"Reconstitution dramatique des prélèvements d’organes forcés sur les pratiquants de la méditation Falun Gong, lors d’un rassemblement anti-persécution à Ottawa."
"Une nouvelle preuve de l'existence de prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong par le régime de Pékin s’est fait jour suite à l’aveu d’un médecin chinois.Un enregistrement audio d’une conversation avec le médecin, qui admet avoir participé au prélèvement des organes de pratiquants de Falun Gong, est associé à un documentaire sanctionné par l’État chinois. Dans ce documentaire, ce même médecin reconnaît prendre part à ladite conversation et cela constitue une 'pièce à conviction indéniable de prélèvements d’organes sur des prisonniers du Falun Gong pour le profit', ont déclaré David Matas, avocat spécialiste des droits de l’Homme, et David Kilgour, ex-député canadien, dans une lettre datée du 22 août 2008. La lettre, adressée à l’ambassadeur de la République populaire de Chine (RPC) au Canada, appelle les autorités chinoises à admettre officiellement leur implication dans les prélèvements illégaux d’organes et à 'mettre un terme à cette pratique'.Les enquêteurs de Matas et de Kilgour ont téléphoné à des hôpitaux chinois pour se renseigner sur les greffes d’organes et pour savoir s’ils pouvaient obtenir des organes provenant de pratiquants de Falun Gong. Cette demande spécifique pour des organes provenant de pratiquants de Falun Gong est basée sur la connaissance que ceux-ci sont généralement en bonne santé. En réponse, le médecin Lu Guoping, de l’hôpital Minzu de la Région autonome du Guangxi, a déclaré que son hôpital avait eu, dans le passé, des organes de pratiquants de Falun Gong, mais que ce n’était plus le cas. Voici une partie de la retranscription :
Enquêteur : Ce que vous utilisiez auparavant provenait-il des centres de détention ou des prisons?
Lu Guoping : Des prisons.
Enquêteur : Oh, des prisons. Et ils provenaient de pratiquants de Falun Gong en bonne santé, les Falun Gong en bonne santé, n'est-ce pas?
Lu Guoping : Exact, exact, exact. Nous choisissons les bons, parce que nous assurons la qualité de nos opérations.
Enquêteur : Ceci signifie que vous choisissiez vous-même les organes?
Lu Guoping : Exact, exact, exact.
Il a ensuite indiqué à son interlocuteur un hôpital de Guangzhou, déclarant que cet hôpital aurait des organes de pratiquants de Falun Gong.
Dans un documentaire diffusé par la chaîne Phœnix TV, proche du régime chinois, Lu Guoping a admis avoir reçu l’appel et aussi avoir indiqué à son interlocuteur un hôpital de Guangzhou.Cependant, il a nié que la transcription soit fiable, déclarant lors de l’entretien : 'Je lui ai dit [l’enquêteur] que je n’étais pas impliqué dans les opérations chirurgicales et que je n’avais pas d’idée sur la provenance des organes. Je lui ai dit que je ne pouvais pas répondre à ses questions. Elle a alors demandé si ces organes provenaient des prisons. Je lui ai répondu 'non' en termes clairs.'
Lorsqu’on lui a montré une retranscription de la conversation dans le documentaire, Lu Guoping a déclaré qu’il s’agissait d’une version déformée de la conversation. Cependant, l’existence de l’enregistrement audio à la base de la transcription n’est pas remise en question. Matas et Kilgour ont résumé la preuve : 'Ainsi, nous avons ici sur notre enregistrement l’aveu fait par un médecin que lui et ses collègues se rendaient dans les prisons pour sélectionner les pratiquants de Falun Gong pour leurs organes. Il ne dit pas simplement que quelqu’un d’autre le fait. Il dit que lui et ses collègues le faisaient eux-mêmes. De plus, nous avons un autre témoignage qui affirme que la voix de la personne sur notre enregistrement est bien la voix de Lu Guoping. Le documentaire en question de Phoenix TV est disponible par le biais des consulats et ambassades de Chine. En ce qui concerne le documentaire, Kigour et Matas déclarent dans leur lettre, qu’en conséquence, 'il a l’approbation du gouvernement chinois. L’aveu est donc sanctionné et approuvé par le gouvernement de Chine et ne peut être nié de façon crédible par le gouvernement.'
Kilgour et Matas ont enquêté sur les allégations de prélèvements d’organes sur le Falun Gong depuis 2006. Certaines des preuves incluent les 40 000 greffes effectuées en Chine, et provenant de donneurs non enregistrés, ayant eu lieu depuis le début de la persécution du Falun Gong en 1999. De plus, le temps d’attente pour une greffe d’organes en Chine est de l’ordre de quelques semaines alors que, dans les pays occidentaux, l’attente se compte en mois ou en années. L’enregistrement audio, la transcription et le documentaire mentionnés dans cet article se trouvent sur le site [organharvestinvestigation.net]."
Source :
http://www.lagrandeepoque.com
Écrit par Ben Bendig, La Grande Époque
06-09-2008
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