Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.

Promotion du don d'organes par Québec-Transplant

Des chiffres qui donnent froid dans le dos !

"Le don d’organes bat des records au Québec, avec une moyenne de près de quatre organes par donneurs, mais il serait possible de faire mieux si tous les donneurs potentiels étaient identifiés.

En 2009, la générosité de 138 donneurs décédés et de leur famille a permis que 499 organes soient transplantés chez 431 personnes. Avec une moyenne de près de quatre organes par donneur, le Québec se classe parmi les plus performants au pays et en Amérique du Nord, selon Québec-Transplant. 'Ces bons résultats ne doivent pas occulter la demande grandissante pour la transplantation', nuance Louis Beaulieu, directeur général de Québec-Transplant.

En effet, ils étaient 1200 à attendre une transplantation d'organe au 31 décembre 2009, une augmentation de 3 pour cent par rapport à l'année précédente. Chaque année, 50 pour cent de ces personnes décèdent sans avoir pu trouver d'organe. En 2008, le nombre de donneurs d'organes a augmenté de 7,9 pour cent.

Les besoins augmentent
Depuis plusieurs années, le nombre de personnes en attente d'un don d'organe ne cesse de croître, alors que celui des donneurs demeure relativement constant. 'Au Canada, au cours de la dernière décennie, il y a eu une augmentation de 84 pour cent du nombre de patients en attente, mentionne le Dr Pierre Marsolais, interniste et intensiviste à l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal et coauteur du protocole québécois sur le don d'organes après décès cardiocirculatoire. On prévoit une augmentation des besoins de 221 pour cent d'ici 2040 alors qu'il y aura une hausse du nombre d'organes à transplanter de seulement 12 pour cent.'

Moins de donneurs
Maintenir le nombre de donneurs d'organes au Québec relève de l'exploit si l'on considère que le nombre de décès neurologiques est en diminution constante et que cette condition est nécessaire pour pouvoir effectuer un don d'organes. L'amélioration des soins préhospitaliers et de la sécurité routière, et la diminution des cas d'alcool au volant sont autant de facteurs qui contribuent à réduire le nombre de décès neurologiques et, par conséquent, la quantité de donneurs d'organes.

Le milieu médical tente donc, depuis plusieurs années, d'améliorer les conditions de maintien de ces morts neurologiques afin qu'un seul donneur puisse sauver plus de vies. 'Nous avons plus d'organes par donneur en bon état pour être transplantés', se réjouit le docteur Marsolais."

[Question : est-il éthique d'anticiper la "mort encéphalique", ou encore de prolonger des patients en état de "mort encéphalique" pendant plusieurs heures (respirateur artificiel) à des seules fins de conservation d'organes ?]

Sources
Québec-Transplant
http://www.servicevie.com

Aucun commentaire: