"Debbie Purdy, âgée de 46 ans et souffrant d'une sclérose en plaque est satisfaite en sortant de la Cour suprême à Londres. Les juges viennent de demander au procureur général une clarification de la loi concernant le suicide assisté. C'est ce que réclamait Debbie Purdy qui veut se suicider en présence de son mari alors que selon l’actuelle loi britannique, son mari risque une peine de prison s’il accompagne sa femme pour se suicider en Suisse où le suicide assisté est toléré.
Par ailleurs une étude publiée dans la revue scientifique internationale Elsevier vient de révéler qu'entre 2005 et 2007 quatre personnes en Belgique, ayant demandé une euthanasie, ont donné aux médecins leur accord pour que leurs organes soient prélevés après leur décès. Dans ces quatre cas qui ont eu lieu à l'hôpital d'Anvers et au CHU de Liège, les comités d'éthique se sont déclarés favorables."
euronews 30/07/09 - rtbf.be 30/07/009
Source :
http://www.genethique.org
Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.
"Long-term results of combined heart and kidney transplantation: a French multicenter study"
Long-term results of combined heart and kidney transplantation: a French multicenter study. The Journal of heart and lung transplantation: the official publication of the International Society for Heart Transplantation 2009;28(5):440-5. 2009: Vermes Emmanuelle; Grimbert Philippe; Sebbag Laurent; Barrou Benoit; Pouteil-Noble Claire; Pavie Alain; Obadia Jean François; Loisance Daniel; Lang Philippe; Kirsch Matthias
"BACKGROUND: Outcomes in recipients who have undergone combined heart and kidney transplantation have mainly been addressed in small, single-center studies. We studied long-term results of combined heart and kidney transplantation in a large multicenter cohort. METHODS: Between 1984 and 2007, 67 consecutive patients (61 men and 6 women) from 3 French centers underwent combined heart and kidney transplantation. At transplantation, 38 (57 per cent) were receiving dialysis. All patients received immediate triple immunosuppression therapy (anti-calcineurin, steroids, azathioprine, or mycophenolate). RESULTS: Overall actuarial survival rates were 62.0 per cent, 60.3 per cent, 53.3 per cent, and 46.5 per cent at 1, 3, 5, and 10 years, respectively. These rates were similar to those observed in 2981 isolated heart recipients at the 3 participating centers during the same period (respectively, 71.0 per cent, 65.2 per cent, 60.1 per cent, and 47.2 per cent, p = 0.6). Survival tended to improve during the last decade (1996 to 2007) and reached 71.1 per cent, 67.5 per cent, and 60 per cent at 1, 3, and 5 years. Cardiac allograft rejection requiring treatment occurred in 12 (17.9 per cent). Coronary artery vasculopathy developed in 3 (9.3 per cent). Kidney allograft rejection occurred in 9 (13.4 per cent). Kidney graft survival was 95.9 per cent at 1, 3, 5, and 10 years. CONCLUSIONS: Long-term survival rates in a large cohort of combined heart and kidney recipients are similar to those of isolated heart recipients in France. The rates of acute heart and kidney rejection and angiographic coronary artery vasculopathy were low in this patient population."
Source:
http://www.biomedexperts.com
"Three Rivers : Une Desperate Housewives au casting !"
"Selon The Hollywood reporter, Alfre Woodard (Desperate Housewives , My Own Worst Enemy) sera dès la rentrée prochaine au casting de Three rivers, la nouvelle série médicale de la chaine américaine CBS. Le thème de cette série : les transplantations d'organes.
Alfre Woodard alias Betty Applewhite dans la saison 2 de Desperate Housewives rejoint l’équipe médicale de la première saison de Three rivers dès le 4 octobre sur CBS.
Alfre, qui a déjà obtenu 4 Emmy au cours de sa carrière, sera Sophia Jordan, la chef de chirurgie de l’hôpital. Elle remplace Julia Ormond ( Les Experts : Manhattan ) qui jouait le personnage dans le pilote.
Au coté du beau vampire de Moonlight, Alex O’Louglin, l’actrice obtiendra–t-elle son 5ème Emmy ?"
http://www.tele7.fr
Alfre Woodard alias Betty Applewhite dans la saison 2 de Desperate Housewives rejoint l’équipe médicale de la première saison de Three rivers dès le 4 octobre sur CBS.
Alfre, qui a déjà obtenu 4 Emmy au cours de sa carrière, sera Sophia Jordan, la chef de chirurgie de l’hôpital. Elle remplace Julia Ormond ( Les Experts : Manhattan ) qui jouait le personnage dans le pilote.
Au coté du beau vampire de Moonlight, Alex O’Louglin, l’actrice obtiendra–t-elle son 5ème Emmy ?"
http://www.tele7.fr
USA : nouvelle série américaine sur ... la transplantation d'organes !
"C’est bientôt la rentrée, et qui dit rentrée dit ... nouvelles séries américaines ! C’est le cas pour 'Three Rivers', sur série sur le don d’organes pour CBS. melty.fr vous en dit plus sur le casting de la série.
Après l’arrivée de 'Miami Trauma', une série médicale de plus sur CBS, melty.fr vous présente 'Three Rivers' ! La série débutera dimanche 4 octobre 2009 sur CBS, à 21h. Il s’agit d’une série médicale qui s’intéresse à un thème en particulier. En effet, la série se concentrera sur la transplantation d’organes, selon les points de vue des différents protagonistes concernés : le donneur, le receveur et le médecin. Le concept est d’ores et déjà très innovant (...)"
Après l’arrivée de 'Miami Trauma', une série médicale de plus sur CBS, melty.fr vous présente 'Three Rivers' ! La série débutera dimanche 4 octobre 2009 sur CBS, à 21h. Il s’agit d’une série médicale qui s’intéresse à un thème en particulier. En effet, la série se concentrera sur la transplantation d’organes, selon les points de vue des différents protagonistes concernés : le donneur, le receveur et le médecin. Le concept est d’ores et déjà très innovant (...)"
Conclusion des états généraux de la bioéthique
"Les états généraux de la bioéthique sont clos. Le rapport final qui a été rédigé, ainsi que les annexes, sont maintenant disponibles."
"En conclusion, les Français s'opposent à l'idée de la gestation pour autrui (mères porteuses), mais seraient favorables à l'adoption par un couple d'homosexuel. Ils souhaiteraient que le consentement présumé reste la règle en matière de don d'organes, avec la création d'un 'registre du choix'. Selon eux, l'expérimentation sur l'embryon doit jouir d'un 'statut protecteur', avec des expérimentations très encadrées. D'autres sujets font moins facilement consensus : faut-il élargir le don d'organes aux proches ou le limiter à la famille ?
Ce rapport devrait aider le gouvernement sur la conduite à tenir lors de la prochaine révision de la loi de bioéthique prévue avant 2011." (source)
"En conclusion, les Français s'opposent à l'idée de la gestation pour autrui (mères porteuses), mais seraient favorables à l'adoption par un couple d'homosexuel. Ils souhaiteraient que le consentement présumé reste la règle en matière de don d'organes, avec la création d'un 'registre du choix'. Selon eux, l'expérimentation sur l'embryon doit jouir d'un 'statut protecteur', avec des expérimentations très encadrées. D'autres sujets font moins facilement consensus : faut-il élargir le don d'organes aux proches ou le limiter à la famille ?
Ce rapport devrait aider le gouvernement sur la conduite à tenir lors de la prochaine révision de la loi de bioéthique prévue avant 2011." (source)
Philippines : un Saoudien épouse une Philippine pour son rein
MANILLE, Philippines — "Un Saoudien avait épousé une Philippine en échange de son rein, ont affirmé les autorités philippines lundi. L'homme espérait apparemment contourner la législation récemment renforcée contre le trafic d'organes.
Les Philippines tentent de casser le trafic d'organes entre riches étrangers malades et Philippins pauvres, mais une organisation de défense des droits de l'Homme dit posséder les preuves que le crime organisé a recruté près de 200 donneurs de rein pauvres rien que dans une province ces dernières années.
Selon la secrétaire à la Sécurité sociale Esperanza Cabral, le Saoudien s'était inscrit à l'hôpital public pour une greffe de rein dont son épouse était la donneuse volontaire mais les responsables ont trouvé louche ce couple tout neuf dont le mari ne parlait ni l'anglais ni le tagalog (philippin) tandis que la femme ne parlait pas arabe. 'Ce n'était manifestement pas un don mais en réalité une vente d'organe', a affirmé Mme Cabral lors d'une conférence de presse.
La transplantation a été refusée, il y a deux mois, mais aucun des époux n'a été inculpé. Ils ont refusé de dire à quel prix le rein avait été promis. La greffe aurait été légale, étant réalisée au sein d'un couple marié, si elle ne donnait lieu à aucune transaction commerciale, a souligné le sous-secrétaire à la Justice, Ricardo Blancaflor.
Les Philippines occupent le cinquième rang du classement des pays du trafic d'organes réalisé en 2005 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Chine dominant ce triste palmarès. Il s'agit en général de la vente de reins, la plupart des gens pouvant vivre avec un seul de ces organes.
L'organisation Asia Against Child Trafficking (Asie contre le trafic d'enfants) a recensé l'an dernier au moins 195 donneurs de rein recrutés dans des localités pauvres de la province de Quezon, au sud-est de Manille, selon la coordinatrice régionale Amihan Abueva. L'un de ces 'volontaires', âgé de 17 ans, avait reçu 95.000 pesos pour son rein (environ 1.391 euros; 1.980 dollars).
Au moins deux des donneurs, qui n'ont pas été payés le prix prévu, ont porté plainte contre les trafiquants. La loi permet de porter plainte jusqu'à dix ans après les faits, et 20 ans s'il s'agit d'un trafic de grande ampleur.
En 2007, 81 pour cent des 1.046 greffes de rein réalisées aux Philippines l'ont été grâce à des donneurs vivants sans parenté avec le receveur, et 51 pour cent des receveurs étaient des étrangers, souligne la Société philippine de néphrologie. Si rien ne dit qu'il s'agit de trafic d'organes, ces statistique soulèvent des doutes."
Article de Teresa Cerojano (CP) – 20 juil. 2009
Copyright 2009 The Canadian Press. Tous droits réservés.
http://www.google.com
Les Philippines tentent de casser le trafic d'organes entre riches étrangers malades et Philippins pauvres, mais une organisation de défense des droits de l'Homme dit posséder les preuves que le crime organisé a recruté près de 200 donneurs de rein pauvres rien que dans une province ces dernières années.
Selon la secrétaire à la Sécurité sociale Esperanza Cabral, le Saoudien s'était inscrit à l'hôpital public pour une greffe de rein dont son épouse était la donneuse volontaire mais les responsables ont trouvé louche ce couple tout neuf dont le mari ne parlait ni l'anglais ni le tagalog (philippin) tandis que la femme ne parlait pas arabe. 'Ce n'était manifestement pas un don mais en réalité une vente d'organe', a affirmé Mme Cabral lors d'une conférence de presse.
La transplantation a été refusée, il y a deux mois, mais aucun des époux n'a été inculpé. Ils ont refusé de dire à quel prix le rein avait été promis. La greffe aurait été légale, étant réalisée au sein d'un couple marié, si elle ne donnait lieu à aucune transaction commerciale, a souligné le sous-secrétaire à la Justice, Ricardo Blancaflor.
Les Philippines occupent le cinquième rang du classement des pays du trafic d'organes réalisé en 2005 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Chine dominant ce triste palmarès. Il s'agit en général de la vente de reins, la plupart des gens pouvant vivre avec un seul de ces organes.
L'organisation Asia Against Child Trafficking (Asie contre le trafic d'enfants) a recensé l'an dernier au moins 195 donneurs de rein recrutés dans des localités pauvres de la province de Quezon, au sud-est de Manille, selon la coordinatrice régionale Amihan Abueva. L'un de ces 'volontaires', âgé de 17 ans, avait reçu 95.000 pesos pour son rein (environ 1.391 euros; 1.980 dollars).
Au moins deux des donneurs, qui n'ont pas été payés le prix prévu, ont porté plainte contre les trafiquants. La loi permet de porter plainte jusqu'à dix ans après les faits, et 20 ans s'il s'agit d'un trafic de grande ampleur.
En 2007, 81 pour cent des 1.046 greffes de rein réalisées aux Philippines l'ont été grâce à des donneurs vivants sans parenté avec le receveur, et 51 pour cent des receveurs étaient des étrangers, souligne la Société philippine de néphrologie. Si rien ne dit qu'il s'agit de trafic d'organes, ces statistique soulèvent des doutes."
Article de Teresa Cerojano (CP) – 20 juil. 2009
Copyright 2009 The Canadian Press. Tous droits réservés.
http://www.google.com
Canada : adolescent greffé du coeur
"Jeune greffé du coeur, Louis-Alexandre Tremblay, 16 ans, de L’Ancienne-Lorette, a plein de projets en tête, dont devenir acteur. Malgré ses épreuves, il n’a jamais perdu courage."
"'Ce coeur, cela a été une deuxième chance pour moi', exprime Louis-Alexandre Tremblay, jeune transplanté cardiaque de 16 ans, qui mord à plein dans la vie, après avoir dû composer avec des limitations durant toute son enfance.
Cet adolescent de L’Ancienne-Lorette souffre d’une maladie génétique qui se caractérise par des anomalies cardiaques et une petite taille. Opéré en bas âge, Louis-Alexandre a connu les nombreuses visites à l’hôpital, les examens et les médicaments, en plus de ne pouvoir faire les mêmes activités que ses camarades.
C’est assis sur un banc qu’il assistait aux séances d’éducation physique, à l’école. 'C’était frustrant!', souligne-t-il. À l’âge de 13 ans, Louis-Alexandre subit un examen de contrôle qui révèle des anomalies importantes au coeur, au point où il faut envisager une greffe. Plusieurs mois de procédures commencent alors, afin d’évaluer la faisabilité d’une transplantation cardiaque chez le jeune garçon.
'Enfant, je vivais avec mes limites. Dans la dernière année avant la greffe, beaucoup d’activités m’étaient interdites, y compris toute émotion forte ! J’étais toutefois confiant ; je n’avais pas peur. Je me disais : si un coeur arrive, c’est qu’il est pour moi', relate Louis-Alexandre.
Deux mois après avoir été placé sur la liste d’attente, ce coeur tant attendu se présente un beau matin de septembre, grâce à la générosité d’une famille qui a consenti au don d’organes, au moment où il n’y avait plus d’espoir pour leur enfant, qui était à peu près du même âge que Louis-Alexandre.
