PARIS (AFP) — "La cour d'appel de Paris a sonné jeudi la fermeture de l'exposition anatomique 'Our Body, à corps ouvert', estimant qu'on pouvait certes exposer de vrais cadavres humains mais à condition de fournir la preuve de leur origine.
Déjà présentée à l'étranger, ainsi qu'à Lyon et à Marseille, l'exposition ouverte le 12 février à Paris, à l'Espace 12 Madeleine, doit donc baisser le rideau. Pas question que les 17 cadavres de Chinois, entiers ou disséqués, n'investissent le Parc Floral à partir de la fin mai, comme initialement prévu.
'A ma connaissance, c'est la première fois qu'une exposition est interdite' en France, a réagi Me Hervé Temime, qui défendait l'organisateur, Encore Events.
Déçu, il saluait toutefois le contenu de l'arrêt rendu par le Premier président de la cour d'appel, Jean-Claude Magendie, 'une décision infiniment plus intéressante que celle du premier juge qui était indéfendable' et constituait, selon lui, 'un risque extrême' pour la laïcité.
Le 21 avril, le juge des référés Louis-Marie Raingeard avait ordonné la fermeture de l'exposition et placé les corps litigieux sous séquestre, considérant d'une part que les cadavres avaient leur place au cimetière et d'autre part que leur mise en scène était contraire à la décence.
Les organisateurs avaient alors dénoncé une décision 'ecclésiastique', nourrie des 'convictions personnelles' du magistrat.
Lors de l'audience d'appel, mardi, le ministère public avait implicitement demandé la confirmation de l'interdiction.
'Dans notre société, il y a des tabous, des domaines dans lesquels on n'a pas le droit de pénétrer, des transgressions qu'il n'est pas possible d'autoriser. (...) Le corps humain a le droit au repos', avait ainsi tranché l'avocate générale Isabelle Terrier-Mareuil.
Jeudi, la cour d'appel s'est montrée beaucoup plus nuancée. Certes, écrit-elle, le Code civil dispose que 'le respect du corps humain ne cesse pas avec la mort', mais 'cette protection n'exclut pas l'utilisation des cadavres à des fins scientifiques ou pédagogiques'.
En résumé, les expositions de cadavres humains restent possibles en France.
Seulement, soulève la cour, 'la protection du cadavre et le respect dû à celui-ci commandent de rechercher si les corps ainsi exposés ont une origine licite et s'il existe un consentement donné par les personnes de leur vivant sur l'utilisation de leur cadavre'.
Or à ses yeux, les organisateurs n'ont su répondre à cette question, se reposant uniquement sur les déclarations de la fondation chinoise qui leur a fourni les corps et dont le 'sérieux' et la 'crédibilité' restent sujets à caution.
A l'audience, les associations demanderesses, Ensemble contre la peine de mort et Solidarité Chine, avaient mis en cause la moralité de cette fondation, suggérant que les corps étaient ceux de condamnés à mort chinois.
Mardi, leur conseil, Me Richard Sedillot, avait dénoncé l'objet 'purement mercantile' de 'Our Body', une expo de 'pur voyeurisme', sans 'aucun intérêt scientifique'.
A l'inverse, Me Temime s'était étonné de la censure française alors que 30 millions de personnes ont visité des expositions anatomiques en Occident 'sans qu'à aucun moment, aucune justice du monde n'ait songé à en interdire l'accès à quiconque'. 'Liberticide', une interdiction mettrait en péril de nombreuses expositions, y compris 'des salles entières du Musée de l'Homme'.
Les organisateurs ont d'ores et déjà annoncé qu'ils allaient saisir les juges du fond qui pourraient se pencher sur la question d'ici six mois à un an."
Source :
http://www.google.com
==> Lire aussi :
http://www.leparisien.fr
http://tempsreel.nouvelobs.com
Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.
Institute of Medicine Calls for Doctors to Stop Taking Gifts From Drug Makers
Les conflits d'intérêt entre médecins et sociétés pharmaceutiques (labos, industries) existent, et peuvent reléguer les questions d'ordre véritablement médical au second plan, tandis que prévalent alors les intérêts financiers. Exemple concret : on note une pénurie d'études scientifiques sur le dosage revu à la baisse en ce qui concerne les médicaments immunosuppresseurs ou immunodépresseurs (pris par les patients greffés), étant donné que l'intérêt des laboratoires pharmaceutiques commercialisant ces produits est... d'en vendre le maximum. Le 07/02/2008, le Pr. Laurent Lantieri, pionnier de la greffe des tissus composites de la face, s'exprimait sur ce sujet (source : "La greffe du visage : du débat éthique à la réalité chirurgicale", présentation du Pr. Laurent LANTIERI, Professeur de chirurgie plastique, CHU Henri Mondor, Paris. Cette présentation avait lieu dans le cadre d'une conférence donnée au Centre Européen d'Enseignement et de Recherche en Ethique, le CEERE, à Strasbourg).
Un spécialiste du médicament, le Dr. Marc Girard, mentionnait hier (28/04/2009) l'existence de ces conflits d'intérêt, au sujet de la "grippe porcine", ou "grippe Nord-Américaine" ("swine flu" en anglais) :
http://www.france24.com/fr/20090428-grippe-porcine-epidemie-oms
Voici un article américain sur le même sujet :
WASHINGTON — "In a scolding report, the nation’s most influential medical advisory group said doctors should stop taking much of the money, gifts and free drug samples they routinely accept from drug and device companies."
"The report, by the Institute of Medicine, part of the National Academy of Sciences, is a stinging indictment of many of the most common means by which drug and device makers endear themselves to doctors, medical schools and hospitals.
'It is time for medical schools to end a number of long-accepted relationships and practices that create conflicts of interest, threaten the integrity of their missions and their reputations, and put public trust in jeopardy,' the report concluded.
The institute’s report is even more damning than a similar one released last year by the Association of American Medical Colleges, which proposed tough new rules governing interactions between companies and medical schools.
In the wake of the association’s report, many schools and medical societies toughened their policies. The institute’s imprimatur is certain to accelerate this process.
'With the I.O.M.’s endorsement, issues that were once controversial now are indisputable,' said Dr. David Rothman, president of the Institute on Medicine as a Profession at Columbia University. 'Conflicts of interest in medicine are no longer acceptable.'
The report calls on Congress to pass legislation that would require drug and device makers to publicly disclose all payments made to doctors. Senators Charles E. Grassley, Republican of Iowa, and Herb Kohl, Democrat of Wisconsin, have co-sponsored legislation that would do just that.
Both senators said they welcomed the institute’s endorsement.
'It’s a shot in the arm to the reform movement to have the prestige and policy heft of the Institute of Medicine on the side of transparency,' Mr. Grassley said. 'The more disclosure, the better, for holding the system accountable and building public confidence in medical research and practice.'
Drug companies spend billions of dollars wooing doctors — more than they spend on research or consumer advertising. Much of this money is spent on giving doctors free drug samples, free food, free medical refresher courses and payments for marketing lectures. The institute’s report recommends that nearly all of these efforts end.
The largest drug makers agreed last year to stop giving doctors pens, pads and other gifts of small value, but company executives have defended other marketing tactics as valuable to both doctors and patients. Medical device and biotechnology companies have yet to swear off free trips or even pens.
A 2007 survey found that more than three-quarters of doctors accepted free drug samples and free food, more than a third got financial help for medical refresher courses and more than a quarter were paid for giving marketing lectures and enrolling patients in clinical trials.
Among the most controversial of the institute’s recommendations is a plan to end industry influence over medical refresher courses. At present, drug and device makers provide about half of the financing for such courses so that doctors can often take them without charge. Even as they have acknowledged the need for other limits, many medical societies and schools have defended subsidies for education as necessary.
'As science progresses, it’s going to get harder and harder to get doctors to keep pace,' said Dr. Jack Lewin, chief executive of the American College of Cardiology. 'I think industry has some responsibility toward education.'
By contrast, the American Psychiatric Association recently announced that it would phase out industry financing for medical refresher courses at its conventions.
The institute acknowledged that many doctors depended on industry financing for refresher medical courses but said that 'the current system of funding is unacceptable and should not continue.' The report recommended that a different system be created within two years.
Mr. Kohl said that he had been investigating refresher medical courses, and that the industry’s role has tainted some courses with bias.
Dr. Bernard Lo, the director of the Program in Medical Ethics at University of California, San Francisco, who served on the institute’s committee that wrote the report, said in an interview that doctors 'need to do a better job in addressing conflicts of interest that would lead to bias or threaten public trust.'
Dr. P. Roy Vagelos, a former Merck chief executive, said he had worried for years that drug and device companies wielded too much influence over doctors.
'I think medical centers and companies will start to listen to these recommendations and to take them very seriously,' Dr. Vagelos said.
The institute recommended that doctors stop giving free drug samples to patients unless the patient was poor and the doctor could continue to provide the medicine to the patient for little or no cost. By contrast, many free drug samples go to patients with insurance coverage or to doctors and their families, the report said."
Source :
http://www.nytimes.com
Un spécialiste du médicament, le Dr. Marc Girard, mentionnait hier (28/04/2009) l'existence de ces conflits d'intérêt, au sujet de la "grippe porcine", ou "grippe Nord-Américaine" ("swine flu" en anglais) :
"Cette décision d’allocation de ressources par les autorités sanitaires renvoit à un problème (...) qui est quand-même singulièrement négligé en France, qui est celui des conflits d’intérêt (...) : on connaît très bien les experts qui recommandent l’achat du Tamiflu, on connaît très bien leurs intérêts [les intérêts des deux parties étant liés : ceux des experts, et ceux des laboratoires pharmaceutiques, Ndlr.], et ce qui est dommage, c’est que le verrou de sécurité que devrait représenter les administrations sanitaires par rapport aux intérêts mercantiles légitimes de l’industrie pharmaceutique ne fonctionne pas."
http://www.france24.com/fr/20090428-grippe-porcine-epidemie-oms
Voici un article américain sur le même sujet :
Institute of Medicine Calls for Doctors to Stop Taking Gifts From Drug Makers : Article by GARDINER HARRIS, for The New York Times.
WASHINGTON — "In a scolding report, the nation’s most influential medical advisory group said doctors should stop taking much of the money, gifts and free drug samples they routinely accept from drug and device companies."
"The report, by the Institute of Medicine, part of the National Academy of Sciences, is a stinging indictment of many of the most common means by which drug and device makers endear themselves to doctors, medical schools and hospitals.
'It is time for medical schools to end a number of long-accepted relationships and practices that create conflicts of interest, threaten the integrity of their missions and their reputations, and put public trust in jeopardy,' the report concluded.
The institute’s report is even more damning than a similar one released last year by the Association of American Medical Colleges, which proposed tough new rules governing interactions between companies and medical schools.
In the wake of the association’s report, many schools and medical societies toughened their policies. The institute’s imprimatur is certain to accelerate this process.
'With the I.O.M.’s endorsement, issues that were once controversial now are indisputable,' said Dr. David Rothman, president of the Institute on Medicine as a Profession at Columbia University. 'Conflicts of interest in medicine are no longer acceptable.'
The report calls on Congress to pass legislation that would require drug and device makers to publicly disclose all payments made to doctors. Senators Charles E. Grassley, Republican of Iowa, and Herb Kohl, Democrat of Wisconsin, have co-sponsored legislation that would do just that.
Both senators said they welcomed the institute’s endorsement.
'It’s a shot in the arm to the reform movement to have the prestige and policy heft of the Institute of Medicine on the side of transparency,' Mr. Grassley said. 'The more disclosure, the better, for holding the system accountable and building public confidence in medical research and practice.'
Drug companies spend billions of dollars wooing doctors — more than they spend on research or consumer advertising. Much of this money is spent on giving doctors free drug samples, free food, free medical refresher courses and payments for marketing lectures. The institute’s report recommends that nearly all of these efforts end.
The largest drug makers agreed last year to stop giving doctors pens, pads and other gifts of small value, but company executives have defended other marketing tactics as valuable to both doctors and patients. Medical device and biotechnology companies have yet to swear off free trips or even pens.
