Merci de ne PAS poster de messages concernant la vente d'un organe et comportant des coordonnées téléphoniques, e-mail, etc. La loi française interdit la vente d'organes.

Chine : Institution d'un système de déclaration pour mieux réguler les transplantations d'organes

"Mardi, les autorités sanitaires ont exigé des centres médicaux qu'ils déclarent chaque cas de transplantation d'organe dans les 72 heures de l'opération, dernière initiative en date visant à réglementer la procédure dans le pays.

Ceux qui ne respecteraient pas cette décision pourront se voir retirer leur licence médicale, a déclaré le Ministère de la Santé dans un communiqué.

'Cette décision va donner plus d'efficacité aux lois sur les transplantations d'organes', dit Li Ning, Directeur de l'Hôpital You'an de Beijing, un des 164 centres de transplantation officiellement reconnus.

La Chine a promulgué sa réglementation relative aux transplantations d'organes en 2007, qui interdit le trafic d'organes et ne permet les dons que de la part de donneurs vivants, en faveur de leurs parents de sang et épouses, ou à des bénéficiaires 'liés sentimentalement'.

Un certain nombre d'hôpitaux, motivés par de confortables bénéfices et la demande, auraient pris le risque de violer la loi en pratiquant des opérations sur des étrangers disposés à payer le prix fort pour des organes.

D'après les autorités, cette dernière limite de 72 heures rendra difficile pour les hôpitaux de flouer les autorités en fournissant de fausses informations comme la nationalité du récipiendaire. Une inspection sur place après que la déclaration ait été faite rendra aussi plus facile la découverte de pratiques non autorisées, dit Qian Jianmin, Chirurgien en chef chargé des transplantations à l'Hôpital Huashan de Shanghai.

Jusqu'à présent, les hôpitaux ne devaient que déclarer mensuellement les informations de base sur les opérations chirurgicales menées, y compris le profil des donateurs et des récipiendaires, aux autorités sanitaires locales, plutôt qu'au Ministère.

'Pour le Ministère, c'est bien de renforcer le système de déclaration, et j'espère que cela veut bien dire ce que cela dit', a dit M. Li.

D'après lui, certains hôpitaux, et en particulier ceux rattachés à l'armée, ont commis des irrégularités mais n'ont pas été sanctionnés en conséquence.

En effet, dit-il, certains pratiquent des opérations techniquement difficiles sans pour autant avoir la certification du Ministère, ce qui met en danger la vie des patients et conduit au gaspillage de dons d'organes, pourtant limités, dit-il.

Après que le Ministère ait introduit un système d'admission pour les transplantations d'organes en 2007, certains hôpitaux ont été montrés du doigt pour n'avoir pas été en règle avec les exigences légales, mais aucun n'a vu sa licence retirée, a précisé M. Li.

'Je ne pense pas que cette nouvelle mesure va faire disparaitre ces pratiques illégales d'un jour à l'autre, considérant l'énorme demande pour des opérations de chirurgie vitales et la rareté des organes disponibles', dit-il.

En effet, actuellement, ce sont près d'un million de personnes qui ont besoin d'une transplantation en Chine chaque année, mais seuls 1% d'entre eux reçoivent les organes dont ils ont besoin, d'après les chiffres officiels."

Source : le Quotidien du Peuple en ligne

Sciences de la transplantation

"En France, la moitié des personnes traitées pour insuffisance rénale chronique terminale sont porteuses d'un greffon."

Par Claire Hédon

"Dans le cadre de la greffe d’organes, deux problèmes se posent : d’une part les risques de rejet du greffon et d’autre-part, les complications liées à la prise d’immunosuppresseurs. De nouvelles stratégies thérapeutiques sont mises en place dans les Instituts de transplantation et de recherche sur la transplantation (ITUN). Regroupant des équipes soignantes et des chercheurs, ces instituts permettent de mettre au point des techniques à la pointe de la technologie."

Invités :

Pr Jean-Paul Soulillou, chef du service de néphrologie clinique au CHU de Nantes, fondateur de l’ITUN, premier centre européen pour la greffe de rein, directeur de l’unité INSERM (U437) sur les effecteurs lymphocytaires T. Directeur du RTRS « Centaure » (Réseau Thématique de Recherche et de Soins).

Source :

Trafic d'organes : un Yéménite arrêté

"Un Yéménite a été arrêté par la police à Sanaa pour son implication présumée dans un trafic d'organes au Yémen, un phénomène dont été victimes quelque 200 personnes dans ce pays pauvre de la Péninsule arabique, a annoncé aujourd'hui le ministère de l'Intérieur.

L'accusé, 'M.M.A. al-Moussaghari', 26 ans, a avoué être 'devenu un trafiquant d'organes après en avoir été lui-même victime en vendant il y a un an l'un de ses reins pour 7.000 dollars dans un hôpital en Egypte', a ajouté le ministère sur son site internet.

Il a admis avoir 'convaincu nombre de Yéménites de vendre leurs organes contre des commissions', selon le ministère, indiquant que quelque 200 Yéménites avaient récemment été victimes d'un trafic d'organes, notamment de reins mais aussi de cornées de l'oeil, proposées pour 5.000 à 7.000 dollars l'organe.

En avril, une source judiciaire à Sanaa avait annoncé le démantèlement d'un réseau de trafic d'organes impliquant des Yéménites, des Egyptiens et des Jordaniens.

Le mois précédent, le ministère yéménite de l'Intérieur avait annoncé l'arrestation à Sanaa d'un Jordanien, Ramzi Khalil Abdullah Farah, alors qu'il s'apprêtait à s'envoler pour l'Egypte en compagnie de sept Yéménites.

Agés de 20 à 45 ans, ces sept Yéménites devaient 'se rendre en Egypte pour vendre leurs reins après en avoir été persuadés par le trafiquant jordanien, qui leur a fait une avance sur le montant convenu', selon le ministère.

