Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.

Lundi 24 janvier, "De quoi j'me mêle" propose de débattre sur le thème "Les dons d'organes, de tissus, de moelle osseuse et du sang".

"Déclaré grande cause nationale en 2009 par le gouvernement, le don d'organes reste encore aujourd'hui un sujet compliqué, voire tabou, et le nombre de personnes en attente d'une greffe dépasse largement le nombre de donneurs.

Pour pallier ce manque, le Royaume-Uni envisage de demander aux candidats au permis de conduire s'ils veulent s'inscrire sur les listes de donneurs.
La réponse sera obligatoire lors de l'examen, et inscrite sur le permis.
On n'en est pas encore là en France, d'autant que l'Agence de la Biomédecine, affirme par la voix de sa directrice Emmanuelle Prada-Bordenave: 'Ce projet, déjà évoqué en France avec le permis de conduire et la carte vitale, est difficilement conciliable avec notre système du consentement éclairé qui prévaut depuis 1976'.
Lundi 24 janvier, 'De quoi j'me mêle' propose de débattre sur le thème 'Les dons d'organes, de tissus, de moelle osseuse et du sang'. Pourquoi, comment, pour qui, les participants pourront échanger, questionner, exprimer réticence ou accord, et savoir ce qu'en disent le curé et le pasteur, qui seront présents pour en débattre."
http://www.ladepeche.fr/article/2011/01/22/995695-Carmaux-Soiree-debat-autour-des-dons-d-organes.html

2 commentaires:

Ethics, Health and Death 2.0 a dit…

Organopoly : "Les directives de l'Union européenne risquent-elles de mettre en péril la notion de don qui prévaut jusqu'ici en matière de transplantation ?
Le don d'organes sauve des vies, mais il n'y a pas assez de donneurs. À l'heure actuelle, 16 000 Européens sont sur une liste d'attente et trois d'entre eux meurent chaque jour, faute, notamment, d'une législation claire et unique dans tous les États membres de l'U.E. Et les conséquences d'une nouvelle directive, qui prévoit que les transferts de tissus humains seront soumis à la législation sur les médicaments, inquiète le monde médical. Cela signifie que les cornées, les valvules du coeur ou les vaisseaux sanguins, par exemple, peuvent être commercialisés et que le marché va balayer l'héritage hippocratique. Quels effets cela aura-t-il à terme sur le don d'organes, même si tout le monde clame aujourd'hui qu'il doit être protégé de la pression mercantile ?"
http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=1161040,day=1,week=26,year=2010.html

Ethics, Health and Death 2.0 a dit…

La médecine transplantatoire du futur :
"Face à la pénurie de donneurs pour les transplantations, les scientifiques développent la recherche dans plusieurs directions. Panorama et prospective.
An 2030, dans le futur proche : les dons d'organes ne sont plus nécessaires, car ceux-ci sont fabriqués par synthèse en laboratoire ou proviennent d'animaux génétiquement modifiés, spécialement sélectionnés pour livrer reins, coeur, foie, etc. Les centres de transplantation disposent donc d'une gamme complète de 'pièces détachées' pour êtres humains. An 2006, retour dans le présent : l'offre d'organes est insuffisante, poussant activement à la recherche de solutions alternatives. Organes synthétiques ? Moteurs miniaturisés ? Des ingénieurs en construction mécanique planchent depuis longtemps sur des coeurs artificiels de plus en plus petits, à alimentation électrique par induction fournie par la peau. La solution miracle pourrait venir aussi de la xénotransplantation, à partir de porcs génétiquement modifiés. Les risques de rejet commencent à être bien maîtrisés et puisque l'on abat des millions de porcs chaque année pour l'alimentation, plaident les partisans de la méthode, on peut en sacrifier quelques centaines de milliers de plus. Pour d'autres chercheurs, la solution se trouve dans la cellule souche et donc dans l'organisme humain lui-même. Le corps étant capable, lors d'une blessure, de régénérer les tissus et de cicatriser, il devrait pouvoir aussi apprendre à reproduire un organe lésé. Ceux qui cherchent dans cette direction sont persuadés d'être à la veille d'une avancée décisive."
http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=1161039,day=1,week=26,year=2010.html