peut vivre normalement'. André Lutz est donc entré dans le club très fermé des plus anciens greffés de France qui compte aujourd'hui une trentaine de membres".
"Le Pr Metras a réalisé sa première greffe du coeur en 1985. André Lutz est le deuxième patient qu'il a transplanté. Plus de 400 greffes du coeur ont été réalisées à La Timone ainsi que 90 transplantations du poumon ou transplantation coeur et poumons, essentiellement chez des enfants.
Profitant de la cérémonie, le Pr Metras a insisté sur l'importance des dons d'organes. 'Il faut se déterminer avant et le faire savoir pour que d'autres n'aient pas à prendre cette décision après le décès', a-t-il expliqué.
Une cinquantaine de patients sont aujourd'hui dans l'attente d'une transplantation du coeur à Marseille. Ce type d'opération a considérablement diminué.
'Depuis l'époque du Professeur Cabrol, on pratiquait entre 5 et 600 transplantations par an dans le pays', a rappelé le Pr metras. Le chiffre s'établit désormais à environ 350 grâce aux traitements qui ont permis de retarder l'urgence d'une transplantation".
Source :
Le Nouvel Obs (le Quotidien permanent)
==> Lire l'article du Qutidien du Médecin : cliquer ici.
"Plus de 400 greffes du coeur ont été réalisées à la Timone ainsi que 90 transplantations du poumon ou transplantations coeur et poumons, essentiellement chez des enfants. 'Actuellement, le nombre d’opérations a baissé en France, assure le Pr Metras. Avant, on pratiquait 500 à 600 transplantations par an, aujourd’hui, on n’en fait plus que trois cent cinquante par an environ, grâce aux traitements médicamenteux'. Une cinquantaine de patients attendent une transplantation du coeur à Marseille. 'Le taux de succès, rappelle le spécialiste, est élevé. Après un an, 80 pour cent des greffés sont en vie. Ensuite, ce sont 60 à 65 pour cent qui sont toujours vivants'."
Canadian Council for Donation and Transplantation
Conseil Canadien pour le don et la transplantation
Canadian Council for Donation and Transplantation
==> Neurological Determination of Death: click here.
Source :
CCDT
"Le CCDT a pour mandat d'offrir des conseils à la conférence fédérale, provinciale et territoriale des ministres de la Santé pour améliorer le don et la transplantation d’organes et de tissus au Canada. Nous basons ces conseils sur des revues de journaux, sur les normes de meilleures pratiques et les pratiques cliniques actuelles qui ont été développées par des groupes de parties prenantes".
Canadian Council for Donation and Transplantation
"The mandate of the CCDT is to provide advice to the Federal, Provincial and Territorial Conference of the Deputy Ministers of Health in order to improve organ and tissue donation and transplantation in Canada. We base that advice upon literature reviews, existing clinical practices and guidelines for best practices developed by stakeholder groups."
==> Neurological Determination of Death: click here.
Source :
CCDT
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