'Mon père m’a réveillé à 7 h du matin en me disant : c’est le grand jour! Encore endormi, je n’ai pas tout de suite allumé. Trente minutes plus tard, nous étions à l’Hôpital Laval', se souvient-il avec précision.
'Nous, on avait des papillons dans l’estomac. C’était l’inconnu. On se demandait : est-ce la dernière fois que l’on voit notre fils vivant ?', ajoute la mère de Louis-Alexandre.
L’inquiétude a persisté durant trois jours après l’opération, en raison de certaines complications qui compromettaient le succès de la greffe. Heureusement, tout est rentré dans l’ordre. Presque deux ans plus tard, Louis-Alexandre a plein de projets en tête, dont devenir acteur.
Il participera d’ailleurs à une pièce de théâtre, en novembre, au profit de la Fondation de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. D’ici là, il sera le porte-parole du Défilé Québec/Ferrari 2009, le 22 août, sur la Grande-Allée, à Québec."
Source :
http://lejournaldequebec.canoe.ca
"'Ce coeur, cela a été une deuxième chance pour moi', exprime Louis-Alexandre Tremblay, jeune transplanté cardiaque de 16 ans, qui mord à plein dans la vie, après avoir dû composer avec des limitations durant toute son enfance.
Cet adolescent de L’Ancienne-Lorette souffre d’une maladie génétique qui se caractérise par des anomalies cardiaques et une petite taille. Opéré en bas âge, Louis-Alexandre a connu les nombreuses visites à l’hôpital, les examens et les médicaments, en plus de ne pouvoir faire les mêmes activités que ses camarades.
C’est assis sur un banc qu’il assistait aux séances d’éducation physique, à l’école. 'C’était frustrant!', souligne-t-il. À l’âge de 13 ans, Louis-Alexandre subit un examen de contrôle qui révèle des anomalies importantes au coeur, au point où il faut envisager une greffe. Plusieurs mois de procédures commencent alors, afin d’évaluer la faisabilité d’une transplantation cardiaque chez le jeune garçon.
'Enfant, je vivais avec mes limites. Dans la dernière année avant la greffe, beaucoup d’activités m’étaient interdites, y compris toute émotion forte ! J’étais toutefois confiant ; je n’avais pas peur. Je me disais : si un coeur arrive, c’est qu’il est pour moi', relate Louis-Alexandre.
Deux mois après avoir été placé sur la liste d’attente, ce coeur tant attendu se présente un beau matin de septembre, grâce à la générosité d’une famille qui a consenti au don d’organes, au moment où il n’y avait plus d’espoir pour leur enfant, qui était à peu près du même âge que Louis-Alexandre.
'Mon père m’a réveillé à 7 h du matin en me disant : c’est le grand jour! Encore endormi, je n’ai pas tout de suite allumé. Trente minutes plus tard, nous étions à l’Hôpital Laval', se souvient-il avec précision.
'Nous, on avait des papillons dans l’estomac. C’était l’inconnu. On se demandait : est-ce la dernière fois que l’on voit notre fils vivant ?', ajoute la mère de Louis-Alexandre.
L’inquiétude a persisté durant trois jours après l’opération, en raison de certaines complications qui compromettaient le succès de la greffe. Heureusement, tout est rentré dans l’ordre. Presque deux ans plus tard, Louis-Alexandre a plein de projets en tête, dont devenir acteur.
Il participera d’ailleurs à une pièce de théâtre, en novembre, au profit de la Fondation de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. D’ici là, il sera le porte-parole du Défilé Québec/Ferrari 2009, le 22 août, sur la Grande-Allée, à Québec."
Source :
http://lejournaldequebec.canoe.ca
Canada : "Une simple analyse sanguine pour détecter un rejet d'organe"
"Astellas Pharma Canada se joint au Centre d'excellence PROOF pour financer une recherche novatrice"
TORONTO, ONTARIO--(Marketwire - 23 juillet 2009) - Astellas Pharma Canada Inc. réitère son engagement d'améliorer la vie des patients greffés par son investissement dans les biomarqueurs en transplantation du Centre d'excellence PROOF (pour la prévention de la propagation de l'insuffisance fonctionnelle des organes), initiative de recherche novatrice qui, un jour, permettra aux médecins de dépister, au moyen d'une simple analyse sanguine, les patients susceptibles de rejeter un organe transplanté. Cet outil diagnostique novateur aidera à éliminer le recours aux biopsies postopératoires coûteuses, effractives et douloureuses tout en réduisant le fardeau économique que représentent les transplantations pour le système de santé canadien.
Ce projet de 6,5 millions de dollars est financé par le Centre d'excellence PROOF, Astellas Pharma Canada Inc., Genome BC, St. Paul's Hospital Foundation et l'Université de la Colombie-Britannique. Astellas est le seul commanditaire privé de l'initiative biomarqueurs en transplantation.
'Les soins aux patients et l'amélioration de la qualité de vie ont toujours été nos principales préoccupations et ont toujours constitué l'objectif de notre travail,' a déclaré Fumiaki Sakurai, président d'Astellas Pharma Canada. 'Nous sommes honorés de participer à un partenariat si distingué, dont le but commun est d'améliorer la qualité et l'évolution de la santé des patients greffés.'
Le projet biomarqueurs en transplantation mobilise le pouvoir de la génomique évoluée, de la protéomique et des outils informatiques pour mettre au point un test qui permettra de diagnostiquer un rejet d'organe avant sa manifestation ; les médecins pourront ainsi intervenir beaucoup plus tôt et adapter le traitement immunosuppresseur à chaque patient.
'En réduisant le nombre de biopsies ou en les remplaçant, les biomarqueurs qui mesurent les protéines ou les gènes dans le sang nous permettent d'obtenir des données quantitatives et non qualitatives, ce qui s'avère beaucoup moins effrayant pour les patients et ce qui nous donne une meilleure compréhension du processus biologique,' a déclaré le Dr Bruce McManus, directeur du Centre d'excellence PROOF.
A partir d'échantillons sanguins prélevés chez des patients greffés, les directeurs du projet, Paul Keown, MD, Bruce McManus, MD, Rob McMaster, PhD, Raymond Ng, PhD, et leur équipe ont découvert des biomarqueurs sanguins qui permettront de diagnostiquer ou de prévenir un rejet d'organe aigu.
'Nous avons validé notre test chez un groupe de patients et nous l'essayons maintenant à l'échelle du Canada en vue de le faire approuver par Santé Canada et la FDA, processus qui, nous l'espérons, prendra moins de 24 mois,' a déclaré le Dr Keown, directeur du département d'immunologie à Vancouver Coastal Health et chef du département de néphrologie à l'Université de la Colombie-Britannique.
Etant donné que le coût moyen d'une biopsie cardiaque effectuée au Canada est d'environ 10 000 dollars (et que, en moyenne, un greffé du coeur subira cette intervention effractive au moins 15 fois uniquement dans la première année) les avantages de ces analyses sont énormes, les économies estimées seraient de plusieurs millions de dollars par année au Canada, et ce, seulement pour les transplantations cardiaques. Les biopsies du rein sont réalisées moins fréquemment que dans le cas d'une transplantation cardiaque, mais elles entraînent beaucoup de douleur et de problèmes pour les patients ainsi que des coûts pour le système de santé.
'Cette percée exceptionnelle améliorera grandement la vie des patients comme moi qui ont subi une transplantation et les biopsies subséquentes,' a expliqué Gordon Allan, qui a reçu un coeur et un rein et qui participe au projet des biomarqueurs depuis 2004."
Source :
http://www.marketwire.com
TORONTO, ONTARIO--(Marketwire - 23 juillet 2009) - Astellas Pharma Canada Inc. réitère son engagement d'améliorer la vie des patients greffés par son investissement dans les biomarqueurs en transplantation du Centre d'excellence PROOF (pour la prévention de la propagation de l'insuffisance fonctionnelle des organes), initiative de recherche novatrice qui, un jour, permettra aux médecins de dépister, au moyen d'une simple analyse sanguine, les patients susceptibles de rejeter un organe transplanté. Cet outil diagnostique novateur aidera à éliminer le recours aux biopsies postopératoires coûteuses, effractives et douloureuses tout en réduisant le fardeau économique que représentent les transplantations pour le système de santé canadien.
Ce projet de 6,5 millions de dollars est financé par le Centre d'excellence PROOF, Astellas Pharma Canada Inc., Genome BC, St. Paul's Hospital Foundation et l'Université de la Colombie-Britannique. Astellas est le seul commanditaire privé de l'initiative biomarqueurs en transplantation.
'Les soins aux patients et l'amélioration de la qualité de vie ont toujours été nos principales préoccupations et ont toujours constitué l'objectif de notre travail,' a déclaré Fumiaki Sakurai, président d'Astellas Pharma Canada. 'Nous sommes honorés de participer à un partenariat si distingué, dont le but commun est d'améliorer la qualité et l'évolution de la santé des patients greffés.'
Le projet biomarqueurs en transplantation mobilise le pouvoir de la génomique évoluée, de la protéomique et des outils informatiques pour mettre au point un test qui permettra de diagnostiquer un rejet d'organe avant sa manifestation ; les médecins pourront ainsi intervenir beaucoup plus tôt et adapter le traitement immunosuppresseur à chaque patient.
'En réduisant le nombre de biopsies ou en les remplaçant, les biomarqueurs qui mesurent les protéines ou les gènes dans le sang nous permettent d'obtenir des données quantitatives et non qualitatives, ce qui s'avère beaucoup moins effrayant pour les patients et ce qui nous donne une meilleure compréhension du processus biologique,' a déclaré le Dr Bruce McManus, directeur du Centre d'excellence PROOF.
A partir d'échantillons sanguins prélevés chez des patients greffés, les directeurs du projet, Paul Keown, MD, Bruce McManus, MD, Rob McMaster, PhD, Raymond Ng, PhD, et leur équipe ont découvert des biomarqueurs sanguins qui permettront de diagnostiquer ou de prévenir un rejet d'organe aigu.
'Nous avons validé notre test chez un groupe de patients et nous l'essayons maintenant à l'échelle du Canada en vue de le faire approuver par Santé Canada et la FDA, processus qui, nous l'espérons, prendra moins de 24 mois,' a déclaré le Dr Keown, directeur du département d'immunologie à Vancouver Coastal Health et chef du département de néphrologie à l'Université de la Colombie-Britannique.
Etant donné que le coût moyen d'une biopsie cardiaque effectuée au Canada est d'environ 10 000 dollars (et que, en moyenne, un greffé du coeur subira cette intervention effractive au moins 15 fois uniquement dans la première année) les avantages de ces analyses sont énormes, les économies estimées seraient de plusieurs millions de dollars par année au Canada, et ce, seulement pour les transplantations cardiaques. Les biopsies du rein sont réalisées moins fréquemment que dans le cas d'une transplantation cardiaque, mais elles entraînent beaucoup de douleur et de problèmes pour les patients ainsi que des coûts pour le système de santé.
'Cette percée exceptionnelle améliorera grandement la vie des patients comme moi qui ont subi une transplantation et les biopsies subséquentes,' a expliqué Gordon Allan, qui a reçu un coeur et un rein et qui participe au projet des biomarqueurs depuis 2004."
Source :
http://www.marketwire.com
"La greffe du coeur en tandem permet la RECUPERATION D’UN CŒUR FATIGUE"
"La greffe du cœur en tandem ou encore transplantation hétérotopique – greffe d’un cœur de donneur en parallèle avec le cœur du receveur non prélevé – est une technique proposée à l’origine par le Pr Christian Barnard (auteur de la première greffe au monde en 1967). Postulat de départ : un myocarde fatigué, défaillant mais somme toute encore viable pourrait être aidé par un organe sain pour ne fonctionner que selon sa capacité musculaire résiduelle, l’organe d’assistance pouvant lui permettre de récupérer sa fonction totale.
Le concept vient de connaître une illustration assez surprenante à Londres, où une équipe de cardiologues a annoncé (après quelques années de prudente observation) avoir réussi l’ablation du cœur d’un donneur chez une jeune patiente galloise de 16 ans, Hannah Clark, qui l’avait reçu en juillet 1995 en tant que traitement d’une cardiomyopathie avancée.
Ici le terme réussi a un sens plus large : il signifie que cette ablation a permis au cœur originel de prendre le relais, ayant de toute évidence récupéré pendant ces dix années de soutien …
Cette première britannique est d’autant plus à souligner – comme la presse anglo-saxonne grand public et spécialisée l'a fait - que l’ablation du greffon hétérotopique a permis d’interrompre le traitement immunosuppresseur auquel la jeune patiente était astreinte depuis la greffe en tandem, mais dont l’effet secondaire était une maladie lymphoproliférative post-transplantation (PTLD), apparue en 2001, suite à une infection à virus Epstein-Barr (EBV), difficile à contrôler, malgré plusieurs cures de chimiothérapie. Jusqu’en 2006.
Double bénéfice de l’ablation du greffon, donc, sachant que la cardiomyopathie infantile, contrairement à la forme adulte, peut récupérer totalement ... à condition que le cœur fatigué reçoive ne soutien adéquat, comme l’a expliqué le Pr Magdi Yacoub Yacoub (Heart Science Centre, Imperial College, Londres), l’éminent spécialiste britannique des greffes d’organes, au magazine Lancet.
L’incidence de la cardiomyopathie infantile est maximum durant la première année de vie – de 8 à 10 fois plus que chez les enfants de plus d’un an, et son pronostic n’est pas bon, à moins que ... La jeune patiente était âgée de 8 mois en 1994 lorsqu’on diagnostiqua une cardiomyopathie dilatée avec la menace d’une insuffisance cardiaque sévère (en anglais : cardiac failure).
Alors que la règle dans cette situation est le remplacement de l’organe défaillant (greffe orthotopique), ici plusieurs contre-indications obligèrent à retarder une transplantation, et l’enfant ne fut opérée qu’à l’âge de 11 mois en 1995, recevant alors un greffon en position hétérotopique (provenant d’un enfant de 5 mois).
L’état cardio-circulatoire de la patiente s’améliora, avec notamment disparition des signes d’insuffisance cardiaque et d’hypertension pulmonaire (qui faisait contre-indiquer une greffe cœur-poumons) dans les semaines qui suivirent l’intervention, les deux myocardes fonctionnant de façon indépendante, avec une fraction d’éjection optimale : 80 pour cent pour le cœur greffé, 70 pour cent pour le cœur natif !
Les seuls problèmes rencontrés au cours de ces dix ans de suivi furent les conséquences de l’immunosuppression, favorisant infection et maladie lymphoproliférative, difficile à juguler. Mais en 2005, une échocardiographie permit de constater que le cœur d’origine (native heart) avait récupéré un fonctionnement adéquat, contrairement au cœur du donneur, très dégradé, conséquence des tentatives de réduction du traitement anti-rejet. Il fallait l’enlever.