A 2007 survey found that more than three-quarters of doctors accepted free drug samples and free food, more than a third got financial help for medical refresher courses and more than a quarter were paid for giving marketing lectures and enrolling patients in clinical trials.
Among the most controversial of the institute’s recommendations is a plan to end industry influence over medical refresher courses. At present, drug and device makers provide about half of the financing for such courses so that doctors can often take them without charge. Even as they have acknowledged the need for other limits, many medical societies and schools have defended subsidies for education as necessary.
'As science progresses, it’s going to get harder and harder to get doctors to keep pace,' said Dr. Jack Lewin, chief executive of the American College of Cardiology. 'I think industry has some responsibility toward education.'
By contrast, the American Psychiatric Association recently announced that it would phase out industry financing for medical refresher courses at its conventions.
The institute acknowledged that many doctors depended on industry financing for refresher medical courses but said that 'the current system of funding is unacceptable and should not continue.' The report recommended that a different system be created within two years.
Mr. Kohl said that he had been investigating refresher medical courses, and that the industry’s role has tainted some courses with bias.
Dr. Bernard Lo, the director of the Program in Medical Ethics at University of California, San Francisco, who served on the institute’s committee that wrote the report, said in an interview that doctors 'need to do a better job in addressing conflicts of interest that would lead to bias or threaten public trust.'
Dr. P. Roy Vagelos, a former Merck chief executive, said he had worried for years that drug and device companies wielded too much influence over doctors.
'I think medical centers and companies will start to listen to these recommendations and to take them very seriously,' Dr. Vagelos said.
The institute recommended that doctors stop giving free drug samples to patients unless the patient was poor and the doctor could continue to provide the medicine to the patient for little or no cost. By contrast, many free drug samples go to patients with insurance coverage or to doctors and their families, the report said."
Source :
http://www.nytimes.com
BORDEAUX : Frédéric Canot relève les défis sportifs pour le don d'organes
"Le don d'organes, grande cause nationale 2009, est à l'origine du défi du sportif Frédéric Canot classé 129e au Marathon des Sables 2009. A 46 ans Frédéric Canot a renoué avec la compétition pour soutenir son ami Pascal Candou, dialysé. Mardi 28 avril à 16h00, il remettra sa médaille au service de transplantation du CHU de Bordeaux.
Parti le 27 mars dernier au cour du désert marocain, courir la 24e édition du Marathon des Sables pour la 1ère fois et dans des conditions extrêmes, le biarrot Frédéric Canot, ancien sportif accompli de haut niveau, se classe en 129e position, après 28h, 39mn et 36s de course.
Derrière et avec lui, c'est toute la grande famille du Don d'Organes qui se réjouit.
Baptisée 'Un homme dans la course pour dire OUI au don d'organes', son aventure marocaine était en effet, dédiée au don d'organes, déclarée Grande Cause Nationale en 2009.
Soutenu par l'Agence de Biomédecine et le service de prélèvements et greffes du CHU de Bordeaux, l'engagement de Frédéric Canot a donné lieu à une véritable mobilisation, régionale et nationale, relayée par un site internet mis à jour tout au long de son périple.
L'ensemble des patients et des équipes médicales du service a pu suivre sa course de légende heure par heure, courant à ses côtés par procuration.
Aujourd'hui, Frédéric poursuit l'aventure autrement. Très impliqué dans la défense de cette cause, il va entamer un cycle de conférences et d'interventions en faveur du don d'organes et notamment dans les lycées auprès des jeunes. Un reportage sur cette épopée et ses retombées pour le don d'organes est en cours de production et sera diffusé à une très large échelle.
Une belle et généreuse manière pour Frédéric Canot de faire vivre son périple, son engagement et ses convictions jusqu'à la prochaine édition du Marathon des Sables en 2010 prochain."
Découvrir le site de Frédéric Canot :
www.dondorg64.com
Pour plus d'informations contacter :
Directrice de la communication : Frédérique ALBERTONI
CHU de Bordeaux - 12 rue Dubernat
33404 Talence Cedex
Téléphone : 05 56 79 53 42
Fax : 05 56 79 48 85
email : frederique.albertoni@chu-bordeaux.fr
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 466 - 29 avril 2009
Parti le 27 mars dernier au cour du désert marocain, courir la 24e édition du Marathon des Sables pour la 1ère fois et dans des conditions extrêmes, le biarrot Frédéric Canot, ancien sportif accompli de haut niveau, se classe en 129e position, après 28h, 39mn et 36s de course.
Derrière et avec lui, c'est toute la grande famille du Don d'Organes qui se réjouit.
Baptisée 'Un homme dans la course pour dire OUI au don d'organes', son aventure marocaine était en effet, dédiée au don d'organes, déclarée Grande Cause Nationale en 2009.
Soutenu par l'Agence de Biomédecine et le service de prélèvements et greffes du CHU de Bordeaux, l'engagement de Frédéric Canot a donné lieu à une véritable mobilisation, régionale et nationale, relayée par un site internet mis à jour tout au long de son périple.
L'ensemble des patients et des équipes médicales du service a pu suivre sa course de légende heure par heure, courant à ses côtés par procuration.
Aujourd'hui, Frédéric poursuit l'aventure autrement. Très impliqué dans la défense de cette cause, il va entamer un cycle de conférences et d'interventions en faveur du don d'organes et notamment dans les lycées auprès des jeunes. Un reportage sur cette épopée et ses retombées pour le don d'organes est en cours de production et sera diffusé à une très large échelle.
Une belle et généreuse manière pour Frédéric Canot de faire vivre son périple, son engagement et ses convictions jusqu'à la prochaine édition du Marathon des Sables en 2010 prochain."
Découvrir le site de Frédéric Canot :
www.dondorg64.com
Pour plus d'informations contacter :
Directrice de la communication : Frédérique ALBERTONI
CHU de Bordeaux - 12 rue Dubernat
33404 Talence Cedex
Téléphone : 05 56 79 53 42
Fax : 05 56 79 48 85
email : frederique.albertoni@chu-bordeaux.fr
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 466 - 29 avril 2009
Marseille : Greffe de cornée artificielle : l'AP-HM réalise une 1ère nationale
MARSEILLE - "Le service d'ophtalmologie de l'hôpital de la Timone, dirigé par le Pr Bernard Ridings, a réalisé le 21 avril pour la première fois en France une greffe de cornée artificielle (de type 'AlphaCor' ) chez un patient qui ne pouvait pas bénéficier d'un greffon humain. Le Centre Hospitalier Universitaire de Marseille est le premier à proposer cette intervention en France. Trois équipes seulement pratiquent cette intervention en Europe.
Cette opération chirurgicale importée des Etats-Unis et réalisée à la Timone par le Dr Louis Hoffart, a été une réussite. Elle nécessite un équipement sophistiqué, une maitrise parfaite du geste chirurgical et un suivi hospitalier rigoureux. Cette cornée artificielle est destinée aux patients auxquels on ne peut plus proposer de greffe de cornée en raison d'un risque majeur de rejet. Les cornées artificielles, une fois implantées, sont colonisées par les tissus oculaires et intégrées dans la cornée du patient. Après un laps de temps de plusieurs mois (4 à 28 mois), les 3/4 des patients greffés ont retrouvé une acuité visuelle leur permettant de retrouver une autonomie et de distinguer les formes.
La cornée est la partie transparente de l'oeil, qui concentre les rayons lumineux sur la rétine. C'est un organe complexe composé de nombreuses couches cellulaires.
L'organisation mondiale de la santé (OMS) rapporte que la cécité d'origine cornéenne affecte plus de 10 millions de personnes dans le monde, mais que seulement 100 000 personnes bénéficient d'une greffe de cornée. Ce déficit est dû au fait qu'il existe une disproportion entre l'offre et la demande de greffons cornéens et que certains patients ne sont pas éligibles à une greffe de cornée. Les cornées artificielles permettent donc de pallier en partie à ces difficultés."
Pour plus d'informations contacter :
Responsable de la Communication
Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille,80 rue Brochier
13354 Marseille cedex 5
Téléphone : 04 91 38 20 20
Fax : 04 91 38 20 02
email : Denis.Burgarella@mail.ap-hm.fr
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 466 - 29 avril 2009
Cette opération chirurgicale importée des Etats-Unis et réalisée à la Timone par le Dr Louis Hoffart, a été une réussite. Elle nécessite un équipement sophistiqué, une maitrise parfaite du geste chirurgical et un suivi hospitalier rigoureux. Cette cornée artificielle est destinée aux patients auxquels on ne peut plus proposer de greffe de cornée en raison d'un risque majeur de rejet. Les cornées artificielles, une fois implantées, sont colonisées par les tissus oculaires et intégrées dans la cornée du patient. Après un laps de temps de plusieurs mois (4 à 28 mois), les 3/4 des patients greffés ont retrouvé une acuité visuelle leur permettant de retrouver une autonomie et de distinguer les formes.
La cornée est la partie transparente de l'oeil, qui concentre les rayons lumineux sur la rétine. C'est un organe complexe composé de nombreuses couches cellulaires.
L'organisation mondiale de la santé (OMS) rapporte que la cécité d'origine cornéenne affecte plus de 10 millions de personnes dans le monde, mais que seulement 100 000 personnes bénéficient d'une greffe de cornée. Ce déficit est dû au fait qu'il existe une disproportion entre l'offre et la demande de greffons cornéens et que certains patients ne sont pas éligibles à une greffe de cornée. Les cornées artificielles permettent donc de pallier en partie à ces difficultés."
Pour plus d'informations contacter :
Responsable de la Communication
Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille,80 rue Brochier
13354 Marseille cedex 5
Téléphone : 04 91 38 20 20
Fax : 04 91 38 20 02
email : Denis.Burgarella@mail.ap-hm.fr
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 466 - 29 avril 2009
Exposition "Our body/A corps ouverts" : décision le 30 avril
"Le ministère public a implicitement demandé mardi la confirmation de l'interdiction de l'exposition anatomique de corps humains 'Our body/A corps ouvert', interdite le 21 avril dernier par le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris. La décision de la cour d'appel sera rendue jeudi à 12h.
'L'espace assigné par la loi au cadavre est le cimetière', avait rappelé le juge juge des référés qui a également ordonné que les corps soient placés sous séquestre 'aux fins de rechercher avec les autorités publiques françaises compétentes une solution conforme au droit de l'inhumation'.
Dans ses conclusions, le représentant du ministère public a rappelé que 'le corps humain a droit au repos et à la tranquillité'. Ces cadavres de femmes et d'hommes d'origine chinoise étaient exposés depuis le 12 février à Paris, pour certains découpés, d'autres dans des scènes de la vie quotidienne. L'exposition qui se déroulait à l'Espace 12 Madeleine jusqu'au 10 mai devait ensuite être accueillie au Parc floral de Vincennes du 22 mai au 23 août." (source)
'L'espace assigné par la loi au cadavre est le cimetière', avait rappelé le juge juge des référés qui a également ordonné que les corps soient placés sous séquestre 'aux fins de rechercher avec les autorités publiques françaises compétentes une solution conforme au droit de l'inhumation'.
Dans ses conclusions, le représentant du ministère public a rappelé que 'le corps humain a droit au repos et à la tranquillité'. Ces cadavres de femmes et d'hommes d'origine chinoise étaient exposés depuis le 12 février à Paris, pour certains découpés, d'autres dans des scènes de la vie quotidienne. L'exposition qui se déroulait à l'Espace 12 Madeleine jusqu'au 10 mai devait ensuite être accueillie au Parc floral de Vincennes du 22 mai au 23 août." (source)
Première greffe française de cornée artificielle
"A Marseille, une équipe de l'hôpital de La Timone, dirigée par le Dr Louis Hoffart, a réalisé, pour la première fois en France, une greffe de cornée artificielle. Les premiers résultats seront évalués dans les trois à six prochains mois.
La cornée artificielle est destinée aux patients qui ne peuvent pas bénéficier d'un greffon humain en raison d'un risque majeur de rejet. Selon l'organisation mondiale pour la santé (OMS), la cécité d'origine cornéenne affecterait 10 millions de personnes dans le monde. Actuellement, seules trois équipes pratiquent la greffe de cornée artificielle en Europe."