L'Egypte, où chaque année des centaines de personnes vendent leurs organes, notamment leurs reins, pour acheter de la nourriture ou régler une dette, est considérée comme une zone centrale pour le trafic d'organes, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Fin février, le Parlement égyptien avait adopté un projet de loi pour réglementer la greffe d'organes dans le but de limiter les trafics notamment."

Source :


Greffe rénale à partir d'un donneur vivant : une brochure pour les patients en attente de greffe et leurs proches

"A l’occasion de la journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe qui s’est tenue le 22 juin dernier, l’association Renaloo annonce la parution de la brochure 'Greffe rénale à partir d’un donneur vivant : et si on en parlait ?'. Un document élaboré par des médecins, des donneurs vivants et des patients transplantés pour mieux faire connaître la greffe rénale à partir de donneur vivant aux malades et à leurs proches. Des informations complètes pour initier la discussion de façon sereine et prendre une décision en toute connaissance de cause."


Frère, soeur et fils, tous trois greffés du coeur

http://www.larep.com/temps_forts-18128.html

10ème journée nationale sur le don d'organes

http://alsace.france3.fr/info/alsace/10eme-journee-nationale-sur-le-don-d-organes-63745852.html

"Une grande opération d'information a été organisée dans les trois grandes gares de la région

La 10e journée nationale du don d'organes s'est déroulée ce mardi. La campagne est axée cette année sur la sensibilisation de la population. Pour la première fois en Alsace, une grande opération d'information a été organisée dans les trois grandes gares de la région."

"Pour les autres Titouan"

http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr/info/rhone-alpes/pour-les-autres-titouan-63750806.html

Don d’organes et religion : le débat n’est pas tranché

"Donner ses organes ou pas ? La question s’impose souvent aux familles, et de façon brutale, lors du décès d’un proche qui n’a pas toujours fait connaître sa position. Pour les croyants, les préceptes religieux peuvent alors revêtir une importance capitale.

Même si les trois grandes confessions monothéistes ont adopté une position de principe en faveur du don, ce dernier ne va pas encore de soi. C’est la raison d’une initiative originale, prise à l’occasion de la 10ème journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe par la Coordination des prélèvements d’organes et de tissus du Groupe hospitalier Cochin à Paris. Elle organise ce mardi, un débat rassemblant des représentants religieux, des proches de donneurs, des greffés ainsi que des soignants, des universitaires et des travailleurs sociaux. Objectif : que chacun se détermine de son vivant… et le fasse savoir à ses proches.

'En matière religieuse, la discussion sur le don d’organes se concentre sur le respect des rites funéraires, la question de l’ouverture du cadavre et sur la définition de la mort', explique le Dr Elisabeth Lepresle, médecin anesthésiste-réanimateur, docteur en philosophie et membre de l’Agence de la Biomédecine.

Pour qu’il puisse être procédé à un prélèvement d’organes, deux conditions impératives doivent être satisfaites : le cœur doit continuer de battre et l’arrêt complet et définitif de toute activité cérébrale (ce que l’on appelle l’état de mort encéphalique) doit être constaté. 'On comprend toutes les difficultés auxquelles sont confrontées des proches de confession chrétienne orthodoxe, pour qui l’âme ne quitte le corps que trois jours après l’arrêt du cœur', souligne-t-elle. Dans ces conditions, la perspective du don est très aléatoire ...

Charité contre rites funéraires

Recteur de la Grande Mosquée de Paris mais aussi… médecin, Dalil Boubakeur considère, 'après de grandes réticences, que c’est un acte de charité au bénéfice de la vie d’un autre être humain'. L’Islam reste cependant partagé sur le sujet, en de nombreux courants.

'Parfois, la famille sollicite l’avis d’un imam en particulier', indique le Dr Lepresle. Elle rappelle que deux préceptes s’opposent dans le Coran : 'sauver une vie, c’est sauver l’humanité entière' et 'le mort doit être enterré entier'. Depuis le pontificat de Jean-Paul II, l’Eglise catholique pour laquelle toute décision émane du Pape, reconnaît pour sa part la mort encéphalique. Aujourd’hui, Benoit XVI s’interrogerait à ce propos, demandant aux fidèles de réfléchir sur la question.

Pour les adeptes du judaïsme le débat est plus incertain. La religion juive dispose qu’en principe toute autopsie ou prélèvement d’organes sont interdits – et donc à ce titre les mutilations de cadavres - mais elle reconnaît l’avis médical. La transplantation de vivant à vivant est admise et une récente décision de la Knesset (le parlement israélien) 'reconnaît la mort encéphalique mais indique que le défunt doit avoir adopté par écrit cette conception pour qu’elle lui soit appliquée', précise le représentant de l’Agence de la Biomédecine.

Tous donneurs

'La loi française présume que nous sommes tous donneurs si on ne s’y oppose pas', indique Elisabeth Lepresle. Mais 'quand la famille refuse, le non-prélèvement l’emporte'. La situation la plus déchirante est celle où 'les proches ne connaissent pas la position du défunt'.

Cette situation explique pourquoi l’Agence de la Biomédecine veut 'inciter chaque Français à prendre une décision sur le don de ses organes, et à partager son choix avec ses proches'. Car les malades en attente d’une greffe sont toujours plus nombreux, 14 000 selon le rapport annuel de l’Agence en 2008. Parmi les 3 181 cas de mort encéphalique déclarés cette année-là, seuls 1 563 ont pu faire l’objet d’un prélèvement d’organes.

'Nous ne souhaitons pas convaincre à tout prix. Chaque position est éminemment respectable. Nous voulons seulement que chacun réfléchisse, prenne sa décision et la fasse connaître', précise le Dr Lepresle. Bien des souffrances inutiles – ajoutées au deuil - seraient ainsi épargnées aux familles. Pour en savoir plus : www.dondorganes.fr et www.renaloo.com."