L’ablation du cœur en tandem fut réalisée en février 2006, soit dix ans et demi après son implantation, la jeune patiente étant alors âgée de 13 ans. A l’arrêt du traitement immunosuppresseur, la maladie lymphoproliférative a régressé d’elle-même.
Après trois ans et demi d’observation, cette étonnante aventure médicale a été rendue publique avec un compte-rendu sur le site du Lancet et une conférence de presse en présence de l’équipe médicale et de Hannah Clark, son frère et ses parents.
La conclusion était : trois ans et demi après l’ablation du cœur en tandem, la fonction cardiaque de la jeune fille est normale, avec une fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) de 80 pour cent !
Pour l’équipe du Pr Yacoub, la greffe en tandem pourrait être remplacée par l’utilisation provisoire d’un cœur artificiel (du type ALVAD : auxiliary left ventricular assist device). La suggestion est à retenir, d’autant que toutes les équipes de transplantation cardiaque se trouvent aujourd’hui confrontées à une pénurie de greffons ... surtout de greffons d’enfants. Mais constatent qu’un cœur affaibli (weakened) peut récupérer s’il est assisté ..."
Auteur : Jean-Marie Manus, Conseiller pour la santé publique, Santé log, le 27 juillet 2009.
Source : Tsang V, Yacoub M, Sridharan S et coll. Late donor cardiectomy after pediatric heterotopic cardiac transplantation. The Lancet, 14 juillet 2009, on line publication. DOI : 10.1016/S0140-6736(09)61201-0. http://www.thelancet.com
Le concept vient de connaître une illustration assez surprenante à Londres, où une équipe de cardiologues a annoncé (après quelques années de prudente observation) avoir réussi l’ablation du cœur d’un donneur chez une jeune patiente galloise de 16 ans, Hannah Clark, qui l’avait reçu en juillet 1995 en tant que traitement d’une cardiomyopathie avancée.
Ici le terme réussi a un sens plus large : il signifie que cette ablation a permis au cœur originel de prendre le relais, ayant de toute évidence récupéré pendant ces dix années de soutien …
Cette première britannique est d’autant plus à souligner – comme la presse anglo-saxonne grand public et spécialisée l'a fait - que l’ablation du greffon hétérotopique a permis d’interrompre le traitement immunosuppresseur auquel la jeune patiente était astreinte depuis la greffe en tandem, mais dont l’effet secondaire était une maladie lymphoproliférative post-transplantation (PTLD), apparue en 2001, suite à une infection à virus Epstein-Barr (EBV), difficile à contrôler, malgré plusieurs cures de chimiothérapie. Jusqu’en 2006.
Double bénéfice de l’ablation du greffon, donc, sachant que la cardiomyopathie infantile, contrairement à la forme adulte, peut récupérer totalement ... à condition que le cœur fatigué reçoive ne soutien adéquat, comme l’a expliqué le Pr Magdi Yacoub Yacoub (Heart Science Centre, Imperial College, Londres), l’éminent spécialiste britannique des greffes d’organes, au magazine Lancet.
L’incidence de la cardiomyopathie infantile est maximum durant la première année de vie – de 8 à 10 fois plus que chez les enfants de plus d’un an, et son pronostic n’est pas bon, à moins que ... La jeune patiente était âgée de 8 mois en 1994 lorsqu’on diagnostiqua une cardiomyopathie dilatée avec la menace d’une insuffisance cardiaque sévère (en anglais : cardiac failure).
Alors que la règle dans cette situation est le remplacement de l’organe défaillant (greffe orthotopique), ici plusieurs contre-indications obligèrent à retarder une transplantation, et l’enfant ne fut opérée qu’à l’âge de 11 mois en 1995, recevant alors un greffon en position hétérotopique (provenant d’un enfant de 5 mois).
L’état cardio-circulatoire de la patiente s’améliora, avec notamment disparition des signes d’insuffisance cardiaque et d’hypertension pulmonaire (qui faisait contre-indiquer une greffe cœur-poumons) dans les semaines qui suivirent l’intervention, les deux myocardes fonctionnant de façon indépendante, avec une fraction d’éjection optimale : 80 pour cent pour le cœur greffé, 70 pour cent pour le cœur natif !
Les seuls problèmes rencontrés au cours de ces dix ans de suivi furent les conséquences de l’immunosuppression, favorisant infection et maladie lymphoproliférative, difficile à juguler. Mais en 2005, une échocardiographie permit de constater que le cœur d’origine (native heart) avait récupéré un fonctionnement adéquat, contrairement au cœur du donneur, très dégradé, conséquence des tentatives de réduction du traitement anti-rejet. Il fallait l’enlever.
L’ablation du cœur en tandem fut réalisée en février 2006, soit dix ans et demi après son implantation, la jeune patiente étant alors âgée de 13 ans. A l’arrêt du traitement immunosuppresseur, la maladie lymphoproliférative a régressé d’elle-même.
Après trois ans et demi d’observation, cette étonnante aventure médicale a été rendue publique avec un compte-rendu sur le site du Lancet et une conférence de presse en présence de l’équipe médicale et de Hannah Clark, son frère et ses parents.
La conclusion était : trois ans et demi après l’ablation du cœur en tandem, la fonction cardiaque de la jeune fille est normale, avec une fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) de 80 pour cent !
Pour l’équipe du Pr Yacoub, la greffe en tandem pourrait être remplacée par l’utilisation provisoire d’un cœur artificiel (du type ALVAD : auxiliary left ventricular assist device). La suggestion est à retenir, d’autant que toutes les équipes de transplantation cardiaque se trouvent aujourd’hui confrontées à une pénurie de greffons ... surtout de greffons d’enfants. Mais constatent qu’un cœur affaibli (weakened) peut récupérer s’il est assisté ..."
Auteur : Jean-Marie Manus, Conseiller pour la santé publique, Santé log, le 27 juillet 2009.
Source : Tsang V, Yacoub M, Sridharan S et coll. Late donor cardiectomy after pediatric heterotopic cardiac transplantation. The Lancet, 14 juillet 2009, on line publication. DOI : 10.1016/S0140-6736(09)61201-0. http://www.thelancet.com
USA : "Trafic d’organes : 29 élus et 5 rabbins arrêtés"
"Trois maires, vingt-six élus et fonctionnaires locaux, cinq rabbins... En tout, 44 personnes ont été arrêtées jeudi dans le New Jersey lors d’une vaste opération anticorruption qui concerne pêle-mêle blanchiment d’argent, pots-de-vin et trafic d’organes.
Le réseau de corruption avait ses ramifications jusqu’en Israël et en Suisse.
Les maires des villes d’Hoboken, Secaucus et Ridgefield, dans l’Etat du New Jersey, figurent parmi les personnes arrêtées. Plusieurs synagogues ont été perquisitionnées.
'Ces personnalités politiques se sont vendues', a résumé le procureur Ralph Marra, tout en accusant les religieux juifs d’avoir 'dissimulé leurs vastes activités criminelles derrière une façade de respectabilité'."
REVUE DE PRESSE - journalmetro.com: "Levy Izhak Rosenbaum n’est pas un rabbin comme les autres. Il gagne sa vie en vendant des organes humains. De préférence des reins, très demandés sur le marché et facilement exportables.
Le FBI l’avait à l’œil depuis 10 ans. Il s’est finalement fait épingler dans la gigantesque affaire de corruption dévoilée la semaine dernière à New York.
Les activités pas très catholiques du sombre religieux de 58 ans ont fait la manchette du Jerusalem Post. Et pour cause. Israël est l’un des pays développés où le don d’organes est le plus bas. Ce n’est pourtant pas contre la religion juive que de donner son corps à la science.
Rosenbaum, écroué avec quatre autres rabbins qui eux faisaient dans le blanchiment d’argent, avait constaté ceci : les donneurs de reins en Israël sont en grande majorité des immigrants asiatiques. Parmi eux se trouvent les Philippins. Leur pays est déjà l’un des plus grands souks d’organes humains. Un rein s’y vend pour moins de 1 000 dollars. Rosenbaum en offrait 10 fois plus. Il les revendait 160 000 dollars pièce aux États-Unis.
Plus de 80 000 Américains sont sur la liste d’attente pour décrocher un rein. Le trafiquant de Brooklyn ne l’avait cependant pas facile, car les donneurs de l’État hébreu ne sont pas légion dans un pays où il faut attendre en moyenne six ans pour une greffe. Résultat : les Israéliens sont parmi les plus grands acheteurs de reins de la planète et pour eux les satellites de l’ex-URSS sont une mine de reins.
Quinze mille reins seraient vendus par année dans le monde. La vente d’organes, condamnée par les organisations internationales et punie par les législations des pays développés (dont Israël depuis 2006), est une filière lucrative pour les organisations criminelles internationales et des individus comme Izhak Rosenbaum. Faut-il la légaliser ?
Question difficile certes, mais la demande dépassant toujours l’offre, le problème reste entier à l’heure de toutes les prouesses médicales. Si vendre une partie de son corps devait devenir monnaie courante, qui le ferait ? Les pauvres. 'Je vais vous faire une offre que vous ne pouvez pas refuser', devait sûrement dire le rabbin Rosenbaum à ses riches clients du New Jersey, l’État où opérait le Parrain de Francis Ford Coppola."
Source :
http://www.agoravox.tv
Le réseau de corruption avait ses ramifications jusqu’en Israël et en Suisse.
Les maires des villes d’Hoboken, Secaucus et Ridgefield, dans l’Etat du New Jersey, figurent parmi les personnes arrêtées. Plusieurs synagogues ont été perquisitionnées.
'Ces personnalités politiques se sont vendues', a résumé le procureur Ralph Marra, tout en accusant les religieux juifs d’avoir 'dissimulé leurs vastes activités criminelles derrière une façade de respectabilité'."
REVUE DE PRESSE - journalmetro.com: "Levy Izhak Rosenbaum n’est pas un rabbin comme les autres. Il gagne sa vie en vendant des organes humains. De préférence des reins, très demandés sur le marché et facilement exportables.
Le FBI l’avait à l’œil depuis 10 ans. Il s’est finalement fait épingler dans la gigantesque affaire de corruption dévoilée la semaine dernière à New York.
Les activités pas très catholiques du sombre religieux de 58 ans ont fait la manchette du Jerusalem Post. Et pour cause. Israël est l’un des pays développés où le don d’organes est le plus bas. Ce n’est pourtant pas contre la religion juive que de donner son corps à la science.
Rosenbaum, écroué avec quatre autres rabbins qui eux faisaient dans le blanchiment d’argent, avait constaté ceci : les donneurs de reins en Israël sont en grande majorité des immigrants asiatiques. Parmi eux se trouvent les Philippins. Leur pays est déjà l’un des plus grands souks d’organes humains. Un rein s’y vend pour moins de 1 000 dollars. Rosenbaum en offrait 10 fois plus. Il les revendait 160 000 dollars pièce aux États-Unis.
Plus de 80 000 Américains sont sur la liste d’attente pour décrocher un rein. Le trafiquant de Brooklyn ne l’avait cependant pas facile, car les donneurs de l’État hébreu ne sont pas légion dans un pays où il faut attendre en moyenne six ans pour une greffe. Résultat : les Israéliens sont parmi les plus grands acheteurs de reins de la planète et pour eux les satellites de l’ex-URSS sont une mine de reins.
Quinze mille reins seraient vendus par année dans le monde. La vente d’organes, condamnée par les organisations internationales et punie par les législations des pays développés (dont Israël depuis 2006), est une filière lucrative pour les organisations criminelles internationales et des individus comme Izhak Rosenbaum. Faut-il la légaliser ?
Question difficile certes, mais la demande dépassant toujours l’offre, le problème reste entier à l’heure de toutes les prouesses médicales. Si vendre une partie de son corps devait devenir monnaie courante, qui le ferait ? Les pauvres. 'Je vais vous faire une offre que vous ne pouvez pas refuser', devait sûrement dire le rabbin Rosenbaum à ses riches clients du New Jersey, l’État où opérait le Parrain de Francis Ford Coppola."
Source :
http://www.agoravox.tv
"How Does Kidney-Trafficking Work?"
Source: http://www.time.com
Article by Claire Suddath and Alex Altman
"On July 23, a lengthy FBI probe into corruption in New Jersey ended in the arrests of 44 people, including two mayors, a prominent real-estate developer and several rabbis. But amid the bribery and money-laundering allegations, the element of the sweeping sting that grabbed the most attention was the accusation that Levy Izhak Rosenbaum, a New York City resident, had tried to orchestrate the sale of a human kidney for USD 160,000. The black-market kidney trade is a growing problem — the World Health Organization estimates that organ-trafficking accounts for 5 to 10 per cent of all kidney transplants worldwide. So how do kidney sales work?
The organ market is largely made up of impoverished and desperate sellers, wealthy, ailing customers and predatory middlemen. Most sales take place in developing countries, where a kidney can often be purchased for the price of a high-end TV [about 2.500 EUR, Ndlr.]. In Iran — the only country in the world where organ sales are legal — a healthy kidney retails for about USD 6,000. The going rate is less than half that amount in India, which has an abundance of doctors capable of performing the procedure and destitute masses often unable to raise cash any other way. In January 2008, police busted an organ racket outside New Delhi that allegedly conned or forced poor laborers to relinquish their kidneys to wealthy clients. Investigators say the ring operated for years and included a doctor, Amit Kumar, who would use scouts to spot potential marks. Another kidney ring flourished in South Africa from 2001 to 2003, and black markets thrive in nations like China, Pakistan and the Philippines.
(Read a TIME story about the debate over legalizing the organ trade.)
Buying or selling a kidney in the U.S. is much more difficult, not least because there are easier ways to make a buck. Selling organs has been illegal since 1984, and is punishable by five years in prison and a USD 50,000 fine. Even if breaking the law doesn't deter you, it's difficult to hoodwink a doctor into believing that a fraudulent organ donor's motives are purely altruistic. U.S. hospitals run donor-recipient couples through a series of interviews, including a meeting with a social worker, who checks to make sure that no money is exchanging hands and ensures that both parties understand the details of the surgery. Dr. Arthur Matas, renal-transplant director at the University of Minnesota's medical school, says that hospitals ask unrelated donor-transplant couples how they met each other, but that there is no 'hard rule' or set of fixed guidelines to help authorities determine if the donor is receiving payment.
