"Pour la première fois au Japon, des organes ont été prélevés sur un patient en état de mort cérébrale, sans que celui ci n'ait signé de consentement écrit. Depuis la révision de la loi sur le don d'organe validée fin juillet, le double consentement, signé par la patient et sa famille, n'est plus nécessaire.
Setsuko Konaka, directeur du réseau japonais des transplantations des organes, raconte au Japan Times : 'Dans une conversation, le patient avait dit à sa famille qu'il espérait donner ses organes. La famille a décidé de respecter sa décision'.
'Auparavant, il y avait des familles qui voulaient que les organes de leurs proches soient donner parce que le patient en avait exprimer le souhait verbalement. Mais ce n'était pas possible. C'est donc une étape en avant', poursuit le docteur.
Décédé lundi suite à un accident de voiture dans la région de Tokyo, le jeune homme d'une vingtaine d'années est pris en exemple par le réseau japonais des transplantations d'organes. Grâce à lui, cinq vies pourront être sauvées à travers le Japon.
Selon l'agence Kyodo, son coeur et ses poumons seront donnés à deux autres hommes d'une vingtaine d'années à Osaka et à Okayama. Son foie ira à une femme sexagénaire de Tokyo, son pancréas et l'un de ses reins à une femme quinquagénaire de Fujita. L'autre rein étant destiné à un adolescent de la préfecture de Gunma.
La nouvelle législation autorise également le don d'organe de mineurs de moins de 15 ans. A cause des anciennes mesures strictes, seuls 87 personnes déclarées en état de mort cérébrale ont pu donner leurs organes depuis 1997. 36 000 personnes sont en attente de transplantation au Japon."
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