Source : Interview du Dr Elisabeth Lepresle, médecin anesthésiste réanimateur, docteur en philosophie et membre de l’Agence de la Biomédecine, 17 juin 2010.
 

"Just a routine operation"

"As a result of his personal experience, Martin Bromiley founded the Clinical Human Factors Group in 2007. This group brings together experts, clinicians and enthusiasts who have an interest in placing the understanding of human factors at the heart of improving patient safety.

In Just A Routine Operation Martin talks about his experience of losing his wife during an apparently routine procedure and his hopes for making a change to practice in healthcare.

This film was produced by thinkpublic for the NHS Institute for Innovation and Improvement."

http://vimeo.com/970665

Hard won experience! Quelques "histoires de chasse" à ajouter à ce tableau hélas très convaincant : un chirurgien qui opère un enfant atteint d'une maladie nécessitant de lui enlever un rein. Le chirurgien enlève le rein qui n'a pas de problème ! L'enfant se retrouve candidat à la greffe rénale en urgence ... Ou encore ce patient qui s'est retrouvé amputé d'une jambe alors qu'il était là pour une opération tout à fait banale. Dans les deux cas, le chirurgien n'avait pas vu le patient avant ! Planning serré, tourbillonnant, même, le chirurgien arrive comme un "deus ex machina" pour opérer. Erreur de planning, erreur humaine. Le héros de ce film "Just a routine operation" a su raison garder : comprendre les facteurs humains au royaume du geste technique ...

22 juin : 10e journée sur le don d'organes

"Le 22 juin 2010 s'est tenue la 10ème Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe. Avec le slogan 'Don d'organes. Pour sauver des vies, il faut l'avoir dit', cette journée a été l'occasion de sensibiliser l'opinion publique française à la finalité du don d'organes : 'permettre des greffes pour sauver des vies'. Instaurée en juin 2000 par Martine Aubry, alors ministre de la Santé, cette journée veut favoriser le développement du don d'organes post-mortem et améliorer l'accès à la greffe pour les personnes malades. Dans un contexte de 'pénurie croissante des greffons', il s'agit d'encourager chacun à faire connaître à sa famille ou à ses proches sa volonté de donner ou non ses organes après sa mort.

Bien que le régime actuel repose sur le 'consentement présumé', les médecins se trouvent souvent confrontés à des familles qui ignorent la volonté de leur défunt au sujet du don d'organes et qui, dans le doute, n'osent pas autoriser le prélèvement.

L'Agence de la biomédecine (ABM) explique que 'pour une personne qui ne souhaite pas faire la démarche, la première solution est de s'inscrire dans le registre des refus ou d'en parler à sa famille [...]. Mais pour une personne qui souhaite faire un don, la seule solution est de le faire savoir par la parole'. L'ABM ajoute que, contrairement aux idées reçues, les cartes de donneur qui existent pour les personnes favorables au don n'ont aucune valeur légale, d'où la nécessité d'avertir ses proches de sa volonté."

Un sondage Ipsos Santé révèle que seulement 41% des Français de plus de 50 ans ont parlé de leur volonté à leur entourage concernant le don d'organes, bien que 57% des femmes et 46% des hommes sont favorables au don après leur mort.

Chaque année en moyenne, sur 15 000 personnes en attente d'une greffe, 4400 en bénéficient."

Mondeactu.com 20/06/10 - Parismatch.com (Célia Brochet) 22/06/10

Source :

La justice confirme le caractère intransmissible du sperme

"L'insémination post-mortem est interdite par la loi de bioéthique, et devrait le rester lors de la révision de cette dernière ..."

Le Quotidien du Médecin, le 22/06/2010

Marseille et Strasbourg : Journée nationale de réflexion sur le don d'organes

Réseau CHU Newsletter
N° 526 - 22 juin 2010

"MARSEILLE - 23 juin journée du don d'organes et anniversaire de la 1ère greffe pulmonaire

Le 23 juin 2010, lors de la journée nationale du don d'organes, l'AP-HM et France ADOT 13 s'unissent pour fêter le 22e anniversaire de la première transplantation pulmonaire réalisée à Marseille. La célébration se déroulera en présence des deux doyennes nationales des greffés pulmonaires. Aujourd'hui âgées de 36 et 38 ans, ces patientes ont été greffées à l'AP-HM en 1988 à 5 mois d'intervalle par le Pr Michel Noirclerc, chirurgien thoracique et par les Pr Dominique Metras, chirurgien cardiaque, tous deux pionniers de la greffe pulmonaire.

Entourée de nombreuses personnes transplantées, France ADOT 13 rendra hommage aux équipes médicales et au personnel soignant de l'AP-HM, pour l'excellence des soins, leur dévouement et plaidera en faveur du développement de cette activité essentielle. Pour rendre hommage à la grande chaîne de solidarité et de compétences qui rend possible de telles interventions, France ADOT 13 plantera symboliquement un olivier et offrira une plaque de marbre, témoignage de reconnaissance aux donneurs d'organes et à leurs familles.

Trop de malades en attente de greffe

Chaque année, le nombre de malades en attente de greffe augmente. En 2009, ils étaient près de 14 400 en France. Néanmoins, après une phase de développement très dynamique du nombre de greffes depuis 10 ans, l'activité se maintient globalement en 2009 au même niveau qu'en 2008, avec 1481 donneurs prélevés (contre 1 563 en 2008) et 4580 greffes réalisées (contre 4 620 en 2008), ce qui reste insuffisant au vu du nombre de patients en attente de greffe.

La greffe du poumon en progression

En 2009, la greffe pulmonaire est celle qui a présenté la plus forte progression depuis 2008, avec une augmentation de son activité de 18%. A l'AP-HM, en 2009, des greffes adultes et pédiatriques ont été réalisées : 93 de rein, 44 de foie, 26 de poumons, 20 de coeur et 1 de bloc coeur-poumons.