Donors also must meet an array of requirements before a hospital will operate. You must be healthy enough to withstand a four-hour operation. You must be free of disease — HIV, hepatitis or cancer will disqualify you — and, of course, you need to have the same blood type as the recipient. It takes an average of three months for hospitals to assess and approve a transplant. Kidney donation is a major commitment — you can't drive or lift anything for six weeks, and it can be over a month before you're ready to return to work. (...)
Rosenbaum would be the first person to face federal organ-trafficking charges in the U.S. According to investigators, he called himself a 'matchmaker' who connected those in need of a transplant with those in need of cash. Rosenbaum allegedly found sellers in Israel, where a network of operatives targeted recent immigrants to the country. He is said to have paid donors an average of USD 10,000 for their services and charged recipients more than ten times that amount.
More than 80,000 people are currently awaiting a kidney transplant in the U.S. The climb to the top of the waiting list takes anywhere from one to six years, and the delay is both agonizing and potentially deadly — each year, some 6 per cent of patients die while waiting to be matched with a donor. Given those grim statistics, some argue kidney sales should be legalized.
Paying in the ballpark of USD 100,000, Matas argues, is a better economic bet than our current system, in which Medicare pays for indefinite dialysis treatment — which is both costly and debilitating — for nearly all Americans.
But for many people, the concept of a legalized market for human organs is repugnant. 'Payments eventually result in the exploitation of the individual,' Francis Delmonico, a Harvard University professor, told the Wall Street Journal in 2007. 'It's the poor person who sells.' But Matas disagrees, noting that compensating kidney donors is no different from sanctioning sales of other body parts. 'People get paid to be surrogate mothers. People get paid for sperm and hair,' he says. 'People say, Oh, those are safe and replenishable, but egg donation and surrogacy are risky, and yet they're legal.' A legal market for kidneys may still be a long way from being socially and politically palatable, but at least it would cut down on cases like Rosenbaum's."
Article by Claire Suddath and Alex Altman
"On July 23, a lengthy FBI probe into corruption in New Jersey ended in the arrests of 44 people, including two mayors, a prominent real-estate developer and several rabbis. But amid the bribery and money-laundering allegations, the element of the sweeping sting that grabbed the most attention was the accusation that Levy Izhak Rosenbaum, a New York City resident, had tried to orchestrate the sale of a human kidney for USD 160,000. The black-market kidney trade is a growing problem — the World Health Organization estimates that organ-trafficking accounts for 5 to 10 per cent of all kidney transplants worldwide. So how do kidney sales work?
The organ market is largely made up of impoverished and desperate sellers, wealthy, ailing customers and predatory middlemen. Most sales take place in developing countries, where a kidney can often be purchased for the price of a high-end TV [about 2.500 EUR, Ndlr.]. In Iran — the only country in the world where organ sales are legal — a healthy kidney retails for about USD 6,000. The going rate is less than half that amount in India, which has an abundance of doctors capable of performing the procedure and destitute masses often unable to raise cash any other way. In January 2008, police busted an organ racket outside New Delhi that allegedly conned or forced poor laborers to relinquish their kidneys to wealthy clients. Investigators say the ring operated for years and included a doctor, Amit Kumar, who would use scouts to spot potential marks. Another kidney ring flourished in South Africa from 2001 to 2003, and black markets thrive in nations like China, Pakistan and the Philippines.
(Read a TIME story about the debate over legalizing the organ trade.)
Buying or selling a kidney in the U.S. is much more difficult, not least because there are easier ways to make a buck. Selling organs has been illegal since 1984, and is punishable by five years in prison and a USD 50,000 fine. Even if breaking the law doesn't deter you, it's difficult to hoodwink a doctor into believing that a fraudulent organ donor's motives are purely altruistic. U.S. hospitals run donor-recipient couples through a series of interviews, including a meeting with a social worker, who checks to make sure that no money is exchanging hands and ensures that both parties understand the details of the surgery. Dr. Arthur Matas, renal-transplant director at the University of Minnesota's medical school, says that hospitals ask unrelated donor-transplant couples how they met each other, but that there is no 'hard rule' or set of fixed guidelines to help authorities determine if the donor is receiving payment.
Donors also must meet an array of requirements before a hospital will operate. You must be healthy enough to withstand a four-hour operation. You must be free of disease — HIV, hepatitis or cancer will disqualify you — and, of course, you need to have the same blood type as the recipient. It takes an average of three months for hospitals to assess and approve a transplant. Kidney donation is a major commitment — you can't drive or lift anything for six weeks, and it can be over a month before you're ready to return to work. (...)
Rosenbaum would be the first person to face federal organ-trafficking charges in the U.S. According to investigators, he called himself a 'matchmaker' who connected those in need of a transplant with those in need of cash. Rosenbaum allegedly found sellers in Israel, where a network of operatives targeted recent immigrants to the country. He is said to have paid donors an average of USD 10,000 for their services and charged recipients more than ten times that amount.
More than 80,000 people are currently awaiting a kidney transplant in the U.S. The climb to the top of the waiting list takes anywhere from one to six years, and the delay is both agonizing and potentially deadly — each year, some 6 per cent of patients die while waiting to be matched with a donor. Given those grim statistics, some argue kidney sales should be legalized.
Paying in the ballpark of USD 100,000, Matas argues, is a better economic bet than our current system, in which Medicare pays for indefinite dialysis treatment — which is both costly and debilitating — for nearly all Americans.
But for many people, the concept of a legalized market for human organs is repugnant. 'Payments eventually result in the exploitation of the individual,' Francis Delmonico, a Harvard University professor, told the Wall Street Journal in 2007. 'It's the poor person who sells.' But Matas disagrees, noting that compensating kidney donors is no different from sanctioning sales of other body parts. 'People get paid to be surrogate mothers. People get paid for sperm and hair,' he says. 'People say, Oh, those are safe and replenishable, but egg donation and surrogacy are risky, and yet they're legal.' A legal market for kidneys may still be a long way from being socially and politically palatable, but at least it would cut down on cases like Rosenbaum's."
Belgique : euthanasie et don d'organes
"Peut-on prélever en vue d'une transplantation les organes d'une personne qui a été euthanasiée ? Au CHU de Liège et à l'hôpital universitaire d'Anvers de telles opérations ont déjà été pratiquées.
Depuis l'adoption de la loi sur l'euthanasie en Belgique, la question éthiquement délicate du prélèvement des organes d'une personne euthanasiée s'est posée à plusieurs reprises.
La revue scientifique internationale Elsevier vient de révéler qu'entre 2005 et 2007, quatre personnes ayant entamé une procédure d'euthanasie ont demandé que les médecins prélèvent leurs organes après leur décès en vue d'une transplantation.
Cela s'est passé à l'hôpital universitaire d'Anvers et au CHU de Liège. Dans les quatre cas, les comités d'éthique se sont déclarés favorables à cette procédure, malgré son caractère éthiquement sensible. Le risque étant que la perspective du don d'organes entraîne une quelconque pression sur le patient.
Les comités d'éthique ont donc insisté sur l'indispensable étanchéité entre les deux filières médicales. Eviter, par exemple, les contacts entre l'équipe de transplantation et celle chargée de l'euthanasie.
Les comités ont aussi exigé que l'équipe chargée du prélèvement soit informée de l'origine particulière des organes. Certains membres de l'équipe chirurgicale, mal à l'aise, se sont d'ailleurs désistés.
Les organes ainsi prélevés sur les quatre patients euthanasiés ont tous été greffés chez des receveurs. Cela dit, indépendamment du débat éthique, cette procédure couplant l'euthanasie et le don de d'organes, restera nécessairement exceptionnelle. Car les patients qui demandent l'euthanasie souffrent le plus souvent de maladies très graves qui limitent médicalement les possibilités de dons d'organes."
Source :
http://www.rtbf.be
Depuis l'adoption de la loi sur l'euthanasie en Belgique, la question éthiquement délicate du prélèvement des organes d'une personne euthanasiée s'est posée à plusieurs reprises.
La revue scientifique internationale Elsevier vient de révéler qu'entre 2005 et 2007, quatre personnes ayant entamé une procédure d'euthanasie ont demandé que les médecins prélèvent leurs organes après leur décès en vue d'une transplantation.
Cela s'est passé à l'hôpital universitaire d'Anvers et au CHU de Liège. Dans les quatre cas, les comités d'éthique se sont déclarés favorables à cette procédure, malgré son caractère éthiquement sensible. Le risque étant que la perspective du don d'organes entraîne une quelconque pression sur le patient.
Les comités d'éthique ont donc insisté sur l'indispensable étanchéité entre les deux filières médicales. Eviter, par exemple, les contacts entre l'équipe de transplantation et celle chargée de l'euthanasie.
Les comités ont aussi exigé que l'équipe chargée du prélèvement soit informée de l'origine particulière des organes. Certains membres de l'équipe chirurgicale, mal à l'aise, se sont d'ailleurs désistés.
Les organes ainsi prélevés sur les quatre patients euthanasiés ont tous été greffés chez des receveurs. Cela dit, indépendamment du débat éthique, cette procédure couplant l'euthanasie et le don de d'organes, restera nécessairement exceptionnelle. Car les patients qui demandent l'euthanasie souffrent le plus souvent de maladies très graves qui limitent médicalement les possibilités de dons d'organes."
Source :
http://www.rtbf.be
Canada : la transplantation pulmonaire
"La transplantation pulmonaire est une option possible pour les patients souffrant d'une maladie pulmonaire à un stade avancé associée à la fibrose kystique (FK). Cependant, il est important de savoir qu'une transplantation n'est pas un traitement définitif. Les chances de survie pour les personnes atteintes de FK ayant subi une transplantation pulmonaire sont de 70 à 80 pour cent après un an, et de 48 pour cent après deux ans. Parce qu'il n'y a pas de garantie de succès, il est préférable de travailler avec votre équipe de soins afin de prévenir et ralentir la dégradation de votre fonction pulmonaire.
Il existe cinq centres de transplantation pulmonaire au Canada ; ils sont situés à Vancouver, à Edmonton, à Winnipeg, à Toronto et à Montréal. Toutefois, il existe peu de donneurs de poumons ; c'est pourquoi la période d'attente est d'environ 18 à 24 mois, une fois qu'un receveur éventuel a été porté sur la liste des candidats. Pour plusieurs personnes inscrites sur la liste, la survie jusqu'à la transplantation est un problème énorme. Par conséquent, même s'il semble prématuré de vous intéresser à la transplantation pulmonaire, votre équipe de soins pourrait vous conseiller d'entamer la procédure suffisamment tôt pour mieux supporter la période d'attente.
Qu'est-ce qu'un centre de transplantation pulmonaire ?
Un centre de transplantation pulmonaire est un hôpital qui dispense des soins par le biais d'une équipe pluridisciplinaire composée de professionnels de la santé spécialisés dans différents domaines, semblables à ceux d'une clinique de FK. La Fondation canadienne de la fibrose kystique finance les centres de transplantation pulmonaire par le biais du 'Programme de subvention d'encouragement aux centres de transplantation pulmonaire'.
Comment choisit-on les receveurs éventuels des centres de transplantation pulmonaire ?
Les conditions d'admission à un programme de transplantation pulmonaire varient d'un centre à l'autre au Canada. Les lignes directrices qui suivent sont celles du centre de transplantation pulmonaire de l'Ontario. Bien que cela puisse varier d'un centre à un autre, les patients qui répondent aux exigences ci-dessous sont généralement des candidats éventuels pour une transplantation pulmonaire : (...) espérance de vie < 24 mois (sans transplantation).
Pourquoi ne puis-je pas bénéficier d'une transplantation ?
En se fondant sur la recherche et l'expérience, chaque centre de transplantation pulmonaire définit certains critères de refus de transplantation pour des sujets donnés. Une fois encore, ces critères varient d'un centre à l'autre.
Les restrictions médicales sont entre autres :
Insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale grave, diabète grave s'accompagnant de lésions aux yeux, au cœur et aux reins, antécédents de cancer dans les deux à cinq années précédentes ou détection de cellulles précancéreuses à l'examen physique, état nutritionnel médiocre, infection active dans d'autres régions du corps (c.-à-d., infection à VIH, hépatite B chronique ou hépatite C) ou infection pulmonaire active à Mycobacterium tuberculosis, ostéoporose grave (usure des os) avec fractures ou quasi fractures, autres pathologies graves compromettant la survie à long terme.
Les restrictions psychosociales sont entre autres :
Abus actuel ou récent d'alcool, de tabac ou d'autres drogues, maladie psychiatrique grave empêchant de se conformer au schéma thérapeutique avant et après la transplantation, incapacité générale de se conformer à des schémas thérapeutiques complexes, absence de systèmes de soutien social adaptés.
Qui peut décider de m'inscrire sur la liste d'attente ? Comment faire ?
L'équipe de transplantation déterminera si vous êtes admissible à une transplantation à la suite d'une évaluation approfondie. L'équipe de transplantation comprend habituellement le chirurgien responsable de la transplantation, le coordonnateur de la transplantation, un travailleur social, un psychiatre, un physiothérapeute et un diététiste, mais peut inclure d'autres spécialistes. L'évaluation, qui peut être effectuée auprès d'un patient hospitalisé ou non (selon le centre), comprendra probablement les éléments suivants :
Les membres de l'équipe de transplantation effectueront une évaluation pour déterminer si vous êtes prêt tant physiquement qu'affectivement à prendre la décision de recevoir une transplantation et si vous avez de bonnes chances de survivre à l'intervention. L'évaluation permet aussi de déterminer si vous bénéficiez du soutien affectif, médical et financier requis pour passer à travers l'intervention.
Une batterie de tests sera réalisée, avec votre consentement. Ils comprennent un échocardiogramme, des épreuves de fonction pulmonaire, des analyses sanguines, des cultures d'expectorations et des radiographies ou des tomodensitométries des sinus et de la poitrine, et bien d'autres tests encore.
Y a-t-il autre chose que j'ai besoin de savoir ?
Vous continuerez à souffrir d'insuffisance pancréatique en raison de votre FK ; par conséquent, vous devrez continuer à prendre des suppléments d'enzymes, de vitamines et de minéraux. Les suppléments d'enzymes facilitent en outre l'absorption de certains médicaments anti-rejet. Vous aurez besoin de prendre plusieurs de ces médicaments pour prévenir les effets secondaires pouvant être associés au rejet d'organe. La prednisone prévient le rejet d'organe, mais peut occasionner un diabète ou une ostéoporose (usure des os). Le diabète (que vous l'ayez contracté avant votre transplantation ou qu'il soit apparu plus tard) devra être contrôlé plus fréquemment. L'ostéoporose peut nécessiter un traitement. Votre corps peut rejeter les nouveaux poumons. Vous aurez besoin de prendre des médicaments tous les jours pour prévenir le rejet. L'affaiblissement de votre système immunitaire vous rendra plus sensible aux infections. Vous devrez prendre des précautions et des médicaments supplémentaires pour prévenir et traiter les infections. Les transplantations sont coûteuses, tant sur le plan financier qu'affectif, pour les patients et leur famille. Le maintien d'un bon état de santé après la transplantation pulmonaire nécessite une discipline rigoureuse et complexe. Les poumons transplantés sont sensibles aux infections, au rejet et à d'autres complications pouvant exiger un traitement.
