"Un patient dont les reins ne fonctionnent plus a besoin d'une hémodialyse pour survivre. Ses reins sont détruits, il est en 'insuffisance rénale'.
Les causes peuvent être diverses : diabète, hypertension artérielle, maladie auto-immune... Ces séances d'hémodialyse durent souvent quatre heures et cela trois fois par semaine, ce qui rend la vie de ces patients particulièrement pénible. Actuellement, 20 500 patients sont greffés du rein en France. En 2009, dans le Nord - Pas-de-Calais, 101 patients ont bénéficié d'une greffe de rein, alors que 424 étaient toujours en attente en fin d'année.
Comment savoir ?
Pour qu'un prélèvement d'organe puisse être réalisé sur une personne décédée, il est primordial que le médecin responsable s'assure de l'absence de refus du don de la part du patient. Car en France, la seule notion retenue est celle du 'refus de don d'organe', c'est en quelque sorte le principe du 'consentement présumé'. Certes, le registre national de refus de don est consulté, mais l'interrogatoire de l'entourage du patient en vue de connaître ses volontés, est indispensable. Et c'est bien de cet avis-là que le médecin va s'enquérir.
Le dire à son entourage Il appartient à chacun d'entre nous de faire savoir son souhait. Chaque citoyen a la possibilité d'un choix libre et éclairé, qu'il soit en faveur ou non du don d'organe, mais il est important de faire savoir ce choix à son entourage."
Docteur Jérôme CUNY http://www.lavoixdunord.fr/actualite/Dossiers/De-Vous-a-Nous/articles/2010/08/24/article_question-santedon-d-organes-pour-qui-pou.shtml
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