La Croix 24/04/09 - Nouvel Obs.com 23/04/09 - Le Quotidien du Médecin (Dr Guy Benzadon) 24/04/09
Source :
http://www.genethique.org
La cornée artificielle est destinée aux patients qui ne peuvent pas bénéficier d'un greffon humain en raison d'un risque majeur de rejet. Selon l'organisation mondiale pour la santé (OMS), la cécité d'origine cornéenne affecterait 10 millions de personnes dans le monde. Actuellement, seules trois équipes pratiquent la greffe de cornée artificielle en Europe."
La Croix 24/04/09 - Nouvel Obs.com 23/04/09 - Le Quotidien du Médecin (Dr Guy Benzadon) 24/04/09
Source :
http://www.genethique.org
Des cellules iPS sans risque mutagène
"Aux Etats-Unis, l'équipe californienne de Sheng Ding a obtenu des cellules souches pluripotentes sans ajout de matériel génétique exogène. Appelées piPS pour Protein-Induced Pluripotent Stem Cells, ces cellules présenteraient ainsi tous les avantages des cellules iPS (notamment la capacité à proliférer in vitro et à se différencier), leur risque mutagène (altération du gènome) en moins.
Ces derniers mois, plusieurs équipes ont réussi à produire des cellules iPS sans recourir au vecteur (viral ou plasmide) portant les gènes nécessaires à la reprogrammation des cellules adultes. 'Restait à s'affranchir de tout matériel génétique susceptible de modifier le génome cellulaire', 'c'est chose faite en incorporant non pas les gènes, mais directement leurs produits, les facteurs de reprogrammation', explique Le Quotidien du Médecin qui salue 'un pas de géant' qui 'pourrait devenir un outil de référence en biologie cellulaire'."
Le Quotidien du Médecin (Dr Irène Drogou) 24/04/09
Copyright Gènéthique - "Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse d'articles parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Mon commentaire :
Dans le cadre de la mission d'information sur la révision des lois bioéthiques (Assemblée Nationale), le Pr. Philippe Menasché, chirurgien cardiaque à l’hôpital européen Georges Pompidou, Paris, directeur de recherche à l’INSERM : application clinique des recherches sur les cellules souches en chirurgie cardiaque, a été auditionné (Audition du jeudi 9 avril 2009). Il a rappelé que les derniers développements permettaient d'utiliser les iPS essentiellement "pour le criblage des médicaments" et "pour la modélisation des maladies génétiques", mais pas à des fins thérapeutiques (thérapie cellulaire)...
Ces derniers mois, plusieurs équipes ont réussi à produire des cellules iPS sans recourir au vecteur (viral ou plasmide) portant les gènes nécessaires à la reprogrammation des cellules adultes. 'Restait à s'affranchir de tout matériel génétique susceptible de modifier le génome cellulaire', 'c'est chose faite en incorporant non pas les gènes, mais directement leurs produits, les facteurs de reprogrammation', explique Le Quotidien du Médecin qui salue 'un pas de géant' qui 'pourrait devenir un outil de référence en biologie cellulaire'."
Le Quotidien du Médecin (Dr Irène Drogou) 24/04/09
Copyright Gènéthique - "Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse d'articles parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Mon commentaire :
Dans le cadre de la mission d'information sur la révision des lois bioéthiques (Assemblée Nationale), le Pr. Philippe Menasché, chirurgien cardiaque à l’hôpital européen Georges Pompidou, Paris, directeur de recherche à l’INSERM : application clinique des recherches sur les cellules souches en chirurgie cardiaque, a été auditionné (Audition du jeudi 9 avril 2009). Il a rappelé que les derniers développements permettaient d'utiliser les iPS essentiellement "pour le criblage des médicaments" et "pour la modélisation des maladies génétiques", mais pas à des fins thérapeutiques (thérapie cellulaire)...
Mission d'information sur la révision des lois bioéthiques (Assemblée Nationale)
Dans le cadre de la mission d'information sur la révision des lois bioéthiques (Assemblée Nationale), visionner les auditions de :
- Pr. Philippe Menasché, chirurgien cardiaque à l’hôpital européen Georges Pompidou, Paris, directeur de recherche à l’INSERM : application clinique des recherches sur les cellules souches en chirurgie cardiaque. (Audition du jeudi 9 avril 2009)
- Pr. Jacques Testart, biologiste, directeur de recherche honoraire à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) : les risques d'une généralisation du DPI (diagnostic pré-implantatoire). (Audition du mercredi 18 mars 2009)
- Pr. Henri Atlan, ancien membre du Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE), directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales : très riche débat sur le thème de l'embryon, avec comme acteurs principaux du débat le Pr. Bernard Debré, responsable du département d'urologie à l'hôpital Cochin, Paris, membre du comité consultatif national d’éthique (CCNE) ; le Dr. Jean Leonetti, rapporteur de la mission d'information sur la révision des lois bioéthiques, et le Pr. Henri Atlan. (Audition du mardi 25 novembre 2008)
Pour rappel :
L'audition de Mme Françoise Héritier, membre du comité consultatif national d’éthique (CCNE), anthropologue, professeur honoraire au Collège de France, où elle a succédé au Pr. Claude Lévi-Strauss : une étude sur le thème de la filiation comme construction sociale (et non biologique) dans différents continents et pays. Passionnant ! (Audition du 10 mars 2009)
Espagne : vente d'organes sur Internet !
"Âmes sensibles, s'abstenir. En Espagne, la crise économique a des conséquences dramatiques. Selon une association de consommateurs, pour survivre, des dizaines de personnes 'désespérées' en sont désormais réduites à vendre... leurs organes sur internet. Une pratique interdite, rappelle l'organisation Facua, qui assure pourtant avoir détecté '31 annonces de vente d'organes sur internet'. 'Il s'agit d'annonces passées à travers 13 sites internet', par des Espagnols et des immigrés d'Amérique latine, précise Facua.
Sur le sordide marché des organes humains, ce sont les reins, les poumons et la moelle qui ont la cote. 'Des personnes affirmant traverser de graves difficultés économiques' en vendent pour des sommes allant 'de 15.000 à 1 million d'euros', explique l'association. Facua estime qu'il peut s'agir d'un 'phénomène croissant par temps de crise économique, fruit de la situation de détresse de personnes qui ont perdu leur emploi ou leur affaire, qui croulent sous les dettes ou sont menacées de perdre leur logement'. L'association exprime son 'inquiétude' face à ces annonces, car 'ces personnes peuvent devenir victimes de réseaux internationaux de trafic d'organes qui réalisent ces opérations à l'étranger' et 'mettre leur vie en danger'.
L'économie espagnole est entrée en récession fin 2008. Le chômage s'envole, touchant actuellement 15,5 pour cent de la population active selon Eurostat, soit le taux le plus élevé de la zone euro. Parmi les plus exposés à la crise, des centaines de milliers d'immigrés arrivés ces dernières années en Espagne pour occuper des emplois souvent sous-qualifiés."
Source :
http://www.lepoint.fr
Sur le sordide marché des organes humains, ce sont les reins, les poumons et la moelle qui ont la cote. 'Des personnes affirmant traverser de graves difficultés économiques' en vendent pour des sommes allant 'de 15.000 à 1 million d'euros', explique l'association. Facua estime qu'il peut s'agir d'un 'phénomène croissant par temps de crise économique, fruit de la situation de détresse de personnes qui ont perdu leur emploi ou leur affaire, qui croulent sous les dettes ou sont menacées de perdre leur logement'. L'association exprime son 'inquiétude' face à ces annonces, car 'ces personnes peuvent devenir victimes de réseaux internationaux de trafic d'organes qui réalisent ces opérations à l'étranger' et 'mettre leur vie en danger'.
L'économie espagnole est entrée en récession fin 2008. Le chômage s'envole, touchant actuellement 15,5 pour cent de la population active selon Eurostat, soit le taux le plus élevé de la zone euro. Parmi les plus exposés à la crise, des centaines de milliers d'immigrés arrivés ces dernières années en Espagne pour occuper des emplois souvent sous-qualifiés."
Source :
http://www.lepoint.fr
De la thérapie cellulaire
"La presse se fait l'écho de plusieurs réussites en matière de thérapie cellulaire. Ainsi des chercheurs Taïwanais ont récemment publié les résultats d'une étude sur l'utilisation de cellules souches mésenchymateuses (CSM) de cordon ombilical humain pour la guérison de moelle épinière chez la souris."
"Une équipe de scientifiques britanniques a utilisé, elle, une nouvelle technique pour réparer du tissu nerveux dans le cerveau de rat, détruit à la suite d'un accident vasculaire cérébral (AVC). La technique repose sur l'usage d'une matrice en polymère PGLA (pour acide polylactico polyglycolique) dont la taille ne dépasse pas un dixième de millimètre. Ces matrices remplies de cellules souches neurales sont injectées au sein du cerveau. Les chercheurs ont alors constaté que les cellules souches migrent le long des matrices et forment du tissu nerveux primitif. Elles peuvent ainsi établir de nouvelles connections avec les neurones sains encore présents à la périphérie de la cavité."
"Une autres équipe de scientifiques britanniques de l'université de Keele travaille sur l'utilisation de champs magnétiques pour diriger les propres cellules souches d'un patient vers des os ou des cartilages endommagés. L'objectif à terme est de soigner des personnes atteintes d'arthrite sans recourir à des techniques invasives."
"Enfin, des chercheurs de l'Institut d'ophtalmologie de l'Université du collège de Londres seraient en train de travailler sur la dégénérescence maculaire. Les chercheurs utiliseraient des cellules souches embryonnaires qu'ils traiteraient dans une membrane synthétique que l'on insèrerait ensuite au niveau de la rétine pour remplacer les cellules endommagées."
BE Taiwan 21/04/09 - BE Royaume-Uni 15/04/09 - BBS News Online 06/04/09 - The Daily Telegraph 06/04/09 - Bio News 20/04/09 - The Sunday Times 19/04/09 - The Daily Mail 20/04/09
Copyright Gènéthique - "Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse d'articles parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
L'exposition "Our Body" interdite
"Le tribunal de grande instance de Paris a interdit hier l'exposition anatomique 'Our Body/A corps ouvert'. Rappelons que cette manifestation mettait en scène de vrais cadavres humains conservés par la technique de 'plastination'.
Deux associations de lutte pour les droits humains avaient assigné la société organisatrice Encore Events, pour obtenir l'interdiction formelle de la manifestation, soulignant que l'exposition publique de dix sept corps d'hommes et de femmes chinois morts, d'origine 'suspecte', portait atteinte à la dignité humaine." (...)
"Le juge a estimé que l'exposition était 'une atteinte manifeste au respect dû aux cadavres' et 'un manquement à la décence'.
'Our Body' devra donc fermer ou payer 20 000 euros par jour de retard tandis que les dix-sept corps humains devront être remis aux 'autorités publiques françaises compétentes'.
La société Encore Events a fait appel de la décision."
Le Figaro (Delphine Chayet) 22/04/09 - Libération 22/04/09 - La Croix 22/04/09 - lejdd.fr 21/04/09 - L'Express.fr 21/04/09 - Nouvel Obs.com 21/04/09 - L'Express.fr 21/04/09
Copyright Gènéthique - "Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse d'articles parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Deux associations de lutte pour les droits humains avaient assigné la société organisatrice Encore Events, pour obtenir l'interdiction formelle de la manifestation, soulignant que l'exposition publique de dix sept corps d'hommes et de femmes chinois morts, d'origine 'suspecte', portait atteinte à la dignité humaine." (...)
"Le juge a estimé que l'exposition était 'une atteinte manifeste au respect dû aux cadavres' et 'un manquement à la décence'.
'Our Body' devra donc fermer ou payer 20 000 euros par jour de retard tandis que les dix-sept corps humains devront être remis aux 'autorités publiques françaises compétentes'.
La société Encore Events a fait appel de la décision."
