"Jonah Lomu des All Blacks témoigne en faveur du don d'organe"
"L'une des plus grandes stars du rugby international, Jonah Lomu, ancien joueur de l'équipe des All Blacks participera à la conférence de presse du CHU de Bordeaux sur le don d'organe, jeudi 3 avril de 11h30 à 12h30. Témoin d'une vie retrouvée, Jonah Lomu racontera son parcours de soins, après le diagnostic d'une anomalie rénale entraînant de longs mois de dialyse et la délivrance apportée par une transplantation rénale. Invité du CHU, il adressera un message d'espoir à tous les patients touchés par une maladie rénale grave et soutenir à sa manière le don d'organes. A cette occasion, le CHU de Bordeaux rappellera la forte mobilisation des équipes médicales et paramédicales en Aquitaine autour du prélèvement et de la greffe. Cette dynamique impulsée par l'équipe de la coordination hospitalière du CHU de Bordeaux a permis d'enregistrer une progression de 30 pour cent en cinq ans.
Parallèlement, depuis décembre 2005, le service néphrologie du CHU de Bordeaux est structuré en un seul et même plateau regroupant les services néphrologie, transplantation, dialyse et permet ainsi d'assurer une prise en charge globale et intégrée. En 2007, 122 greffes rénales ont été effectuées au CHU de Bordeaux, contre 110 en 2006 et 96 en 2005.
Cette rencontre est organisée en partenariat avec Roche, entreprise de santé, qui intervient aux côtés des acteurs du monde de la transplantation : médecins et personnels soignants, patients, associations."
Source :
Réseau CHU Newsletter N°410 - 04/01/2008
Pour plus d'informations contacter :
Directrice de la communication
CHU de Bordeaux - 12 rue Dubernat
33404 Talence Cedex
Téléphone : 05 56 79 53 42
Frédérique ALBERTONI
Fax : 05 56 79 48 85
email : frederique.albertoni@chu-bordeaux.fr
Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.
Toulouse : implantation d'un coeur artificiel pour un retour à une vie normale !
"Un coeur artificiel gauche par pompe électromagnétique a été implanté avec succès le 14 janvier dernier sur un patient de 56 ans, qui souffrait d'insuffisance cardiaque terminale suite à un infarctus du myocarde très sévère. L'intervention a été réalisée par le Professeur Camille Dambrin, de l'équipe de Chirurgie Cardio-Vasculaire du Professeur Alain Cérène au CHU de Toulouse-Rangueil. Les recherches effectuées dans le domaine du coeur artificiel et les progrès techniques ont permis le développement de ces nouvelles pompes électromagnétiques totalement implantables. Elles ont pour avantage une taille réduite, permettant leur implantation dans la cage thoracique au contact du coeur. L'intervention s'est déroulée sans problème particulier, et les suites post-opératoires ont été simples. Actuellement deux mois après l'intervention, le patient vient de rentrer à son domicile après une période de rééducation en centre spécialisé et peut à nouveau mener une vie normale. Cette avancée technique importante apporte un nouvel espoir aux patients souffrant d'insuffisance cardiaque sévère. "
Source :
Réseau CHU - Newsletter N°410 - 04/01/2008
Pour plus d'informations contacter :
Déléguée à la Communication
CHU de Toulouse - 2 rue Viguerie
31052 Toulouse Cedex
Téléphone : 05.61.77.83.49
Fax : 05.61.77.85.21
email : sudre.mc@chu-toulouse.fr
Source :
Réseau CHU - Newsletter N°410 - 04/01/2008
Pour plus d'informations contacter :
Déléguée à la Communication
CHU de Toulouse - 2 rue Viguerie
31052 Toulouse Cedex
Téléphone : 05.61.77.83.49
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Israël: une loi sur la définition de la mort révolutionne les dons d'organes
"Désormais la loi israëlienne définit la mort comme étant la cessation de l'activité cérébrale. Un changement de définition qui va révolutionner les greffes dans le pays."
"Cette loi, présentée sur proposition d'Otniel Schneller, député du parti centriste Kadima, a été votée lundi soir par 38 voix contre 17. Selon ce texte, le décès sera désormais constaté avec l'arrêt des activités cérébrales et non plus lorsque le coeur cesse de battre, comme le stipulait jusqu'ici la "Halacha", la tradition religieuse juive. Loi révolutionnaire Cette définition de la mort, nouvelle pour le judaïsme, permettra de prélever des organes qu'il est impossible d'utiliser pour des transplantations après la cessation des activités cardiaques et respiratoires. Cette loi révolutionnaire a fait suite à de très longues tractations de M. Schneller notamment avec le Grand rabbinat d'Israël, les commissions parlementaires des Affaires sociales, du Travail, de la Santé, ainsi que des représentants du corps médical israélien. Au final, le texte a obtenu le soutien simultané des rabbins se réclamant de la mouvance du parti orthodoxe séfarade Shass et du Parti national religieux. Désormais, le décès sera établi par la cessation totale des activités cérébrales, en fait trois encéphalogrammes plats réalisés à divers moments, et constaté par deux médecins, avec le consentement de la famille. Ces deux médecins doivent être assermentés par un comité conjoint comptant trois médecins, trois rabbins, une autorité morale et un juriste. Grave pénurie d'organes liée aux croyances religieuses Les superstitions, préjugés, croyances, des questions d'éthique et notamment les réticences des milieux juifs orthodoxes ont jusqu'ici provoqué une grave pénurie de donneurs. La "Halacha" prévoit d'inhumer le corps dans son intégralité. Mais, toutes voix confondues, les diverses tendances du judaïsme affirment aussi que le don d'organes est un acte de foi car il permet de sauver des vies, ce qui est considéré comme un devoir sacré. L'organisation Adi pour les dons d'organes n'a enregistré que 400 000 donneurs sur une population de 7,3 millions d'habitants, et quelque 800 patients sont en attente de greffe. Seules 280 transplantations ont pu être réalisées en 2006 en Israël, selon des données citées par le quotidien Haaretz. Résultat: l'État hébreu fait figure de paria dans le monde de la transplantation. En 1997, la banque internationale d'organes qui fonctionne en Europe l'a même brièvement suspendu, car il ne faisait que recevoir des organes sans en donner. La Loi Schneller, qui doit entrer en vigueur le 1er mai, encourage par ailleurs le don d'organes de personnes vivantes en leur faisant bénéficier d'une indemnité, et pénalise sévèrement le trafic qu'elle considère comme un crime, tant en Israël qu'à l'étranger."
http://www.lessentiel.lu
"Cette loi, présentée sur proposition d'Otniel Schneller, député du parti centriste Kadima, a été votée lundi soir par 38 voix contre 17. Selon ce texte, le décès sera désormais constaté avec l'arrêt des activités cérébrales et non plus lorsque le coeur cesse de battre, comme le stipulait jusqu'ici la "Halacha", la tradition religieuse juive. Loi révolutionnaire Cette définition de la mort, nouvelle pour le judaïsme, permettra de prélever des organes qu'il est impossible d'utiliser pour des transplantations après la cessation des activités cardiaques et respiratoires. Cette loi révolutionnaire a fait suite à de très longues tractations de M. Schneller notamment avec le Grand rabbinat d'Israël, les commissions parlementaires des Affaires sociales, du Travail, de la Santé, ainsi que des représentants du corps médical israélien. Au final, le texte a obtenu le soutien simultané des rabbins se réclamant de la mouvance du parti orthodoxe séfarade Shass et du Parti national religieux. Désormais, le décès sera établi par la cessation totale des activités cérébrales, en fait trois encéphalogrammes plats réalisés à divers moments, et constaté par deux médecins, avec le consentement de la famille. Ces deux médecins doivent être assermentés par un comité conjoint comptant trois médecins, trois rabbins, une autorité morale et un juriste. Grave pénurie d'organes liée aux croyances religieuses Les superstitions, préjugés, croyances, des questions d'éthique et notamment les réticences des milieux juifs orthodoxes ont jusqu'ici provoqué une grave pénurie de donneurs. La "Halacha" prévoit d'inhumer le corps dans son intégralité. Mais, toutes voix confondues, les diverses tendances du judaïsme affirment aussi que le don d'organes est un acte de foi car il permet de sauver des vies, ce qui est considéré comme un devoir sacré. L'organisation Adi pour les dons d'organes n'a enregistré que 400 000 donneurs sur une population de 7,3 millions d'habitants, et quelque 800 patients sont en attente de greffe. Seules 280 transplantations ont pu être réalisées en 2006 en Israël, selon des données citées par le quotidien Haaretz. Résultat: l'État hébreu fait figure de paria dans le monde de la transplantation. En 1997, la banque internationale d'organes qui fonctionne en Europe l'a même brièvement suspendu, car il ne faisait que recevoir des organes sans en donner. La Loi Schneller, qui doit entrer en vigueur le 1er mai, encourage par ailleurs le don d'organes de personnes vivantes en leur faisant bénéficier d'une indemnité, et pénalise sévèrement le trafic qu'elle considère comme un crime, tant en Israël qu'à l'étranger."
http://www.lessentiel.lu
USA : prélèvement d'organes : pression et précipitation
"Aux Etats-Unis, 98 000 personnes attendent une transplantation d’organes aujourd’hui. On constate devant cette nouvelle attente que les médecins ont tendance à proposer très rapidement, aux familles d’un patient déclaré en état de "mort cérébrale", le prélèvement d’organes.
La précipitation et une certaine pression peuvent provoquer des situations dramatiques comme cette affaire dans l’Oklahoma qui a failli mal tourner. Zach Dunlap, 21 ans était déclaré en état de mort cérébrale suite à un grave accident de voiture. Les médecins avaient déjà annoncé la mort de Zach à ses parents. Mr et Mme Dunlap avaient accepté qu’on prélève des organes de leur fils. Heureusement, de légers signes de vie, au moment où les médecins lui ont enlevé ses tubes, lui ont sauvé la vie. Aujourd’hui Zach Dunlap raconte qu’il a entendu les médecins annoncer sa mort."
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
BioEdge 26/03/08
La précipitation et une certaine pression peuvent provoquer des situations dramatiques comme cette affaire dans l’Oklahoma qui a failli mal tourner. Zach Dunlap, 21 ans était déclaré en état de mort cérébrale suite à un grave accident de voiture. Les médecins avaient déjà annoncé la mort de Zach à ses parents. Mr et Mme Dunlap avaient accepté qu’on prélève des organes de leur fils. Heureusement, de légers signes de vie, au moment où les médecins lui ont enlevé ses tubes, lui ont sauvé la vie. Aujourd’hui Zach Dunlap raconte qu’il a entendu les médecins annoncer sa mort."
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
BioEdge 26/03/08
Exploration du cerveau, neurosciences/Avancées scientifiques, enjeux éthiques : audition publique à l'Assemblée Nationale
Exploration du cerveau, neurosciences : avancées scientifiques, enjeux éthiques Audition publique du mercredi 26 mars (ouverte aux journalistes munis de leur carte de presse)
"Chargés par l'OPECST d'évaluer la loi du 6 août 2004 relative à la bioéthique, M. Alain Claeys, député SRC de la Vienne, et M. Jean-Sébastien Vialatte, député UMP du Var, poursuivent la réflexion initiée en octobre 2007. Après une première audition publique, le 29 novembre 2007, intitulée 'Sciences du vivant et société : la loi bioéthique de demain ?' et consacrée à l'ensemble des problématiques posées par la loi, ils ont estimé utile d'organiser une deuxième audition publique, ciblée sur les avancées et les enjeux des neurosciences : le mercredi 26 mars, de 14 h à 18 h 30Assemblée nationale - 33, quai d'OrsaySalle 6241- 2ème sous-sol. Cette audition publique vise à dresser un état des lieux des possibilités d'exploration du cerveau et des comportements humains grâce aux nouvelles techniques d'imagerie, à identifier leurs enjeux éthiques et leurs répercussions sur la société, ainsi qu'à débattre des régulations envisageables, voire des adaptations législatives à prévoir. Elle réunira des parlementaires, des scientifiques, des juristes, des philosophes, des sociologues, des responsables de comités d'éthique.Le programme de cette audition figure sur les sites de l'Assemblée nationale et du Sénat à : OPECST, rubrique 'travaux en cours' .MM. Claeys et Vialatte organiseront, ultérieurement, une série d'entretiens, de visites sur le terrain et d'auditions publiques sur les autres grands enjeux de la bioéthique : procréation, dons et greffes d'organes, tests génétiques, cellules souches. Ils recevront également les représentants des religions et des courants de pensées."
News Press 26/03/2008 11:20
"L'Homme, le bien, le mal" : nouveau livre du Professeur Axel Kahn
"L'homme, le Bien et le Mal : Une morale sans transcendance" est le nouveau livre du Professeur Axel Kahn et du philosophe Christian Godin. Ce livre est paru aux Editions Stock le 6 février 2008. (397 pages, 20 Euros).
Présentation de l'éditeur
"'Si Dieu n'existe pas, alors tout est permis', faisait dire Dostoïevski à l'un de ses personnages. Est-ce vrai ? A-t-on besoin de Dieu pour fonder une morale, pour élaborer les règles du vivre-ensemble ? Une approche pluridisciplinaire faisant appel à la philosophie, aux sciences humaines, à l'ethnologie et aux neurosciences permet-elle d'élaborer une éthique délivrée des commandements révélés mais soucieuse de s'enraciner dans des principes ? L'essai d'une morale sans transcendance qui est ici proposé parcourt tous les grands domaines où il est nécessaire et urgent de voir clair pour agir de façon 'raisonnable et humaine', pour reprendre des adjectifs qu'affectionne Axel Kahn."
Biographie de l'auteur
"Axel Kahn, biologiste et généticien, après avoir dirigé l'Institut Cochin, est aujourd'hui président de l'Université de Paris Descartes. Il a entre autres publié Raisonnable et humain ? (Nil, 2004), Comme deux frères avec Jean François Kahn (Stock, 2006) et L'Homme, ce roseau pensant(Nil, 2007).
Christian Godin, philosophe, enseigne à l'Université de Clermont-Ferrand. Il est notamment l'auteur de La Totalité (sept volumes, Champ Vallon, 1997-2003) et de livres de vulgarisation philosophique : La Philosophie pour les nuls (First Éditions, 2006), Le Comptoir philosophique : 123 notions clés pour mieux comprendre le monde contemporain (First Éditions, 2007)."
Source :
http://www.amazon.fr
Présentation de l'éditeur
"'Si Dieu n'existe pas, alors tout est permis', faisait dire Dostoïevski à l'un de ses personnages. Est-ce vrai ? A-t-on besoin de Dieu pour fonder une morale, pour élaborer les règles du vivre-ensemble ? Une approche pluridisciplinaire faisant appel à la philosophie, aux sciences humaines, à l'ethnologie et aux neurosciences permet-elle d'élaborer une éthique délivrée des commandements révélés mais soucieuse de s'enraciner dans des principes ? L'essai d'une morale sans transcendance qui est ici proposé parcourt tous les grands domaines où il est nécessaire et urgent de voir clair pour agir de façon 'raisonnable et humaine', pour reprendre des adjectifs qu'affectionne Axel Kahn."
Biographie de l'auteur
"Axel Kahn, biologiste et généticien, après avoir dirigé l'Institut Cochin, est aujourd'hui président de l'Université de Paris Descartes. Il a entre autres publié Raisonnable et humain ? (Nil, 2004), Comme deux frères avec Jean François Kahn (Stock, 2006) et L'Homme, ce roseau pensant(Nil, 2007).
Christian Godin, philosophe, enseigne à l'Université de Clermont-Ferrand. Il est notamment l'auteur de La Totalité (sept volumes, Champ Vallon, 1997-2003) et de livres de vulgarisation philosophique : La Philosophie pour les nuls (First Éditions, 2006), Le Comptoir philosophique : 123 notions clés pour mieux comprendre le monde contemporain (First Éditions, 2007)."
Source :
http://www.amazon.fr
La bioéthique vue par les "experts de demain"
"L'Académie de médecine et l'Institut du droit de la famille et du patrimoine ont réalisé une enquête auprès d'une centaine de jeunes doctorants en droit, en biologie, en sciences humaines, en médecine ainsi qu'auprès d'élèves sages-femmes, afin de connaître leur point de vue sur les techniques de procréation. 'Les experts de demain expriment une opinion assez conservatrice en matière d'aide à la procréation, même si une minorité manifeste une volonté d'ouverture certaine, plus franche chez les jeunes juristes que chez les futurs professionnels de santé', analyse Le Figaro.
Une partie des étudiants interrogés adhère aux indications actuelles de l'assistance médicale à la procréation (AMP), tout en étant très réservée quant à certaines évolutions, comme l'accès à l'AMP aux femmes homosexuelles (25 pour cent y sont favorables) ou aux femmes seules (1/6 n'y est pas opposé). 10 pour cent d'entre eux se déclarent opposés à toute AMP.
Une minorité des sondés considère l'embryon comme une personne. Néanmoins, seulement 30 pour cent ne s'oppose pas à la recherche sur l'embryon et la création d'embryons pour la recherche n'est pas plébiscitée.
Pour la majorité d'entre eux, la pratique des mères porteuses, interdite actuellement en France, est 'une dérive mercantile de la procréation'. Une petite minorité seulement souhaite que cette pratique soit autorisée, à condition d'être réservée à des indications médicales bien définies.
Enfin, 2/3 des interrogés se disent opposés à la levée de l'anonymat du don de gamètes et, si ce-dernier était levé, une large majorité estime qu'il reviendrait aux parents de délivrer cette information, contre 1/3 qui pense que ce rôle incomberait à des organismes institutionnels indépendants."
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Le Figaro (Martine Perez) 18/03/08
Une partie des étudiants interrogés adhère aux indications actuelles de l'assistance médicale à la procréation (AMP), tout en étant très réservée quant à certaines évolutions, comme l'accès à l'AMP aux femmes homosexuelles (25 pour cent y sont favorables) ou aux femmes seules (1/6 n'y est pas opposé). 10 pour cent d'entre eux se déclarent opposés à toute AMP.
Une minorité des sondés considère l'embryon comme une personne. Néanmoins, seulement 30 pour cent ne s'oppose pas à la recherche sur l'embryon et la création d'embryons pour la recherche n'est pas plébiscitée.
Pour la majorité d'entre eux, la pratique des mères porteuses, interdite actuellement en France, est 'une dérive mercantile de la procréation'. Une petite minorité seulement souhaite que cette pratique soit autorisée, à condition d'être réservée à des indications médicales bien définies.
Enfin, 2/3 des interrogés se disent opposés à la levée de l'anonymat du don de gamètes et, si ce-dernier était levé, une large majorité estime qu'il reviendrait aux parents de délivrer cette information, contre 1/3 qui pense que ce rôle incomberait à des organismes institutionnels indépendants."
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Le Figaro (Martine Perez) 18/03/08
Cellules embryonnaires humaines et cardiologie
"Le Quotidien du Médecin consacre un article à l'intérêt que présenteraient les cellules souches embryonnaires dans la cardiologie. Au cours des XVIIIème Journées européennes de la Société française de cardiologie, le Pr Philippe Menasché a conclu en déclarant que les cellules souches embryonnaires humaines étaient, selon lui, prometteuses pour aboutir à une régénération du tissu cardiaque. Cette conclusion se fonde notamment sur des expérimentations animales.
Le quotidien tempère toutefois ces propos en rappelant qu''un long travail de développement est encore nécessaire pour maîtriser les cultures et la différenciation initiale des cellules, au niveau qui serait requis dans un éventuel protocole clinique', que le risque de tératome devra être maîtrisé et que les déceptions sont nombreuses lorsque l'on passe de l'animal à l'homme. 'La clinique n'est donc pas d'actualité, et les travaux relèvent encore d'une recherche assez fondamentale.'"
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Le Quotidien du Médecin(Vincent Bargoin) 18/03/08
Le quotidien tempère toutefois ces propos en rappelant qu''un long travail de développement est encore nécessaire pour maîtriser les cultures et la différenciation initiale des cellules, au niveau qui serait requis dans un éventuel protocole clinique', que le risque de tératome devra être maîtrisé et que les déceptions sont nombreuses lorsque l'on passe de l'animal à l'homme. 'La clinique n'est donc pas d'actualité, et les travaux relèvent encore d'une recherche assez fondamentale.'"
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Le Quotidien du Médecin(Vincent Bargoin) 18/03/08
Bioéthique : les étudiants plutôt conservateurs
"Une enquête sur une centaine de jeunes doctorants en médecine et droit révèle une volonté d'ouverture chez une minorité en matière d'aide à la procréation.
Quel sera l'avenir de certaines techniques de procréation aujourd'hui décriées en France comme par exemple les mères porteuses ou l'insémination pour les homosexuelles ? L'Académie de médecine s'est associée à l'Institut du droit de la famille et du patrimoine pour réaliser une enquête sur ces questions auprès de jeunes doctorants en droit, en biologie, en sciences humaines, en médecine, ainsi qu'à des élèves sages-femmes. L'objectif était de connaître le point de vue de tous ceux qui représentent l'avenir sur ces problèmes majeurs. Les résultats présentés hier révèlent que les experts de demain expriment une opinion assez conservatrice en matière d'aide à la procréation, même si une minorité manifeste une volonté d'ouverture certaine, plus franche chez les jeunes juristes que chez les futurs professionnels de santé."
"Les résultats qui portent sur une centaine de répondants sont très intéressants. Ils montrent une adhésion aux indications actuelles de l'assistance médicale à la procréation (AMP), comme la fécondation in vitro, l'insémination artificielle ou encore le don d'ovocytes, aujourd'hui exclusivement réservée aux personnes vivant en couple. Cependant, pour 25 pour cent des répondants, l'AMP devrait être accessible aux femmes homosexuelles et un sur six estime que ces techniques pourraient s'appliquer à des femmes vivant seules (ce qui est totalement interdit par la loi bioéthique de 2004). Près de 10 pour cent des répondants s'avèrent cependant opposés à toute assistance médicale à la procréation. 'Il semble que ce sont les étudiants en droit qui se montrent les plus libéraux en la matière et ceux en sciences sociales et éthiques qui sont les plus restrictifs', analyse le professeur Pierre Jouannet (hôpital Cochin, Paris).
Quelle est la position de ces jeunes experts sur le statut de l'embryon ? Une minorité considère le très jeune embryon comme un patient (donc comme une personne) et accorde logiquement la même valeur à un embryon de trois jours, un fœtus de 4 mois et un nouveau-né. La grande majorité pense totalement différemment et ne considère absolument pas l'embryon comme une personne. La création d'un embryon dans un but de recherche, interdite par la loi, n'est pas plébiscitée, mais près d'un tiers des personnes interrogées déclarent ne pas y être opposées. Pour ces dernières, la création d'embryons se justifierait dans le but d'obtenir des cellules souches, mais aussi pour améliorer les traitements contre la stérilité ou encore pour mener des recherches fondamentales.
Contre les mères porteuses
La loi en France interdit la pratique des mères porteuses, ces femmes qui acceptent de porter pendant neuf mois l'embryon conçu in vitro d'une autre femme qui n'a pas d'utérus par exemple. Cette pratique ne rencontre pas l'adhésion de la majorité des enquêtés qui estime qu'il s'agit d'une dérive mercantile de la procréation. Une petite minorité plaide pour cette pratique en France, à condition qu'elle soit encadrée par la loi et limitée à des indications médicales bien précises.
Actuellement en France, les donneurs de sperme ou d'ovocytes restent totalement anonymes. Ni les couples qui en bénéficient, ni les futurs enfants ne connaissent leur identité, malgré un mouvement qui se développe en faveur de la levée de cet anonymat. Dans cette enquête, deux tiers des répondants sont opposés à la levée de l'anonymat du don de gamètes. Cette opposition est très nette chez les élèves sages-femmes et les jeunes médecins. Elle l'est beaucoup moins chez les juristes et les étudiants en sciences sociales.
Au cas où l'anonymat serait levé, une nette majorité pense qu'il reviendrait aux parents de donner l'information, alors qu'un tiers estime que celle-ci devrait être donnée par des organismes institutionnels indépendants."
Article de Martine Perez
http://www.lefigaro.fr
Quel sera l'avenir de certaines techniques de procréation aujourd'hui décriées en France comme par exemple les mères porteuses ou l'insémination pour les homosexuelles ? L'Académie de médecine s'est associée à l'Institut du droit de la famille et du patrimoine pour réaliser une enquête sur ces questions auprès de jeunes doctorants en droit, en biologie, en sciences humaines, en médecine, ainsi qu'à des élèves sages-femmes. L'objectif était de connaître le point de vue de tous ceux qui représentent l'avenir sur ces problèmes majeurs. Les résultats présentés hier révèlent que les experts de demain expriment une opinion assez conservatrice en matière d'aide à la procréation, même si une minorité manifeste une volonté d'ouverture certaine, plus franche chez les jeunes juristes que chez les futurs professionnels de santé."
"Les résultats qui portent sur une centaine de répondants sont très intéressants. Ils montrent une adhésion aux indications actuelles de l'assistance médicale à la procréation (AMP), comme la fécondation in vitro, l'insémination artificielle ou encore le don d'ovocytes, aujourd'hui exclusivement réservée aux personnes vivant en couple. Cependant, pour 25 pour cent des répondants, l'AMP devrait être accessible aux femmes homosexuelles et un sur six estime que ces techniques pourraient s'appliquer à des femmes vivant seules (ce qui est totalement interdit par la loi bioéthique de 2004). Près de 10 pour cent des répondants s'avèrent cependant opposés à toute assistance médicale à la procréation. 'Il semble que ce sont les étudiants en droit qui se montrent les plus libéraux en la matière et ceux en sciences sociales et éthiques qui sont les plus restrictifs', analyse le professeur Pierre Jouannet (hôpital Cochin, Paris).
Quelle est la position de ces jeunes experts sur le statut de l'embryon ? Une minorité considère le très jeune embryon comme un patient (donc comme une personne) et accorde logiquement la même valeur à un embryon de trois jours, un fœtus de 4 mois et un nouveau-né. La grande majorité pense totalement différemment et ne considère absolument pas l'embryon comme une personne. La création d'un embryon dans un but de recherche, interdite par la loi, n'est pas plébiscitée, mais près d'un tiers des personnes interrogées déclarent ne pas y être opposées. Pour ces dernières, la création d'embryons se justifierait dans le but d'obtenir des cellules souches, mais aussi pour améliorer les traitements contre la stérilité ou encore pour mener des recherches fondamentales.
Contre les mères porteuses
La loi en France interdit la pratique des mères porteuses, ces femmes qui acceptent de porter pendant neuf mois l'embryon conçu in vitro d'une autre femme qui n'a pas d'utérus par exemple. Cette pratique ne rencontre pas l'adhésion de la majorité des enquêtés qui estime qu'il s'agit d'une dérive mercantile de la procréation. Une petite minorité plaide pour cette pratique en France, à condition qu'elle soit encadrée par la loi et limitée à des indications médicales bien précises.