Les équipes médico-chirurgicales de greffe de l'AP-HM participent à toutes les étapes depuis le prélèvement, le transfert des organes, l'intervention de greffe et le suivi à long terme des patients transplantés, en étroite collaboration avec l'Agence de Biomédecine qui joue un rôle essentiel dans la coordination de chacune de ces étapes.

En savoir plus

France ADOT 13 , affiliée à France ADOT (Fédération d'Associations pour le Don d'Organes et de Tissus humains), a pour mission d'informer et sensibiliser le public sur le don d'organes, de tissus et de moelle osseuse."

http://www.france-adot.org

http://france-adot13.org

Pour plus d'informations contacter :

Responsable de la Communication

Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille,80 rue Brochier

13354 Marseille cedex 5

Téléphone : 04 91 38 20 20

Fax : 04 91 38 20 02

email : Denis.Burgarella@mail.ap-hm.fr

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STRASBOURG - "Don d'organes : 250 personnes mobilisées dans les gares et les TER d'Alsace

Le 22 juin, dès 6h30 les voyageurs des TER200 circulant entre Strasbourg et Mulhouse recevront la visite des associations de personnes greffées et du réseau des équipes hospitalières de Mulhouse, Colmar, et Strasbourg en charge du Prélèvement d'organes et de Tissus. Une action de sensiblisation au don d'organes et de tissus rendue possible grâce au partenariat original conclu avec la SNCF.

A partir de 8h, dans les gares de Strasbourg, Colmar et Mulhouse, les équipes répondront aux questions des voyageurs et des personnes en transit. Le thème de la campagne nationale « Positionnez vous face au DON, dites le à vos proches... » sera largement évoqué. L'information sera complétée par des expositions et la distribution de documents. Les évolutions du don et de la greffe feront l'objet d'interventions. A Strasbourg, les équipes aborderont le sujet de la greffe à partir d'un donneur ivant (moelle, reins,...) : une technologie maîtrisée, filière nécessaire au développement de la greffe. A Colmar, il sera question du prélèvement de Tissus, de Cornées, et de Peau et à Mulhouse de la démarche du Don.

Cette première journée du Réseau Alsace des Prélèvements se déroulera avec la collaboration avec les équipes de Greffe, et des Hôpitaux régionaux (Sélestat, Saverne....), des écoles d'infirmiers et avec le soutien de nombreuses associations de greffés.

Cette opération d'envergure permettra aux voyageurs d'entamer une réflexion sur le don d'organes après un premier contact dans le train, puis un 2ème éventuellement en gare (ou inversement), l'objectif étant de les amener à prendre leur décision et à en parler autour d'eux, à leurs collègues, amis et familles.

OUI ou NON... Dites-le !

La Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe vise à informer chaque Français des enjeux du don d'organes, des démarches à accomplir pour être donneur ou pour refuser le don. Elle permet également de répondre aux questions. Mais son objectif principal est d'inciter chacun à faire un choix sur le don d'organes, à le dire à ses proches. Cette information est précieuse car elle favorise la diminution des refus de prélèvement. Aujourd'hui, près d'un prélèvement possible sur trois est refusé. Dans 6 cas sur 10, le refus émane de la famille. Il s'agit souvent d'un refus par précaution : la famille s'abstient d'autoriser le prélèvement car elle ne connaît pas la décision du défunt.

L'engagement de la région SNCF Alsace pour la journée du Don d'organes

La SNCF région Alsace accueille les équipes hospitalières dans la plupart des TER 200 qui circuleront entre Strasbourg et Mulhouse. Elle met également à disposition des associations de greffés et des équipes médicales, des espaces dans les 3 grandes gares alsaciennes :

- à Strasbourg, au centre de la Verrière, ainsi que près des entrées latérales,

- à Mulhouse, dans les deux halls Départ et Arrivée

- à Colmar dans le hall Départ

Au total, près de 250 personnes seront mobilisées dans les trains et dans les gares de la région."

Les partenaires

SNCF

Hôpitaux Civils de Colmar

Centre hospitalier de Mulhouse

Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg

Centre Hospitalier St-Morand Altkirch

Centre Hospitalier Sainte Catherine Saverne

Centre Hospitalier de Sélestat

Groupe Hospitalier du Centre Alsace

Région alsace

mut'est

genzyme

La Maison du DIACONAT

COTRAL

Clinique des Trois Frontières

Fnair - Fédération nationale d'aide aux insuffisants rénaux - Région Alsace

Vaincre la mucoviscidose

France ADOT

CARDIO - GREFFES ALSACE

Pour plus d'informations contacter :

Direction de la Communication

CHU de Strasbourg - 1, place de l'hôpital

BP 426 - 67091 Strasbourg Cedex

Téléphone : 03.88.11.61. 66

Mobile : 06.24.60.36.54

Fax : 03.88.11.53.83

"Don d'organes : Opération 10 000 Coeurs pour l'hôpital"

"Depuis bientôt 25 ans, l'association Trans-Forme organise la Course du Coeur, qui regroupe chaque année plus de 200 coureurs transplantés et non transplantés pour une course de 4 jours en relais entre Paris et Les Arcs. Pour sensibiliser au don d'organes, l'association organise depuis 1999 l'opération '10 000 coeurs pour l'hôpital' afin de sensibiliser le grand public, et en particulier les scolaires, à la réussite de la transplantation et à la nécessité du don d'organes.

Soutenue par le Ministère de l'Education Nationale, cette opération mobilise les écoliers des communes situées sur le parcours de la Course du Coeur. Chaque enfant est invité à dessiner ou à créer un coeur symbolisant la générosité et le soutien aux patients en attente de greffe. Cette opération est l'occasion pour les instituteurs d'aborder en classe le sujet du don d'organes. Les enfants viennent ensuite sur le parcours à la rencontre du convoi encourager les coureurs transplantés et leur remettre leurs réalisations et dialoguer avec les coureurs transplantés. En 2010, quelques 16 790 dessins ont été collectés, réalisés par 17 185 enfants tout au long du parcours de la course, provenant des 151 écoles ayant participé à l'opération et regroupant 622 classes.

