Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.

Préparer la révision des lois de bioéthique avec le 3ème cycle d’éthique médicale "Jérôme Lejeune"

"Les enjeux de la prochaine révision des lois de bioéthique seront complexes et déterminants : cette nouvelle législation orientera fondamentalement notre société en matière de santé et de recherche. Les débats qui précèderont cette révision, organisés dans le cadre d’Etats Généraux en 2009 interpelleront tous les citoyens, et en priorité les professionnels de la santé, les acteurs publics, conseillers, étudiants et responsables de formations impliquant une dimension éthique.

Dans cette perspective, l’Institut politique Léon Harmel et la Fondation Jérôme Lejeune ont créé un 3ème cycle d’éthique médicale. Le jeudi 11 septembre 2008 débuteront les modules abordant les sujets les plus emblématiques :
- l’embryon : statut biologique et philosophique de l’embryon, fécondation in vitro, problématiques de la gestation pour autrui et de l’homoparentalité, diagnostic préimplantatoire;
- la grossesse : interruption volontaire de grossesse (IVG) et interruption médicale de grossesse (IMG) : historiques, statistiques, législations en France et à l’étranger, syndrome post avortement, maisons d’accueil, problématique de l’homicide involontaire du fœtus et de l’infanticide ;
- le dépistage : dépistage prénatal (DPN) : organisation, techniques, cas paradigmatique de la trisomie 21, eugénisme démocratique ;
- le clonage : clonage reproductif et scientifique, enjeux des cellules souches et du clonage embryonnaire ;
- la fin de vie : réflexion éthique sur la mort, euthanasie, suicide, organisation des soins palliatifs en France, testaments de vie et déclaration anticipée, loi du 22 avril 2005.

La formation est assurée par des professionnels de la santé, juristes, philosophes, psychanalystes, notamment :
- Mgr Tony Anatrella, psychanalyste ;
- Dr JM. Gomas, médecin coordinateur de l’unité fonctionnelle Douleur et Soins palliatifs de l’APHP ;
- M. Fabrice Hadhadj, professeur de philosophie et écrivain ;
- Pr. Alain Lejeune, président de la Fédération internationale des pharmaciens catholiques ;
- Mme Marguerite Peeters, éthicienne, directrice d’Interactive Information Service ;
- Me Jean Paillot, avocat ;
- Pr. Emmanuel Sapin, chef du service de chirurgie pédiatrique au CHU de Dijon. Le professeur Sapin a collaboré à la 1ère intervention chirurgicale mondiale sur un fœtus in utero ;
- Mme Monette Vacquin psychanalyste ;
- Dr Pauline de Vaux, addictologue.

Les cours débuteront le jeudi 11 septembre 2008, à raison de 16H par mois réparties sur 2 jours consécutifs : le jeudi après-midi de 13H à 22H et le vendredi de 8H à 17H.

L’acquisition des connaissances et des savoir-faire est validée par un contrôle continu des examens par module, et par un mémoire de fin d’étude. A l’issue de la formation (sur deux années), si la totalité des modules a été validée, les élèves sont titulaires d’un certificat de 3ème cycle d’éthique médicale (certificat de formation professionnelle continue) ou d’un diplôme de 3ème cycle d’éthique médicale (diplôme de l’institut EPES)."

Institut Politique Léon Harmel
176, rue du Temple - 75003 PARIS
Tél. : 08 77 97 57 86
Inscriptions : 06 25 37 62 83
www.iplh.fr

Copyright genethique.org

1 commentaire:

F Clemente a dit…

Au moment de la mise en place du diagnostic prénatal, vers les années 1970, on pensait à son caractère transitoire en croyant que le traitement suivrait avec un rythme comparable. Mais il faut reconnaître que le suivi n’a pas été aussi important et les recherches se sont orientées majoritairement vers les méthodes de dépistage.
Cependant il faut aussi reconnaître que le diagnostic des maladies génétiques s’est orienté vers des cas dans lesquels l’origine de plusieurs gènes, soit agissant à la naissance soit au cours de la vie, est en cause. En effet, l’environnement joue un rôle parfois difficile à prévoir. Ainsi on s’oriente vers le tout génétique, privilégiant le rôle de l’hérédité sans étudier en même temps d’autres facteurs environnementaux pouvant faciliter l’apparition de telles maladies (prédisposition au diabète et aux différentes maladies psychiatriques, par exemple). Actuellement nous arrivons à prévoir l’âge probable de l’apparition des premiers symptômes de la maladie de Huntington, mais malheureusement nous n’avons pas grand chose à proposer en termes thérapeutiques. Si les mêmes sommes utilisées pour les études concernant les altérations géniques étaient employées dans les études thérapeutiques, nous serions actuellement confrontés à des problèmes de société sûrement différents.
Par exemple, la trisomie 21, qui a été la plus étudiée et la plus suivie, était recherchée en 1980 sur 10% des femmes enceintes âgées de moins de 38 ans, atteignant 85% des femmes vingt ans après, en 2000. Cette amplification impressionnante ne nous pose pas des problèmes ? Nous sommes en présence d’ « eugénisme » vu le chiffre élevé du pourcentage d’analyse actuel et bien disproportionné avec le nombre de malade. Ce glissement qui est apparu avec le temps, nous suggère que la population se sent de plus en plus concernée, préoccupée et par conséquent affaiblie vis à vis de l’acceptabilité de ce handicap.