Actuellement en France, les donneurs de sperme ou d'ovocytes restent totalement anonymes. Ni les couples qui en bénéficient, ni les futurs enfants ne connaissent leur identité, malgré un mouvement qui se développe en faveur de la levée de cet anonymat. Dans cette enquête, deux tiers des répondants sont opposés à la levée de l'anonymat du don de gamètes. Cette opposition est très nette chez les élèves sages-femmes et les jeunes médecins. Elle l'est beaucoup moins chez les juristes et les étudiants en sciences sociales.
Au cas où l'anonymat serait levé, une nette majorité pense qu'il reviendrait aux parents de donner l'information, alors qu'un tiers estime que celle-ci devrait être donnée par des organismes institutionnels indépendants."
Article de Martine Perez
http://www.lefigaro.fr
Etats-Unis : encourager le don de sang de cordon
"Aux Etats-Unis, les états, à l’instar de l’Oklahoma, du Michigan ou encore de l’Arkansas, sont de plus en plus nombreux à étudier des projets de loi visant à financer des banques publiques de sang de cordon. Parallèlement, les Etats se dotent de plus en plus souvent de lois obligeant les médecins et les hôpitaux à informer les parents de la possibilité du don de sang de cordon.
Bien que le National Marrow Donor Program (NMDP) ne cesse de répéter que, chaque année, plus de 10 000 patients pourraient bénéficier d’une transplantation de sang de cordon, la plupart des cordons ombilicaux sont jetés. Aujourd’hui, quelques 70 maladies sont traitables avec les cellules souches de sang de cordon et celles-ci pourraient aussi être utilisées en médecine régénérative.
A ce jour, les Etats-Unis disposent de 70 000 unités de sang de cordon, stockées dans ses 20 banques publiques.
Selon une récente étude du NMPD, 95 pour cent des mères disent qu’elles auraient donné le sang de cordon de leur nouveau-né si elles avaient, au préalable, entendu parler de cette forme de don."
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Time.com (Kathleen Kingsbury) 26/02/08
Bien que le National Marrow Donor Program (NMDP) ne cesse de répéter que, chaque année, plus de 10 000 patients pourraient bénéficier d’une transplantation de sang de cordon, la plupart des cordons ombilicaux sont jetés. Aujourd’hui, quelques 70 maladies sont traitables avec les cellules souches de sang de cordon et celles-ci pourraient aussi être utilisées en médecine régénérative.
A ce jour, les Etats-Unis disposent de 70 000 unités de sang de cordon, stockées dans ses 20 banques publiques.
Selon une récente étude du NMPD, 95 pour cent des mères disent qu’elles auraient donné le sang de cordon de leur nouveau-né si elles avaient, au préalable, entendu parler de cette forme de don."
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Time.com (Kathleen Kingsbury) 26/02/08
Des greffes de foie à partir de donneurs vivants
"Le chirurgien Jacques Belghiti, spécialiste de la greffe de foie à partir de donneurs vivants, vient d'annoncer qu'il renonçait à cette pratique après la mort d'un donneur. Le 15 mars 2007, un homme de 48 ans est décédé alors qu'il venait de donner un lobe hépatique à son frère. Ce donneur avait un cancer rare qui s'est révélé lors des prélèvements et qui a explosé avec les suites opératoires. Sans l'intervention, la pathologie aurait pu rester silencieuse.
A partir de là, Jacques Belghiti s'est interrogé : Que penser ? Où mettre le curseur entre le risque, la vie, la recherche, la mort et la toute puissance d'un geste qui peut sauver ? Cela était-il prévisible ? Il reconnaît aujourd'hui que plus d'un tiers de ceux à qui l'on a prélevé une partie du foie ont eu des complications. Aujourd'hui, Jacques Belghiti et son équipe de l'hôpital Beaujon continuent les greffes à partir de cadavres.
Il s'inquiète de l'avenir qui se dessine dans ce domaine : 'Les occidentaux arrêtent peu à peu les greffes sur donneurs vivants adultes. Mais celles-ci se développent énormément en Asie. Au Japon, à Taiwan, à Hongkong, ils en font beaucoup. Que va-t-il se passer en Chine ?'. Il rappelle que jusqu'a maintenant les prélèvements dans ce pays se faisaient sur des condamnés à mort mais qu'ils se sont peu à peu arrêtés. 'A coup sûr, les greffes à partir de donneurs vivants vont se développer. N'est-ce pas ouvrir, là, la boîte de Pandore? Comment s'assurer que le donneur est bien volontaire, qu'il ne le fait pas pour l'argent ? Cela me fait peur. De drôles d'histoires circulent déjà à Hongkong...'."
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Libération (Eric Favereau) 15/03/08
A partir de là, Jacques Belghiti s'est interrogé : Que penser ? Où mettre le curseur entre le risque, la vie, la recherche, la mort et la toute puissance d'un geste qui peut sauver ? Cela était-il prévisible ? Il reconnaît aujourd'hui que plus d'un tiers de ceux à qui l'on a prélevé une partie du foie ont eu des complications. Aujourd'hui, Jacques Belghiti et son équipe de l'hôpital Beaujon continuent les greffes à partir de cadavres.
Il s'inquiète de l'avenir qui se dessine dans ce domaine : 'Les occidentaux arrêtent peu à peu les greffes sur donneurs vivants adultes. Mais celles-ci se développent énormément en Asie. Au Japon, à Taiwan, à Hongkong, ils en font beaucoup. Que va-t-il se passer en Chine ?'. Il rappelle que jusqu'a maintenant les prélèvements dans ce pays se faisaient sur des condamnés à mort mais qu'ils se sont peu à peu arrêtés. 'A coup sûr, les greffes à partir de donneurs vivants vont se développer. N'est-ce pas ouvrir, là, la boîte de Pandore? Comment s'assurer que le donneur est bien volontaire, qu'il ne le fait pas pour l'argent ? Cela me fait peur. De drôles d'histoires circulent déjà à Hongkong...'."
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Libération (Eric Favereau) 15/03/08
"Il a suffi d’un foie"
"Jacques Belghiti. Ce chirurgien spécialiste de la greffe de foie à partir de donneurs vivants renonce à cette pratique suite à un décès. Et s’inquiète des dérives dans ce domaine."
"Il faut l’entendre, Jacques Belghiti, parler du foie. Il est intarissable, chaleureux, précis. On dirait qu’il évoque le contour d’une femme. 'D’abord, le regarder. C’est très important de regarder le foie, de le toucher. Sa couleur, sa consistance. C’est un organe extraordinaire.' Puis : 'Le foie, c’est plein, on ne voit rien, on devine. Le foie, c’est un organe extrêmement vascularisé, donc très complexe. On sait qu’il y a des territoires autonomes, mais on ne les voit pas. C’est unique.' Jacques Belghiti a 60 ans. Sa femme est une psychologue de grande finesse. Ils ont un enfant ensemble, il en a deux autres d’un précédent mariage. Et il est chirurgien, spécialisé dans les greffes de foie, et en particulier des greffes à partir de donneur vivant. Car cet organe a, en outre, une particularité étonnante : il se reconstitue très vite. Vous en coupez la moitié, deux semaines plus tard, il est comme avant ou presque. 'Le foie, c’est un mystère. Il faut toujours le greffer à l’endroit où il était, et trouver le bon angle. Alors que le rein, on peut le greffer dix centimètres plus haut ou plus bas, cela ne change rien.'
Et voilà pourtant qu’au top de sa carrière il vient de prendre la décision d’arrêter les greffes à partir de donneurs vivants. La passion qui a fait sa notoriété. Il en faisait près des deux tiers en France, il n’en fera plus. La raison ? Le 15 mars 2007, un homme de 48 ans est mort, il venait de donner un lobe hépatique à son frère. 'Vous vous rendez compte. Un homme arrive en pleine santé à l’hôpital. On lui fait tous les examens pour lui prélever une partie de son foie et le greffer à son frère. Un mois plus tard, il est mort.' Que penser ? Où mettre le curseur entre le risque, la vie, la recherche, la mort, et la toute-puissance d’un geste qui peut sauver ? Jacques Belghiti est-il allé trop loin ? Trop près ? Etait-ce prévisible ? En France, il y a déjà eu un mort, et dans le monde, 13 sur plus de 6 000 greffes. Jacques Belghiti s’est interrogé à mots ouverts. 'C’est quelqu’un de très respectable', dit de lui Didier Houssin, directeur général de la santé. 'Je lui ai dit : Surtout, ne prends pas de décision trop vite, donne-toi du temps.'
Didier Houssin connaît bien Jacques Belghiti. 'On est du même âge. Etudiant, on l’appelait le communiste', raconte-t-il. Et pour cause… Si Jacques Belghiti a détonné dans ce milieu, c’est au départ en raison de son engagement communiste, peu banal dans la confrérie des chirurgiens. Né au Maroc - son père est ingénieur -, Jacques débarque en France à l’âge de 12 ans. 'J’ai fait de mauvaises études. Au lycée, j’ai été viré pour incompétence.' Belghiti traîne. Il loupe son bac, ne fait rien. Mais allez savoir pourquoi, un jour, il décide de changer. Totalement. 'Je suis allé voir le proviseur d’Henri-IV et je l’ai convaincu de me donner ma chance. Depuis, je n’ai plus rien raté.' Bac, médecine, internat, etc. Toujours reçu, jamais collé. Il avance. Mais quand même, pourquoi diable adhérer au parti communiste en 1967, alors que se préparait un mois de mai plutôt guilleret ? 'Ce n’était pas pour avoir une famille. Non, je militais, j’étais sérieux, responsable, ironise-t-il. Et d’un coup arrive Mai 68. Je voyais le mouvement enfler, et moi je restais sur le quai, on me renvoyait mon discours ringard. Je ne me suis jamais senti dans l’histoire. Cela a peut-être été ma chance, car cette marginalisation m’a sauvé d’une carrière politique. La priorité a été mon métier, même si je continue à militer.'
Opérer donc. Et Dieu sait qu’il aime ça. 'Enfant, je ne faisais que ça. Je vivais en Afrique, et je m’étais installé un bloc opératoire avec de vrais animaux, des lézards, des rats, etc.' Qu’est-ce qui le passionnait tant au juste ? 'Quand on ouvrait, c’était comme dans les livres, c’est cela qui m’a toujours marqué : vérifier que c’était comme dans un livre.' Ensuite ? 'J’ai bénéficié d’une chance historique. Je me suis occupé d’un organe, dont on a découvert l’anatomie dans les années 50 et le fonctionnement complexe dans les années 60. Et puis arrivent les greffes dans les années 70-80.' Jeune chirurgien, il part au Japon en 1982-1983, où il découvre l’essor des greffes d’organes à partir de donneurs vivants, et se lie d’amitié avec le roi de la chirurgie, le professeur Makuchi.
Sa première greffe ? Jacques Belghiti ne peut jamais faire comme tout le monde, elle a lieu 'la nuit de la chute du mur de Berlin'. Après ? Une histoire brillante, limpide. Les greffes se suivent et ne se ressemblent pas tout à fait. Une, dix, cent, trois cents. Il devient un chirurgien connu internationalement. Au point qu’on lui propose de présider l’Association mondiale des greffes hépatiques. Et cela aurait pu continuer.
Mais voilà, la mort de ce donneur change tout. Celui-ci avait un cancer rare qui s’est révélé lors de ce prélèvement et qui a explosé avec les suites opératoires, alors que sans la greffe la pathologie aurait pu rester silencieuse. Jacques Belghiti et son équipe de l’hôpital Beaujon se sont arrêtés. Sonnés, comme jamais. La belle histoire des greffes à partir de donneurs vivants se révélait un peu plus lourde qu’ils ne se le disaient. Dans un article paru dans Esprit, la psychologue du service, Mathilde Zelany, a détaillé combien la question du don était compliquée, combien ce choix était contraint. Comment, en effet, dire non et ne pas donner à son frère, à sa femme ? 'Quand quelqu’un est embarqué, il n’a plus vraiment la possibilité de refuser, explique Jacques Belghiti. Et puis on a quand même noté que plus d’un tiers de ceux à qui on a prélevé le foie droit ont eu des complications.'
Mais le chercheur reprend vite le dessus. D’autres questions sont là, en suspens : 'Le foie se régénère vite, mais on ne regagne jamais son foie à 100 pour cent, seulement à 90 pour cent. Est-ce que le sacrifice brutal d’une partie de son foie n’entraîne pas une forme de réaction ?'
Jacques Belghiti continue les greffes à partir de cadavres, mais, on le sent, cette décision n’a pas été simple. 'Une greffe, à partir d’un donneur vivant, c’est magique. Cela a bouleversé l’acte chirurgical. D’ordinaire, un chirurgien isole la partie malade d’un organe pour conserver le reste. Là, la gestuelle a changé, il fallait préserver les deux. C’était un bouleversement conceptuel.' Arrêter ? Il a fallu qu’il se fasse violence. Certes, il y avait l’argument raisonnable : en France, pour les adultes, il y a assez de foies prélevables sur des morts, et donc le risque, même minime, n’est plus acceptable. 'Mais, avoue-t-il, c’est très difficile d’accepter de ne plus être pionnier. Grâce aux donneurs vivants, on a beaucoup appris sur le foie, jamais on aurait pu apprendre autant, et là, d’un coup, on peut avoir le sentiment de se fermer une porte de connaissance.'
