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France : priorité nationale pour le prélèvement et la greffe

Annonce en conseil des Ministres du 25 mai 2005


"Alors que chaque année, des patients de plus en plus nombreux ont besoin d’une greffe d’organes, Philippe Douste-Blazy, ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille, annonce de nouvelles dispositions destinées à favoriser l’accès à la greffe pour les patients en attente. Des mesures réglementaires sont d’ores et déjà prises ou le seront tout prochainement : faisabilité du prélèvement sur donneurs décédés à cœur non battant ; dispositions tarifaires destinées à soutenir l’activité des services de prélèvement et de greffe ; décret d’application sur l’élargissement du cercle des donneurs vivants ; préparation d’un schéma d’organisation de la greffe basé sur les données territoriales produite par l’Agence de la biomédecine.
Au lendemain de l’inauguration de l’Agence de la biomédecine, qui reprend les missions de l’Etablissement français des Greffes, ces dispositions réaffirment que le prélèvement et la greffe constituent une priorité nationale.

LE PRELEVEMENT ET LA GREFFE, PRIORITE NATIONALE DE SANTE PUBLIQUE POUR LUTTER CONTRE LA PENURIE ET PERMETTRE A DE PLUS EN PLUS DE PATIENTS D’ETRE GREFFES

L’activité de prélèvement et de greffe d’organes a connu une progression importante ces dernières années. Le taux de prélèvement a augmenté de 27 pour cent en 5 ans. L’activité de greffe est elle aussi en augmentation : 3 948 greffes personnes ont pu être greffées en 2004. Malgré cette progression, la situation de pénurie persiste : en 2004, en France, plus de 11 500 personnes ont eu besoin d’une greffe d’organes et près de 250 sont décédées faute de greffon. Chaque année, le nombre de personnes inscrites en liste d’attente est plus élevé et le décalage entre le nombre de nouveaux inscrits (4940 en 2004) et le nombre de greffes réalisées s’accroît.

Or, la greffe est une thérapeutique de mieux en mieux maîtrisée, dont les résultats en terme de survie et de qualité de vie sont en constante progression. La greffe pulmonaire, par exemple, a vu ses résultats s’améliorer avec des taux de survie en augmentation ces dernières années. La greffe de rein constitue une formidable amélioration de la qualité de vie pour les insuffisants rénaux et se traduit par une augmentation sensible de leur espérance de vie par rapport au maintien en dialyse. Pour les autres organes, il n’existe bien souvent aucun traitement alternatif et la greffe est la seule chance de survie du patient.

Pour lutter contre la pénurie d’organes et permettre à de plus en plus de patients chaque année d’être greffés, Philippe Douste-Blazy, présente, mercredi 25 mai en Conseil des ministres, les dernières dispositions réglementaires prises ou à l’étude destinées à favoriser l’accès à la greffe et réaffirme que le prélèvement et la greffe constituent une priorité nationale, comme l’a instauré la loi de bioéthique du 6 août 2005.

Améliorer l’accès à la greffe en augmentant le nombre de greffons disponibles

L’Agence de la biomédecine étudie actuellement la possibilité de réaliser des prélèvements d’organes non plus seulement sur des personnes en état de mort encéphalique, mais également sur des personnes dont l’activité cardiaque s’est arrêtée (donneurs à cœur arrêté).

Depuis quelques années, plusieurs pays (Espagne, Royaume-Uni) ont réalisés les prélèvements sur des personnes décédées par arrêt cardiaque. Sous certaines conditions techniques, les résultats sont équivalents. La réglementation française est donc, à la demande de l’Agence de la biomédecine, en train d’être modifiée pour autoriser ce type de prélèvements. Cette nouvelle technique sera dans un premier temps évaluée à titre expérimental pour garantir la qualité des greffons."

Source :
http://www.sante.gouv.fr

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