Le Figaro (Delphine Chayet) 22/04/09 - Libération 22/04/09 - La Croix 22/04/09 - lejdd.fr 21/04/09 - L'Express.fr 21/04/09 - Nouvel Obs.com 21/04/09 - L'Express.fr 21/04/09
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Interdiction de l'expo "Our body. A corps ouverts" (Paris, Centre Madeleine)
La Coalition mondiale contre la peine de mort / World Coalition Against the Death Penalty nous informe de la "victoire qui a été remportée par les associations de protection des droits de l’homme, Ensemble Contre La Peine de Mort et Solidarité Chine, dans l’affaire qui les opposait à la Société Encore Events, organisatrice de l’exposition 'Our body, à corps ouverts'. Les deux associations, représentées par Maître Richard Sédillot, avocat à la Cour, ont obtenu l’interdiction de l’exposition 'Our body, à corps ouverts', qui devra fermer ses portes sous 24 heures."
Contact info : Coalition mondiale contre la peine de mort / World Coalition Against the Death Penalty - Tel: 0033 1 57 63 09 37 - Fax: 0033 1 57 63 89 25 - Email: hlabbouz@abolition.fr (Hélène Labbouz, juriste stagiaire à la Coalition mondiale contre la peine de mort) - web site : http://www.worldcoalition.org
Contact info : Coalition mondiale contre la peine de mort / World Coalition Against the Death Penalty - Tel: 0033 1 57 63 09 37 - Fax: 0033 1 57 63 89 25 - Email: hlabbouz@abolition.fr (Hélène Labbouz, juriste stagiaire à la Coalition mondiale contre la peine de mort) - web site : http://www.worldcoalition.org
Contre la "pénurie" d'organes : élargir les critères
"A la demande de l'Agence de la biomédecine, l'Inserm publie une étude sur la transplantation d'organes proposant d'élargir les critères des donneurs pour lutter contre la 'pénurie' de dons d'organes. Rappelons qu'en 2008, on recensait 13 687 personnes en attente d'une greffe pour 4 620 greffes réalisées.
En cette année où le don d'organes a été élu grande cause nationale, l'Inserm propose donc d'augmenter le nombre de donneurs en état de mort encéphalique, de donneurs à cœur arrêté, de donneurs vivants et de donneurs dits 'marginaux', c'est-à-dire les personnes âgées ou décédées de causes cardiovasculaires, ainsi que d'élargir les critères portant sur l'âge.
L'Institut insiste par ailleurs sur la nécessité de parler avec les familles, le refus de celles-ci restant le problème majeur : 'alors que 80 pour cent des Français se déclarent en faveur du don d'organes, ce-dernier est refusé dans 30 pour cent des cas par les familles', explique le Pr. Jacques Belghiti, chef du service chirurgie hépato-pancréato-biliaire à l'hôpital Beaujon de Clichy. Rappelons qu'en France, depuis les années 1970, toute personne est considérée consentante au prélèvement d'organes à moins d'avoir, de son vivant, manifesté son opposition (principe de consentement présumé)."
Le Figaro (Anne Jouan) 21/04/09
Source :
http://www.genethique.org
En cette année où le don d'organes a été élu grande cause nationale, l'Inserm propose donc d'augmenter le nombre de donneurs en état de mort encéphalique, de donneurs à cœur arrêté, de donneurs vivants et de donneurs dits 'marginaux', c'est-à-dire les personnes âgées ou décédées de causes cardiovasculaires, ainsi que d'élargir les critères portant sur l'âge.
L'Institut insiste par ailleurs sur la nécessité de parler avec les familles, le refus de celles-ci restant le problème majeur : 'alors que 80 pour cent des Français se déclarent en faveur du don d'organes, ce-dernier est refusé dans 30 pour cent des cas par les familles', explique le Pr. Jacques Belghiti, chef du service chirurgie hépato-pancréato-biliaire à l'hôpital Beaujon de Clichy. Rappelons qu'en France, depuis les années 1970, toute personne est considérée consentante au prélèvement d'organes à moins d'avoir, de son vivant, manifesté son opposition (principe de consentement présumé)."
Le Figaro (Anne Jouan) 21/04/09
Source :
http://www.genethique.org
Du nouveau pour multiplier les cellules souches du sang
"Une équipe de l'Institut de recherche en immunologie et cancérologie (IRIC) de l'université de Montréal a réussi à produire, en laboratoire, une grande quantité de cellules souches hématopoïétiques à partir de quelques cellules souches provenant de la moelle osseuse. Ces travaux, publiés dans la revue Cell, pourraient permettre de développer de nouveaux traitements et de faciliter les greffes d'organes."
Le Figaro (Jean-Michel Bader) 18/04/09 - Yahoo.com 19/04/09
Copyright Gènéthique - "Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse d'articles parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Le Figaro (Jean-Michel Bader) 18/04/09 - Yahoo.com 19/04/09
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Autogreffe de cellules adultes pour traiter le diabète de type I
"L'équipe du Pr Richard Burt (Northwestern University, Chicago) vient de publier, dans le Journal of the American Medical Association, l'étude suivie sur trois ans de 23 patients atteints de diabète de type I ayant reçu une greffe de cellules souches prélevées dans leur propre moelle osseuse. Cette autogreffe, pour laquelle ils n'avaient pas à prendre de traitement immunosuppresseur, leur a permis de produire de nouveau de l'insuline et de se passer ainsi des piqûres quotidiennes d'insuline pendant 14 à 52 mois d'affilée.
Cet essai pourrait permettre de remplacer avantageusement la greffe de cellules pancréatiques issues d'un donneur [en état de mort encéphalique, Ndlr.] qui nécessite elle la prise d'un traitement immunosuppresseur à vie."
Source :
Le Figaro (Jean-Michel Bader) 15/04/09 - Le Quotidien du Médecin (Dr Guy Benzadon) 15/04/09
http://www.genethique.org
Cet essai pourrait permettre de remplacer avantageusement la greffe de cellules pancréatiques issues d'un donneur [en état de mort encéphalique, Ndlr.] qui nécessite elle la prise d'un traitement immunosuppresseur à vie."
Source :
Le Figaro (Jean-Michel Bader) 15/04/09 - Le Quotidien du Médecin (Dr Guy Benzadon) 15/04/09
http://www.genethique.org
Emmanuel Hirsch contre une loi-cadre en bioéthique
"Professeur d'éthique médicale (université Paris-Sud 11), Emmanuel Hirsch appelle, à l'heure des états généraux de la bioéthique, à 'un débat véritable, constructif' pour 'inventer (...) une bioéthique respectueuse des principes démocratiques du vivre ensemble'. Alors que 'les textes internationaux de bioéthique s'attachent désormais à renforcer les mises en garde face aux dérives, abus, discriminations induits par un usage inconsidéré et dévoyé de la médecine' et que 'le concept même de responsabilité scientifique semble équivoque', il exprime un 'besoin de médiations, de compréhension, d'appropriation des enjeux et de participation responsable aux arbitrages indispensables (...) dans la société partagée entre défiance et fascination ambiguë à l'égard des sciences en général et de la biomédecine en particulier'.
Plaidant pour un rôle accru du Parlement, il dénonce la mise en place d'une loi-cadre qu'appellent de leurs vœux certains : 'il serait illusoire de considérer qu'une loi-cadre de bioéthique aurait pour vertu de définir l'espace acceptable des investigations biomédicales sous contrôle d'une agence à laquelle seraient délégués les pouvoirs du contrôle et de la décisions. On le constate, les choix s'avèrent incertains, voire équivoques, là où prévalent bien souvent les idéologies, les modes scientifiques du moment et les pressions de toute nature'."
La Croix 14/04/09
Copyright Gènéthique - "Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse d'articles parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Plaidant pour un rôle accru du Parlement, il dénonce la mise en place d'une loi-cadre qu'appellent de leurs vœux certains : 'il serait illusoire de considérer qu'une loi-cadre de bioéthique aurait pour vertu de définir l'espace acceptable des investigations biomédicales sous contrôle d'une agence à laquelle seraient délégués les pouvoirs du contrôle et de la décisions. On le constate, les choix s'avèrent incertains, voire équivoques, là où prévalent bien souvent les idéologies, les modes scientifiques du moment et les pressions de toute nature'."
La Croix 14/04/09
Copyright Gènéthique - "Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse d'articles parus dans la presse (...). Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction."
Canada: ORGAN DONATION: BABY KAYLEE'S GIFT
'Hope turns to heartbreak as baby's transplant put on hold'
"The enduring life of Kaylee Wallace unleashed a torrent of emotion yesterday as her father vowed to continue his fight to donate the dying two-month-old's heart.
A transplant attempt meant to save the life of a second girl failed last night after Kaylee, who has a rare condition that causes her organs to shut down in sleep, stayed awake when taken off life support.
'I tried so hard to just tell her calmly: Go to sleep honey, its time to go see the angels,' father Jason Wallace said. 'I will continue to fight this ... if she's going to die, we still have to try. The heart's there.'
After an hour, Toronto hospital officials abandoned the plan, leaving the high-profile transplant in limbo.
'Her heart continued to beat, she was in no distress, so she's not a candidate for donation,' Jim Wright said.
Mr. Wallace and the baby's mother, Crystal Vitelli, took Kaylee home two weeks ago, believing their little girl was well enough to leave hospital. Shortly afterwards, they were back. Her rare condition, Joubert syndrome, has left her unable to breathe while asleep without a machine.
'She moves, she wakes up, she opens her eyes, but when she sleeps, she essentially dies,' Mr. Wallace said. 'It's hard watching her be a vibrant baby. When she goes to sleep, the machine does the rest.'
Meanwhile, Melanie Bernard and Kevin O'Connor of Prince Edward Island were awaiting a miracle for their daughter Lillian: an infant organ donation, of which there are usually only two or three a year in Ontario.
The parents met at Sick Kids and discovered what seemed like a perfect match, although it was at first ruled out.
Kaylee was first deemed unsuitable as a donor. Doctors feared she would die too slowly, thereby damaging the heart and rendering it unusable for transplant. But that appeared to have changed yesterday, when a reappraisal of her health made her eligible to donate.
'This is a highly complicated situation fraught with personal, moral and ethical issues,' said Dr. Wright, the Hospital for Sick Children's surgeon-in-chief.
Kaylee's parents agreed to try, adamant that their daughter's life should end in the potential saving of another. They were pillars of strength as they spoke before the attempt.
'She's brought so much to our families,' Mr. Wallace said. 'This is our first child. The dreams of the grandparents and the hopes of the future - if you would have a child, to go to school and grow up and do all these things - those dreams have been dashed.'
After the failed attempt, with his wife inside the hospital holding her daughter, Mr. Wallace pledged to fight for a life-saving donation as long as his daughter's own fate is sealed. Both girls returned to intensive care last night.
'We need to consider trying this again. I know it's hard on everybody out there,' he said. 'The reality is this isn't about the TV cameras and everything else, it's about a child.'
The case raised issues about directed organ donations, and donations made after cardiac death.
While living donations can be made for a specific person - such as donating a kidney to a family member - medical ethicist Kerry Bowman said this situation was different.
It was essential that the normal donation protocols be followed, he said, and they were. Kaylee's heart was made available to the entire transplant waiting list and then given to the person in most need. Despite widespread speculation, it wasn't clear if the second child was, in fact, Lillian.
'People are horrified by what a difficult situation it is, but I don't find ethically it's as tense as some cases we see,' Mr. Bowman said.
Frank Merkell, president of the provincial organ donation agency, the Trillium Gift of Life Network, praised the family's leadership.
'This can't help but impress people. He [Mr. Wallace] is a leader. He's providing the public leadership we so badly need,' Mr. Merkell said. 'I wish every family in Ontario felt as strongly about donation as this family does.'
The high-profile case has resonated from coast to coast. Two days ago, Brian and Denise Geislinger turned off their phones, bought a cake, and marked in tears what would have been the first birthday of their first child, Jonas. But last year, with their boy critically ill and without hope of recovery, the Edmonton couple took him off life support. He died at just 27 days old.
'They pulled the tubes out, and we got to hold him, and he was our first child as well. We know exactly what they're going through,' said Ms. Geislinger, now six months pregnant. 'We're the part of this little club that we never thought we'd ever belong to, and that we never wanted to be, and we're fundamentally changed people.'
'What an amazing thing they [Mr. Wallace and Ms. Vitelli] are doing, to save another couple ... it's taking something so horrible and making something so positive.'"
