L'Agence de la biomédecine a lancé un programme expérimental de prélèvement d'organes, non plus chez des personnes en situation de coma dépassé, et maintenues en survie artificielle dans des services de réanimation, mais chez des individus dont le cœur vient de cesser de battre et qui n'ont pas pu être réanimés.
Neuf équipes hospitalo-universitaires (Angers, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nancy Strasbourg, Paris : St Louis, la Pitié-Salpêtrière et Kremlin-Bicêtre) vont pratiquer ces prélèvements.
En pratique, les prélèvements ne pourront être effectués que dans les six heures qui suivent l'arrêt cardiaque initial. Ils concerneront, pour l'essentiel, des personnes qui ont fait un arrêt cardiaque en dehors de tout contexte de prise en charge médicalisée, et celles pour lesquelles le massage cardiaque et la ventilation mécanique n'ont pas été efficaces.
Les autorités françaises ont, pour des raisons éthiques, interdit les prélèvements chez les personnes dont l'état de santé a conduit à une décision médicale d'arrêt de soins en réanimation."
Copyright genethique.org (12/03/2007)
Transplantation rénale
Le prélèvement sur donneur à coeur arrêté est possible
"Pour les experts de l'Académie de médecine, le protocole de prélèvements d'organes sur donneurs à coeur arrêté, proposé par l'Agence de biomédecine, respecte toutes les dispositions légales et réglementaires, il satisfait à tous les critères éthiques et déontologiques. Il pourrait permettre d'augmenter le nombre des receveurs de transplantation rénale avec un pronostic satisfaisant."
Source :
Le Quotidien du médecin
==> Voir aussi : "Prélèvements à coeur arrêté : enjeux éthiques"
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