En quoi consiste la technique de transplantation pulmonaire ?
La méthode de transplantation pulmonaire la plus fréquemment pratiquée dans des cas de FK est la transplantation pulmonaire bilatérale (des deux côtés). Puisque les deux poumons sont lésés, les deux sont enlevés. Ceci prévient en outre l'infection d'un nouveau poumon unique par les bactéries contenues dans le poumon restant.
Les donneurs sont sélectionnés d'après des lignes directrices prédéfinies. Les poumons de donneurs sains doivent être suffisamment oxygénés avant d'être prélevés, en plus d'être exempts de toute infection et de toute lésion. Il faut que le groupe sanguin et la taille du donneur correspondent aux vôtres. Le nombre limité de donneurs de poumons et l'importance de la compatibilité entre donneur et receveur ont un rôle à jouer dans la longueur de l'attente pour les receveurs éventuels. À l'heure actuelle, les poumons d'un donneur sont proposés à la première personne de la liste à être compatible avec le donneur et se trouvant dans la région la plus proche de celle du donneur. La priorité n'est pas nécessairement accordée au patient le plus atteint.
En raison du manque de donneurs de poumons, d'autres solutions ont été considérées et tentées. Ces solutions de remplacement, exécutées dans un nombre limité de centres de transplantation, comprennent la transplantation d'un seul poumon et le retrait de l'autre poumon, ou encore, la transplantation de lobes pulmonaires provenant de deux donneurs vivants. Il se peut éventuellement que la transplantation de poumons non humains devienne réalisable.
Quelques avantages liés à la transplantation pulmonaire ?
En dépit des difficultés associées à la transplantation, cette technique comporte de nombreux avantages. Vos nouveaux poumons ne développeront pas la FK ni les infections, et ne présenteront pas les lésions de vos anciens poumons. Dès que vous serez remis de l'intervention chirurgicale, vous vous sentirez plus énergique, vous prendrez du poids plus facilement et vous serez beaucoup plus actif et indépendant qu'avant la transplantation. Il est impossible de garantir le résultat d'une transplantation pulmonaire, mais, si tout va bien, vous aurez droit à une vie heureuse, productive et stimulante."
(...)
Source :
http://www.cfeducation.ca
Il existe cinq centres de transplantation pulmonaire au Canada ; ils sont situés à Vancouver, à Edmonton, à Winnipeg, à Toronto et à Montréal. Toutefois, il existe peu de donneurs de poumons ; c'est pourquoi la période d'attente est d'environ 18 à 24 mois, une fois qu'un receveur éventuel a été porté sur la liste des candidats. Pour plusieurs personnes inscrites sur la liste, la survie jusqu'à la transplantation est un problème énorme. Par conséquent, même s'il semble prématuré de vous intéresser à la transplantation pulmonaire, votre équipe de soins pourrait vous conseiller d'entamer la procédure suffisamment tôt pour mieux supporter la période d'attente.
Qu'est-ce qu'un centre de transplantation pulmonaire ?
Un centre de transplantation pulmonaire est un hôpital qui dispense des soins par le biais d'une équipe pluridisciplinaire composée de professionnels de la santé spécialisés dans différents domaines, semblables à ceux d'une clinique de FK. La Fondation canadienne de la fibrose kystique finance les centres de transplantation pulmonaire par le biais du 'Programme de subvention d'encouragement aux centres de transplantation pulmonaire'.
Comment choisit-on les receveurs éventuels des centres de transplantation pulmonaire ?
Les conditions d'admission à un programme de transplantation pulmonaire varient d'un centre à l'autre au Canada. Les lignes directrices qui suivent sont celles du centre de transplantation pulmonaire de l'Ontario. Bien que cela puisse varier d'un centre à un autre, les patients qui répondent aux exigences ci-dessous sont généralement des candidats éventuels pour une transplantation pulmonaire : (...) espérance de vie < 24 mois (sans transplantation).
Pourquoi ne puis-je pas bénéficier d'une transplantation ?
En se fondant sur la recherche et l'expérience, chaque centre de transplantation pulmonaire définit certains critères de refus de transplantation pour des sujets donnés. Une fois encore, ces critères varient d'un centre à l'autre.
Les restrictions médicales sont entre autres :
Insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale grave, diabète grave s'accompagnant de lésions aux yeux, au cœur et aux reins, antécédents de cancer dans les deux à cinq années précédentes ou détection de cellulles précancéreuses à l'examen physique, état nutritionnel médiocre, infection active dans d'autres régions du corps (c.-à-d., infection à VIH, hépatite B chronique ou hépatite C) ou infection pulmonaire active à Mycobacterium tuberculosis, ostéoporose grave (usure des os) avec fractures ou quasi fractures, autres pathologies graves compromettant la survie à long terme.
Les restrictions psychosociales sont entre autres :
Abus actuel ou récent d'alcool, de tabac ou d'autres drogues, maladie psychiatrique grave empêchant de se conformer au schéma thérapeutique avant et après la transplantation, incapacité générale de se conformer à des schémas thérapeutiques complexes, absence de systèmes de soutien social adaptés.
Qui peut décider de m'inscrire sur la liste d'attente ? Comment faire ?
L'équipe de transplantation déterminera si vous êtes admissible à une transplantation à la suite d'une évaluation approfondie. L'équipe de transplantation comprend habituellement le chirurgien responsable de la transplantation, le coordonnateur de la transplantation, un travailleur social, un psychiatre, un physiothérapeute et un diététiste, mais peut inclure d'autres spécialistes. L'évaluation, qui peut être effectuée auprès d'un patient hospitalisé ou non (selon le centre), comprendra probablement les éléments suivants :
Les membres de l'équipe de transplantation effectueront une évaluation pour déterminer si vous êtes prêt tant physiquement qu'affectivement à prendre la décision de recevoir une transplantation et si vous avez de bonnes chances de survivre à l'intervention. L'évaluation permet aussi de déterminer si vous bénéficiez du soutien affectif, médical et financier requis pour passer à travers l'intervention.
Une batterie de tests sera réalisée, avec votre consentement. Ils comprennent un échocardiogramme, des épreuves de fonction pulmonaire, des analyses sanguines, des cultures d'expectorations et des radiographies ou des tomodensitométries des sinus et de la poitrine, et bien d'autres tests encore.
Y a-t-il autre chose que j'ai besoin de savoir ?
Vous continuerez à souffrir d'insuffisance pancréatique en raison de votre FK ; par conséquent, vous devrez continuer à prendre des suppléments d'enzymes, de vitamines et de minéraux. Les suppléments d'enzymes facilitent en outre l'absorption de certains médicaments anti-rejet. Vous aurez besoin de prendre plusieurs de ces médicaments pour prévenir les effets secondaires pouvant être associés au rejet d'organe. La prednisone prévient le rejet d'organe, mais peut occasionner un diabète ou une ostéoporose (usure des os). Le diabète (que vous l'ayez contracté avant votre transplantation ou qu'il soit apparu plus tard) devra être contrôlé plus fréquemment. L'ostéoporose peut nécessiter un traitement. Votre corps peut rejeter les nouveaux poumons. Vous aurez besoin de prendre des médicaments tous les jours pour prévenir le rejet. L'affaiblissement de votre système immunitaire vous rendra plus sensible aux infections. Vous devrez prendre des précautions et des médicaments supplémentaires pour prévenir et traiter les infections. Les transplantations sont coûteuses, tant sur le plan financier qu'affectif, pour les patients et leur famille. Le maintien d'un bon état de santé après la transplantation pulmonaire nécessite une discipline rigoureuse et complexe. Les poumons transplantés sont sensibles aux infections, au rejet et à d'autres complications pouvant exiger un traitement.
En quoi consiste la technique de transplantation pulmonaire ?
La méthode de transplantation pulmonaire la plus fréquemment pratiquée dans des cas de FK est la transplantation pulmonaire bilatérale (des deux côtés). Puisque les deux poumons sont lésés, les deux sont enlevés. Ceci prévient en outre l'infection d'un nouveau poumon unique par les bactéries contenues dans le poumon restant.
Les donneurs sont sélectionnés d'après des lignes directrices prédéfinies. Les poumons de donneurs sains doivent être suffisamment oxygénés avant d'être prélevés, en plus d'être exempts de toute infection et de toute lésion. Il faut que le groupe sanguin et la taille du donneur correspondent aux vôtres. Le nombre limité de donneurs de poumons et l'importance de la compatibilité entre donneur et receveur ont un rôle à jouer dans la longueur de l'attente pour les receveurs éventuels. À l'heure actuelle, les poumons d'un donneur sont proposés à la première personne de la liste à être compatible avec le donneur et se trouvant dans la région la plus proche de celle du donneur. La priorité n'est pas nécessairement accordée au patient le plus atteint.
En raison du manque de donneurs de poumons, d'autres solutions ont été considérées et tentées. Ces solutions de remplacement, exécutées dans un nombre limité de centres de transplantation, comprennent la transplantation d'un seul poumon et le retrait de l'autre poumon, ou encore, la transplantation de lobes pulmonaires provenant de deux donneurs vivants. Il se peut éventuellement que la transplantation de poumons non humains devienne réalisable.
Quelques avantages liés à la transplantation pulmonaire ?
En dépit des difficultés associées à la transplantation, cette technique comporte de nombreux avantages. Vos nouveaux poumons ne développeront pas la FK ni les infections, et ne présenteront pas les lésions de vos anciens poumons. Dès que vous serez remis de l'intervention chirurgicale, vous vous sentirez plus énergique, vous prendrez du poids plus facilement et vous serez beaucoup plus actif et indépendant qu'avant la transplantation. Il est impossible de garantir le résultat d'une transplantation pulmonaire, mais, si tout va bien, vous aurez droit à une vie heureuse, productive et stimulante."
(...)
Source :
http://www.cfeducation.ca
"Amériques : un trafic de reins présumé découvert aux Etats-Unis"
"Ce serait le premier cas avéré de trafic d'organes aux Etats-Unis : un homme de Brooklyn négociait la vente clandestine de reins achetés 10.000 dollars (7.000 euros) à des personnes vulnérables en Israël et revendus jusqu'à 160.000 dollars (112.000 euros) à des patients américains.
Le trafic présumé, qui aurait commencé il y a environ dix ans, a été révélé au grand jour la semaine dernière par la police fédérale américaine. Levy Izhak Rosenbaum a été arrêté jeudi, dix jours après avoir rencontré un agent du FBI qui s'était fait passer pour un client en quête d'un rein pour un oncle malade.
'Je suis ce que l'on peut appeler un entremetteur', avait expliqué Rosenbaum au cours de la conversation, enregistrée à son insu. Interrogé sur le nombre d'organes dont il avait déjà négocié la vente, il a répondu 'beaucoup', et le dernier en date seulement deux semaines plus tôt.
Dans le cadre du trafic, les 'donneurs' israéliens se rendaient aux Etats-Unis, où ils subissaient une opération chirurgicale visant à leur retirer un rein. La justice américaine n'a pas précisé quels hôpitaux du pays avaient reçu les donneurs et leurs reins.
Rosenbaum, 58 ans, un membre de la communauté juive orthodoxe d'un quartier de Brooklyn, à New York, semblait connaître toutes les ficelles du don de rein, montre l'enquête. Y compris la manière de duper un hôpital pour lui faire croire qu'un donneur agissait uniquement par compassion pour un être cher.
Dans l'enregistrement d'une de ses conversations, il explique que de l'argent devait être remis à plusieurs types d'intervenants : des médecins israéliens, des faussaires en visa et les personnes qui s'occupent des donneurs aux Etats-Unis. 'Une des raisons pour lesquelles c'est si cher est qu'il faut payer d'autres gens tout le temps', précise-t-il. 'Jusqu'à présent, je n'ai jamais connu un échec. Je fais cela depuis longtemps.'
Lors d'une rencontre en 2008 avec l'agent clandestin du FBI, Rosenbaum a affirmé avoir un associé travaillant pour une compagnie d'assurance à Brooklyn qui pourrait prendre les échantillons de sang d'un receveur, les conserver au froid et les envoyer en Israël pour vérifier la compatibilité avec un donneur potentiel.
Le Dr Francis Delmonica, professeur de Harvard et membre de la Fondation nationale américaine du rein, précise que des trafics similaires existent ailleurs dans le monde. On estime que 10 pour cent des greffes de rein, soit 5.000 à 6.000 par an, sont réalisées dans l'illégalité, précise-t-il. Et de montrer notamment du doigt le Pakistan, les Philippines et la Chine, où des organes seraient prélevés sur des prisonniers exécutés.
Arthur Caplan, un spécialiste de l'éthique médicale à l'université de Pennsylvanie, s'attend à ce que le groupe de travail de l'ONU sur le trafic international d'organes qu'il co-préside émette des recommandations en octobre. 'Il y a un marché noir, presque exclusivement pour le rein', souligne-t-il.
Nancy Scheper-Hughes, professeur d'anthropologie à l'université de Californie, et auteure d'un livre à paraître sur le trafic d'organes, explique avoir découvert au travers de ses recherches des centaines de cas de transplantations d'organes illégales négociées par et pour des Israéliens en Israël, Afrique du Sud et Turquie notamment. Le tout, avec des 'donneurs' recrutés parmi les populations pauvres de Moldavie, du Brésil ou d'ailleurs.
En 2003 et 2004, 17 personnes ont été arrêtées au Brésil et en Afrique du Sud pour leur possible implication dans un réseau international de trafic d'organes. Selon les enquêteurs, des Brésiliens étaient acheminés en Afrique du Sud où un rein leur était prélevé.
La demande de reins aux Etats-Unis est très supérieure au nombre d'organes disponibles, et 4.540 patients américains sont morts l'an dernier alors qu'ils étaient dans l'attente d'un rein, selon le Réseau uni pour le don d'organes (UNOS). Quelques chirurgiens sont favorables à un changement de la loi pour autoriser un système régulé de rétribution des donneurs de rein afin d'augmenter leur nombre."
Source :
http://tempsreel.nouvelobs.com
Le trafic présumé, qui aurait commencé il y a environ dix ans, a été révélé au grand jour la semaine dernière par la police fédérale américaine. Levy Izhak Rosenbaum a été arrêté jeudi, dix jours après avoir rencontré un agent du FBI qui s'était fait passer pour un client en quête d'un rein pour un oncle malade.