Dans sa décision intervient un autre aspect, peut-être plus militant. Comme si, avec l’âge, il revenait à ses premiers combats. Jacques Belghiti est inquiet de l’avenir qui se dessine. 'Les pays occidentaux arrêtent peu à peu les greffes sur donneurs vivants adultes. Mais celles-ci se développent énormément en Asie. Au Japon, à Taiwan, à Hongkong, ils en font beaucoup. Que va-t-il se passer en Chine ?' Jusqu’à récemment, la Chine se servait outrageusement des organes prélevés sur les corps des condamnés à mort. Vu le tollé mondial, celles-ci se sont peu à peu arrêtées. 'A coup sûr, les greffes à partir de donneurs vivants vont se développer. N’est-ce pas ouvrir, là, la boîte de Pandore ? Comment s’assurer que le donneur est bien volontaire, qu’il ne le fait pas pour de l’argent ? Cela me fait peur. De drôles d’histoires circulent déjà à Hongkong…'"
Source :
http://www.liberation.fr
"Il faut l’entendre, Jacques Belghiti, parler du foie. Il est intarissable, chaleureux, précis. On dirait qu’il évoque le contour d’une femme. 'D’abord, le regarder. C’est très important de regarder le foie, de le toucher. Sa couleur, sa consistance. C’est un organe extraordinaire.' Puis : 'Le foie, c’est plein, on ne voit rien, on devine. Le foie, c’est un organe extrêmement vascularisé, donc très complexe. On sait qu’il y a des territoires autonomes, mais on ne les voit pas. C’est unique.' Jacques Belghiti a 60 ans. Sa femme est une psychologue de grande finesse. Ils ont un enfant ensemble, il en a deux autres d’un précédent mariage. Et il est chirurgien, spécialisé dans les greffes de foie, et en particulier des greffes à partir de donneur vivant. Car cet organe a, en outre, une particularité étonnante : il se reconstitue très vite. Vous en coupez la moitié, deux semaines plus tard, il est comme avant ou presque. 'Le foie, c’est un mystère. Il faut toujours le greffer à l’endroit où il était, et trouver le bon angle. Alors que le rein, on peut le greffer dix centimètres plus haut ou plus bas, cela ne change rien.'
Et voilà pourtant qu’au top de sa carrière il vient de prendre la décision d’arrêter les greffes à partir de donneurs vivants. La passion qui a fait sa notoriété. Il en faisait près des deux tiers en France, il n’en fera plus. La raison ? Le 15 mars 2007, un homme de 48 ans est mort, il venait de donner un lobe hépatique à son frère. 'Vous vous rendez compte. Un homme arrive en pleine santé à l’hôpital. On lui fait tous les examens pour lui prélever une partie de son foie et le greffer à son frère. Un mois plus tard, il est mort.' Que penser ? Où mettre le curseur entre le risque, la vie, la recherche, la mort, et la toute-puissance d’un geste qui peut sauver ? Jacques Belghiti est-il allé trop loin ? Trop près ? Etait-ce prévisible ? En France, il y a déjà eu un mort, et dans le monde, 13 sur plus de 6 000 greffes. Jacques Belghiti s’est interrogé à mots ouverts. 'C’est quelqu’un de très respectable', dit de lui Didier Houssin, directeur général de la santé. 'Je lui ai dit : Surtout, ne prends pas de décision trop vite, donne-toi du temps.'
Didier Houssin connaît bien Jacques Belghiti. 'On est du même âge. Etudiant, on l’appelait le communiste', raconte-t-il. Et pour cause… Si Jacques Belghiti a détonné dans ce milieu, c’est au départ en raison de son engagement communiste, peu banal dans la confrérie des chirurgiens. Né au Maroc - son père est ingénieur -, Jacques débarque en France à l’âge de 12 ans. 'J’ai fait de mauvaises études. Au lycée, j’ai été viré pour incompétence.' Belghiti traîne. Il loupe son bac, ne fait rien. Mais allez savoir pourquoi, un jour, il décide de changer. Totalement. 'Je suis allé voir le proviseur d’Henri-IV et je l’ai convaincu de me donner ma chance. Depuis, je n’ai plus rien raté.' Bac, médecine, internat, etc. Toujours reçu, jamais collé. Il avance. Mais quand même, pourquoi diable adhérer au parti communiste en 1967, alors que se préparait un mois de mai plutôt guilleret ? 'Ce n’était pas pour avoir une famille. Non, je militais, j’étais sérieux, responsable, ironise-t-il. Et d’un coup arrive Mai 68. Je voyais le mouvement enfler, et moi je restais sur le quai, on me renvoyait mon discours ringard. Je ne me suis jamais senti dans l’histoire. Cela a peut-être été ma chance, car cette marginalisation m’a sauvé d’une carrière politique. La priorité a été mon métier, même si je continue à militer.'
Opérer donc. Et Dieu sait qu’il aime ça. 'Enfant, je ne faisais que ça. Je vivais en Afrique, et je m’étais installé un bloc opératoire avec de vrais animaux, des lézards, des rats, etc.' Qu’est-ce qui le passionnait tant au juste ? 'Quand on ouvrait, c’était comme dans les livres, c’est cela qui m’a toujours marqué : vérifier que c’était comme dans un livre.' Ensuite ? 'J’ai bénéficié d’une chance historique. Je me suis occupé d’un organe, dont on a découvert l’anatomie dans les années 50 et le fonctionnement complexe dans les années 60. Et puis arrivent les greffes dans les années 70-80.' Jeune chirurgien, il part au Japon en 1982-1983, où il découvre l’essor des greffes d’organes à partir de donneurs vivants, et se lie d’amitié avec le roi de la chirurgie, le professeur Makuchi.
Sa première greffe ? Jacques Belghiti ne peut jamais faire comme tout le monde, elle a lieu 'la nuit de la chute du mur de Berlin'. Après ? Une histoire brillante, limpide. Les greffes se suivent et ne se ressemblent pas tout à fait. Une, dix, cent, trois cents. Il devient un chirurgien connu internationalement. Au point qu’on lui propose de présider l’Association mondiale des greffes hépatiques. Et cela aurait pu continuer.
Mais voilà, la mort de ce donneur change tout. Celui-ci avait un cancer rare qui s’est révélé lors de ce prélèvement et qui a explosé avec les suites opératoires, alors que sans la greffe la pathologie aurait pu rester silencieuse. Jacques Belghiti et son équipe de l’hôpital Beaujon se sont arrêtés. Sonnés, comme jamais. La belle histoire des greffes à partir de donneurs vivants se révélait un peu plus lourde qu’ils ne se le disaient. Dans un article paru dans Esprit, la psychologue du service, Mathilde Zelany, a détaillé combien la question du don était compliquée, combien ce choix était contraint. Comment, en effet, dire non et ne pas donner à son frère, à sa femme ? 'Quand quelqu’un est embarqué, il n’a plus vraiment la possibilité de refuser, explique Jacques Belghiti. Et puis on a quand même noté que plus d’un tiers de ceux à qui on a prélevé le foie droit ont eu des complications.'
Mais le chercheur reprend vite le dessus. D’autres questions sont là, en suspens : 'Le foie se régénère vite, mais on ne regagne jamais son foie à 100 pour cent, seulement à 90 pour cent. Est-ce que le sacrifice brutal d’une partie de son foie n’entraîne pas une forme de réaction ?'
Jacques Belghiti continue les greffes à partir de cadavres, mais, on le sent, cette décision n’a pas été simple. 'Une greffe, à partir d’un donneur vivant, c’est magique. Cela a bouleversé l’acte chirurgical. D’ordinaire, un chirurgien isole la partie malade d’un organe pour conserver le reste. Là, la gestuelle a changé, il fallait préserver les deux. C’était un bouleversement conceptuel.' Arrêter ? Il a fallu qu’il se fasse violence. Certes, il y avait l’argument raisonnable : en France, pour les adultes, il y a assez de foies prélevables sur des morts, et donc le risque, même minime, n’est plus acceptable. 'Mais, avoue-t-il, c’est très difficile d’accepter de ne plus être pionnier. Grâce aux donneurs vivants, on a beaucoup appris sur le foie, jamais on aurait pu apprendre autant, et là, d’un coup, on peut avoir le sentiment de se fermer une porte de connaissance.'
Dans sa décision intervient un autre aspect, peut-être plus militant. Comme si, avec l’âge, il revenait à ses premiers combats. Jacques Belghiti est inquiet de l’avenir qui se dessine. 'Les pays occidentaux arrêtent peu à peu les greffes sur donneurs vivants adultes. Mais celles-ci se développent énormément en Asie. Au Japon, à Taiwan, à Hongkong, ils en font beaucoup. Que va-t-il se passer en Chine ?' Jusqu’à récemment, la Chine se servait outrageusement des organes prélevés sur les corps des condamnés à mort. Vu le tollé mondial, celles-ci se sont peu à peu arrêtées. 'A coup sûr, les greffes à partir de donneurs vivants vont se développer. N’est-ce pas ouvrir, là, la boîte de Pandore ? Comment s’assurer que le donneur est bien volontaire, qu’il ne le fait pas pour de l’argent ? Cela me fait peur. De drôles d’histoires circulent déjà à Hongkong…'"
Source :
http://www.liberation.fr
Russie : Comment régénérer le tissu cérébral
"Des chercheurs sibériens sont parvenus à restaurer un morceau de tissu cérébral endommagé, rapporte le site inauka.ru. Cette découverte vient d'être classée parmi les 100 meilleures inventions de Russie par le Service fédéral de la propriété intellectuelle, des brevets et marques déposées.
Une méthode de thérapie expérimentale de l'encéphalopathie a été mise au point à l'Institut de recherche de pharmacologie du Centre scientifique de Tomsk (Section sibérienne de l'Académie des sciences russe). Elle repose sur la stimulation de la régénération du tissu endommagé de l'encéphale. Cette découverte pourrait marquer le début d'une nouvelle orientation de la médecine régénérative, estime Evgueni Goldberg, le directeur de cet Institut.
Le procédé consiste à activer des cellules souches, qui se trouvent dans l'organisme de toute personne adulte. Les chercheurs sont parvenus à contraindre ces cellules à sortir de leur 'dépôt', à se multiplier et à remplacer concrètement les éléments qui doivent l'être.
Pour ce faire, les chercheurs ont simulé l'activité des systèmes régulateurs naturels. Ils ont introduit dans l'organisme une préparation de cytokine, que l'Institut de pharmacologie de Tomsk a élaborée, conjointement avec le Centre scientifique d'Etat de virologie et biotechnologies Vektor, de Novossibirsk. Cette préparation était auparavant utilisée comme stimulateur sanguin. Mais il s'est avéré qu'elle était capable de provoquer l'arrivée dans le sang de cellules souches, dont les réserves sont quasiment inépuisables.
Pour la première fois, il a été proposé d'utiliser le facteur humain de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF), qui assure chez ces malades la production des cellules souches endogènes du cerveau, précise le site tomsk.gov.ru, reprenant un commentaire de l'administration de la région de Tomsk.
L'expérimentation animale a montré que dans les cas de détérioration de l'encéphale accompagnés de dommages psychoneurologiques et somatiques graves, le rétablissement après traitement à la cytokine est quasiment total.
Rappelons que les encéphalopathies peuvent être consécutives à n'importe quelle affection accompagnée du développement d'une hypoxie (manque d'oxygène dans le sang) du tissu cérébral. Au nombre de ces affections figurent les différents types de traumatismes, les hémorragies, la perturbation de la circulation sanguine cérébrale, les conséquences d'un empoisonnement, d'une encéphalite ou d'une méningite.
L'encéphalopathie occupe une place majeure dans la structure des causes d'invalidité neuropsychologique des habitants de notre planète. Cette nouvelle technique proposée par les chercheurs de Tomsk pourrait déboucher sur un traitement efficace, qui éviterait de recourir à des méthodes de traitement onéreuses."
Source :
http://fr.rian.ru
Une méthode de thérapie expérimentale de l'encéphalopathie a été mise au point à l'Institut de recherche de pharmacologie du Centre scientifique de Tomsk (Section sibérienne de l'Académie des sciences russe). Elle repose sur la stimulation de la régénération du tissu endommagé de l'encéphale. Cette découverte pourrait marquer le début d'une nouvelle orientation de la médecine régénérative, estime Evgueni Goldberg, le directeur de cet Institut.
Le procédé consiste à activer des cellules souches, qui se trouvent dans l'organisme de toute personne adulte. Les chercheurs sont parvenus à contraindre ces cellules à sortir de leur 'dépôt', à se multiplier et à remplacer concrètement les éléments qui doivent l'être.
Pour ce faire, les chercheurs ont simulé l'activité des systèmes régulateurs naturels. Ils ont introduit dans l'organisme une préparation de cytokine, que l'Institut de pharmacologie de Tomsk a élaborée, conjointement avec le Centre scientifique d'Etat de virologie et biotechnologies Vektor, de Novossibirsk. Cette préparation était auparavant utilisée comme stimulateur sanguin. Mais il s'est avéré qu'elle était capable de provoquer l'arrivée dans le sang de cellules souches, dont les réserves sont quasiment inépuisables.
Pour la première fois, il a été proposé d'utiliser le facteur humain de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF), qui assure chez ces malades la production des cellules souches endogènes du cerveau, précise le site tomsk.gov.ru, reprenant un commentaire de l'administration de la région de Tomsk.
L'expérimentation animale a montré que dans les cas de détérioration de l'encéphale accompagnés de dommages psychoneurologiques et somatiques graves, le rétablissement après traitement à la cytokine est quasiment total.
Rappelons que les encéphalopathies peuvent être consécutives à n'importe quelle affection accompagnée du développement d'une hypoxie (manque d'oxygène dans le sang) du tissu cérébral. Au nombre de ces affections figurent les différents types de traumatismes, les hémorragies, la perturbation de la circulation sanguine cérébrale, les conséquences d'un empoisonnement, d'une encéphalite ou d'une méningite.
L'encéphalopathie occupe une place majeure dans la structure des causes d'invalidité neuropsychologique des habitants de notre planète. Cette nouvelle technique proposée par les chercheurs de Tomsk pourrait déboucher sur un traitement efficace, qui éviterait de recourir à des méthodes de traitement onéreuses."
Source :
http://fr.rian.ru
"Favoriser le don"
Santé - La Journée mondiale du rein s’est tenue hier
"La troisième édition de la Journée mondiale du rein s’est déroulée hier. Plus de 500 millions de personnes dans le monde souffrent de problèmes de reins et 40 pays se sont associés à cette journée avec le but d’alerter sur ces maladies.
En France, 3 millions de personnes sont concernés par des maladies touchant les reins. A l’occasion de la journée organisée par la Fondation du rein, la Ville de Paris a accueilli hier, dans les locaux de l’Académie nationale de médecine, deux événements. Une rencontre-débat avec les associations de malades dans la matinée et un colloque sur 'la prévention de l’insuffisance rénale chronique et ses complications cardio-vasculaires' l’après-midi. Les patients présentant une insuffisance rénale ont un risque 20 fois plus élevé d’être victimes d’un accident cardio-vasculaire.
Cette journée avait pour objectif de sensibiliser le public à l’importance d’un dépistage précoce de ces maladies. Dans les colonnes du Monde, Richard Berry appelle les gens à agir en faveur du don d’organes. L’acteur français a donné un rein à sa sœur Marie et demande que chacun se responsabilise en faveur du don d’organes. Il précise également que la France possède la loi la mieux faite au monde sur le sujet, car elle stipule qu’une personne non inscrite sur un registre de refus est considérée comme donneur présumé.
Aujourd’hui en France, 25.000 personnes vivent grâce à un rein qui leur a été greffé et 35.000 personnes sont dialysées. Plus de 230 malades sont morts faute d’avoir reçu une greffe à temps. Enfin, en 2007, la France a recensé 5.768 nouveaux cas en attente de greffe..."
Source :
http://www.francesoir.fr
Edition France Soir du vendredi 14 mars 2008 n°19746 page 13
Joël Tron, le vendredi 14 mars 2008
Luxembourg : avis de la CNE sur le diagnostic de mort en rapport avec le don d'organes
La Commission consultative nationale d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CNE) a rendu un avis sur le diagnostic de mort en rapport avec le don d'organes.
==> Lire l'avis de la CNE : clic (PDF)
"Suite à la demande du ministre de la Santé de lui soumettre des propositions en vue d'une mise à jour du règlement grand-ducal de 1983, la CNE a élaboré un avis.
Avis dans lequel elle se propose de mener une réflexion sur les critères de la mort conçus dans une optique médicale et sur les tests permettant de constater avec certitude que ces critères sont bel et bien remplis. La CNE estime indispensable une modification du règlement grand-ducal qui n'est plus en phase avec les progrès médicaux et demande la gratuité du don d'organes et un respect de l'anonymat du donneur. Elle recommande également la mise en place d'un réseau interhospitalier permettant le signalement des patients en mort encéphalique. Elle se prononce enfin en faveur de l'organisation de débats consacrés à la dimension éthique et sociale de la transplantation d'organes et à la transparence des procédures. Pour en savoir plus, consulter le site www.cne.lu.
Source :
http://www.le-jeudi.lu
Article de Cédric Evrard
==> http://www.cne.public.lu
Renouvellement au CCNE
"Nommé au Comité consultatif national d’éthique (CCNE) le 4 mars dernier par décret du président de la République, Xavier Lacroix a déclaré prendre cette charge 'avec humilité' (cf. Synthèse de presse du 12/03/08). Théologien spécialiste de la famille, il a accepté cette responsabilité après que le cardinal Ricard, alors président de la Conférence des évêques de France, lui ait demandé de représenter l’Eglise catholique au sein de cette institution. Il remplace le Père Olivier de Dinechin. Il siégera aux côtés d’Alain Cordier, ancien président du directoire du groupe Bayard et actuel président du conseil d’orientation de l’Agence de la biomédecine, responsable de la délivrance des autorisations françaises de recherche sur les embryons humains."
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Liberté politique.com 12/03/08
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Liberté politique.com 12/03/08
Journée mondiale du rein : sensibiliser au don d'organes
"A l'occasion de la journée mondiale du rein, le journal Le Monde publie une tribune de l'acteur et réalisateur Richard Berry. Sensibilisé à cette cause par sa soeur Marie, atteinte du syndrome d'Alport, à qui il a donné un rein, Richard Berry pousse un 'coup de gueule'."
"Il considère qu'il y a urgence à informer et mettre en place des solutions sérieuses pour favoriser le don d'organes : 'tous les deux jours en France, un homme, une femme ou un enfant meurt faute de la greffe qui l'aurait sauvé'.
'Nous demandons que les médecins traitants puissent, à l'issue d'un dialogue approfondi avec leur patient, inscrire sur chaque carte vitale : 'favorable ou non' au don d'organes. Une mention qui permettra aux équipes de prélèvement de dire aux familles : 'Il était au courant, il était volontaire pour donner ses organes.' En décembre 2007, 153 députés se sont déclarés favorables à l'inscription de cette donnée sur la carte vitale. La proposition de loi a été transmise pour examen à la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale mais Richard Berry attend sa mise en application rapide.
Actuellement, 'dans le monde entier, la pénurie des greffons fait l'objet d'une prise de conscience collective qui oblige les gouvernements à s'organiser', commente-t-il. Pour lui, cette prise de conscience est nécessaire pour 'lutter contre toutes les dérives notamment le trafic d'organes'.
Richard Berry rappelle que 'le tourisme de transplantation' représenterait près de 10pour cent des transplantations effectuées dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé."
Source :
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Le Monde 13/03/08
"Il considère qu'il y a urgence à informer et mettre en place des solutions sérieuses pour favoriser le don d'organes : 'tous les deux jours en France, un homme, une femme ou un enfant meurt faute de la greffe qui l'aurait sauvé'.
'Nous demandons que les médecins traitants puissent, à l'issue d'un dialogue approfondi avec leur patient, inscrire sur chaque carte vitale : 'favorable ou non' au don d'organes. Une mention qui permettra aux équipes de prélèvement de dire aux familles : 'Il était au courant, il était volontaire pour donner ses organes.' En décembre 2007, 153 députés se sont déclarés favorables à l'inscription de cette donnée sur la carte vitale. La proposition de loi a été transmise pour examen à la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale mais Richard Berry attend sa mise en application rapide.
Actuellement, 'dans le monde entier, la pénurie des greffons fait l'objet d'une prise de conscience collective qui oblige les gouvernements à s'organiser', commente-t-il. Pour lui, cette prise de conscience est nécessaire pour 'lutter contre toutes les dérives notamment le trafic d'organes'.
Richard Berry rappelle que 'le tourisme de transplantation' représenterait près de 10pour cent des transplantations effectuées dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé."
Source :
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Le Monde 13/03/08
Suisse : "Le réseau du don d'organes s'organise, en Valais aussi"
HÔPITAUX "Les coordinateurs locaux de don de Suisse romande et du Tessin ont été réunis une première fois cette semaine afin d'être formés sur leurs nouvelles tâches. Une manière de soutenir les établissements hospitaliers dans cette course pour la vie."
"'Il y a urgence à s'organiser et à aller vite.' On le sait, en matière de don d'organes, la Suisse est mauvais élève puisqu'elle se situe au bas de l'échelle européenne. Une situation appelée à évoluer grâce à la nouvelle loi fédérale sur la transplantation, entrée en vigueur en juillet 2007. Le texte prévoit notamment que chaque hôpital équipé en soins intensifs dispose d'un coordinateur local. Regroupés dans des réseaux, ces professionnels sont en train de se former à leurs nouvelles tâches. Lundi et mardi à Lavey-les-Bains, des cours ont donc été dispensés pour la première fois aux personnes relais des hôpitaux romands et tessinois. Parmi eux, le Dr Philippe Eckert, nommé coordinateur valaisan pour le don d'organes et Corinne Delalay, infirmière en soins intensifs appelée à devenir répondante en la matière pour l'hôpital de Sion.
Opérationnel en juillet
Diagnostic de mort cérébrale, transport des organes, réglementations, accompagnement des familles. Autant de thèmes qui ont été abordés lundi et mardi à Lavey-les-Bains. 'Recevoir des notions sur la manière d'aborder les proches d'un donneur d'organes me semble particulièrement important', explique Corinne Delalay. 'Les gestes techniques, on peut toujours les apprendre. Ce qui m'a attiré dans cette fonction, c'est cette approche très particulière qui a trait à la vie et à la mort à la fois, ce mélange.'
Organisée par différents partenaires, la rencontre visait également à détailler le fonctionnement du Programme latin de don d'organes (PLDO), lequel regroupe seize unités de soins intensifs en Suisse romande et au Tessin, et près d'un millier de collaborateurs.
'Le programme vise à soutenir les hôpitaux. Estimé à un million de francs par an, il a déjà été accepté par le Groupement romand des services de santé publique. Nous attendons encore l'aval des Conseils d'Etat des différents cantons', relève le Dr Philippe Eckert qui a participé à son élaboration. 'Après avoir négocié ses besoins avec chaque hôpital, le PLDO mettra à disposition des établissements du matériel de formation, des personnes susceptibles de donner des cours, un soutien lors des dons d'organes ainsi qu'un outil de contrôle de la qualité. Il devrait être opérationnel dès le mois de juillet.'"
Source :
http://www.lenouvelliste.ch
12 mars 2008 - EMMANUELLE ES-BORRAT
"'Il y a urgence à s'organiser et à aller vite.' On le sait, en matière de don d'organes, la Suisse est mauvais élève puisqu'elle se situe au bas de l'échelle européenne. Une situation appelée à évoluer grâce à la nouvelle loi fédérale sur la transplantation, entrée en vigueur en juillet 2007. Le texte prévoit notamment que chaque hôpital équipé en soins intensifs dispose d'un coordinateur local. Regroupés dans des réseaux, ces professionnels sont en train de se former à leurs nouvelles tâches. Lundi et mardi à Lavey-les-Bains, des cours ont donc été dispensés pour la première fois aux personnes relais des hôpitaux romands et tessinois. Parmi eux, le Dr Philippe Eckert, nommé coordinateur valaisan pour le don d'organes et Corinne Delalay, infirmière en soins intensifs appelée à devenir répondante en la matière pour l'hôpital de Sion.
Opérationnel en juillet
Diagnostic de mort cérébrale, transport des organes, réglementations, accompagnement des familles. Autant de thèmes qui ont été abordés lundi et mardi à Lavey-les-Bains. 'Recevoir des notions sur la manière d'aborder les proches d'un donneur d'organes me semble particulièrement important', explique Corinne Delalay. 'Les gestes techniques, on peut toujours les apprendre. Ce qui m'a attiré dans cette fonction, c'est cette approche très particulière qui a trait à la vie et à la mort à la fois, ce mélange.'
Organisée par différents partenaires, la rencontre visait également à détailler le fonctionnement du Programme latin de don d'organes (PLDO), lequel regroupe seize unités de soins intensifs en Suisse romande et au Tessin, et près d'un millier de collaborateurs.
'Le programme vise à soutenir les hôpitaux. Estimé à un million de francs par an, il a déjà été accepté par le Groupement romand des services de santé publique. Nous attendons encore l'aval des Conseils d'Etat des différents cantons', relève le Dr Philippe Eckert qui a participé à son élaboration. 'Après avoir négocié ses besoins avec chaque hôpital, le PLDO mettra à disposition des établissements du matériel de formation, des personnes susceptibles de donner des cours, un soutien lors des dons d'organes ainsi qu'un outil de contrôle de la qualité. Il devrait être opérationnel dès le mois de juillet.'"
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http://www.lenouvelliste.ch
12 mars 2008 - EMMANUELLE ES-BORRAT
Qu’est ce que l’euthanasie ?
"Zenit publie un entretien entre Marguerite A. Peeters, rédactrice en chef de l'Interactive Information Services et Mgr Jacques Suaudeau, membre de l’Académie pontificale pour la vie, sur l’euthanasie. Cet entretien fait partie du rapport 'Euthanasie, déshumanisation de la mort et fuite de l’engagement personnel face à la mort' de M.A. Peeters."
"Le mot 'euthanasie', forgé par Francis Bacon au XVIIème siècle, vient du grec 'eu' et 'thanatos' qui renvoie à 'une mort facile et douce'. Aujourd’hui, par 'euthanasie' on désigne 'l’acte de supprimer délibérément la vie d’un malade incurable pour mettre fin à ses souffrances ; ou bien encore pour éviter la prolongation d’une vie pénible ; ou encore pour mettre fin à une vie estimée non digne d’une personne humaine, et tout cela pour un motif de pitié'.
L’on parle souvent d’euthanasie dite 'active', c'est-à-dire donner la mort directement, et d’euthanasie dite 'passive', c'est-à-dire laisser mourir le patient en ne lui prodiguant pas de soins jugés inutiles et/ou pénibles. Mais, le laisser mourir n’est pas euthanasie et, d’ailleurs, l’euthanasie est toujours active puisqu’elle se définit par une volonté de donner la mort, quel que soit le moyen choisi : c’est un homicide.
Pour parler d’'euthanasie', on utilise bien souvent des euphémismes ou un langage technique, comme 'arrêt de nutrition par sonde', 'arrêt d’une alimentation-hydratation', 'analgésie en fin de vie', en jouant sur l'ambigüité des mots et des situations.
Cette pratique a toujours existé dans notre histoire et trouve aujourd’hui, dans nos pays occidentaux, un écho très favorable parce que notre rapport à la mort a évolué : on est passé d’une mort intégrée, prise en charge à une mort déniée, déshumanisée, fuie...
Et puis, il existe un véritable mouvement organisé en faveur de l’euthanasie. La première étape de ce mouvement a été d’introduire la notion de 'meurtre par pitié, par compassion' ; la seconde d'assimiler l'euthanasie à un 'mourir dans la dignité' ; la troisième est d'introduire la notion de 'droit de mourir'. Ce mouvement est porté par de grandes vedettes, à l’instar du Dr Jack Kevorkian aux Etats-Unis ou de Philip Nitschke en Australie. Leur technique est de prendre un cas limite, difficile, pour ensuite le généraliser : en France, c'est le cas de Vincent Humbert qui a été utilisé.
Selon Monseigneur Suaudeau, l’euthanasie est directement liée à une forme de déshumanisation parce qu’elle refuse la réalité, celle de la souffrance et de la mort. Elle ne naît que 'de situations douces, où les difficultés sont finalement inexistantes et où les gens ont perdu le sens de l’espérance et misent tout sur le matériel, sur le présent'.
Enfin, il ajoute que la question de l’euthanasie et du suicide assisté a bouleversé le rapport médecin-patient qui se fondait sur la confiance réciproque."
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Zenit
"Le mot 'euthanasie', forgé par Francis Bacon au XVIIème siècle, vient du grec 'eu' et 'thanatos' qui renvoie à 'une mort facile et douce'. Aujourd’hui, par 'euthanasie' on désigne 'l’acte de supprimer délibérément la vie d’un malade incurable pour mettre fin à ses souffrances ; ou bien encore pour éviter la prolongation d’une vie pénible ; ou encore pour mettre fin à une vie estimée non digne d’une personne humaine, et tout cela pour un motif de pitié'.
L’on parle souvent d’euthanasie dite 'active', c'est-à-dire donner la mort directement, et d’euthanasie dite 'passive', c'est-à-dire laisser mourir le patient en ne lui prodiguant pas de soins jugés inutiles et/ou pénibles. Mais, le laisser mourir n’est pas euthanasie et, d’ailleurs, l’euthanasie est toujours active puisqu’elle se définit par une volonté de donner la mort, quel que soit le moyen choisi : c’est un homicide.
Pour parler d’'euthanasie', on utilise bien souvent des euphémismes ou un langage technique, comme 'arrêt de nutrition par sonde', 'arrêt d’une alimentation-hydratation', 'analgésie en fin de vie', en jouant sur l'ambigüité des mots et des situations.
Cette pratique a toujours existé dans notre histoire et trouve aujourd’hui, dans nos pays occidentaux, un écho très favorable parce que notre rapport à la mort a évolué : on est passé d’une mort intégrée, prise en charge à une mort déniée, déshumanisée, fuie...
Et puis, il existe un véritable mouvement organisé en faveur de l’euthanasie. La première étape de ce mouvement a été d’introduire la notion de 'meurtre par pitié, par compassion' ; la seconde d'assimiler l'euthanasie à un 'mourir dans la dignité' ; la troisième est d'introduire la notion de 'droit de mourir'. Ce mouvement est porté par de grandes vedettes, à l’instar du Dr Jack Kevorkian aux Etats-Unis ou de Philip Nitschke en Australie. Leur technique est de prendre un cas limite, difficile, pour ensuite le généraliser : en France, c'est le cas de Vincent Humbert qui a été utilisé.
Selon Monseigneur Suaudeau, l’euthanasie est directement liée à une forme de déshumanisation parce qu’elle refuse la réalité, celle de la souffrance et de la mort. Elle ne naît que 'de situations douces, où les difficultés sont finalement inexistantes et où les gens ont perdu le sens de l’espérance et misent tout sur le matériel, sur le présent'.
Enfin, il ajoute que la question de l’euthanasie et du suicide assisté a bouleversé le rapport médecin-patient qui se fondait sur la confiance réciproque."
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"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Zenit
La chronicité de l'hépatite E découverte par des équipes du CHU de Toulouse
"Jusqu'à présent la communauté scientifique pensait que l'hépatite E aiguë ne se transformait pas en hépatite chronique ni en cirrhose. Or, une équipe du CHU de Toulouse vient de démontrer l'évolution possible vers la chronicité de l'hépatite E dans une population de malades transplantés d'organes."
"L'hépatite est une maladie inflammatoire du foie qui peut être provoquée par une série de virus distincts tels que ceux de l'hépatite A, B, C, D ou E. Ce virus est responsable d'épidémies d'hépatites aiguës dans les pays en voie de développement et de nombreuses infections en Europe et aux Etats-Unis.
En France, la région Midi-Pyrénées semble être particulièrement touchée (la séroprévalence de l'hépatite E chez les donneurs de sang est de près de 17 pour cent contre uniquement 3 pour cent dans la région Ile de France). La transmission de l'infection par le virus de l'hépatite E se fait comme pour celui de l'hépatite A essentiellement par voie oro-fécale. Il était admis jusqu'à ce jour, que l'infection par ce virus était bénigne et que l'hépatite E aiguë n'évoluait pas vers l'hépatite chronique et la cirrhose.
Une découverte issue d'une collaboration multidisciplinaire au CHU de Toulouse Or, l'équipe de Néphrologie, Dialyse, et Transplantation Multi-Organes du CHU de Toulouse (Dr N.KAMAR, Pr L.ROSTAING, Pr D.DURAND) en collaboration avec l'équipe de Virologie (Pr J.IZOPET) du CHU de Toulouse vient de démontrer la possibilité d'évolution vers la chronicité de l'hépatite E dans une population de malades transplantés d'organes.
Entre janvier 2004 et décembre 2006, 14 cas d'infection aiguë par le virus de l'hépatite E ont été identifiés chez des transplantés rénaux, hépatiques et rein-pancréas. Parmi ces 14 patients, 8 ont évolué vers la chronicité, développant ainsi une hépatite chronique E qui pourra à son tour évoluer vers la cirrhose. Ce passage vers la chronicité peut être expliqué par l'immunodépression induite chez ces transplantés pour éviter les phénomènes de rejet.
Du fait de son importance, ce travail a été sélectionné pour communication orale en session plénière au congrès américain de Transplantation à San Francisco au mois de mai 2007 et a été publié le 21 Février 2008 dans la plus prestigieuse des revues de médecine, le 'New England Journal of Medicine'.
Les équipes de Néphrologie et Transplantation d'Organes d'une part, et de Virologie d'autre part, qui ont déjà effectué de nombreux travaux dans le domaine des infections virales après transplantation d'organes, mènent actuellement des travaux complémentaires au CHU de Toulouse en association avec les unités INSERM pour identifier l'incidence de cette pathologie et son évolution à long terme."
Contact : Docteur N. Kamar : 05 61 32 26 84
Pour plus d'informations contacter :
Déléguée à la Communication
CHU de Toulouse - 2 rue Viguerie
31052 Toulouse Cedex
Téléphone : 05.61.77.83.49
Fax : 05.61.77.85.21
email : sudre.mc@chu-toulouse.fr
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 406 - 4 mars 2008
Le trafic d'organes et l'industrie pharmaceutique
"Le Monde s'interroge : 'A qui profite le trafic d'organes ?'. Pour l'association suisse Actares ce marché - florissant en Chine notamment - profite surtout aux entreprises pharmaceutiques via les traitements immunosuppresseurs qu'elles commercialisent. En 2007, le marché chinois avait rapporté 22 millions de dollars au laboratoire Novartis. Roche, leader sur le marché de la transplantation, avec l'immunosuppresseur Cellcept qui fait partie de ses dix médicaments les plus vendus dans le monde, tient secret son chiffre d'affaires réalisé en Chine."
"Sur les 10 000 transplantations pratiquées chaque année en Chine, Actares estime que 90 pour cent proviennent d'organes 'prélevés sur des prisonniers froidement assassinés'. Elle ajoute que 'certains indices corroborent le soupçon selon lequel les arrestations et les condamnations à mort sont en phase avec la demande d'organes'. Certains prisonniers seraient donc mis à mort dans le seul but de répondre à la demande d'une clientèle fortunée en quête d'un cœur, d'un poumon, d'un rein, d'un foie...
Actares a pour objectif de faire pression sur les laboratoires pharmaceutiques pour qu'à leur tour ils demandent au gouvernement chinois de s'engager à respecter les standards éthiques internationaux. Depuis 2007, la loi oblige les donneurs ou leurs familles à donner leur consentement écrit avant tout prélèvement et la Haute cour de justice doit approuver la transplantation. Par ailleurs, toujours selon la loi, la Croix Rouge dispose d'un droit de regard sur chaque transplantation.
Le laboratoire Roche ajoute qu'un 'fichier national des transplantations sera mis en place dans le but d'améliorer la traçabilité des organes' et dit soutenir toutes les initiatives du gouvernement chinois visant à 'moraliser le système'. Novartis affirme avoir signé le premier un partenariat avec le ministère de la santé chinois pour que la Chine se tienne aux standards internationaux en ce qui concerne le prélèvement d'organes."
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Le Monde (Yves Mamou) 04/03/08
"Sur les 10 000 transplantations pratiquées chaque année en Chine, Actares estime que 90 pour cent proviennent d'organes 'prélevés sur des prisonniers froidement assassinés'. Elle ajoute que 'certains indices corroborent le soupçon selon lequel les arrestations et les condamnations à mort sont en phase avec la demande d'organes'. Certains prisonniers seraient donc mis à mort dans le seul but de répondre à la demande d'une clientèle fortunée en quête d'un cœur, d'un poumon, d'un rein, d'un foie...
Actares a pour objectif de faire pression sur les laboratoires pharmaceutiques pour qu'à leur tour ils demandent au gouvernement chinois de s'engager à respecter les standards éthiques internationaux. Depuis 2007, la loi oblige les donneurs ou leurs familles à donner leur consentement écrit avant tout prélèvement et la Haute cour de justice doit approuver la transplantation. Par ailleurs, toujours selon la loi, la Croix Rouge dispose d'un droit de regard sur chaque transplantation.
Le laboratoire Roche ajoute qu'un 'fichier national des transplantations sera mis en place dans le but d'améliorer la traçabilité des organes' et dit soutenir toutes les initiatives du gouvernement chinois visant à 'moraliser le système'. Novartis affirme avoir signé le premier un partenariat avec le ministère de la santé chinois pour que la Chine se tienne aux standards internationaux en ce qui concerne le prélèvement d'organes."
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Le Monde (Yves Mamou) 04/03/08
Cellules souches du sang de cordon : le retard de la France
"Le Point enquête sur le phénomène de 'la fuite des cordons'. Alors que la recherche sur les cellules souches bat son plein, portant beaucoup d'espoirs thérapeutiques pour une médecine 'régénérative', de plus en plus de couples français veulent conserver le sang du cordon ombilical de leur nouveau-né pour un usage thérapeutique personnel. Cette pratique étant interdite en France, celle-ci n'autorisant le prélèvement de sang de cordon qu'au titre de don, 'nos cordons partent en catimini à l'étranger', quand les femmes ne choisissent pas d'accoucher directement hors de nos frontières."
"Aujourd'hui, on compte 134 banques privées dans le monde et pas une seule en France où le système se fonde sur le bénévolat, l'anonymat et le financement public. Pourtant, la France était pionnière en la matière : en 1987, Eliane Gluckman, chef du service hématologie et greffe de moelle à l'hôpital Saint-Louis à Paris, réalisait la première greffe de sang de cordon au monde, sauvant ainsi la vie d'un enfant de 5 ans atteint d'une maladie mortelle du sang. Les publications se multiplient sur les cellules souches : de celles de Colin McGuckin (université de Newcastle, Grande-Bretagne) aux travaux de Martijn Van Griensven (Ludwig Boltzmann Institute for Experimental and Clinical Traumatology, Vienne) sur les os, les cartilages et les tendons abîmés.
Néanmoins, pour Carine Camby, directrice de l'Agence de la biomédecine, chargée de stocker et gérer les prélèvements de sang de cordon, les banques privées 'ne vendent que du vent'. Axel Kahn s'insurge contre ce qu'il considère être une 'escroquerie'. Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a, en 1996 et 2004, estimé qu''aucune réalité thérapeutique ne justifie les promesses faites par les banques privées'.
'La recherche sur les cellules souches de sang de cordon, c'est le talon d'Achille de la France', analyse Grégory Katz-Bénichou, vice-président d'Eurocord (fondation regroupant un réseau européen de banques de sang de cordon, une plateforme de recherche et un pôle de formation). Eliane Gluckman dresse le même constat : 'avec 6 000 greffons par an, la France pointe à la seizième place mondiale' quand 'nous devrions disposer d'un total de 50 000 unités'. Cela est d'autant plus navrant que, en attendant, la France est obligée d'importer des greffons à 15 000 euros minimum l'unité...
L'Agence de la biomédecine a promis de doubler le stock dans les années à venir et d'autoriser d'autres établissements à collecter le sang (la France ne dispose actuellement que de deux banques publiques à Bordeaux et Besançon ; une troisième devrait ouvrir à Marseille). Le Congrès américain a, lui, alloué 265 millions de dollars aux recherches sur les cellules de moelle osseuse et de sang de cordon.
Mais, en France, le débat sur les cellules souches divise le monde scientifique, entre tenants de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, qui sont persuadés que, d'ici une dizaine ou une quinzaine d'années, les cellules souches embryonnaires donneront de meilleurs résultats, et ceux qui, à l'inverse, sont convaincus que les cellules souches embryonnaires, induisant des effets tumoraux et posant de graves problèmes éthiques, n'ont pas d'avenir. Et puis, il y a ceux qui choisissent la voie médiane, comme Jean-Claude Ameisen, immunologiste et président du comité d'éthique de l'Inserm : 'nous sommes en face d'espoirs thérapeutiques. Difficile d'empêcher les gens d'y croire. Dans 10 ans, nous serons fixés sur les potentialités du sang de cordon' et, d'ici là, 'plus les banques publiques seront pauvres en prélèvements, plus il sera difficile de traiter un grand nombre de personnes'. Enfin, il y a ceux qui veulent à tout prix maintenir le 'principe altruiste', à l'instar de Jacques Lansac, président du Collège national des gynécologues et des obstétriciens, qui se dit 'favorable au don pour éviter que les bénéfices thérapeutiques du sang de cordon ne profitent qu'aux plus riches'.