Les coeurs collectés sont ensuite remis par l'association Trans-Forme aux praticiens des unités de transplantations en témoignage de soutien et d'encouragement aux personnes en attente de greffe. Un coeur dessiné c'est un enfant sensibilisé et un dialogue qui débute en famille !

Chaque année, la greffe d'organes permet de sauver la vie ou d'améliorer considérablement les conditions de vie de plus de 4 500 malades. Face à cet enjeu, l'Agence de la biomédecine souhaite rappeler à toutes les personnes qui sont favorables au don de leurs organes l'importance de partager leur décision avec leurs proches. Une campagne spécifique est initiée cette année pour la 10e journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe."


Don d'organes : opération de sensibilisation dans les TER

Opération de sensibilisation dans les TER :

"Première au niveau national, c'est aussi une première pour le Réseau Alsace des prélèvements : mardi de 6 h 30 à 16 h 30, près de 250 professionnels de santé et bénévoles seront dans les gares de Strasbourg, Colmar et Mulhouse ainsi qu'à bord des TER 200 entre Strasbourg et Mulhouse pour sensibiliser au don d'organes.

Entre 2007 et 2008, le taux de refus au prélèvement d'organes est passé en Alsace de 29% à 34%... Un refus souvent dicté par la précaution, expliqué par le doute quant à l'avis du défunt sur la question. 'Positionnez-vous face au don, dites-le à vos proches' : le thème 2010 de la Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe sera pris en main avec volontarisme par des bénévoles (issus des associations France ADOT, Cardio-greffes Alsace, Vaincre la mucoviscidose, Fédération ..."

M. B-G
http://sitemap.dna.fr/articles/201006/21/operation-de-sensibilisation-dans-les-ter,region,000011536.php

10e Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe mardi 22 juin

France – "La 10e Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe aura lieu demain, l’occasion de sensibiliser la population à l’importance du don d’organe, mais également l’occasion de les inciter à parler de leur position à leurs proches.

En effet, même si une grande partie de la population est favorable au don d’organes, peu d’entre eux le font savoir à leur entourage. Cette année l'Agence de la biomédecine a donc choisi un slogan évocateur : 'Don d'organes. Pour sauver des vies, il faut l'avoir dit'.

Bon nombre de refus sont dus au manque d’informations de la famille qui n’est pas au courant de la position du défunt. Un prélèvement sur trois est refusé et six refus sur dix ont lieu parce que la famille ne connaît pas la volonté du mourant.

Si 14.400 malades ont eu besoin d’une greffe d’organe en 2009, seuls 4.580 ont pu être greffés grâce aux dons de 1.481 personnes. 5% des greffes ont lieu grâce à des donneurs vivants. Les greffes les plus fréquentes sont celles du rein (62%), du foie (23%) et du cœur (8%)."
 

Don de rein de son vivant : comment ça marche ?

http://sante-medecine.commentcamarche.net/news/111059-lancement-d-une-brochure-sur-la-greffe-renale-a-destination-des-particuliers

"L'association Renaloo, en partenariat avec Novartis Pharma, propose la brochure 'La greffe rénale à partir d'un donneur vivant : et si on en parlait ?' pour faire découvrir tous les aspects de la greffe rénale aux patients et à leurs proches. Lancée à l'occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe qui se déroulera (...) mardi 22 juin, cette brochure d'information a été élaborée par des médecins, des donneurs et des patients transplantés.

Les données contenues dans la brochure 'La greffe rénale à partir d'un donneur vivant : et si on en parlait ?' permettent d'informer les patients et leur entourage sur les risques auxquels s'exposent les donneurs d'organes, qu'il s'agisse des conséquences médicales, psychologiques ou financières, les bénéfices de la greffe rénale ou encore sur les conditions d'éligibilité pour devenir donneur.

'La greffe rénale à partir de donneur vivant reste très peu pratiquée en France. Pourtant, compte tenu du rapport très favorable entre le bénéfice pour le receveur et le risque encouru par le donneur, cette possibilité thérapeutique doit être mieux connue et encouragée. C'est tout l'objectif de cette brochure !', indique Yvanie Caillé, présidente de Renaloo.

Les internautes peuvent télécharger la brochure sur les sites internet Renaloo.com, Novartis.fr et ProcheDeMalade.com. Elle sera également mise à disposition des néphrologues et de l'ensemble des services de transplantation rénale."

Sites :

www.renaloo.com

www.novartis.fr

www.prochedemalade.com

Campagne pour le don d’organes

"[Le 22 juin 2010] (...), dans les couloirs des consultations de l’hôpital de Creil, des professionnels seront accompagnés par des représentants de l’association France Adot pour renseigner et informer le public sur le don d’organes, diffuser la carte de donneur, promouvoir le don de mœlle osseuse et enrichir le registre des volontaires. L’établissement Laennec dispose d’une unité de coordination de prélèvements et de greffes, joignable tous les jours 24 heures sur 24 et chargée de recenser les décès en vue de prélèvements de cornée, mais aussi les états de morts encéphaliques, en vue de prélèvements d’organes ou de tissus."