'Je suis ce que l'on peut appeler un entremetteur', avait expliqué Rosenbaum au cours de la conversation, enregistrée à son insu. Interrogé sur le nombre d'organes dont il avait déjà négocié la vente, il a répondu 'beaucoup', et le dernier en date seulement deux semaines plus tôt.
Dans le cadre du trafic, les 'donneurs' israéliens se rendaient aux Etats-Unis, où ils subissaient une opération chirurgicale visant à leur retirer un rein. La justice américaine n'a pas précisé quels hôpitaux du pays avaient reçu les donneurs et leurs reins.
Rosenbaum, 58 ans, un membre de la communauté juive orthodoxe d'un quartier de Brooklyn, à New York, semblait connaître toutes les ficelles du don de rein, montre l'enquête. Y compris la manière de duper un hôpital pour lui faire croire qu'un donneur agissait uniquement par compassion pour un être cher.
Dans l'enregistrement d'une de ses conversations, il explique que de l'argent devait être remis à plusieurs types d'intervenants : des médecins israéliens, des faussaires en visa et les personnes qui s'occupent des donneurs aux Etats-Unis. 'Une des raisons pour lesquelles c'est si cher est qu'il faut payer d'autres gens tout le temps', précise-t-il. 'Jusqu'à présent, je n'ai jamais connu un échec. Je fais cela depuis longtemps.'
Lors d'une rencontre en 2008 avec l'agent clandestin du FBI, Rosenbaum a affirmé avoir un associé travaillant pour une compagnie d'assurance à Brooklyn qui pourrait prendre les échantillons de sang d'un receveur, les conserver au froid et les envoyer en Israël pour vérifier la compatibilité avec un donneur potentiel.
Le Dr Francis Delmonica, professeur de Harvard et membre de la Fondation nationale américaine du rein, précise que des trafics similaires existent ailleurs dans le monde. On estime que 10 pour cent des greffes de rein, soit 5.000 à 6.000 par an, sont réalisées dans l'illégalité, précise-t-il. Et de montrer notamment du doigt le Pakistan, les Philippines et la Chine, où des organes seraient prélevés sur des prisonniers exécutés.
Arthur Caplan, un spécialiste de l'éthique médicale à l'université de Pennsylvanie, s'attend à ce que le groupe de travail de l'ONU sur le trafic international d'organes qu'il co-préside émette des recommandations en octobre. 'Il y a un marché noir, presque exclusivement pour le rein', souligne-t-il.
Nancy Scheper-Hughes, professeur d'anthropologie à l'université de Californie, et auteure d'un livre à paraître sur le trafic d'organes, explique avoir découvert au travers de ses recherches des centaines de cas de transplantations d'organes illégales négociées par et pour des Israéliens en Israël, Afrique du Sud et Turquie notamment. Le tout, avec des 'donneurs' recrutés parmi les populations pauvres de Moldavie, du Brésil ou d'ailleurs.
En 2003 et 2004, 17 personnes ont été arrêtées au Brésil et en Afrique du Sud pour leur possible implication dans un réseau international de trafic d'organes. Selon les enquêteurs, des Brésiliens étaient acheminés en Afrique du Sud où un rein leur était prélevé.
La demande de reins aux Etats-Unis est très supérieure au nombre d'organes disponibles, et 4.540 patients américains sont morts l'an dernier alors qu'ils étaient dans l'attente d'un rein, selon le Réseau uni pour le don d'organes (UNOS). Quelques chirurgiens sont favorables à un changement de la loi pour autoriser un système régulé de rétribution des donneurs de rein afin d'augmenter leur nombre."
Source :
http://tempsreel.nouvelobs.com
Taiwan : "Le don d’organes conforté"
"La vente et le trafic d’organes, déjà réprimés à Taiwan, devraient y être punis d’amendes plus importantes, suite à l’approbation hier par le Cabinet d’amendements à la Loi sur les dons et transplantations d’organes humains, qui seront prochainement soumis aux députés.
Selon ces amendements, les personnes faisant commerce d’organes écoperont d’une amende allant de 200 000 à 1 million de dollars taiwanais, contre 90 000 à l’heure actuelle. Les médias qui relaieraient des campagnes publicitaires encourageant cette pratique s’exposeront aux mêmes pénalités.
Par ailleurs, les assurés sociaux devraient prochainement pouvoir faire figurer sur la carte à puce délivrée par le bureau de l’Assurance-Santé leur volonté de faire don de leurs organes après leur décès. Une fois les amendements adoptés par le Yuan législatif, le bureau de l’Assurance-Santé sera tenu de procéder à l’ajout de cette mention sur les cartes des assurés détenteurs d’une carte de donneur d’organes ou ayant clairement exprimé leur accord au prélèvement d’organes et de tissus post mortem."
Source :
http://taiwaninfo.nat.gov.tw
Selon ces amendements, les personnes faisant commerce d’organes écoperont d’une amende allant de 200 000 à 1 million de dollars taiwanais, contre 90 000 à l’heure actuelle. Les médias qui relaieraient des campagnes publicitaires encourageant cette pratique s’exposeront aux mêmes pénalités.
Par ailleurs, les assurés sociaux devraient prochainement pouvoir faire figurer sur la carte à puce délivrée par le bureau de l’Assurance-Santé leur volonté de faire don de leurs organes après leur décès. Une fois les amendements adoptés par le Yuan législatif, le bureau de l’Assurance-Santé sera tenu de procéder à l’ajout de cette mention sur les cartes des assurés détenteurs d’une carte de donneur d’organes ou ayant clairement exprimé leur accord au prélèvement d’organes et de tissus post mortem."
Source :
http://taiwaninfo.nat.gov.tw
Grande-Bretagne : "Mort suite à un refus de greffe du foie"
"Gary Reinbach, 22 ans, est décédé dimanche dernier d'une cirrhose avancée du foie, à l'University College Hospital, à Londres. Le jeune homme, alcoolique depuis le divorce de ses parents survenu alors qu'il avait 13 ans, se serait vu refuser par les médecins une greffe de foie qui aurait fait passer ses chances de survie de 30 pour cent à 75 pour cent. Il n'aurait pas eu l'occasion de prouver qu'il était capable de tenir six mois sans alcool, ainsi que l'exigent les règles d'admission à la greffe de foie.
'Ce cas souligne le dilemme auquel font face les docteurs, précise un communiqué de l'organisme public chargé d'aider à attribuer les dons, NHS Blood and Transplant. Ils doivent prendre des décisions difficiles sur qui va tirer le mieux parti d'un nouvel organe et qui va prendre le meilleur soin d'un cadeau si précieux'. Alors que 8.000 personnes attendent aujourd'hui un organe en Grande-Bretagne, la ministre de la Santé Patricia Hewitt a recommandé aux médecins de 'soigner les patients en fonction de leur style de vie' et d'éviter les opérations sur les obèses ou les fumeurs 'qui mettent plus de temps à récupérer'.
Pour le Pr Nady Hakim chargée de transplantation à l'hôpital de Hammersmith à Londres, Gary n'a pas été opéré parce qu'il 'était trop malade. Sinon, je ne peux pas penser que des médecins auraient laissé mourir un si jeune garçon. Je pense que les docteurs ont considéré qu'une opération l'affaiblirait'."
Le Figaro (Rose Claverie) 24/07/09
Source :
http://www.genethique.org
'Ce cas souligne le dilemme auquel font face les docteurs, précise un communiqué de l'organisme public chargé d'aider à attribuer les dons, NHS Blood and Transplant. Ils doivent prendre des décisions difficiles sur qui va tirer le mieux parti d'un nouvel organe et qui va prendre le meilleur soin d'un cadeau si précieux'. Alors que 8.000 personnes attendent aujourd'hui un organe en Grande-Bretagne, la ministre de la Santé Patricia Hewitt a recommandé aux médecins de 'soigner les patients en fonction de leur style de vie' et d'éviter les opérations sur les obèses ou les fumeurs 'qui mettent plus de temps à récupérer'.
Pour le Pr Nady Hakim chargée de transplantation à l'hôpital de Hammersmith à Londres, Gary n'a pas été opéré parce qu'il 'était trop malade. Sinon, je ne peux pas penser que des médecins auraient laissé mourir un si jeune garçon. Je pense que les docteurs ont considéré qu'une opération l'affaiblirait'."
Le Figaro (Rose Claverie) 24/07/09
Source :
http://www.genethique.org
"Grande-Bretagne : Mort parce qu’on lui a refusé une greffe de foie"
"La mort d’un jeune patient lundi à Londres, serait-elle l’illustration du puritanisme médical britannique ? Ce jeune patient est décédé d’une cirrhose, faute de greffe de foie. L’hôpital la lui a refusée, parce que très atteint et très alcoolique, son cas n’a pas été jugé prioritaire.
C’est le dernier cas recensé par le National Death Service, blog de protestation contre les décès considérés comme douteux au sein du National Health Service, le service de santé britannique : celui de Gary Reinbach, 22 ans, atteint d’une cirrhose exceptionnellement violente pour son jeune âge, selon ses médecins, après des années de binge drinking (beuverie).
Une greffe de foie lui aurait assuré 75 pour cent de chance de survie. Mais les recommandations officielles stipulent que le patient doit être resté sobre pendant six mois, avant d’être opéré. Sobre, il l’est puisqu’alité à l’hôpital. Mais il ne peut pas prouver du coup sa bonne volonté. Devant la pénurie de donneurs, l’hôpital University College à Londres refuse donc l’intervention.(...) Ce genre d’arbitrage serait fréquent en Grande-Bretagne. Depuis 2005, certains hôpitaux s’abstiennent d’opérer les fumeurs et les obèses, qui ne feraient pas montre de bonne volonté pour arrêter ou mener une vie plus saine. Une pratique qui a reçu le soutien de la ministre britannique de la Santé, Patricia Hewitt, en 2007. Depuis, un hôpital sur dix appliquerait ces critères de priorité.
Enfin, l’an dernier, des médecins hospitaliers ont fait campagne dans le magazine Doctor en faveur de cette 'sélection'. Ils ont même ajouté à la liste des patients à ne pas opérer, les personnes âgées ..."
Source :
France Info
C’est le dernier cas recensé par le National Death Service, blog de protestation contre les décès considérés comme douteux au sein du National Health Service, le service de santé britannique : celui de Gary Reinbach, 22 ans, atteint d’une cirrhose exceptionnellement violente pour son jeune âge, selon ses médecins, après des années de binge drinking (beuverie).
Une greffe de foie lui aurait assuré 75 pour cent de chance de survie. Mais les recommandations officielles stipulent que le patient doit être resté sobre pendant six mois, avant d’être opéré. Sobre, il l’est puisqu’alité à l’hôpital. Mais il ne peut pas prouver du coup sa bonne volonté. Devant la pénurie de donneurs, l’hôpital University College à Londres refuse donc l’intervention.(...) Ce genre d’arbitrage serait fréquent en Grande-Bretagne. Depuis 2005, certains hôpitaux s’abstiennent d’opérer les fumeurs et les obèses, qui ne feraient pas montre de bonne volonté pour arrêter ou mener une vie plus saine. Une pratique qui a reçu le soutien de la ministre britannique de la Santé, Patricia Hewitt, en 2007. Depuis, un hôpital sur dix appliquerait ces critères de priorité.
Enfin, l’an dernier, des médecins hospitaliers ont fait campagne dans le magazine Doctor en faveur de cette 'sélection'. Ils ont même ajouté à la liste des patients à ne pas opérer, les personnes âgées ..."
Source :
France Info
Des cellules iPS pour soigner les infarctus ?
"Des chercheurs américains de la Mayo Clinic (Rochester) ont réussi à 'réparer' le cœur de souris victimes d'infarctus grâce à des cellules souches pluripotentes induites (iPS). Jusqu'à maintenant, des modèles animaux avaient bénéficié de cette technique pour la maladie de Parkinson, la drépanocytose et l'hémophilie A.
Rappelons que la technique des iPS se fonde sur la reprogrammation du noyau de cellules somatiques différenciées qui permet d'obtenir des cellules souches pluripotentes. Ces cellules ont ensuite exécuté un programme de différenciation leur permettant d'acquérir les caractéristiques d'un tissu cardiaque normal.
Les iPS ont ensuite été transplantées directement dans le cœur de souris malades. Les chercheurs ont constaté qu'au bout de quatre semaines, les cellules implantées avaient permis la restauration à la fois de la structure et de la fonction du muscle cardiaque. Par ailleurs, les lésions structurelles du cœur avaient été stoppées."
Le Quotidien du Médecin (Dr Guy Benzadon) 23/07/09
Source :
http://www.genethique.org
Rappelons que la technique des iPS se fonde sur la reprogrammation du noyau de cellules somatiques différenciées qui permet d'obtenir des cellules souches pluripotentes. Ces cellules ont ensuite exécuté un programme de différenciation leur permettant d'acquérir les caractéristiques d'un tissu cardiaque normal.
Les iPS ont ensuite été transplantées directement dans le cœur de souris malades. Les chercheurs ont constaté qu'au bout de quatre semaines, les cellules implantées avaient permis la restauration à la fois de la structure et de la fonction du muscle cardiaque. Par ailleurs, les lésions structurelles du cœur avaient été stoppées."
Le Quotidien du Médecin (Dr Guy Benzadon) 23/07/09
Source :
http://www.genethique.org
France : "Don d'organes : il sauve cinq vies"
"Michel avait 16 ans. Ce jeune passionné de moto-cross est décédé mardi des suites d'une chute sur un chemin de terre situé à Port-de-Bouc, dans les Bouches-du-Rhône. Un câble métallique dressé sur la trajectoire s'est pris dans la roue de l'engin dimanche dernier.
Grièvement blessé, l'adolescent n'a pas survécu à l'accident. Surmontant leur douleur, ses parents ont décidé de faire don de ses organes. 'On n'y a jamais pensé, cela nous est jamais venu à l'idée mais quand on nous l'a proposé, cela nous est apparu évident', explique son père.
Ce sont les médecins de l'hôpital Nord de Marseille qui ont convaincu Philippe et Dorothée. Le coeur de leur fils a permis de remplacer celui d'un adolescent de son âge. Ses reins ont été transplantés sur deux patients et son foie a servi à deux enfants atteints de mucoviscidose.
'Ce qu'il faut que les gens retiennent, c'est vrai qu'on ne voit plus Michel, mais il vit à travers cinq personnes. Son coeur bat chez un autre ado. Moi, c'est ça que je retiens. C'est ça, qui me fait avancer et tenir', confie sa mère.