Source:
http://www.theglobeandmail.com
TENILLE BONOGUORE AND JOSH WINGROVE
Canada : "Baby heart transplant drama continues to unfold in Toronto hospital"
"Kaylee Wallace, just two months old, who was expected to donate her heart to Lillian O'Connor. Doctors on Tuesday night told Crystal Vitelli and Jason Wallace, Kaylee parents, that their daughter was no longer a candidate to donate her heart after she was taken off life support and it continued to beat, never dropping below 130 beats per minute.
Jason Wallace could not help but rejoice on Wednesday in the resilience of his two-month-old baby, Kaylee, who defied doctors' expectations by surviving after her life support was removed a day earlier.
But in a case that has captured international attention and raised questions about the ethics of selective organ donation, Wallace remained committed to giving the infant's heart to another needy baby, one-month-old Lillian, as Kaylee's death loomed large.
'It's a roller-coaster I wouldn't want anybody to be on, yet joyful that she's still here,' Wallace told a throng of reporters waiting outside Toronto's Hospital for Sick Children for updates on Wednesday night.
Wallace and his wife, Crystal Vitelli, along with Lillian's parents, Kevin O'Connor and Melanie Bernard of P.E.I., were on tenterhooks all day as they awaited word on their infants' intertwined fates.
The two sets of parents initially met at the hospital and quickly bonded, with Kaylee's parents deciding they wanted Lillian, who was in immediate need of a new heart, to have their baby's heart once she was taken off life support.
But when her respirator was removed Tuesday, Kaylee surprised doctors by soldiering on.
She maintained a strong heartbeat and was breathing on her own, which she continued to do on Wednesday.
Still, the prognosis seemed bleak for the two-month-old, who was born with an incurable brain malformation called Joubert Syndrome that affects her ability to breathe.
'I still maintain the position that if she's going to pass, we need to take the heart,' Wallace said, noting the hospital would remain 'on alert' and ready to move forward with the transplant operation should the infant's condition deteriorate.
Kaylee's heart was not damaged throughout the ordeal, but it would need to be reassessed prior to transplantation, Wallace said.
'It's not Kaylee's time at this moment, and she will decide when the time comes,' he added.
Kaylee's parents were set to meet with doctors again on Thursday for a progress report.
Because of Kaylee's condition, doctors believed she would die after her respirator was removed, but her unexpected survival has thrown into question both her own prognosis and the fate of little Lillian, who has a congenital heart defect and is in desperate need of a new organ.
Jim Wright, the hospital's chief of surgery, explained there are varying degrees of severity for Kaylee's brain condition, and doctors had thought the worst.
'It was believed that Kaylee had the more serious kind and would not be expected to breathe on her own, but we have removed the breathing support and she is breathing on her own,' Wright said.
The infant was still expected to die, Wallace said, but it was uncertain when that may happen. Medical staff at the Hospital for Sick Children said both infants remained stable on Wednesday.
'Our sadness is that the situation is not resolved for both families, and our focus now is on the families and their emotional and physical needs,' the hospital said in a statement.
The publicity surrounding the operation was unusual, with both sets of parents inviting media attention and providing a rare glimpse inside an emotional life-or-death process.
As well, because the hospital eventually agreed to allow Lillian to be the transplant recipient, the case sparked considerable speculation that officials bent to public pressure — an assertion that medical officials vehemently denied."
By Michael McKiernan and Megan O'Toole, National Post, April
With files from Canwest News Service.
http://www.canada.com
Copyright (c) Canwest News Service
Jason Wallace could not help but rejoice on Wednesday in the resilience of his two-month-old baby, Kaylee, who defied doctors' expectations by surviving after her life support was removed a day earlier.
But in a case that has captured international attention and raised questions about the ethics of selective organ donation, Wallace remained committed to giving the infant's heart to another needy baby, one-month-old Lillian, as Kaylee's death loomed large.
'It's a roller-coaster I wouldn't want anybody to be on, yet joyful that she's still here,' Wallace told a throng of reporters waiting outside Toronto's Hospital for Sick Children for updates on Wednesday night.
Wallace and his wife, Crystal Vitelli, along with Lillian's parents, Kevin O'Connor and Melanie Bernard of P.E.I., were on tenterhooks all day as they awaited word on their infants' intertwined fates.
The two sets of parents initially met at the hospital and quickly bonded, with Kaylee's parents deciding they wanted Lillian, who was in immediate need of a new heart, to have their baby's heart once she was taken off life support.
But when her respirator was removed Tuesday, Kaylee surprised doctors by soldiering on.
She maintained a strong heartbeat and was breathing on her own, which she continued to do on Wednesday.
Still, the prognosis seemed bleak for the two-month-old, who was born with an incurable brain malformation called Joubert Syndrome that affects her ability to breathe.
'I still maintain the position that if she's going to pass, we need to take the heart,' Wallace said, noting the hospital would remain 'on alert' and ready to move forward with the transplant operation should the infant's condition deteriorate.
Kaylee's heart was not damaged throughout the ordeal, but it would need to be reassessed prior to transplantation, Wallace said.
'It's not Kaylee's time at this moment, and she will decide when the time comes,' he added.
Kaylee's parents were set to meet with doctors again on Thursday for a progress report.
Because of Kaylee's condition, doctors believed she would die after her respirator was removed, but her unexpected survival has thrown into question both her own prognosis and the fate of little Lillian, who has a congenital heart defect and is in desperate need of a new organ.
Jim Wright, the hospital's chief of surgery, explained there are varying degrees of severity for Kaylee's brain condition, and doctors had thought the worst.
'It was believed that Kaylee had the more serious kind and would not be expected to breathe on her own, but we have removed the breathing support and she is breathing on her own,' Wright said.
The infant was still expected to die, Wallace said, but it was uncertain when that may happen. Medical staff at the Hospital for Sick Children said both infants remained stable on Wednesday.
'Our sadness is that the situation is not resolved for both families, and our focus now is on the families and their emotional and physical needs,' the hospital said in a statement.
The publicity surrounding the operation was unusual, with both sets of parents inviting media attention and providing a rare glimpse inside an emotional life-or-death process.
As well, because the hospital eventually agreed to allow Lillian to be the transplant recipient, the case sparked considerable speculation that officials bent to public pressure — an assertion that medical officials vehemently denied."
By Michael McKiernan and Megan O'Toole, National Post, April
With files from Canwest News Service.
http://www.canada.com
Copyright (c) Canwest News Service
« La greffe n’est pas qu’une affaire de médecin » L’Humanité, La Croix
"L’Humanité revient sur la greffe du visage et des deux mains, réalisée sur un patient ce week-end à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil, et note qu’'au-delà de l’exploit chirurgical et logistique, les associations rappellent que la greffe n’est pas qu’une affaire de médecin'. Le journal relève que 'la prouesse technique est bien évidemment à saluer, mais le Pr Laurent Lantiéri lui-même rappelle que ces deux greffes n’ont été possibles que parce qu’il y a la générosité et l’altruisme des patients et de leurs familles.' Le quotidien remarque en effet que 'ce qui bloque les greffes aujourd’hui, ce ne sont pas les contraintes techniques mais le manque de donneurs'. L’Humanité souligne que 'le manque d’information et la confusion qui en découle ressortent lors d’événements comme cette double greffe'. L’exploit des chirurgiens, s’il est salué par tous au nom du patient, semble faire peur à certains. Des porteurs de carte de donneur sont même revenus sur leur décision après cette nouvelle. Le journal livre les propos de Marie-Claire Paulet, présidente de l’association France ADOT, qui 'reconnaît que la greffe du visage pose des questions d'éthique, mais rappelle que l’on peut de son vivant choisir les organes que l’on veut donner ou pas '. De son côté, La Croix s’interroge : 'Y a-t-il une limite au nombre d’organes que l’on peut greffer en même temps ?'. Le journal pose la question au Pr Lantiéri, qui déclare que 'les seules limites aux greffes multiples sont en quelque sorte celles de notre imagination !'. Le chirurgien explique que 'celles-ci sont immunologiquement mieux tolérées que les greffes simples. […] En un premier temps, l’organisme réagit très vigoureusement, mais comme il se trouve en contact avec beaucoup de cellules étrangères en même temps, il se dit : s’il y en a tant, c’est que cela doit m’appartenir. Cela crée de la tolérance'. Laurent Lantiéri indique que 'la limite aux greffes multiples est donc plutôt d’ordre technique. […] Reste la question de la réappropriation du corps : 'le patient va-t-il s’habituer à avoir plusieurs organes externes, donc visibles, d’origine étrangère ?'. Le spécialiste constate en outre que 'le dernier facteur limitant la possibilité de greffes est le manque de donneurs', et déclare : 'J’aimerais convaincre les familles de l’importance de donner la vie par-delà la mort'."
Source :
http://www.sante.net
Source :
http://www.sante.net
Première mondiale: triple greffe sur un grand brûlé
"Un homme de 30 ans gravement brûlé a bénéficié d’une greffe du visage et d’une double greffe des mains : cette opération inédite de 30 heures a été réalisée à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne)."
"Brûlé du nez jusqu’au bas de la nuque (seules les lèvres avaient été épargnées), amputé de ses doigts depuis un grave accident en 2004, le jeune homme qui a été greffé le week-end dernier à l’hôpital Henri-Mondor (Ap-Hp) de Créteil n’avait plus aucune vie digne de ce nom, a expliqué lundi le professeur Laurent Lantieri. Ce chirurgien vient de réaliser sa troisième greffe de visage – dix jours seulement après la seconde, le 27 mars, sur un homme défiguré par un coup de fusil.
Pour ce cas particulier, Le Pr Lantieri était entouré du Pr Jean-Paul Méningaud (Henri-Mondor), qui a supervisé les prélèvements des greffons, et de l’équipe du Pr Christian Dumontier (hôpital Saint-Antoine, Paris, Ap-Hp), spécialisée dans la greffe des mains.
Au total plus de 40 personnes ont été mobilisées dont 20 chirurgiens et 10anesthésistes, chargés de surveiller les 30 heures de sommeil artificiel du patient durant l’opération. Désormais en service de réanimation, il sera maintenu plusieurs jours dans un sommeil artificiel.
Ce sont d’abord les mains, prélevées au-dessus du poignet, qui ont été greffées, puis la face, depuis le nez jusqu’à la nuque, cuir chevelu compris. Pour la première fois les quatre paupières ont aussi été greffées : les chirurgiens ne savent pas encore comment les nerfs vont repousser pour leur redonner de la mobilité. C’est aussi la première fois qu’une greffe de visage est réalisée sur un grand brûlé. Tandis que les progrès de la prise en charge permettent de sauver des personnes de plus en plus gravement brûlées, la chirurgie classique ne peut pas toujours réparer les lésions.
La première greffe mondiale du visage a été réalisée en novembre 2005 au CHU d’Amiens par les équipes de Bernard Devauchelle et Jean-Michel Dubernard. Une autre greffe a été menée en Chine, ensuite c’est le Pr Lantieri en janvier 2007 qui a greffé un homme atteint d'une maladie génétique déformant son visage. En décembre 2008 a eu lieu la première greffe de visage aux États-Unis, par l’équipe de Maria Siemionow (Cleveland Clinic), qui a reconstruit 80 pour cent du visage de la patiente."
C.D.
Sciences-et-Avenir.com
07/04/09
Brain Power: Brain Researchers Open Door to Editing Memory
"Suppose scientists could erase certain memories by tinkering with a single substance in the brain. Could make you forget a chronic fear, a traumatic loss, even a bad habit."
"Researchers in Brooklyn have recently accomplished comparable feats, with a single dose of an experimental drug delivered to areas of the brain critical for holding specific types of memory, like emotional associations, spatial knowledge or motor skills.
The drug blocks the activity of a substance that the brain apparently needs to retain much of its learned information. And if enhanced, the substance could help ward off dementias and other memory problems.
So far, the research has been done only on animals. But scientists say this memory system is likely to work almost identically in people.
The discovery of such an apparently critical memory molecule, and its many potential uses, are part of the buzz surrounding a field that, in just the past few years, has made the seemingly impossible suddenly probable: neuroscience, the study of the brain.