Journée d’information, mardi 22 juin, de 9 heures à 16 heures, à l’hôpital de Creil.

http://www.leparisien.fr/abo-oise/campagne-pour-le-don-d-organes-21-06-2010-972495.php

"Don d'organes : il faut faire preuve de pédagogie"

http://www.espaceinfirmier.com/actualites/detail/28526/don-d-organes-il-faut-faire-brpreuve-de-pedagogie.html

Dix causes pour 90 pour cent des accidents vasculaires cérébraux (AVC)

"Tous confondus, ischémiques et hémorragiques, les AVC sont, neuf fois sur dix, liés à l'existence de l'un au moins des dix facteurs de risque. Et huit fois sur dix, ils sont la conséquence d'une hypertension artérielle (HTA) (ennemi public n° 1, car elle peut aussi causer l'insuffisance rénale), d'un tabagisme actif, d'une obésité abdominale, d'un régime alimentaire inadapté ou d'un manque d'activité physique. Données majeures d'une vaste étude internationale, Interstroke, menée dans 22 pays riches ou non. Les campagnes de prévention ont de beaux jours devant elles."

Pour rappel : le gros des donneurs d'organes ont été victimes d'un AVC.

Autre rappel : on peut être donneur d'organes à n'importe quel âge, voir le programme mis en place par l'Agence de la biomédecine, "old for old": un donneur âgé donnera ses reins à deux receveurs appartenant à une même classe d'âge.

Source :

Quotidien du Médecin 21/06/2010

Le Don d'organes dans les forums

http://www.fiftiz.fr/famille/societe/don-d-organes-pourquoi-il-faut-dire-son-choix,127424.html

Visiblement, aucun interlocuteur ne sait qu'on peut être donneur d'organes à n'importe quel âge.

On parle du don d'organes au collège

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-On-parle-don-d-organes-au-college-de-Bais-_53016-avd-20100617-58449179_actuLocale.Htm

Le don d'organes se vend comme des petits pains !

http://www.ladepeche.fr/article/2010/06/19/857996-Dons-d-organes-les-boulangeries-se-mobilisent.html

"Le don d'organes, un combat essentiel pour la vie"

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2010/06/20/article_le-don-d-organes-un-combat-essentiel-pou.shtml

Who will make your life-or-death decision?

Gary Coleman, who died of a brain hemorrhage last month, had named his ex-wife as his health care proxy.

STORY HIGHLIGHTS
- Living wills are often just used as guidelines in making end of life choices
- They are normally not specific enough, and must be interpreted
- The health care surrogate has more authority in some states than others
- Everyone should have a health care surrogate and discuss plans with that person

(CNN) -- "The idea of a 'living will' may sound like you have control over what happens to you if you temporarily or permanently can't make medical decisions for yourself, but in practice it's not so clear cut.

Gary Coleman's living will said he wanted to be kept alive unless he was in an irreversible coma for at least 15 days, according to a court document.

But the actor's ex-wife, whom he had designated as his agent to make medical decisions for him, ordered the doctors to disconnect life support one day after he fell into a coma last month, according to the Utah Valley Regional Medical Center. He died of a brain hemorrhage.

Although it may seem strange that a former spouse could decide whether a person lives or dies, experts say it's not unheard of, since it's up to the health care proxy to determine what the patient would have wanted.

End of Life Decisions

A health care agent, proxy, surrogate or power of attorney has the authority to speak to the doctor on behalf of the patient who is unable to voice his or her own wishes. This person is named in, or on a document separate from, the living will, which describes what kind of medical treatment or care a person would want if he were unable to voice his or her own wishes.

The living will, also called an 'advance directive,' is primarily a guideline, experts say. Different states have different regulations governing how much weight the living will carries and how much authority the health care agent has. Caringinfo.org, run by the National Hospice and Palliative Care Organization, has state-specific forms.

At most, 30 percent of Americans have completed an advance directive, said Kathy Brandt, vice president of innovation and access at the organization.

Generally, however, the living will alone is not enough to give a direct order about treatment, experts say.

'There's lip service paid to the primacy and importance of what the patient actually said they wanted,' but in practice the living will is usually not specific enough to the situation at hand, said Dr. Jack Freer in the department of internal medicine at the University of Buffalo.

Normally, a patient who has written what his or her wishes could not have anticipated the exact situation that they actually find themselves in, Feer said. Treatment decisions in a living will usually represent underlying values and goals, but ultimately it's up to the health care agent -- especially in states like New York, where the proxy person gets a lot of authority -- to make a decision.

In Virginia, the health care proxy is supposed to follow the advance directive when there is one, but there is still room for interpretation, said Helen Cohn Needham, attorney at Needham, Mitnick & Pollack PLC in Falls Church, Virginia.

'Many patients would actually prefer to let their chosen decision maker make the decision even if it's different from what they would have wanted,' Freer said.

A person who's thinking about end-of-life-planning has many things to think about in crafting a living will, Needham said. What if the patient has to be put on a respirator temporarily? What if the patient develops dementia or stroke and can't perform basic functions? What does he or she want to happen upon falling into a coma -- and what if doctors aren't sure if the patient will wake up?

Coleman's living will states that life support should be ended if two doctors decided 'my condition is incurable, terminal and expected to result in my death within 12 months' or if doctors 'have diagnosed that I have been in a coma for at least 15 days and that the coma is irreversible, meaning that there is no reasonable possibility of my ever regaining consciousness.'

At the very least, everyone should have a health care agent in case of emergency, experts say.

'The bigger issue isn't when to treat and when not, the bigger issue is: Have you appointed anyone to make decisions for you and have you discussed it with them,' Needham said.

The health care surrogate should be someone who shares your beliefs, and whom you trust to honor your wishes, Brandt said.

'You want it to be the smart one with the big mouth who's not afraid of authority,' said Needham. 'Too often you have to fight with institutions just to get information to make a decision.'

There have been extreme cases where doctors have not given all of the necessary information, she said. Needham investigated one case where a woman had had a stroke, and her daughters disagreed about whether to turn off life support. The doctor told Needham that the center of this woman's brain was essentially gone, but he hadn't spelled that out for the daughters because 'he didn't want them to lose hope.'

But other doctors are quite compassionate and explain what the real options are, she said.

There have also been instances -- and not just on television medical dramas -- where the health care surrogates haven't been followed, or have been challenged, Brandt said. The living will is particularly important in these circumstances, if the matter goes to court, she said.

One aspect of Coleman's case that made it sensational is that he and Price were no longer married, Brandt said.

Whenever there is a life event such as a marriage, divorce, or death in the family, you should revisit your living will to make sure that it still designates the person you most want to represent you in a situation in which you can't speak for yourself, Brandt said.

Your doctor isn't the only one who should have a copy of your advance directive, Brandt said. Give one to your health care surrogate, your neighbors, and other relatives. There are also living will registries available online such as the U.S. Living Will Registry and Google Health.

If you are the health care proxy for another person in a decision-making situation, consider the quality of life that your loved one is able to have under the circumstances, and whether that person would be comfortable with it, she said."
 

Organ donation, presumed consent and Advance Care Planning (ACP)

Organic Donations and Presumed Consent This Week's Podcast from The Bioethics Channel:
American Journal of Bioethics (AJOB) Weekly News and Updates from the Center for Practical Bioethics :
"Organ donations are in the news as state legislatures consider presumed consent as a way to increase the number of available organs. Physicians are also considering whether organ donations should be part of advance care planning.

Tarris Rosell, PhD, the Rosemary Flanigan Chair at the Center for Practical Bioethics, provides some insight.

To listen to the podcast from The Bioethics Channel, click on the title above or click here!

Advance Care Planning (ACP) is a voluntary process of discussion between an individual and their care providers irrespective of discipline." (source)

"Warning over stem cell therapy Behind the Headlines"

Stem cells were injected into the kidneys

"The experimental use of stem cells for kidney repair has been linked to complications in a patient with kidney disease, the BBC has reported. It said that stem cell injections were followed by tissue damage in the patient, who later died from an infection."

"The story is based on a case report on a 46-year-old woman with end-stage kidney disease who underwent stem cell therapy in a private clinic in Thailand. The woman’s condition did not improve after stem cells were injected into the regions of both of her kidneys, and so three months later she began dialysis. She was later found to have abnormal growths of tissue in and around her kidneys that the authors of the case report suspect were caused by the therapy. The patient later underwent removal of her left kidney but gradually deteriorated and died.

This detailed case report, which highlights a previously-unseen complication of stem cell treatment, illustrates the need for further research into the potential side effects of this complex experimental therapy. As an accompanying editorial points out, the growth in the number of private clinics offering experimental stem cell therapies is worrying, given the lack of regulation or reliable information on their safety.

Where did the story come from?

The case was reported by researchers from Chulalongkorn University in Thailand, the University of Toronto and the Hospital for Sick Children in Toronto, Canada. It was published in the peer-reviewed Journal of the American Society of Nephrology.

Stem cell therapy

Stem cells are a type of cell that have the ability to differentiate into multiple cell types, and scientists believe they have the potential to be used in a range of diseases in the future, including cancer. Stem cell therapy involves introducing new cells into damaged or diseased tissue so that they will produce new and healthy tissue. However, the treatment is still experimental in many areas, including renal medicine.

The BBC reported the study accurately.

What kind of research was this?

This was a case report that describes in detail stem cell therapy and its outcome in an individual patient with kidney disease. Case reports can be useful in helping to detect rare but important adverse events associated with treatments; particularly new or experimental treatments. As a type of anecdotal evidence, they are less reliable than observational studies or controlled clinical trials. However, they may prove useful as a means for gaining preliminary information in areas where controlled trials are not appropriate or ethical.

Case reports are particularly valuable in a relatively new and fast developing field such as stem cell treatment, as they can inform us of adverse events that have not been identified yet.

While animal studies have indicated that stem cell treatments may improve outcomes in kidney disease, and some successful treatments have been reported in humans, the treatment remains unproven in terms of risks and benefits.

What did the research involve?

The researchers describe the case of a 46-year-old woman with lupus nephritis, a serious inflammation of the kidneys (nephritis) caused by a chronic autoimmune disease (systemic lupus erythematosus).

Despite drug treatment, her condition had progressed to end-stage kidney disease. The patient decided to undergo stem cell treatment, performed using her own stem cells at a private clinic. Stem cells were collected from the bloodstream and later directly injected through the skin into the regions of both kidneys. Additional details of the treatment were not available.

What were the basic results?

The woman’s condition did not improve and, three months after the stem cell therapy, she began dialysis. Six months after therapy, she had pain on the left side and blood in her urine. Investigating these symptoms with imaging scans showed she had developed abnormal tissue masses in her left kidney and nearby organs. Based on these scans the doctors suspected these were cancerous growths.

Eleven months after stem cell treatment, the left kidney was removed. The woman continued receiving haemodialysis over the next year but gradually deteriorated and died of blood poisoning (sepsis) after developing an infection.

An examination of the removed left kidney revealed various masses of abnormal, apparently non-cancerous tissue growths (lesions) in various parts of the left kidney, which the authors say were caused by the stem cell injections she had previously received. They also say that similar lesions found in the liver and right adrenal gland may have been the result of injections into the region around the right kidney (which did not appear to contain lesions). Her death was not followed by an autopsy so it is not known if the lesions had persisted or spread to other parts of the body.

How did the researchers interpret the results?

The researchers say this is the first time abnormal tissue been reported after stem cell therapy. They believe the lesions had something to do with the stem cells being injected directly into the region of the kidneys, rather than being introduced into the blood stream, as is more common in experimental stem cell therapies. Although the lesions appeared benign (non-cancerous), it is not known how they developed and whether they could have then developed into cancer.

The researchers say that results from animal experiments have found stem cell treatment to be safe for the kidneys, with clinical trials planned to expand this type of treatment in humans. They say the case presents a 'note of caution' for patients embarking on such a course of experimental stem cell therapy.