La famille ne connaîtra jamais les receveurs des organes de leur fils mais elle espère que leur démarche servira d'exemple."
Source :
http://www.m6info.fr
Grièvement blessé, l'adolescent n'a pas survécu à l'accident. Surmontant leur douleur, ses parents ont décidé de faire don de ses organes. 'On n'y a jamais pensé, cela nous est jamais venu à l'idée mais quand on nous l'a proposé, cela nous est apparu évident', explique son père.
Ce sont les médecins de l'hôpital Nord de Marseille qui ont convaincu Philippe et Dorothée. Le coeur de leur fils a permis de remplacer celui d'un adolescent de son âge. Ses reins ont été transplantés sur deux patients et son foie a servi à deux enfants atteints de mucoviscidose.
'Ce qu'il faut que les gens retiennent, c'est vrai qu'on ne voit plus Michel, mais il vit à travers cinq personnes. Son coeur bat chez un autre ado. Moi, c'est ça que je retiens. C'est ça, qui me fait avancer et tenir', confie sa mère.
La famille ne connaîtra jamais les receveurs des organes de leur fils mais elle espère que leur démarche servira d'exemple."
Source :
http://www.m6info.fr
"Vers la possibilité de greffes cardiaques temporaires ?"
"Atteinte à l'âge de sept mois d'une maladie cardiaque mortelle - la 'cardiomyopathie du nourrisson' - Hannah Clark avait bénéficié à l'âge de deux ans d'une greffe de coeur. Le Pr Magdi Yacoub, pionnier britannique des greffes pulmonaires et cardiaques, avait installé dans la poitrine de la petite fille le coeur d'un bébé de cinq mois, tout en laissant en place le coeur malade. Le coeur greffé jouait donc le rôle d'assistance ventriculaire, pour aider le coeur malade à pomper le sang dans l'organisme.
A l'âge de 8 ans, on détecte chez la petite fille un 'syndrome lymphoprolifératif' dû aux médicaments immunosuppresseurs qui lui ont été donnés afin d'éviter le rejet de la greffe. Après un combat de deux ans, les médecins finissent par diminuer les doses de médicaments immunosuppresseurs afin de stopper la progression du cancer. Le greffon, qui n'est plus protégé contre le phénomène de rejet commence alors à donner des signes de faiblesse.
En février 2006, au Great Ormond Street Hospital, le Pr Magdi Yacoub tente la seule opération susceptible de sortir la petite fille de la boucle infernale dans laquelle elle est entrée : retirer le greffon cardiaque afin de pouvoir arrêter les médicaments immunosuppresseurs qui alimentent la tumeur, tout en espérant que le coeur d'origine soit capable de travailler seul. C'est effectivement ce qui va se passer. Son coeur d'origine fonctionne.
Aujourd'hui, trois ans plus tard, la jeune fille, qui a 16 ans, est en bonne santé. L'extraction du greffon a mis en évidence la guérison - incroyable - de son coeur naturel. Selon le Pr Magdi Yacoub, ce 'miracle médical' laisserait entrevoir la possibilité de greffes cardiaques temporaires en l'attente de la guérison spontanée du coeur malade."
Le Figaro (Jean-Michel Bader) 15/07/09
Copyright Gènéthique
Mon commentaire : on peut se demander s'il ne serait pas possible de remplacer le greffon par une machine assurant la fonction d'assistance circulatoire, pendant que le coeur malade se reposerait ? Certes il faudrait pour cela une machine qui ne soit pas trop lourde ni contraignante, et aussi, qui puisse s'adapter à des enfants en bas-âge (petit gabarit), ce qui reste, aujourd'hui encore, un "challenge technologique"... Mais qui permettrait, à terme, de résoudre le problème posé par la pénurie de coeurs à greffer (greffons cardiaques), tandis que la population atteinte d'insuffisance cardiaque ne cesse d'augmenter ...
Voir la présentation visionnaire du Professeur Daniel Loisance : "Assistance circulatoire : bilan et perspectives" (24/11/2004) :
http://www.canal-u.tv/producteurs/biotv/dossier_programmes/ecole_de_l_inserm_seminaires_de_formation_a_la_sante/recherche_et_chirurgie_de_la_biologie_a_la_robotique/assistance_circulatoire_bilan_et_perspectives_pr_daniel_loisance
Cette présentation du Professeur Daniel LOISANCE, qui dirige le service de chirurgie cardiaque à l'hôpital Henri-Mondor, Créteil, est indispensable à qui veut comprendre la question du traitement chirurgical de l'insuffisance cardiaque.
"Assistance circulatoire : bilan et perspectives" : "La chirurgie de l'insuffisance cardiaque reste un formidable `challenge technologique'. Ce challenge est `drivé' par un formidable développement de l'incidence de l'insuffisance cardiaque", qui s'est développée au cours de ces dernières décennies, du fait de l'allongement de la durée de vie, dans les pays développés et non développés, mais aussi du fait de la réussite des traitements médicamenteux : tous ces cardiologues conduisent les malades en insuffisance cardiaque à vivre de plus en plus vieux. "Les médecins sont efficaces avec leurs médicaments, et on est en train de générer toute une population qui souffre d'insuffisance cardiaque qui échappe au traitement médicamenteux", mais qui néanmoins est beaucoup trop jeune pour mourir". Les cardiologues ont aussi imaginé une opération qui est "un formidable modèle pour générer de l'insuffisance cardiaque", avec les "stents". [Petits ressorts qui sont placés à l'intérieur d'une artère coronaire rétrécie, afin de la dilater. "L'angioplastie coronaire ou dilatation transluminale est l'intervention qui consiste à traiter une artère coronaire rétrécie en la dilatant au moyen d'une sonde munie d'un ballon gonflable à son extrémité. Cette intervention se fait sous anesthésie locale mais nécessite toutefois une surveillance particulière du patient." (Wikipedia)]
Au contact du stent se produit "une activation permanente des plaquettes", ce qui provoque une "embolisation continue du lit d'aval par des agrégats plaquettaires, ce qui conduit à une détérioration ventriculaire à bas bruit. Et le destin de ces gens qui ont des stents dans les coronaires, c'est de finir en insuffisance cardiaque, par cardiomyopathie ischémique chronique, mais surtout par sclérose diffuse du myocarde d'aval. Alors bon, ce n'était pas souhaité. Nous, les chirurgiens qui connaissions bien les stents, nous avions tiré la sonnette d'alarme. Mais le stent, c'est la panacée : une petite incision de moins d'un mm, un trou d'aiguille, et on fait ce qu'on fait les chirurgiens depuis 40 ans, avec une grande sternotomie." [Définition : section du sternum lors d'une opération visant les organes du thorax, le caeur en particulier]. "Alors vous pensez que... y' a pas photo ! Les malades choisissent, mais personne ne leur a parlé de ça ! Alors, quand ils sont en insuffisance cardiaque, ils viennent voir les chirurgiens et leur disent : `Pourquoi ne nous l'aviez-vous pas dit ?' Nous l'avons dit, publié, écrit, et nous le chantons dans toutes les conférences qu'on peut faire sur l'insuffisance cardiaque. Mais personne ne nous entend. C'est normal. La deuxième raison : c'est que la réponse actuelle à l'insuffisance cardiaque n'est pas bonne : la réponse à l'insuffisance cardiaque terminale, c'est la transplantation. En 1990 en France, presque 700 greffes ont été effectuées. L'année dernière [2003] : pitoyable ! 310 [greffes effectuées] ! Cette année [2004] : c'est également pitoyable. Et ce qui est encore beaucoup plus grave (...) : les donneurs d'organes d'aujourd'hui sont des gens qui meurent en mort cérébrale, et non plus par accident de voiture ou par suicide, puisque vous êtes au courant : on ne peut plus rouler vite, on ne peut plus se tuer en voiture. Donc les gens qui sont utilisés comme donneurs d'organes sont des gens qui meurent d'accident vasculaire cérébral (AVC). Et comment voulez-vous concevoir que vous mourez d'accident vasculaire cérébral avec des [artères] coronaires saines ou un coeur sain ? Vous mourez d'AVC lorsque vous avez plus de 50 ans et quand votre coeur n'est plus un caeur neuf. Ce n'est plus du tout le coeur qu'on utilisait il y a 20 ans, à la belle époque des transplantations cardiaques. Donc la greffe cardiaque, de toute évidence, il n'y a pas de donneur, et toutes les propositions réglementaires qui sont faites ralentissent le don d'organes : l'affaire d'Arafat la semaine dernière : avec la presque mort, mort subtotale, mort encéphalique, ah... enfin, mort totale ! Ca désoriente complètement l'opinion." [Yasser Arafat : homme d'Etat palestinien, décédé le 11 novembre 2004 à Clamart en France]. "Et pendant toute cette période, pas un greffon n'a été prélevé, ce qui montre bien l'extrême susceptibilité du prélèvement d'organes au moindre problème qui apparaît dans les médias ou dans la société. La seule réponse à l'insuffisance cardiaque, c'est ce qu'on appelle le ` Mechanical circulatory support `. C'est une forme d'assistance par une pompe. On a des quantités de possibilité pour assister un coeur défaillant. Et actuellement, les chirurgiens ont totalement échoué à faire comprendre aux cardiologues et à la population que c'était LA solution pour l'insuffisance cardiaque. Les choses bougent depuis quelques mois."
A l'âge de 8 ans, on détecte chez la petite fille un 'syndrome lymphoprolifératif' dû aux médicaments immunosuppresseurs qui lui ont été donnés afin d'éviter le rejet de la greffe. Après un combat de deux ans, les médecins finissent par diminuer les doses de médicaments immunosuppresseurs afin de stopper la progression du cancer. Le greffon, qui n'est plus protégé contre le phénomène de rejet commence alors à donner des signes de faiblesse.
En février 2006, au Great Ormond Street Hospital, le Pr Magdi Yacoub tente la seule opération susceptible de sortir la petite fille de la boucle infernale dans laquelle elle est entrée : retirer le greffon cardiaque afin de pouvoir arrêter les médicaments immunosuppresseurs qui alimentent la tumeur, tout en espérant que le coeur d'origine soit capable de travailler seul. C'est effectivement ce qui va se passer. Son coeur d'origine fonctionne.
Aujourd'hui, trois ans plus tard, la jeune fille, qui a 16 ans, est en bonne santé. L'extraction du greffon a mis en évidence la guérison - incroyable - de son coeur naturel. Selon le Pr Magdi Yacoub, ce 'miracle médical' laisserait entrevoir la possibilité de greffes cardiaques temporaires en l'attente de la guérison spontanée du coeur malade."
Le Figaro (Jean-Michel Bader) 15/07/09
Copyright Gènéthique
Mon commentaire : on peut se demander s'il ne serait pas possible de remplacer le greffon par une machine assurant la fonction d'assistance circulatoire, pendant que le coeur malade se reposerait ? Certes il faudrait pour cela une machine qui ne soit pas trop lourde ni contraignante, et aussi, qui puisse s'adapter à des enfants en bas-âge (petit gabarit), ce qui reste, aujourd'hui encore, un "challenge technologique"... Mais qui permettrait, à terme, de résoudre le problème posé par la pénurie de coeurs à greffer (greffons cardiaques), tandis que la population atteinte d'insuffisance cardiaque ne cesse d'augmenter ...
Voir la présentation visionnaire du Professeur Daniel Loisance : "Assistance circulatoire : bilan et perspectives" (24/11/2004) :
http://www.canal-u.tv/producteurs/biotv/dossier_programmes/ecole_de_l_inserm_seminaires_de_formation_a_la_sante/recherche_et_chirurgie_de_la_biologie_a_la_robotique/assistance_circulatoire_bilan_et_perspectives_pr_daniel_loisance
Cette présentation du Professeur Daniel LOISANCE, qui dirige le service de chirurgie cardiaque à l'hôpital Henri-Mondor, Créteil, est indispensable à qui veut comprendre la question du traitement chirurgical de l'insuffisance cardiaque.
"Assistance circulatoire : bilan et perspectives" : "La chirurgie de l'insuffisance cardiaque reste un formidable `challenge technologique'. Ce challenge est `drivé' par un formidable développement de l'incidence de l'insuffisance cardiaque", qui s'est développée au cours de ces dernières décennies, du fait de l'allongement de la durée de vie, dans les pays développés et non développés, mais aussi du fait de la réussite des traitements médicamenteux : tous ces cardiologues conduisent les malades en insuffisance cardiaque à vivre de plus en plus vieux. "Les médecins sont efficaces avec leurs médicaments, et on est en train de générer toute une population qui souffre d'insuffisance cardiaque qui échappe au traitement médicamenteux", mais qui néanmoins est beaucoup trop jeune pour mourir". Les cardiologues ont aussi imaginé une opération qui est "un formidable modèle pour générer de l'insuffisance cardiaque", avec les "stents". [Petits ressorts qui sont placés à l'intérieur d'une artère coronaire rétrécie, afin de la dilater. "L'angioplastie coronaire ou dilatation transluminale est l'intervention qui consiste à traiter une artère coronaire rétrécie en la dilatant au moyen d'une sonde munie d'un ballon gonflable à son extrémité. Cette intervention se fait sous anesthésie locale mais nécessite toutefois une surveillance particulière du patient." (Wikipedia)]
Au contact du stent se produit "une activation permanente des plaquettes", ce qui provoque une "embolisation continue du lit d'aval par des agrégats plaquettaires, ce qui conduit à une détérioration ventriculaire à bas bruit. Et le destin de ces gens qui ont des stents dans les coronaires, c'est de finir en insuffisance cardiaque, par cardiomyopathie ischémique chronique, mais surtout par sclérose diffuse du myocarde d'aval. Alors bon, ce n'était pas souhaité. Nous, les chirurgiens qui connaissions bien les stents, nous avions tiré la sonnette d'alarme. Mais le stent, c'est la panacée : une petite incision de moins d'un mm, un trou d'aiguille, et on fait ce qu'on fait les chirurgiens depuis 40 ans, avec une grande sternotomie." [Définition : section du sternum lors d'une opération visant les organes du thorax, le caeur en particulier]. "Alors vous pensez que... y' a pas photo ! Les malades choisissent, mais personne ne leur a parlé de ça ! Alors, quand ils sont en insuffisance cardiaque, ils viennent voir les chirurgiens et leur disent : `Pourquoi ne nous l'aviez-vous pas dit ?' Nous l'avons dit, publié, écrit, et nous le chantons dans toutes les conférences qu'on peut faire sur l'insuffisance cardiaque. Mais personne ne nous entend. C'est normal. La deuxième raison : c'est que la réponse actuelle à l'insuffisance cardiaque n'est pas bonne : la réponse à l'insuffisance cardiaque terminale, c'est la transplantation. En 1990 en France, presque 700 greffes ont été effectuées. L'année dernière [2003] : pitoyable ! 310 [greffes effectuées] ! Cette année [2004] : c'est également pitoyable. Et ce qui est encore beaucoup plus grave (...) : les donneurs d'organes d'aujourd'hui sont des gens qui meurent en mort cérébrale, et non plus par accident de voiture ou par suicide, puisque vous êtes au courant : on ne peut plus rouler vite, on ne peut plus se tuer en voiture. Donc les gens qui sont utilisés comme donneurs d'organes sont des gens qui meurent d'accident vasculaire cérébral (AVC). Et comment voulez-vous concevoir que vous mourez d'accident vasculaire cérébral avec des [artères] coronaires saines ou un coeur sain ? Vous mourez d'AVC lorsque vous avez plus de 50 ans et quand votre coeur n'est plus un caeur neuf. Ce n'est plus du tout le coeur qu'on utilisait il y a 20 ans, à la belle époque des transplantations cardiaques. Donc la greffe cardiaque, de toute évidence, il n'y a pas de donneur, et toutes les propositions réglementaires qui sont faites ralentissent le don d'organes : l'affaire d'Arafat la semaine dernière : avec la presque mort, mort subtotale, mort encéphalique, ah... enfin, mort totale ! Ca désoriente complètement l'opinion." [Yasser Arafat : homme d'Etat palestinien, décédé le 11 novembre 2004 à Clamart en France]. "Et pendant toute cette période, pas un greffon n'a été prélevé, ce qui montre bien l'extrême susceptibilité du prélèvement d'organes au moindre problème qui apparaît dans les médias ou dans la société. La seule réponse à l'insuffisance cardiaque, c'est ce qu'on appelle le ` Mechanical circulatory support `. C'est une forme d'assistance par une pompe. On a des quantités de possibilité pour assister un coeur défaillant. Et actuellement, les chirurgiens ont totalement échoué à faire comprendre aux cardiologues et à la population que c'était LA solution pour l'insuffisance cardiaque. Les choses bougent depuis quelques mois."