'If this molecule is as important as it appears to be, you can see the possible implications,' said Dr. Todd C. Sacktor, a 52-year-old neuroscientist who leads the team at the SUNY Downstate Medical Center, in Brooklyn, which demonstrated its effect on memory. 'For trauma. For addiction, which is a learned behavior. Ultimately for improving memory and learning.'
Artists and writers have led the exploration of identity, consciousness and memory for centuries. Yet even as scientists sent men to the moon and spacecraft to Saturn and submarines to the ocean floor, the instrument responsible for such feats, the human mind, remained almost entirely dark, a vast and mostly uncharted universe as mysterious as the New World was to explorers of the past.
Now neuroscience, a field that barely existed a generation ago, is racing ahead, attracting billions of dollars in new financing and throngs of researchers. The National Institutes of Health last year spent 5.2 billion USD, nearly 20 percent of its total budget, on brain-related projects, according to the Society for Neuroscience.
Endowments like the Wellcome Trust and the Kavli Foundation have poured in hundreds of millions of dollars more, establishing institutes at universities around the world, including Columbia and Yale.
The influx of money, talent and technology means that scientists are at last finding real answers about the brain — and raising questions, both scientific and ethical, more quickly than anyone can answer them.
Millions of people might be tempted to erase a severely painful memory, for instance — but what if, in the process, they lost other, personally important memories that were somehow related? Would a treatment that 'cleared' the learned habits of addiction only tempt people to experiment more widely?
And perhaps even more important, when scientists find a drug to strengthen memory, will everyone feel compelled to use it?
The stakes, and the wide-open opportunities possible in brain science, will only accelerate the pace of discovery.
'In this field we are merely at the foothills of an enormous mountain range,' said Dr. Eric R. Kandel, a neuroscientist at Columbia, 'and unlike in other areas of science, it is still possible for an individual or small group to make important contributions, without any great expenditure or some enormous lab.'
Dr. Sacktor is one of hundreds of researchers trying to answer a question that has dumbfounded thinkers since the beginning of modern inquiry: How on earth can a clump of tissue possibly capture and store everything — poems, emotional reactions, locations of favorite bars, distant childhood scenes? The idea that experience leaves some trace in the brain goes back at least to Plato’s Theaetetus metaphor of a stamp on wax, and in 1904 the German scholar Richard Semon gave that ghostly trace a name: the engram.
What could that engram actually be?
The answer, previous research suggests, is that brain cells activated by an experience keep one another on biological speed-dial, like a group of people joined in common witness of some striking event. Call on one and word quickly goes out to the larger network of cells, each apparently adding some detail, sight, sound, smell. The brain appears to retain a memory by growing thicker, or more efficient, communication lines between these cells.
The billion-dollar question is how?
In the decades since this process was described in the 1960s and 1970s, scientists have found scores of molecules that play some role in the process. But for years the field struggled to pinpoint the purpose each one serves. The problem was not that such substances were so hard to find — on the contrary.
In a 1999 paper in the journal Nature Neuroscience, two of the most prominent researchers in brain science, Dr. Jeff W. Lichtman and Joshua R. Sanes of Harvard, listed 117 molecules that were somehow involved when one cell creates a lasting speed-dial connection with a neighbor, a process known as 'long-term potentiation.'
They did not see that these findings were necessarily clarifying the picture of how memories are formed. But an oddball substance right there on their own list, it turned out, had unusual properties.
A Helpful Nudge
'You know, my dad was the one who told me to look at this molecule — he was a scientist too, my dad, he’s dead now but he had these instincts — so anyway that’s how it all started,' Dr. Sacktor was saying. He was driving from his home in Yonkers to his laboratory in the East Flatbush neighborhood of Brooklyn, with three quiches and bag of bagels bouncing in the back seat. Lunch for the lab.
The father’s advice led the son, eventually, to a substance called PKMzeta. In a series of studies, Dr. Sacktor’s lab found that this molecule was present and activated in cells precisely when they were put on speed-dial by a neighboring neuron.
In fact, the PKMzeta molecules appeared to herd themselves, like Army Rangers occupying a small peninsula, into precisely the fingerlike connections among brain cells that were strengthened. And they stayed there, indefinitely, like biological sentries.
In short: PKMzeta, a wallflower in the great swimming party of chemicals that erupts when one cell stimulates another, looked as if it might be the one that kept the speed-dial function turned on.
'After that,' Dr. Sacktor said, 'we began to focus solely on PKMzeta to see how critical it really was to behavior.'
Running a lab is something like fielding a weekend soccer team. Players come and go, from Europe, India, Asia, Grand Rapids. You move players around, depending on their skills. And you bring lunch, because doctoral students logging 12-hour days in a yellowing shotgun lab in East Flatbush need to eat.
'People think that state schools like ours are low-key, laid back, and they’re right, we are,' said Robert K. S. Wong, chairman of the physiology and pharmacology department at SUNY Downstate, who brought Dr. Sacktor with him from Columbia. 'You have less pressure to apply for grants, and you can take more time, I think, to work out your ideas.'
To find out what, if anything, PKMzeta meant for living, breathing animals, Dr. Sacktor walked a flight downstairs to the lab of André A. Fenton, also of SUNY Downstate, who studies spatial memory in mice and rats.
Dr. Fenton had already devised a clever way to teach animals strong memories for where things are located. He teaches them to move around a small chamber to avoid a mild electric shock to their feet. Once the animals learn, they do not forget. Placed back in the chamber a day later, even a month later, they quickly remember how to avoid the shock and do so.
But when injected — directly into their brain — with a drug called ZIP that interferes with PKMzeta, they are back to square one, almost immediately. 'When we first saw this happen, I had grad students throwing their hands up in the air, yelling,' Dr. Fenton said. 'Well, we needed a lot more than that one study.'
They now have it. Dr. Fenton’s lab repeated the experiment, in various ways; so has a consortium of memory researchers, each using a different method. Researchers led by Yadin Dudai at the Weizmann Institute of Science in Israel found that one dose of ZIP even made rats forget a strong disgust they had developed for a taste that had made them sick — three months earlier.
A Conscience Blocker?
'This possibility of memory editing has enormous possibilities and raises huge ethical issues,' said Dr. Steven E. Hyman, a neurobiologist at Harvard. 'On the one hand, you can imagine a scenario in which a person enters a setting which elicits traumatic memories, but now has a drug that weakens those memories as they come up. Or, in the case of addiction, a drug that weakens the associations that stir craving.'
Researchers have already tried to blunt painful memories and addictive urges using existing drugs; blocking PKMzeta could potentially be far more effective.
Yet any such drug, Dr. Hyman and others argue, could be misused to erase or block memories of bad behavior, even of crimes. If traumatic memories are like malicious stalkers, then troubling memories — and a healthy dread of them — form the foundation of a moral conscience.
For those studying the biology of memory, the properties of PKMzeta promise something grander still: the prospect of retooling the engram factory itself. By 2050 more than 100 million people worldwide will have Alzheimer’s disease or other dementias, scientists estimate, and far more will struggle with age-related memory decline.
'This is really the biggest target, and we have some ideas of how you might try to do it, for instance to get cells to make more PKMzeta,' Dr. Sacktor said. 'But these are only ideas at this stage.'
A substance that improved memory would immediately raise larger social concerns, as well. 'We know that people already use smart drugs and performance enhancers of all kinds, so a substance that actually improved memory could lead to an arms race,' Dr. Hyman said.
Many questions in the science remain. For instance, can PKMzeta really link a network of neurons for a lifetime? If so, how? Most molecules live for no more than weeks at a time.
And how does it work with the many other substances that appear to be important in creating a memory?
'There is not going to be one, single memory molecule, the system is just not that simple,' said Thomas J. Carew, a neuroscientist at the University of California, Irvine, and president of the Society for Neuroscience. 'There are going to be many molecules involved, in different kinds of memories, all along the process of learning, storage and retrieval.'
Yet as scientists begin to climb out of the dark foothills and into the dim light, they are now poised to alter the understanding of human nature in ways artists and writers have not."
Source:
http://www.nytimes.com
Article By BENEDICT CAREY
Première mondiale à l’AP-HP : une triple greffe mains et face
"Un patient d’une trentaine d’années, gravement brûlé à la suite d’un accident, a reçu ce week-end une triple greffe des deux mains, du haut de la face et du cuir chevelu. Il s’agit d’une première mondiale, qui s’est déroulée à l’hôpital Henri-Mondor (AP-HP)."
"Plus de 40 personnes auront été mobilisées pendant une trentaine d’heures d’intervention pour réaliser cette première mondiale : une triple transplantation, des deux mains et de la face, destinée à permettre à un jeune homme de 30 ans, gravement brûlé, de retrouver une vie relativement normale.
L’opération a été réalisée à l’hôpital Henri Mondor (AP-HP) par les équipes du Dr Christian Dumontier (Saint-Antoine, AP-HP) pour les mains, et des Pr Laurent Lantieri et Jean-Paul Méningaud (Henri-Mondor, AP-HP) pour la face. Dans un premier temps, les chirurgiens ont prélevé les greffons, puis réalisé une transplantation des mains et des avant-bras. Dans un second temps, ils ont greffé le nez, les pommettes, les oreilles, les paupières inférieures et supérieures, le front et tout le cuir chevelu jusqu’à la base de la nuque.
Pour cette intervention unique, 20 chirurgiens et 10 anesthésistes ont dû se relayer. L’équipe d’anesthésie a endormi le patient et contrôlé parfaitement son état pendant 30 heures, ce qui est en soi une prouesse. C’est la première fois au monde qu’une telle surface est greffée à ce niveau. En particulier, la greffe des paupières présentait jusqu’à aujourd’hui des difficultés techniques trop importantes pour être réalisée. Il s’agit de la sixième greffe de la face dans le monde et de la première greffe bilatérale des avant-bras réalisée à l’AP-HP.
Le patient avait été gravement brûlé suite à un accident en 2004. Les graves séquelles dont il souffrait au niveau du visage et des mains lui interdisaient toute vie sociale. Il était inscrit en liste d’attente depuis un an, et suivi à l’hôpital Henri-Mondor (AP-HP). Il est actuellement en réanimation, sous surveillance étroite, et bénéficie également d’un suivi immunologique, destiné à éviter le rejet des greffons.
Cette greffe aurait été impossible sans l’accord de la famille du donneur, qui a été informée au préalable de la nature du prélèvement. Pour la suite, un suivi pluridisciplinaire sera effectué par les différentes équipes de l’AP-HP, afin de permettre l’adaptation des greffons, le suivi médical et l’accompagnement psychologique du patient."
Source :
http://www.lewebzine.aphp.fr
5-6 mai 09 (Paris) : "Don d’organes, greffes : et si la révision de la loi de bioéthique devenait une occasion unique de sauver plus de vies ?"
"Don d’organes, greffes : et si la révision de la loi de bioéthiqueDu mardi 5 mai au mercredi 6 mai
devenait une occasion unique de sauver plus de vies ?"
"La pénurie d’organes demeure une réalité dramatique. Chaque année, en France, environ un tiers seulement des malades en attente de greffe sont transplantés. De nombreuses vies sont perdues ou gâchées."
—"Diversité des stratégies de lutte contre la pénurie d’organes en Europe, questions organisationnelles et éthiques."
— Les 5 et 6 Mai 2009 — Université Pierre et Marie Curie - Campus des Cordeliers - Amphithéâtre Farabœuf 21, Rue de l’Ecole de Médecine – Paris 6e – métro Odéon — Entrée gratuite sur inscription et dans la limite des places disponibles sur www.unesco.fr"
==> Programme (document PDF)
Source :
http://www.lewebzine.aphp.fr
Implications of an organ bank for Jamaica
"This intriguing possibility of an organ bank in Jamaica has medical, moral, ethical, religious, cultural as well as legal considerations, in Jamaica's cultural context."
"Establishing a databank of organ and tissue donors and potential recipients, as well as a regulatory framework for this, is complex. In cultures where transplantation is commonplace, organs such as kidneys, hearts, livers and pancreases are regularly transplanted. Tissues such as corneas, bone marrow, bone and skin grafts, tendons, ligaments, heart valves, veins, cartilage, fascia, and pericardium (the covering of the heart) are also being transplanted.