Certains pays arrivent toutefois à concilier banques privées et banques publiques. Ainsi, la législation espagnole prévoit la coexistence des banques privées et publiques, les premières alimentant les secondes ; l'Espagne compte à ce jour 28 000 greffons. En Grande-Bretagne, la Virgin Health Bank de Richard Branson conserve 20 pour cent du sang placentaire et donne le reste aux établissements publics. Cryo-Save, banque privée belge et 1ère banque européenne avec 50 000 greffons, est partenaire de 36 Etats et fournit des greffons au secteur public tout en alimentant la recherche.
'Pourquoi ne pas calquer notre législation sur ce qui se fait à l'étranger ?', 'la France peut-elle conserver son modèle au risque de voir ses cordons filer à l'étranger ?', s'interroge l'hebdomadaire. La France semble commencer à prendre conscience des enjeux thérapeutiques, économiques et financiers que revêtent les cellules souches (le marché est estimé à 15 milliards de dollars) : la création d'un groupe de travail sur le sujet est évoquée, à l'approche de la révision de la loi de bioéthique."
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Source :
Le Point (Guy Hugnet) 06/03/08
http://www.genethique.org/revues/revues/2008/mars/07_03_08.html#2
"Aujourd'hui, on compte 134 banques privées dans le monde et pas une seule en France où le système se fonde sur le bénévolat, l'anonymat et le financement public. Pourtant, la France était pionnière en la matière : en 1987, Eliane Gluckman, chef du service hématologie et greffe de moelle à l'hôpital Saint-Louis à Paris, réalisait la première greffe de sang de cordon au monde, sauvant ainsi la vie d'un enfant de 5 ans atteint d'une maladie mortelle du sang. Les publications se multiplient sur les cellules souches : de celles de Colin McGuckin (université de Newcastle, Grande-Bretagne) aux travaux de Martijn Van Griensven (Ludwig Boltzmann Institute for Experimental and Clinical Traumatology, Vienne) sur les os, les cartilages et les tendons abîmés.
Néanmoins, pour Carine Camby, directrice de l'Agence de la biomédecine, chargée de stocker et gérer les prélèvements de sang de cordon, les banques privées 'ne vendent que du vent'. Axel Kahn s'insurge contre ce qu'il considère être une 'escroquerie'. Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a, en 1996 et 2004, estimé qu''aucune réalité thérapeutique ne justifie les promesses faites par les banques privées'.
'La recherche sur les cellules souches de sang de cordon, c'est le talon d'Achille de la France', analyse Grégory Katz-Bénichou, vice-président d'Eurocord (fondation regroupant un réseau européen de banques de sang de cordon, une plateforme de recherche et un pôle de formation). Eliane Gluckman dresse le même constat : 'avec 6 000 greffons par an, la France pointe à la seizième place mondiale' quand 'nous devrions disposer d'un total de 50 000 unités'. Cela est d'autant plus navrant que, en attendant, la France est obligée d'importer des greffons à 15 000 euros minimum l'unité...
L'Agence de la biomédecine a promis de doubler le stock dans les années à venir et d'autoriser d'autres établissements à collecter le sang (la France ne dispose actuellement que de deux banques publiques à Bordeaux et Besançon ; une troisième devrait ouvrir à Marseille). Le Congrès américain a, lui, alloué 265 millions de dollars aux recherches sur les cellules de moelle osseuse et de sang de cordon.
Mais, en France, le débat sur les cellules souches divise le monde scientifique, entre tenants de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, qui sont persuadés que, d'ici une dizaine ou une quinzaine d'années, les cellules souches embryonnaires donneront de meilleurs résultats, et ceux qui, à l'inverse, sont convaincus que les cellules souches embryonnaires, induisant des effets tumoraux et posant de graves problèmes éthiques, n'ont pas d'avenir. Et puis, il y a ceux qui choisissent la voie médiane, comme Jean-Claude Ameisen, immunologiste et président du comité d'éthique de l'Inserm : 'nous sommes en face d'espoirs thérapeutiques. Difficile d'empêcher les gens d'y croire. Dans 10 ans, nous serons fixés sur les potentialités du sang de cordon' et, d'ici là, 'plus les banques publiques seront pauvres en prélèvements, plus il sera difficile de traiter un grand nombre de personnes'. Enfin, il y a ceux qui veulent à tout prix maintenir le 'principe altruiste', à l'instar de Jacques Lansac, président du Collège national des gynécologues et des obstétriciens, qui se dit 'favorable au don pour éviter que les bénéfices thérapeutiques du sang de cordon ne profitent qu'aux plus riches'.
Certains pays arrivent toutefois à concilier banques privées et banques publiques. Ainsi, la législation espagnole prévoit la coexistence des banques privées et publiques, les premières alimentant les secondes ; l'Espagne compte à ce jour 28 000 greffons. En Grande-Bretagne, la Virgin Health Bank de Richard Branson conserve 20 pour cent du sang placentaire et donne le reste aux établissements publics. Cryo-Save, banque privée belge et 1ère banque européenne avec 50 000 greffons, est partenaire de 36 Etats et fournit des greffons au secteur public tout en alimentant la recherche.
'Pourquoi ne pas calquer notre législation sur ce qui se fait à l'étranger ?', 'la France peut-elle conserver son modèle au risque de voir ses cordons filer à l'étranger ?', s'interroge l'hebdomadaire. La France semble commencer à prendre conscience des enjeux thérapeutiques, économiques et financiers que revêtent les cellules souches (le marché est estimé à 15 milliards de dollars) : la création d'un groupe de travail sur le sujet est évoquée, à l'approche de la révision de la loi de bioéthique."
Copyright genethique.org
"Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Source :
Le Point (Guy Hugnet) 06/03/08
http://www.genethique.org/revues/revues/2008/mars/07_03_08.html#2
La petite Océane attend une greffe coeur-poumons pour survivre
"Agée de 2 ans et demi, Océane souffre d'une malformation cardiaque et d'une sténose veineuse. Seule une double greffe, coeur et poumons, pourrait la sauver. L'espérance de vie d'Océane, en l'absence de greffe, se réduit à quelques semaines. Ses parents lancent un message désespéré pour sensibiliser le public aux dons d'organes."
==> lire.
Source :
http://www.europe1.fr/informations/articles/811363/la-petite-oceane-attend-une-greffe-coeur-poumons-pour-survivre.html
==> lire.
Source :
http://www.europe1.fr/informations/articles/811363/la-petite-oceane-attend-une-greffe-coeur-poumons-pour-survivre.html
Conférence : La greffe du visage : du débat éthique à la réalité chirurgicale
Le 7 février 2008 avait lieu la conférence :
(Petit-amphithéâtre de la Faculté de médecine, Strasbourg)
Programme de la conférence
==> Visionner la conférence : cliquer ici.
"La greffe du visage : du débat éthique à la réalité chirurgicale"
(Petit-amphithéâtre de la Faculté de médecine, Strasbourg)
Organisateur : Centre Européen d’Enseignement et de Recherche en Éthique
Site : ethique-alsace.com
Programme de la conférence
==> Visionner la conférence : cliquer ici.
Nouvel espoir contre le mélanome malin
"Deux équipes de chercheurs ont découvert de nouvelles pistes pour lutter contre les cellules les plus actives d'un des cancers de la peau les plus graves. Après deux décennies de très forte progression, le nombre de nouveaux cas annuels du cancer de la peau le plus grave, le mélanome, s'est stabilisé ces dernières années selon les derniers chiffres publiés par l'Institut national du cancer (Inca) et l'Institut de veille sanitaire (InVS). Le principal outil de lutte contre ce cancer reste encore le dépistage précoce car, comme le reconnaît le professeur Marie-Françoise Avril, de l'hôpital Cochin à Paris, 'au stade avancé des métastases, cette maladie résiste à toutes les chimiothérapies'."
"En 2003, des chercheurs américains ont pourtant réussi à percer le secret de cette résistance au traitement : Markus Frank et son équipe de la Harvard Medical School ont découvert que certaines cellules de ce cancer pouvaient se débarrasser de bon nombre des molécules toxiques utilisées contre elles, grâce à un transporteur jusqu'alors inconnu à leur surface, l'ABCB5.
Ils ont montré récemment dans la revue Nature (1) que ces cellules résistantes sont aussi les seules à pouvoir donner la maladie, une fois transférées chez l'animal. 'Notre travail est le premier à démontrer l'existence de cellules souches pour le mélanome, précise Markus Frank au Figaro, c'est-à-dire des cellules issues des tumeurs capables de s'autorenouveler, de transmettre la maladie et dotées d'un marqueur caractéristique, l'ABCB5. Celui-ci était présent dans tous nos échantillons cliniques. Et plus la maladie était à un stade avancé, plus il était abondant.' Mieux, en injectant un anticorps dirigé contre l'ABCB5, les chercheurs ont pu supprimer l'apparition de tumeurs chez des souris porteuses de ces cellules cancéreuses.
'Ce travail est très intéressant, précise Marie-Françoise Avril, mais il faut rester prudent, car d'autres anticorps qui avaient déjà donné des résultats spectaculaires chez la souris n'ont eu aucune action chez l'homme.'
Cible précise
Pourtant, avec l'ABCB5 les chercheurs disposent pour la première fois d'une cible précise contre le mélanome, portée de surcroît par ses cellules les plus dangereuses, celles responsables des métastases. De plus, ces mêmes chercheurs ont montré que l'anticorps antiABCB5 bloque l'expulsion par ces cellules de la doxorubicine, un produit classique de chimiothérapie, qui retrouve alors toute sa toxicité. 'L'utilisation de l'anticorps antiABCB5 a été brevetée et nous cherchons maintenant à le commercialiser en vue d'un traitement anticancéreux', conclut Markus Frank.
Parallèlement, des chercheurs chinois ont annoncé dans la revue Cancer Cell (2) avoir identifié les cellules souches du cancer du foie. Utilisant la même démarche que l'équipe américaine, Zhen Fan Yang et ses collègues de l'université de Hongkong ont montré que seules des cellules de carcinome hépatocellulaire caractérisées par un marqueur, le CD90, étaient susceptibles de s'autorenouveler et de donner de nouvelles tumeurs du foie chez l'animal. Tous leurs patients présentaient ce type de cellule, qui pouvait en outre être détruit par un anticorps dirigé contre un autre marqueur de leur surface, le CD44.
Ces découvertes complètent le nombre déjà élevé de cancers pour lesquels des cellules souches ont été identifiées ces dernières années (nos éditions du 7 janvier 2007). Elles offrent enfin la perspective de mieux cibler les cellules cancéreuses à éliminer, notamment celles qui résistent encore aux traitements actuels."
Source :
http://www.lefigaro.fr
Article de Pierre Kaldy
04/03/2008
"En 2003, des chercheurs américains ont pourtant réussi à percer le secret de cette résistance au traitement : Markus Frank et son équipe de la Harvard Medical School ont découvert que certaines cellules de ce cancer pouvaient se débarrasser de bon nombre des molécules toxiques utilisées contre elles, grâce à un transporteur jusqu'alors inconnu à leur surface, l'ABCB5.
Ils ont montré récemment dans la revue Nature (1) que ces cellules résistantes sont aussi les seules à pouvoir donner la maladie, une fois transférées chez l'animal. 'Notre travail est le premier à démontrer l'existence de cellules souches pour le mélanome, précise Markus Frank au Figaro, c'est-à-dire des cellules issues des tumeurs capables de s'autorenouveler, de transmettre la maladie et dotées d'un marqueur caractéristique, l'ABCB5. Celui-ci était présent dans tous nos échantillons cliniques. Et plus la maladie était à un stade avancé, plus il était abondant.' Mieux, en injectant un anticorps dirigé contre l'ABCB5, les chercheurs ont pu supprimer l'apparition de tumeurs chez des souris porteuses de ces cellules cancéreuses.
'Ce travail est très intéressant, précise Marie-Françoise Avril, mais il faut rester prudent, car d'autres anticorps qui avaient déjà donné des résultats spectaculaires chez la souris n'ont eu aucune action chez l'homme.'
Cible précise
Pourtant, avec l'ABCB5 les chercheurs disposent pour la première fois d'une cible précise contre le mélanome, portée de surcroît par ses cellules les plus dangereuses, celles responsables des métastases. De plus, ces mêmes chercheurs ont montré que l'anticorps antiABCB5 bloque l'expulsion par ces cellules de la doxorubicine, un produit classique de chimiothérapie, qui retrouve alors toute sa toxicité. 'L'utilisation de l'anticorps antiABCB5 a été brevetée et nous cherchons maintenant à le commercialiser en vue d'un traitement anticancéreux', conclut Markus Frank.
Parallèlement, des chercheurs chinois ont annoncé dans la revue Cancer Cell (2) avoir identifié les cellules souches du cancer du foie. Utilisant la même démarche que l'équipe américaine, Zhen Fan Yang et ses collègues de l'université de Hongkong ont montré que seules des cellules de carcinome hépatocellulaire caractérisées par un marqueur, le CD90, étaient susceptibles de s'autorenouveler et de donner de nouvelles tumeurs du foie chez l'animal. Tous leurs patients présentaient ce type de cellule, qui pouvait en outre être détruit par un anticorps dirigé contre un autre marqueur de leur surface, le CD44.
