"L'Académie de médecine et l'Institut du droit de la famille et du patrimoine ont réalisé une enquête auprès d'une centaine de jeunes doctorants en droit, en biologie, en sciences humaines, en médecine ainsi qu'auprès d'élèves sages-femmes, afin de connaître leur point de vue sur les techniques de procréation. 'Les experts de demain expriment une opinion assez conservatrice en matière d'aide à la procréation, même si une minorité manifeste une volonté d'ouverture certaine, plus franche chez les jeunes juristes que chez les futurs professionnels de santé', analyse Le Figaro.
Une partie des étudiants interrogés adhère aux indications actuelles de l'assistance médicale à la procréation (AMP), tout en étant très réservée quant à certaines évolutions, comme l'accès à l'AMP aux femmes homosexuelles (25 pour cent y sont favorables) ou aux femmes seules (1/6 n'y est pas opposé). 10 pour cent d'entre eux se déclarent opposés à toute AMP.
Une minorité des sondés considère l'embryon comme une personne. Néanmoins, seulement 30 pour cent ne s'oppose pas à la recherche sur l'embryon et la création d'embryons pour la recherche n'est pas plébiscitée.
Pour la majorité d'entre eux, la pratique des mères porteuses, interdite actuellement en France, est 'une dérive mercantile de la procréation'. Une petite minorité seulement souhaite que cette pratique soit autorisée, à condition d'être réservée à des indications médicales bien définies.
Enfin, 2/3 des interrogés se disent opposés à la levée de l'anonymat du don de gamètes et, si ce-dernier était levé, une large majorité estime qu'il reviendrait aux parents de délivrer cette information, contre 1/3 qui pense que ce rôle incomberait à des organismes institutionnels indépendants."
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Le Figaro (Martine Perez) 18/03/08
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