Organ and tissue donations save lives or improve the quality of a person's life. The organ or tissue may be obtained from a recently deceased person and either transplanted directly into another person or medically stored for a period of time where its tissue viability is maintained until it is needed. At present, organs cannot be stored beyond, say an 18-hour period.
Issues such as the compatibility of the organ or tissue with the body of the recipient and the non-transmission of infection (for example, the hepatitis B virus) are important considerations in the process. In addition, a major social and moral difficulty of transplant surgery is that it is extremely expensive, and the shortage of donor organs has sometimes led to the commoditisation and sale of body parts.
Concept of death
In Jamaica, transplantation may prove challenging for many who consider death a simple and final event. But, to the health professional who harvests the organs, death is considered a process in which the brain dies before the tissues of the body.
This definition allows for the removal of vital organs while they are still viable, with the tissue still having the oxygen supply to sustain it until it is placed in another body. Terms such as brain death, cardio-respiratory or heart death, and persistent vegetative state, will, therefore, need to be discussed for the nation to understand the intricacies of establishing a sustainable organ-transplant system in Jamaica.
The concept of death has a long history that has been coloured by religious as well as metaphysical considerations. The traditional definition of death has been that of the non-beating heart. However, Jamaicans should be aware that it is now possible for a person to be brain dead and not be heart dead at the same time, due to the current existence of life-support machinery.
[Yet] [s]ome have argued (...) that the brain should not be considered the central integrative unit of the human being, and so a human being's death ought not to be identified with brain death.
The context in which the term is used becomes very relevant. Upper-brain death, whole-brain death, and cardiac death are not the same thing. In which of these stages, therefore, are we allowed to explant an organ from a person? The simple answer is that the so-called explantable window occurs during the period after one of the above events has occurred, but before death at the tissue or organ level occurs.
Access, justice and organ donation
The issue of fairness in the allocation of organs and the process to achieve this will be very important. Another issue is whether scarce medical resources, such as a liver transplant, should be denied an alcoholic who damages his or her liver, or a diabetic or hypertensive patient who does not take his medication. While this discussion will be particularly vexing, the issue should turn on whether the person's conduct was sufficiently voluntary.
Kidney transplantation was started at the Kingston Public Hospital during the 1970s, but an inadequacy of kidney donations eventually led to its discontinuation.
Tissue transplantation, such as corneas for the eye and bone for grafting, are currently being done in Jamaica, but these tissues are imported from tissue banks in North America.
Organs and tissue are precious and are potential life-savers, but their donation should occur because of altruism and benevolence and never with a profit motive. Therefore, public-awareness programmes about the potential life-saving benefits of organ transplantation, the need for organ donation, the concept of brain death and religious teachings related to these issues would all be essential if donations to an organ-transplantation programme are to be successful at this time.
The programme would need altruistic persons to consider donating their organs at the time of death to possibly save the life of a fellow Jamaican or give a person another try at a better quality of life. They would do so by way of a living will.
Would organs and tissue donated in Jamaica only be made available to persons residing here? Would persons be allowed to dictate the terms and conditions under which their organs would be used?
The exploratory work should begin in earnest."
Derrick Aaron, MD, PhD - Consultant Bioethicist/palliative care and family physician. Convenor and president of the Bioethics Society of the English-speaking Caribbean and a member of the International Advisory Board for Bioethics, Pan American Health Organization.
Derrick Aaron, Contributor
Source:
http://www.jamaica-gleaner.com
Bilan 2007 des greffes à partir d'un donneur vivant
"Face à la 'pénurie' d'organes, le recours au donneur vivant gagne du terrain. Il est le résultat d'un long travail législatif qui a 'cherché à concilier le principe de l'inviolabilité du corps humain et l'exception médicale, en somme une confrontation du droit et du besoin thérapeutique'.
L'Académie de médecine vient d'analyser les risques et les bénéfices en jeu pour le donneur vivant et le receveur, en s'appuyant notamment sur le rapport d'activité de l'Agence de la biomédecine pour l'année 2007.
Ce rapport d'activité recense l'ensemble des résultats de l'année 2007 concernant les greffes de rein, de foie et de poumon. Notons que, sur l'ensemble des greffes de rein, 8 pour cent provenait d'un donneur vivant, un faible pourcentage par rapport aux Etats-Unis où elle est de 40 pour cent. Pour le foie, le pourcentage de greffes à partir de donneur vivant est de 1,7 pour cent et pour le poumon elle reste 'exceptionnelle'.
Le recours à un donneur vivant 'n'est justifié que si le risque opératoire, les éventuelles séquelles physiques et/ou psychologiques pour le donneur sont acceptables et si le bénéfice pour le receveur est réel', précise le rapport. Et l'Académie dresse la liste des risques pour le prélèvement et la greffe de ces organes.
Malgré ce bilan, l'Académie de médecine recommande que la 'possibilité de recours à un donneur vivant ne doit en aucun cas faire perdre de vue que la priorité est d'améliorer la fréquence des dons post mortem'.
Il faut par conséquent tout 'mettre en œuvre pour réduire la proportion de refus de prélèvement chez les personnes en état de mort encéphalique, en réexaminant notamment les modalités d'expression du refus'."
Quotidien du Médecin (Stéphanie Hasendahl) 02/04/09
Source :
http://www.genethique.org
"PARIS - La possibilité de recourir à un donneur vivant pour la transplantation de certains organes 'ne doit en aucun cas faire perdre de vue que la priorité est d'améliorer la fréquence des dons post-mortem', estime l'Académie nationale de médecine.
'Il convient de tout mettre en oeuvre pour réduire la proportion de refus de prélèvements chez les personnes en état de mort encéphalique', recommande en premier lieu la société savante dans un rapport sur 'le recours aux donneurs vivants en transplantation d'organes'.
Dans un contexte de pénurie d'organes, l'Académie estime que le recours à un donneur vivant 'n'est justifié que si le risque opératoire, les éventuelles séquelles physiques et/ou psychologiques pour le donneur sont acceptables, et si le bénéfice pour le receveur est réel'.
Ce type de don n'est possible en France qu'à l'intérieur d'un cercle familial élargi.
En 2007, 8 pour cent (235 patients) des greffes rénales en France ont été réalisées à partir d'un donneur vivant. Pour le foie, seules 18 greffes (1,7 pour cent) ont été réalisées à partir de donneurs vivants, dont 9 chez l'enfant.
L'Académie de médecine recommande le maintien d'un entretien du donneur avec un comité d'experts avant l'expression du consentement devant un magistrat, ainsi que le présence de psychologues spécialisés au niveau des équipes de transplantation.
Elle préconise également la mise en place, dans le registre de suivi des donneurs, d''enquêtes d'ordre psychologique et social' intéressant donneur et receveur.
Lorsque le donneur est 'victime d'un préjudice durable', l'Académie estime qu'il devrait pouvoir bénéficier de l'aide de l'Office national d'indemnisation (Oniam).
L'Académie indique ne pouvoir retenir la possibilité du 'don altruiste' (hors cercle familial), mais n'écarte pas la possibilité du 'don croisé': deux familles ayant besoin d'un organe pourraient 'échanger' leur donneur pour une meilleure compatibilité médicale.
La question du don d'organes et de la greffe est l'un des thèmes en débat dans la révision des lois de bioéthique prévue en 2010."
Source :
http://www.romandie.com
L'Académie de médecine vient d'analyser les risques et les bénéfices en jeu pour le donneur vivant et le receveur, en s'appuyant notamment sur le rapport d'activité de l'Agence de la biomédecine pour l'année 2007.
Ce rapport d'activité recense l'ensemble des résultats de l'année 2007 concernant les greffes de rein, de foie et de poumon. Notons que, sur l'ensemble des greffes de rein, 8 pour cent provenait d'un donneur vivant, un faible pourcentage par rapport aux Etats-Unis où elle est de 40 pour cent. Pour le foie, le pourcentage de greffes à partir de donneur vivant est de 1,7 pour cent et pour le poumon elle reste 'exceptionnelle'.
Le recours à un donneur vivant 'n'est justifié que si le risque opératoire, les éventuelles séquelles physiques et/ou psychologiques pour le donneur sont acceptables et si le bénéfice pour le receveur est réel', précise le rapport. Et l'Académie dresse la liste des risques pour le prélèvement et la greffe de ces organes.
Malgré ce bilan, l'Académie de médecine recommande que la 'possibilité de recours à un donneur vivant ne doit en aucun cas faire perdre de vue que la priorité est d'améliorer la fréquence des dons post mortem'.
Il faut par conséquent tout 'mettre en œuvre pour réduire la proportion de refus de prélèvement chez les personnes en état de mort encéphalique, en réexaminant notamment les modalités d'expression du refus'."
Quotidien du Médecin (Stéphanie Hasendahl) 02/04/09
Source :
http://www.genethique.org
Greffes d'organes: priorité aux donneurs décédés
"PARIS - La possibilité de recourir à un donneur vivant pour la transplantation de certains organes 'ne doit en aucun cas faire perdre de vue que la priorité est d'améliorer la fréquence des dons post-mortem', estime l'Académie nationale de médecine.
'Il convient de tout mettre en oeuvre pour réduire la proportion de refus de prélèvements chez les personnes en état de mort encéphalique', recommande en premier lieu la société savante dans un rapport sur 'le recours aux donneurs vivants en transplantation d'organes'.
Dans un contexte de pénurie d'organes, l'Académie estime que le recours à un donneur vivant 'n'est justifié que si le risque opératoire, les éventuelles séquelles physiques et/ou psychologiques pour le donneur sont acceptables, et si le bénéfice pour le receveur est réel'.
Ce type de don n'est possible en France qu'à l'intérieur d'un cercle familial élargi.
En 2007, 8 pour cent (235 patients) des greffes rénales en France ont été réalisées à partir d'un donneur vivant. Pour le foie, seules 18 greffes (1,7 pour cent) ont été réalisées à partir de donneurs vivants, dont 9 chez l'enfant.
L'Académie de médecine recommande le maintien d'un entretien du donneur avec un comité d'experts avant l'expression du consentement devant un magistrat, ainsi que le présence de psychologues spécialisés au niveau des équipes de transplantation.
Elle préconise également la mise en place, dans le registre de suivi des donneurs, d''enquêtes d'ordre psychologique et social' intéressant donneur et receveur.
Lorsque le donneur est 'victime d'un préjudice durable', l'Académie estime qu'il devrait pouvoir bénéficier de l'aide de l'Office national d'indemnisation (Oniam).
L'Académie indique ne pouvoir retenir la possibilité du 'don altruiste' (hors cercle familial), mais n'écarte pas la possibilité du 'don croisé': deux familles ayant besoin d'un organe pourraient 'échanger' leur donneur pour une meilleure compatibilité médicale.
La question du don d'organes et de la greffe est l'un des thèmes en débat dans la révision des lois de bioéthique prévue en 2010."
Source :
http://www.romandie.com
"A corps" et désaccords
Ajout du 09/04/09 : la décision judiciaire est reportée au 21/04. (source)
Procès. La justice examinait hier une plainte pour atteinte à la dignité, à la décence et à l’intégrité des personnes, à propos de l’exposition "Our Body…", actuellement à Paris.
"Les cadavres 'plastinés' de l’exposition 'Our Body, à corps ouverts' étaient hier devant le tribunal de grande instance de Paris. Deux associations, Ensemble contre la peine de mort et Solidarité Chine, réclamaient en référé l’interruption de cette manifestation, ouverte depuis le 12 février à Paris et qui présente des dépouilles humaines conservées de manière spectaculaire grâce au procédé d’imprégnation polymérique du à l’anatomiste allemand Gunther von Hagens. Motif de la plainte : cette exhibition de cadavres à des fins commerciales constituerait une atteinte à la dignité, à la décence et à l’intégrité des personnes. En outre, parmi les 17 corps exposés, pourraient se trouver ceux de condamnés à mort chinois, craignent les plaignants."
Eviscérés.
