L'objectif était de brosser un tableau des droits et devoirs respectifs, au début du XXIe siècle, des citoyens-assurés-patients, d’une part, et des pouvoirs publics d’autre part. L'évolution de la médecine et les droits et devoirs des personnes et de la société. La question d'une solidarité civique dans l'usage des ressources.
Résumé
"Dans le cadre d'une réflexion de l'Académie suisse des sciences médicales, on a demandé à l'auteur, sur la base de son expérience de médecin officiel et de santé publique, de brosser un tableau des droits et devoirs respectifs, au début du XXIe siècle, des citoyens-assurés-patients, d'une part, et des pouvoirs publics d'autre part. Sont présentées les évolutions qui rendent compte des défis actuels, notamment celui de concilier les potentialités biomédicales en croissance constante et les ressources qui elles n'augmentent pas en conséquence. Est posée de manière aiguë la problématique de l'équité, et on fait référence à la formule des Anglo- Saxons 'la santé publique est fondamentalement la justice sociale'. A considérer aussi l'émergence et l'affirmation des droits des malades. Il convient de se souvenir que, si soigner les malades et prévenir les atteintes à la santé sont les objectifs premiers du système de santé, d'autres de ses rôles exercent des influences majeures sur les orientations prises. En rapport avec la problématique de la répartition des moyens, personne ne conteste que des décisions difficiles devront être prises, s'agissant des allocations à différents services (des soins à domicile à l'hôpital universitaire), différentes populations cibles (de la PMA et de la périnatologie jusqu'aux soins palliatifs) et entre patients individuels (ex. : attribution d'organes pour transplantation).
A l'avenir, tout ce qu'il est imaginable de faire ne pourra pas forcément être offert à chacun. Il est essentiel de promouvoir un débat public et citoyen ; en effet, si l'on n'admet pas que, dans la clarté, des arbitrages soient faits, avec leurs conséquences, certaines déterminations resteront cryptiques et d'autant plus susceptibles d'arbitraire. De l'avis de l'auteur, des moyens doivent être mis en place aussi pour apprécier la pertinence sociale des développements envisagés (en termes de prestations et de recherche)."
==> En savoir plus : lire l'étude.
Source :
http://www.informationhospitaliere.com
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