Le Parlement japonais autorise les dons d'organes pour les enfants
"Le Parlement japonais a adopté définitivement lundi un amendement autorisant les dons d'organes pour les enfants de moins de 15 ans, qui étaient jusqu'ici interdits par la loi. Le texte, qui avait été approuvé par les députés le 18 juin, a été voté lundi par les sénateurs, mettant ainsi fin à plusieurs années de débat enflammé autour du concept, très controversé au Japon, de 'mort cérébrale'.
L'amendement abolit en outre le système du 'double consentement', selon lequel un donneur potentiel doit avoir spécifié son intention par écrit et la famille doit également donner son accord.
Le texte prévoit qu'en l'absence de document écrit, une personne est considérée par principe comme donneuse potentielle, sauf si la famille s'y oppose.
Le concept de mort cérébrale, état pendant lequel les organes majeurs, comme le coeur, continuent à fonctionner sous assistance en attendant une transplantation, est souvent confondu au Japon avec le coma végétatif, ce qui dissuadait les familles d'autoriser un prélèvement d'organes sur le corps de leur proche.
Le texte adopté par le Parlement précise désormais qu'un individu prononcé en 'mort cérébrale' est considéré comme mort aux yeux de la loi.
La loi sur les transplantations d'organes a été adoptée en 1997, mais en raison de ses critères très restrictifs, seules 81 greffes ont été pratiquées au Japon depuis cette date, contre plusieurs milliers chaque année aux Etats-Unis et plusieurs centaines dans les pays européens.
Plus de 12.000 patients attendent de recevoir un don d'organes dans l'archipel, où pourtant 10.000 personnes sont déclarées chaque année en mort cérébrale.
Les familles d'enfants malades n'avaient jusqu'à aujourd'hui pas d'autre solution que de partir à l'étranger, notamment aux Etats-Unis, pour obtenir une greffe cardiaque, souvent à prix d'or.
Pour une greffe de rein ou de foie, les Japonais allaient plutôt en Chine ou aux Philippines, où le trafic d'organes est florissant.
La réforme adoptée lundi a été accélérée par la volonté de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de mettre un terme au 'tourisme des greffes'.
L'OMS a prévu de recommander au début 2010 que les transplantations soient effectuées dans le pays du donneur et du receveur. Si cette décision est suivie d'effet, elle empêcherait les Japonais d'aller à l'étranger pour se faire greffer.
L'Australie, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont déjà annoncé qu'elles refuseraient à l'avenir les patients japonais pour les transplantations."
Source :
http://www.lematin.ch
L'amendement abolit en outre le système du 'double consentement', selon lequel un donneur potentiel doit avoir spécifié son intention par écrit et la famille doit également donner son accord.
Le texte prévoit qu'en l'absence de document écrit, une personne est considérée par principe comme donneuse potentielle, sauf si la famille s'y oppose.
Le concept de mort cérébrale, état pendant lequel les organes majeurs, comme le coeur, continuent à fonctionner sous assistance en attendant une transplantation, est souvent confondu au Japon avec le coma végétatif, ce qui dissuadait les familles d'autoriser un prélèvement d'organes sur le corps de leur proche.
Le texte adopté par le Parlement précise désormais qu'un individu prononcé en 'mort cérébrale' est considéré comme mort aux yeux de la loi.
La loi sur les transplantations d'organes a été adoptée en 1997, mais en raison de ses critères très restrictifs, seules 81 greffes ont été pratiquées au Japon depuis cette date, contre plusieurs milliers chaque année aux Etats-Unis et plusieurs centaines dans les pays européens.
Plus de 12.000 patients attendent de recevoir un don d'organes dans l'archipel, où pourtant 10.000 personnes sont déclarées chaque année en mort cérébrale.
Les familles d'enfants malades n'avaient jusqu'à aujourd'hui pas d'autre solution que de partir à l'étranger, notamment aux Etats-Unis, pour obtenir une greffe cardiaque, souvent à prix d'or.
Pour une greffe de rein ou de foie, les Japonais allaient plutôt en Chine ou aux Philippines, où le trafic d'organes est florissant.
La réforme adoptée lundi a été accélérée par la volonté de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de mettre un terme au 'tourisme des greffes'.
L'OMS a prévu de recommander au début 2010 que les transplantations soient effectuées dans le pays du donneur et du receveur. Si cette décision est suivie d'effet, elle empêcherait les Japonais d'aller à l'étranger pour se faire greffer.
L'Australie, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont déjà annoncé qu'elles refuseraient à l'avenir les patients japonais pour les transplantations."
Source :
http://www.lematin.ch
PREMIÈRE MÉDICALE : Une greffée du coeur en bonne santé après le retrait du greffon
"Une adolescente britannique, à qui l'on avait greffé un coeur supplémentaire lorsqu'elle était bébé, est devenue la première personne au monde à se remettre totalement après l'ablation de l'organe transplanté et la restauration des fonctions de son coeur d'origine.
Aujourd'hui âgée de seize ans, Hannah Clark avait reçu en 1995 un deuxième coeur, greffé en parallèle du sien, défaillant. L'organe transplanté a été retiré il y a trois ans et demi car le traitement immunosuppresseur qu'elle prenait pour éviter un rejet du greffon avait déclenché l'apparition d'un cancer. A cette époque, son premier coeur avait suffisamment récupéré pour pouvoir fonctionner seul. Depuis cette opération, menée en 2006, le cancer dont souffrait la jeune fille a disparu et ses fonctions cardiaques sont revenues à la normale, ont annoncé mardi ses médecins.
'A présent, nous sommes nettement plus confiants' à propos de la procédure subie par la patiente, a commenté Magdi Yacoub, du Collège impérial de Londres, qui codirigeait l'équipe chirurgicale. 'Le muscle cardiaque lui-même, qui était totalement inactif, est guéri.' La cardiomyopathie, soit la détérioration de l'activité du muscle cardiaque, est relativement fréquente chez les enfants de moins d'un an, a-t-il ajouté.
L'autre responsable de l'équipe médicale, Victor Tsang, de l'hôpital de Great Ormond Street, a estimé que ce cas pouvait redonner espoir aux personnes souffrant d'insuffisance cardiaque. 'Le cas d'Hannah montre que dans des cas de cardiomyopathie comme le sien, il est possible pour le coeur d'origine du patient de guérir complètement pourvu qu'il soit soutenu de façon adéquate.'
L'étude menée par les médecins a été publiée dans la revue britannique The Lancet."
Source :
http://www.lepoint.fr
Aujourd'hui âgée de seize ans, Hannah Clark avait reçu en 1995 un deuxième coeur, greffé en parallèle du sien, défaillant. L'organe transplanté a été retiré il y a trois ans et demi car le traitement immunosuppresseur qu'elle prenait pour éviter un rejet du greffon avait déclenché l'apparition d'un cancer. A cette époque, son premier coeur avait suffisamment récupéré pour pouvoir fonctionner seul. Depuis cette opération, menée en 2006, le cancer dont souffrait la jeune fille a disparu et ses fonctions cardiaques sont revenues à la normale, ont annoncé mardi ses médecins.
'A présent, nous sommes nettement plus confiants' à propos de la procédure subie par la patiente, a commenté Magdi Yacoub, du Collège impérial de Londres, qui codirigeait l'équipe chirurgicale. 'Le muscle cardiaque lui-même, qui était totalement inactif, est guéri.' La cardiomyopathie, soit la détérioration de l'activité du muscle cardiaque, est relativement fréquente chez les enfants de moins d'un an, a-t-il ajouté.
L'autre responsable de l'équipe médicale, Victor Tsang, de l'hôpital de Great Ormond Street, a estimé que ce cas pouvait redonner espoir aux personnes souffrant d'insuffisance cardiaque. 'Le cas d'Hannah montre que dans des cas de cardiomyopathie comme le sien, il est possible pour le coeur d'origine du patient de guérir complètement pourvu qu'il soit soutenu de façon adéquate.'
L'étude menée par les médecins a été publiée dans la revue britannique The Lancet."
Source :
http://www.lepoint.fr
"Aurait-on découvert la fontaine de jouvence ?"
"La rapamycine, un médicament anti-rejet découvert dans les sols de l’Ile de Pâques (Rapa Nui), augmente la durée de vie des souris âgées, selon une étude mise en ligne par le journal Nature. La rapamycine devient ainsi le premier médicament capable d’allonger la durée de vie de mammifères. Les chercheurs, dont David Harrison (Jackson Laboratory, Maine, Etats-Unis) et Randy Strong (université du Texas), ont donné de la rapamycine en complément alimentaire à des souris âgées de 20 mois (l’équivalent de 60 ans chez l’homme), et ont comparé leur durée de vie à celle de souris du même âge, nourries normalement.
Le traitement à la rapamycine a augmenté la durée de vie moyenne des mâles de 9 pour cent et celle des femelles de 13 pour cent, par rapport aux souris non traitées. Il a fait passer l’âge maximal des souris (défini comme l’âge atteint par les 10 pour cent vivant le plus longtemps) de 1.094 à 1.245 jours chez les femelles et de 1.078 à 1.179 jours chez les mâles.
Dans une seconde étude, en cours, les souris ont été traitées dès l’âge de 9 mois et une augmentation de leur espérance de vie est déjà observée.
Mais Matt Kaeberlein et Brian Kennedy (Université de Washington, Seattle) mettent en garde les personnes en bonne santé contre la tentation 'de prendre de la rapamycine pour vieillir moins vite. Les potentiels effets immunosuppressifs de ce composé suffisent à conseiller la prudence.' La rapamycine est en effet prescrite aux patients greffés, afin d’éviter les rejets d’organes transplantés.
Toutefois, cette découverte pourrait permettre de développer des analogues de la rapamycine dépourvus d’effets secondaires, dans l’espoir de lutter contre les maladies liées à l’âge.
Si la rapamycine retarde la mort, l’autopsie des souris traitées et non traitées montre que le médicament ne modifie pas les causes de décès.
Selon les auteurs, il pourrait par contre retarder le développement de cancers, ralentir les mécanismes du vieillissement, ou les deux à la fois.
La rapamycine est connue pour diminuer l’activité d’une protéine, TOR, déjà impliquée dans le processus de vieillissement chez les invertébrés.
L’inhibition de TOR avait déjà permis d’augmenter la longévité de la levure, du ver nématode ou de la mouche du vinaigre, mais c’est la première fois que ce résultat est observé chez un mammifère."
(afp)
Le traitement à la rapamycine a augmenté la durée de vie moyenne des mâles de 9 pour cent et celle des femelles de 13 pour cent, par rapport aux souris non traitées. Il a fait passer l’âge maximal des souris (défini comme l’âge atteint par les 10 pour cent vivant le plus longtemps) de 1.094 à 1.245 jours chez les femelles et de 1.078 à 1.179 jours chez les mâles.
Dans une seconde étude, en cours, les souris ont été traitées dès l’âge de 9 mois et une augmentation de leur espérance de vie est déjà observée.
Mais Matt Kaeberlein et Brian Kennedy (Université de Washington, Seattle) mettent en garde les personnes en bonne santé contre la tentation 'de prendre de la rapamycine pour vieillir moins vite. Les potentiels effets immunosuppressifs de ce composé suffisent à conseiller la prudence.' La rapamycine est en effet prescrite aux patients greffés, afin d’éviter les rejets d’organes transplantés.
Toutefois, cette découverte pourrait permettre de développer des analogues de la rapamycine dépourvus d’effets secondaires, dans l’espoir de lutter contre les maladies liées à l’âge.
Si la rapamycine retarde la mort, l’autopsie des souris traitées et non traitées montre que le médicament ne modifie pas les causes de décès.
Selon les auteurs, il pourrait par contre retarder le développement de cancers, ralentir les mécanismes du vieillissement, ou les deux à la fois.
La rapamycine est connue pour diminuer l’activité d’une protéine, TOR, déjà impliquée dans le processus de vieillissement chez les invertébrés.
L’inhibition de TOR avait déjà permis d’augmenter la longévité de la levure, du ver nématode ou de la mouche du vinaigre, mais c’est la première fois que ce résultat est observé chez un mammifère."
(afp)
Les mères porteuses
Intervention passionnante d'Elisabeth Badinter, au sujet des mères porteuses. C'était au Magazine de la Santé (France 5), émission du 23/06/09.
Source :
http://www.france5.fr/magazinesante/W00443/4/118178.cfm
Copyright Magazine de la santé
Source :
http://www.france5.fr/magazinesante/W00443/4/118178.cfm
Copyright Magazine de la santé
Inscription à :
Articles (Atom)