"Depuis que Von Hagens a mis au point son procédé de plastination, les expositions anatomiques qui en ont résulté à travers le monde n’ont cessé de susciter la polémique. En France, c’est l’organisateur de spectacles musicaux Pascal Bernardin qui a produit l’expo avec des dépouilles fournies, assure-t-il, par une fondation de Hongkong. La chose a d’abord été présentée à Lyon l’an dernier, où elle aurait été visitée par 110 000 personnes, puis à Marseille (35 000). A Paris, la Cité des sciences et le musée de l’Homme n’ont pas désiré accueillir la manifestation, suite notamment à un avis défavorable du Comité consultatif national d’éthique. Lequel condamnait en particulier ce 'regard techniciste sur les corps' et un processus industriel 'qui n’est pas sans rappeler le traitement des cadavres dans les camps d’extermination lors de la dernière guerre'. L’exposition a donc échoué dans une salle privée, près de la Madeleine.
Pour les plaignants, Me Richard Sédillot s’est étonné que l’on puisse aujourd’hui 'tirer profit de l’exposition de cadavres dépecés et éviscérés en plein Paris', s’interrogeant par ailleurs sur l’origine de ces 'corps d’hommes jeunes, sans pathologies particulières', alors que la Chine exécute chaque année environ 6 000 personnes, dont les corps ne sont pas toujours rendus à la famille. Il a réclamé l’interruption de l’exposition, sous astreinte de 10 000 euros par jour de retard, et réclamé les documents établissant l’origine des corps et le consentement des personnes concernées."
Référé.
"Pour la défense, Me Jean-Marie Tomasi a souligné que l’exposition avait pour objet de 'désacraliser le corps humain' et que, ce faisant, 'elle pourrait favoriser le don d’organes'. S’est ensuivi un débat technique sur l’article 16 du code civil, qui porte sur le respect du corps humain : s’applique-t-il aussi à celui des défunts ? Auquel cas, le sous-article 16-2 - 'Le juge peut prescrire toutes mesures propres à empêcher ou faire cesser une atteinte illicite au corps humain' - pourrait être invoqué pour interrompre 'Our Body, à corps ouverts'. Le juge des référés Louis-Marie Raingeard de la Bletière s’est donné jusqu’au 9 avril pour y réfléchir. L’exposition doit se tenir jusqu’au 10 mai, avant de migrer pour l’été à Vincennes, au parc floral. Sauf si…"
Source :
http://www.liberation.fr
Acute renal failure – definition, outcome measures, animal models, fluid therapy and information technology needs: the Second International Consensus
(2004)
Introduction
"There is no consensus definition of acute renal failure (ARF) in critically ill patients. More than 30 different definitions have been used in the literature, creating much confusion and making comparisons difficult. Similarly, strong debate exists on the validity and clinical relevance of animal models of ARF; on choices of fluid management and of end-points for trials of new interventions in this field; and on how information technology can be used to assist this process. Accordingly, we sought to review the available evidence, make recommendations and delineate key questions for future studies."
Methods
"We undertook a systematic review of the literature using Medline and PubMed searches. We determined a list of key questions and convened a 2-day consensus conference to develop summary statements via a series of alternating breakout and plenary sessions. In these sessions, we identified supporting evidence and generated recommendations and/or directions for future research."
Results
"We found sufficient consensus on 47 questions to allow the development of recommendations. Importantly, we were able to develop a consensus definition for ARF. In some cases it was also possible to issue useful consensus recommendations for future investigations. We present a summary of the findings."
(Full versions of the six workgroups' findings are available on the internet at http://www.ADQI.net website)
Conclusion
"Despite limited data, broad areas of consensus exist for the physiological and clinical principles needed to guide the development of consensus recommendations for defining ARF, selection of animal models, methods of monitoring fluid therapy, choice of physiological and clinical end-points for trials, and the possible role of information technology."
Source:
Critical Care
http://ccforum.com/content/8/4/R204
Introduction
"There is no consensus definition of acute renal failure (ARF) in critically ill patients. More than 30 different definitions have been used in the literature, creating much confusion and making comparisons difficult. Similarly, strong debate exists on the validity and clinical relevance of animal models of ARF; on choices of fluid management and of end-points for trials of new interventions in this field; and on how information technology can be used to assist this process. Accordingly, we sought to review the available evidence, make recommendations and delineate key questions for future studies."
Methods
"We undertook a systematic review of the literature using Medline and PubMed searches. We determined a list of key questions and convened a 2-day consensus conference to develop summary statements via a series of alternating breakout and plenary sessions. In these sessions, we identified supporting evidence and generated recommendations and/or directions for future research."
Results
"We found sufficient consensus on 47 questions to allow the development of recommendations. Importantly, we were able to develop a consensus definition for ARF. In some cases it was also possible to issue useful consensus recommendations for future investigations. We present a summary of the findings."
(Full versions of the six workgroups' findings are available on the internet at http://www.ADQI.net website)
Conclusion
"Despite limited data, broad areas of consensus exist for the physiological and clinical principles needed to guide the development of consensus recommendations for defining ARF, selection of animal models, methods of monitoring fluid therapy, choice of physiological and clinical end-points for trials, and the possible role of information technology."
Source:
Critical Care
http://ccforum.com/content/8/4/R204
"Machine Perfusion or Cold Storage in Deceased-Donor Kidney Transplantation"
"To the Editor: Moers et al. (Jan. 1 issue) (...) report on their trial of machine perfusion versus static storage of kidneys from deceased donors. The benefit of machine perfusion (...) is probably that it ensures a uniform distribution of preservation fluid throughout the organ, which is better than a single flush.
Perhaps this benefit can be illustrated best by our experience with a series of 38 poorly preserved kidneys obtained at our center from 19 donors after cardiac death, all of whom had undergone femoral cannulation and were Maastricht category II or III donors. (...)"
Source:
New England Journal of Medicine
http://content.nejm.org
Perhaps this benefit can be illustrated best by our experience with a series of 38 poorly preserved kidneys obtained at our center from 19 donors after cardiac death, all of whom had undergone femoral cannulation and were Maastricht category II or III donors. (...)"
Source:
New England Journal of Medicine
http://content.nejm.org
Outcome of Renal Transplantation from Very Old Donors
"The use of kidneys from elderly donors may permit more transplantations, but it has been associated with poorer outcomes than transplantations performed with kidneys from younger donors.
According to data from the United Network for Organ Sharing, the rates of graft loss and patient death among recipients of grafts from donors 70 years of age or older are 24 per cent and 21 per cent higher, respectively, than rates among recipients of grafts from donors 60 to 69 years of age."
Source:
New England Journal of Medicine
http://content.nejm.org
According to data from the United Network for Organ Sharing, the rates of graft loss and patient death among recipients of grafts from donors 70 years of age or older are 24 per cent and 21 per cent higher, respectively, than rates among recipients of grafts from donors 60 to 69 years of age."
Source:
New England Journal of Medicine
http://content.nejm.org
Polémique autour de l'exposition "Our body"
"Les associations Ensemble contre la peine de mort (ECPM) et Solidarité Chine ont assigné l'organisateur de l'exposition "Our body, à corps ouvert" devant le tribunal de grande instance de Paris (...) au motif que les cadavres pourraient être des prisonniers ou des condamnés à mort chinois. Ils estiment par ailleurs qu'une telle exposition va à l'encontre de l'article 16 du code civil qui 'interdit toute atteinte à la dignité de la personne'. Pour l'avocat des plaignants, Me Richard Sédillot, 'l'exposition enfreint aussi le code de santé publique, qui précise que les corps et organes ne peuvent être utilisés qu'à des fins scientifique ou thérapeutique. Or dans le cas présent, ils sont détournés à des fins commerciales, puisque l'entrée du lieu est payante. Or cette visée-là n'est pas compatible avec le respect de la dignité humaine'.L'avocat de la partie adverse riposte que l'entrée n'a pas pour but d'enrichir quelqu'un mais n'est là que pour payer le loyer. Par ailleurs, il affirme qu''il y a un intérêt pédagogique , et donc scientifique, à montrer l'anatomie humaine de manière aussi charnelle et aussi réaliste'.De son côté, le Comité national consultatif d'éthique (CCNE) a rendu l'année dernière un avis condamnant catégoriquement la tenue de cette exposition. Il estime que 'le non-dit majeur' de l'exposition (était) 'la prime au voyeurisme sous couvert de science'. Il ajoutait que l'exposition introduisait 'un regard techniciste' sur des corps 'volontairement désingularisés' suivant 'une approche qui n'est pas sans rappeler le traitement des cadavres dans les camps d'extermination lors de la dernière guerre'."
La Croix (Marie Boëton) 01/04/09
Source :
http://www.genethique.org/revues/revues/2009/avril/20090401.4.asp
Mon commentaire :
On se rappelle l'affaire des transplantations forcées en Chine : des prisonniers politiques, des membres du Falun Gong étaient abattus pour leurs organes, vendus à des fins de greffe. La Chine, après avoir nié ces faits dans un premier temps (accusations du sénateur canadien David Kilgour), a ensuite reconnu leur authenticité.
Fin mars 2009, j'étais à cette expo (un mercredi) en même temps que des lycéens en Terminale scientifique (S), qui ont tous très bien compris que les corps de l’expo sont des "bouts de viande" sous cellophane, ce qui évacue la question de la mort, qui sera pourtant bien présente lorsqu’ils étudieront le corps humain en médecine (peut-être pas au début des cours d’anatomie, mais par la suite, et de toute façon dans leur carrière de médecin, ils ne manqueront pas d'être confrontés à la mort). Dans le registre où les visiteurs pouvaient inscrire leurs commentaires à l'issue de l'expo, il y avait beaucoup de commentaires négatifs, mais aussi des mises en garde de la part de médecins (étudiants, internes, chirurgiens, etc.), qui expliquaient bien que le problème de la mort était évacué. Etaient présents en ce mercredi de fin mars beaucoup d'étudiantes en médecine, quelques chirurgiens ou médecins et... des enfants !
Ajout du 02/04/09 :
"Jugement le 9 avril pour l'exposition 'Our body'"
"La justice se prononcera le 9 avril prochain sur l'exposition 'Our body, à corps ouvert' de cadavres chinois préservés par plastination. Rappelons que deux associations, 'Ensemble contre la peine de mort' et 'Solidarité Chine' demandent l'interdiction de cette exposition au motif que les cadavres pourraient être des prisonniers ou des condamnés à mort chinois."
La Croix 03/04/09
Source :
http://www.genethique.org
La Croix (Marie Boëton) 01/04/09
Source :
http://www.genethique.org/revues/revues/2009/avril/20090401.4.asp
Mon commentaire :
On se rappelle l'affaire des transplantations forcées en Chine : des prisonniers politiques, des membres du Falun Gong étaient abattus pour leurs organes, vendus à des fins de greffe. La Chine, après avoir nié ces faits dans un premier temps (accusations du sénateur canadien David Kilgour), a ensuite reconnu leur authenticité.
Fin mars 2009, j'étais à cette expo (un mercredi) en même temps que des lycéens en Terminale scientifique (S), qui ont tous très bien compris que les corps de l’expo sont des "bouts de viande" sous cellophane, ce qui évacue la question de la mort, qui sera pourtant bien présente lorsqu’ils étudieront le corps humain en médecine (peut-être pas au début des cours d’anatomie, mais par la suite, et de toute façon dans leur carrière de médecin, ils ne manqueront pas d'être confrontés à la mort). Dans le registre où les visiteurs pouvaient inscrire leurs commentaires à l'issue de l'expo, il y avait beaucoup de commentaires négatifs, mais aussi des mises en garde de la part de médecins (étudiants, internes, chirurgiens, etc.), qui expliquaient bien que le problème de la mort était évacué. Etaient présents en ce mercredi de fin mars beaucoup d'étudiantes en médecine, quelques chirurgiens ou médecins et... des enfants !
Ajout du 02/04/09 :
"Jugement le 9 avril pour l'exposition 'Our body'"
"La justice se prononcera le 9 avril prochain sur l'exposition 'Our body, à corps ouvert' de cadavres chinois préservés par plastination. Rappelons que deux associations, 'Ensemble contre la peine de mort' et 'Solidarité Chine' demandent l'interdiction de cette exposition au motif que les cadavres pourraient être des prisonniers ou des condamnés à mort chinois."
La Croix 03/04/09
Source :
http://www.genethique.org
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