Ces découvertes complètent le nombre déjà élevé de cancers pour lesquels des cellules souches ont été identifiées ces dernières années (nos éditions du 7 janvier 2007). Elles offrent enfin la perspective de mieux cibler les cellules cancéreuses à éliminer, notamment celles qui résistent encore aux traitements actuels."
Source :
http://www.lefigaro.fr
Article de Pierre Kaldy
04/03/2008
"A qui profite le trafic d'organes ?"
"L'association suisse Actares devait saisir l'occasion de l'assemblée générale des actionnaires du laboratoire pharmaceutique Roche, mardi 4 mars, pour accuser son PDG, Franz Humer, de 'profiter indirectement' du florissant marché des 'transplantations d'organes forcées' en Chine.
Depuis 2000, ce pays est régulièrement cloué au pilori pour sa passivité face aux meurtres en série de prisonniers de droit commun commis dans le but de satisfaire la demande d'une clientèle internationale fortunée à la recherche d'un organe (coeur, poumon, rein, foie, cornée...) de remplacement."
"Selon le ministère de la santé chinois, près de 10 000 transplantations ont lieu chaque année en Chine. Selon Actares, 90 pour cent des organes transplantés ont été prélevés sur des prisonniers froidement assassinés. L'association ajoute que 'certains indices corroborent le soupçon selon lequel les arrestations et les condamnations à mort sont en phase avec la demande d'organes'.
Pour Actares, il ne fait pas de doute que 'les entreprises pharmaceutiques profitent indirectement de ces pratiques choquantes. Roche est leader de ce marché en Chine et ses dirigeants doivent se pencher sur cette question'.
Le PDG de Novartis, Daniel Vasella, avait été déjà interrogé pour le Neoral et le Simulect, deux immunosuppresseurs qui ont rapporté 22 millions de dollars (14 millions d'euros) en 2007 sur le marché chinois. Roche lui, est leader sur le marché de la transplantation avec le Cellcept, un produit dont la fabrication a démarré en Chine. Cet immunosuppresseur fait partie des dix médicaments les plus vendus de Roche dans le monde (1,3 milliard d'euros en 2007 ; + 10 pour cent), mais le chiffre d'affaires chinois est gardé secret.
Le but d'Actares est de faire pression sur les laboratoires afin qu'ils pèsent à leur tour sur Pékin pour que le gouvernement chinois s'engage à respecter les standards éthiques internationaux.
La direction de la communication de Roche affirme qu'il serait contraire aux principes éthiques de ne pas distribuer en Chine un médicament susceptible de venir en aide aux patients de ce pays. Néanmoins, le laboratoire bâlois ajoute qu'il soutient 'les initiatives du gouvernement chinois qui visent à moraliser le système'.
Une nouvelle loi a été passée en 2007 qui oblige les donneurs, prisonniers ou non, ou leurs familles, à donner leur consentement écrit avant tout prélèvement. La loi précise que la Haute cour de justice doit approuver la transplantation et surtout que la Croix Rouge a un droit de regard sur chaque prélèvement. 'Enfin, dès 2008, un fichier national des transplantations sera mis en place dans le but d'améliorer la traçabilité des organes', conclut le laboratoire qui affirme multiplier les initiatives pour développer le don du vivant.
Novartis de son côté, à travers la Fondation pour le peuple et l'environnement, affirme être le premier laboratoire a avoir signé un partenariat avec le ministère de la santé pour faciliter l'alignement de la Chine sur les standards internationaux en termes de législation, d'infrastructure pour le prélèvement d'organes, de techniques de transplantation et d'information du public."
Source :
Article d'Yves Mamou
LE MONDE
Depuis 2000, ce pays est régulièrement cloué au pilori pour sa passivité face aux meurtres en série de prisonniers de droit commun commis dans le but de satisfaire la demande d'une clientèle internationale fortunée à la recherche d'un organe (coeur, poumon, rein, foie, cornée...) de remplacement."
"Selon le ministère de la santé chinois, près de 10 000 transplantations ont lieu chaque année en Chine. Selon Actares, 90 pour cent des organes transplantés ont été prélevés sur des prisonniers froidement assassinés. L'association ajoute que 'certains indices corroborent le soupçon selon lequel les arrestations et les condamnations à mort sont en phase avec la demande d'organes'.
Pour Actares, il ne fait pas de doute que 'les entreprises pharmaceutiques profitent indirectement de ces pratiques choquantes. Roche est leader de ce marché en Chine et ses dirigeants doivent se pencher sur cette question'.
Le PDG de Novartis, Daniel Vasella, avait été déjà interrogé pour le Neoral et le Simulect, deux immunosuppresseurs qui ont rapporté 22 millions de dollars (14 millions d'euros) en 2007 sur le marché chinois. Roche lui, est leader sur le marché de la transplantation avec le Cellcept, un produit dont la fabrication a démarré en Chine. Cet immunosuppresseur fait partie des dix médicaments les plus vendus de Roche dans le monde (1,3 milliard d'euros en 2007 ; + 10 pour cent), mais le chiffre d'affaires chinois est gardé secret.
Le but d'Actares est de faire pression sur les laboratoires afin qu'ils pèsent à leur tour sur Pékin pour que le gouvernement chinois s'engage à respecter les standards éthiques internationaux.
La direction de la communication de Roche affirme qu'il serait contraire aux principes éthiques de ne pas distribuer en Chine un médicament susceptible de venir en aide aux patients de ce pays. Néanmoins, le laboratoire bâlois ajoute qu'il soutient 'les initiatives du gouvernement chinois qui visent à moraliser le système'.
Une nouvelle loi a été passée en 2007 qui oblige les donneurs, prisonniers ou non, ou leurs familles, à donner leur consentement écrit avant tout prélèvement. La loi précise que la Haute cour de justice doit approuver la transplantation et surtout que la Croix Rouge a un droit de regard sur chaque prélèvement. 'Enfin, dès 2008, un fichier national des transplantations sera mis en place dans le but d'améliorer la traçabilité des organes', conclut le laboratoire qui affirme multiplier les initiatives pour développer le don du vivant.
Novartis de son côté, à travers la Fondation pour le peuple et l'environnement, affirme être le premier laboratoire a avoir signé un partenariat avec le ministère de la santé pour faciliter l'alignement de la Chine sur les standards internationaux en termes de législation, d'infrastructure pour le prélèvement d'organes, de techniques de transplantation et d'information du public."
Source :
Article d'Yves Mamou
LE MONDE
Roche (Suisse) accusé de profiter des transplantations d'organes en Chine
ZURICH (Suisse) - "Le groupe pharmaceutique helvétique Roche est accusé par l'association suisse d'actionnaires Actares de 'profiter indirectement' des transplantations d'organes de détenus exécutés, selon un communiqué de l'association publié lundi."
"'Il y a un lien clairement établi entre les bons chiffres des ventes de médicaments immunodépresseurs (en Chine) et les prélèvements d'organes contraires aux droits de l'homme', a estimé l'association, qui veut interroger à ce sujet la direction du groupe mardi au cours de l'assemblée générale.
'Les firmes pharmaceutiques profitent indirectement de ces procédés choquants', poursuit l'association, demandant à Roche 'de se conformer aux standards internationaux'.
Selon Actares, qui cite des informations de presse, les autorités chinoises ont admis dès 2006 que 95 pour cent des organes transplantés sont ceux de détenus exécutés.
La Chine 'pratique depuis un certain temps un commerce lucratif et dynamique avec les organes', poursuit le communiqué.
'Il n'est pas rare, que de riches patients se rendent en Chine pour obtenir plus rapidement un organe de rechange', selon Actares, qui a déjà interrogé à ce sujet le groupe pharmaceutique Novartis.
L'association veut interroger Roche, qui est le leader mondial du médicament contre le rejet d'organe avec le Cellcept, sur son 'implication indirecte' dans la pratique de la transplantation d'organes en Chine.
'Notre premier objectif est d'aider les patients (...) et nous proposons donc aussi le Cellcept en Chine', a indiqué à l'AFP un porte-parole de Roche. 'Ce serait contraire à l'éthique de ne pas diffuser ce médicament' en Chine, a-t-il ajouté.
Selon Roche, une nouvelle loi adoptée en 2007 par la Chine prévoit qu'en cas de don d'organe, le prisonnier ou sa famille, ainsi qu'un tribunal et la Croix-Rouge doivent donner leur accord.
'Seuls les Chinois peuvent bénéficier des dons d'organe, pas les étrangers', a précisé le porte-parole, ajoutant que seulement une petite partie des organes sont ceux de personnes exécutées.
Le Cellcept fait partie des dix médicaments les plus vendus par Roche, avec un chiffre d'affaires de 2,012 milliards de francs suisses (1,3 milliard d'euros) en 2007 (+10 pour cent). "
Source :
http://www.romandie.com
(Copyright AFP / 03 mars 2008 16h32)
"'Il y a un lien clairement établi entre les bons chiffres des ventes de médicaments immunodépresseurs (en Chine) et les prélèvements d'organes contraires aux droits de l'homme', a estimé l'association, qui veut interroger à ce sujet la direction du groupe mardi au cours de l'assemblée générale.
'Les firmes pharmaceutiques profitent indirectement de ces procédés choquants', poursuit l'association, demandant à Roche 'de se conformer aux standards internationaux'.
Selon Actares, qui cite des informations de presse, les autorités chinoises ont admis dès 2006 que 95 pour cent des organes transplantés sont ceux de détenus exécutés.
La Chine 'pratique depuis un certain temps un commerce lucratif et dynamique avec les organes', poursuit le communiqué.
'Il n'est pas rare, que de riches patients se rendent en Chine pour obtenir plus rapidement un organe de rechange', selon Actares, qui a déjà interrogé à ce sujet le groupe pharmaceutique Novartis.
L'association veut interroger Roche, qui est le leader mondial du médicament contre le rejet d'organe avec le Cellcept, sur son 'implication indirecte' dans la pratique de la transplantation d'organes en Chine.
'Notre premier objectif est d'aider les patients (...) et nous proposons donc aussi le Cellcept en Chine', a indiqué à l'AFP un porte-parole de Roche. 'Ce serait contraire à l'éthique de ne pas diffuser ce médicament' en Chine, a-t-il ajouté.
Selon Roche, une nouvelle loi adoptée en 2007 par la Chine prévoit qu'en cas de don d'organe, le prisonnier ou sa famille, ainsi qu'un tribunal et la Croix-Rouge doivent donner leur accord.
'Seuls les Chinois peuvent bénéficier des dons d'organe, pas les étrangers', a précisé le porte-parole, ajoutant que seulement une petite partie des organes sont ceux de personnes exécutées.
Le Cellcept fait partie des dix médicaments les plus vendus par Roche, avec un chiffre d'affaires de 2,012 milliards de francs suisses (1,3 milliard d'euros) en 2007 (+10 pour cent). "
Source :
http://www.romandie.com
(Copyright AFP / 03 mars 2008 16h32)
Les activités de prélèvement et de greffe : la loi
http://www.agence-biomedecine.fr/fr/juridique-loi.aspx
"Les activités de prélèvement et de greffe mais aussi de procréation, d'embryologie et de génétique humaines, en France s'inscrivent, dans le cadre juridique de la loi de bioéthique du 6 août 2004, intégrée dans le code de la santé publique. Ces textes sont à l’origine de la création de l'Agence de la biomédecine, agence sanitaire de l'État qui reprend les missions de l'Etablissement français des Greffes, mais assure également des missions d’évaluation, de suivi et de contrôle dans les domaines de la procréation, l'embryologie et la génétique humaines. La nouvelle loi de bioéthique modifie le code de la santé publique en matière de greffe, notamment en associant tous les établissements de santé à l'activité de recensement et de prélèvement, par l’intermédiaire des réseaux. La loi élargit également le cercle des donneurs vivants mais précise que l’autorisation de prélèvement, à l’exception des pères et mères, doit être délivrée par un comité d’experts.La loi de bioéthique encourage les débats publics autour des questions que posent les nouveaux champs d’activité encadrés par l’Agence et veille à la cohérence des politique médicales, ainsi qu’au respect des principes réglementaires et éthiques par la création d’un conseil d’orientation. "
Télécharger la loi de bioéthique du 6 août 2004
Télécharger les décrets des 4 et 9 mai 2005, relatifs à la création de l'Agence
L'ensemble des textes encadrant les missions de l'Agence dont diponibles sur le mini-site des extraits du code de la santé publique
Le site de l'Assemblée Nationale
Le site du Sénat
"Les activités de prélèvement et de greffe mais aussi de procréation, d'embryologie et de génétique humaines, en France s'inscrivent, dans le cadre juridique de la loi de bioéthique du 6 août 2004, intégrée dans le code de la santé publique. Ces textes sont à l’origine de la création de l'Agence de la biomédecine, agence sanitaire de l'État qui reprend les missions de l'Etablissement français des Greffes, mais assure également des missions d’évaluation, de suivi et de contrôle dans les domaines de la procréation, l'embryologie et la génétique humaines. La nouvelle loi de bioéthique modifie le code de la santé publique en matière de greffe, notamment en associant tous les établissements de santé à l'activité de recensement et de prélèvement, par l’intermédiaire des réseaux. La loi élargit également le cercle des donneurs vivants mais précise que l’autorisation de prélèvement, à l’exception des pères et mères, doit être délivrée par un comité d’experts.La loi de bioéthique encourage les débats publics autour des questions que posent les nouveaux champs d’activité encadrés par l’Agence et veille à la cohérence des politique médicales, ainsi qu’au respect des principes réglementaires et éthiques par la création d’un conseil d’orientation. "
Télécharger la loi de bioéthique du 6 août 2004
Télécharger les décrets des 4 et 9 mai 2005, relatifs à la création de l'Agence
L'ensemble des textes encadrant les missions de l'Agence dont diponibles sur le mini-site des extraits du code de la santé publique
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