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Canada : oui au don d'organes

"Les gens de la région sont sensibles à la situation de ceux qui attendent de recevoir un don d'organe. Plusieurs personnes ont confié à 'L'Œil Régional' qu'elles avaient accepté de donner leurs organes après leur décès.

Rappelons cependant qu'il ne suffit pas qu'une personne donne simplement son accord pour que ses organes puissent être donnés.

Une étude effectuée en 2004 pour le compte de la section québécoise de la Fondation canadienne du rein révélait d'ailleurs que 82 % des gens étaient en faveur du don d'organe. En contrepartie, seulement 55 % d'entre eux avaient entrepris les démarches nécessaires.

Chaque personne doit signer son nom sur l'autocollant réservé à cette fin, acheminé par la poste dans la même enveloppe qui contient la carte d'assurance maladie. Elle a aussi la responsabilité d'en informer sa famille, pour que ses proches puissent respecter cette volonté."

"Sur la vingtaine de personnes interrogées par 'L'Œil Régional', 13 ont démontré qu'elles avaient rempli les conditions nécessaires pour faire ce don de la vie. Jacques Champagne fait partie du lot. L'homme a signé l'autocollant et l'a posé au verso de sa carte d'assurance maladie à la suite de la demande de ses filles. 'Ce sont elles qui m'ont fait réaliser que c'était le juste retour des choses. Nos organes permettent de sauver des vies', commente-t-il.

De son côté, Michel Duquette ne s'est pas fait prier pour donner un second souffle à une personne nécessitant une transplantation. 'J'ai apposé ma signature depuis fort longtemps. Je me sens interpellé par cette situation, d'autant plus qu'un de mes proches a dû subir une greffe. J'étais bien content qu'il ait pu bénéficier d'un don d'organe.'

Plusieurs ont affirmé avoir incité les membres de leurs familles à signer l'autocollant. Pour sa part, la directrice générale de la Maison de la famille de la Vallée-du-Richelieu, Johanne Demers, s'est assurée que ses enfants l'imitent en acceptant de donner leurs organes. 'C'est important pour moi. En tant que mère de famille, je serais bien heureuse qu'une personne ait fait ce don si jamais mes enfants sont gravement malades', confie la dame qui, au moment de l'entrevue, s'est aperçue qu'elle avait apposé l'autocollant sur sa carte d'assurance maladie en omettant de le signer. Elle s'est empressée de rectifier le tir.

Tous ces témoignages réconfortent la Fondation Diane Hébert, qui consacre plusieurs heures à sensibiliser et informer les gens sur l'importance du don d'organes. La directrice générale Isabelle Gendron tient toutefois à rappeler qu'il n'est pas toujours facile d'obtenir un organe compatible avec le receveur.

'L'organe doit être en bonne condition. Nous avons eu plusieurs complications ces dernières années en raison des attentats terroristes de 2001 et de l'apparition du SRAS. Les médecins ont dû faire plus de tests pour vérifier l'état des organes. De plus, en ce qui concerne les donneurs décédés, ils doivent être morts d'une cause neurologique pour que nous puissions effectuer une transplantation'."

Source :
L'Oeil Régional
Article de Denis Bélanger

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