"Plus de 95 % des organes humains destinés au trafic et aux transplantations en Chine proviennent de cadavres de prisonniers exécutés. La récente confession du vice-ministre chinois de la santé, Huang Jiefu, lors d’une conférence à Manille, confirme le cauchemar dénoncé par les activistes des droits humains depuis longtemps. Selon le journal Libération, 'un vrai marché s'est organisé, dans lequel un hôpital prend contact avec la police lorsqu'il a besoin d'un organe, et la transaction s'effectue avec un tribunal pour pouvoir récupérer les organes d'un exécuté' ".
"Cette pratique, en soi scandaleuse, laisse entrevoir comme le souligne Libération, toute une chaîne d’actions qui ne tolèrent pas la lumière du jour. À la base, l’arrestation d’un futur pourvoyeur d’organes devient arbitraire. Grâce à la torture, la confession du crime non commis est obtenue et s’ensuit la condamnation. Puis vient l’exécution de l’innocent incriminé, dans le but fondamental de lui soustraire ses organes.
Selon une récente visite en Chine du rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Manfred Nowak, la torture est encore largement répandue et est utilisée justement pour extraire des confessions et 'combattre les comportements déviants'. Malgré les embûches que le régime a mis sur la route de l’enquêteur, comme l’intimidation des personnes interrogées et de leurs familles, M. Nowak a tiré des conclusions qui ont été très mal digérées par Beijing.
Bien que tous les exécutés ne soient pas innocents, la peine de mort demeure en elle-même toujours un sujet controversé.
Outre l’extirpation de confession en vue d’une condamnation par la cour, le réseau de camps de travaux forcés qui tapisse la Chine fonctionne indépendamment du système judiciaire et est administré par la police. Les morts par épuisement, maladie ou par torture sont fréquentes, créant l’autre bassin d’organes nécessaire pour alimenter le marché chinois et international.
L’extraction d’organes de condamnés exécutés avait déjà été abordée par l’ancien médecin militaire Wang Guoqi devant le Congrès américain en 2001. Il avait notamment déclaré à l’époque, avoir déjà retiré des organes de corps respirant toujours.
Amnesty International affirme qu’il y aurait un minimum de 3400 mises à mort par année en Chine. D’autres sources estiment qu’elles dépasseraient les 10 000. Avec une politique d’incinération rapide des corps des victimes, toute enquête approfondie devient presque impossible.
Plus de 2700 transplantations de foies et plus de 6000 transplantations de reins ont eu lieu l’année dernière.
Et puisque 95 % de ces transferts d’organes seraient effectués à partir de cadavres de détenus, on peut conclure que ces opérations sont majeures, car cela signifie qu’au moins 8265 enlèvements d’organes ont été réalisés sur environ 3400 cadavres.
Des médias chinois ont déjà rapporté qu’il y avait des listes annonçant que des transplantations de foies et de cornées étaient possibles dans des hôpitaux de Shanghai et Liaoning. On peut même parfois obtenir de l’information quant à l’âge du donneur, à son type sanguin, au coût, etc.
Un document remontant à 1984 stipule qu’il est possible d’effectuer une transplantation à partir de cadavres de prisonniers exécutés si seulement la famille y consent ou si le corps n’est pas réclamé. Libération a écrit : 'En mai 2000, un tribunal du Jiangxi avait vendu le rein d'un fusillé. Lorsque son père l'a découvert, il s'est suicidé'.
Depuis le début de la persécution des pratiquants du Falun Gong en 1999, des milliers de personnes ont été torturées à mort et certaines vidées de leurs organes. Le site Internet Minghui a recensé de nombreux exemples comme celui de Ren Pengwu, âgé de 33 ans, qui a été arrêté en février 2001 dans le comté de Hulan alors qu’il distribuait de la documentation exposant et dénonçant la persécution du Falun Gong. Cinq jours après son arrestation, il était torturé à mort. Sous des prétextes d’'examen post mortem', sans l’assentiment de la famille, les autorités du comté de Hulan ont retiré l’ensemble des organes de Ren Pengwu, du pharynx et du larynx jusqu’au pénis. Puis son corps a rapidement été incinéré".
Source :Article de Arnaud Camu et Noé Chartier
La Grande Époque / Epoch Times International
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