Conclusion

This is a detailed, well-reported description of a patient who developed a serious and unexpected complication following stem cell treatment for end-stage kidney disease. It seems likely, as the researchers point out, that the complication was directly associated with the treatment itself, which, it is important to note, had no benefit for the patient who died some two years later. However, on the basis of this single case alone, further research is needed to find out if and how stem cell treatment could directly cause these complications.

There have been impressive advances in stem cell biology, triggering optimism about the potential of future therapies. As with all new complex treatments, the potential risks need to be carefully evaluated through various stages of clinical research."

http://www.nhs.uk/news/2010/06June/Pages/stem-cell-therapy-unkown-complications.aspx

Un espoir contre l’hépatite E

"Des Français ont-ils trouvé un remède à l’hépatite E ? Une équipe de l’Institut Cochin à Paris, rapporte en effet l’expérience apparemment très efficace d’un traitement. Même si elle ne porte que sur deux patients souffrant d’une infection chronique par le virus de l’hépatite E, elle paraît encourageante.

Encore mal connue, l’hépatite E est responsable d’une inflammation aiguë ou chronique du foie. Elle est provoquée par un virus particulier, le VHE, qui est aujourd’hui la première cause d’hépatite virale dans le monde. Près du tiers de la population mondiale serait infectée, les épidémies étant souvent véhiculées par l’eau. Elles peuvent être liées à une contamination fécale du système d’assainissement, ou à la consommation d’aliments contaminés, insuffisamment cuits. Même si la majorité des cas est observée dans les pays en développement, depuis quelques années la maladie est considérée comme émergente dans les pays industrialisés. Dont la France, bien sûr. Dans sa forme la plus aiguë l’hépatite E peut être mortelle. Les personnes âgées, les femmes enceintes ou les patients souffrant déjà d’une maladie hépatique sont particulièrement vulnérables.

Vincent Mallet et ses collaborateurs, du Groupe hospitalier Cochin/Saint-Vincent de Paul (AP-HP) a testé sur deux patients souffrant d’une infection chronique par l’hépatite E un traitement déjà connu, la ribavirine. Prescrit contre certaines infections respiratoires de l’enfant, celui-ci est également utilisé- en association à d’autres traitements – contre l’hépatite C.

Après deux semaines de traitement, la fonction hépatique des deux patients ainsi traités est revenue à la normale. Après deux semaines supplémentaires de traitement, le virus est devenu indétectable. Un statut maintenu chez les deux malades, respectivement 3 et 6 mois après l’arrêt de tout traitement.

Pour autant, 'il faut rester prudent', tempère Vincent Mallet. 'Notre travail est une véritable avancée, mais des tests cliniques doivent être menés pour trouver la dose, la formulation et la durée adéquates pour traiter les formes les plus graves d’infection par le virus de l’hépatite E'."

Source : INSERM, 14 juin 2010 ; Vincent Mallet, Elisabeth Nicand, Philippe Sultanik, Catherine Chakvetadze, Sophie Tessé, Eric Thervet, Luc Mouthon, Philippe Sogni and Stanislas Pol in Annals of Internal Medicine, June 2010 ; Merck Manuel, 4ème édition.


France : une plate-forme de recherche cellulaire

"Le Figaro Economie fait état des perspectives des biotechnologies en France. Il publie notamment une interview de Christian Béchon, PDG du groupe LFB, un groupe biopharmaceutique créé en 1994 et spécialisé dans le domaine des médicaments dérivés du plasma humain. Ces médicaments sont notamment indiqués pour des maladies graves et souvent rares dans les domaines thérapeutiques de l'immunologie, des soins intensifs et de l'hémostase. Christian Béchon explique que 'le LFB et l'Etablissement français du sang (EFS) préparent actuellement un projet d'envergure en phase avec les orientations du Grand emprunt [...] créer une plate-forme technologique et industrielle visant à produire, à grande échelle, des traitements issus de la thérapie cellulaire'. Ce projet ambitieux serait parmi les plus importants en Europe dans ce domaine.

Avec le concours de l'Inserm et des grands hôpitaux, ce projet a pour objectif 'd'utiliser les cellules souches collectées et caractérisées par l'EFS, de les stocker et de les démultiplier, avant d'envisager de les injecter aux malades sous une forme modifiée et adaptée à chacun'. Plusieurs types d'applications médicales pourraient être concernées par cette plate-forme. Entre autres pistes prometteuses, Christian Béchon cite la régénération du coeur avec des cellules susceptibles de supprimer les lésions dues à certains incidents graves comme l'infarctus, ou encore l'injection de produits issus des cellules souches dans la cornée, qui pourrait devenir une alternative aux greffes dans les années à venir. Il précise que l'EFS mène également plusieurs projets sur les cellules souches.

La constitution de cette plate-forme, soutenue par la puissance publique, représente un 'vrai défi industriel et économique' puisqu'il s'agit d'élaborer 'une filière complète, de la recherche fondamentale jusqu'à la phase de production' dans le respect des normes européennes de qualité et de sécurité. 'Nous sommes d'ores et déjà en mesure de produire dix millions de cellules à partir d'une seule. Une telle plate-forme, répartie sur une dizaine de sites, aurait vocation à rayonner sur l'ensemble de l'espace européen' explique Christian Béchon."

Le Figaro Economie (Christian Béchon, entretien avec Pierre Mongis) 17/06/10
http://www.genethique.org/revues/revues/2010/juin/20100617.1.asp

Insémination post-mortem : décision le 22 juin

"En octobre 2009, le tribunal de Rennes avait refusé à Fabienne Justel l'obtention des paillettes de sperme de son mari défunt (Cf. Synthèse de presse du 16/10/09). L'insémination post-mortem est en effet interdite en France et la loi exige que le donneur soit présent et consentant pour l'utilisation de ses gamètes. De son vivant, le mari de Fabienne Justel n'avait pas exprimé son accord pour une fécondation in vitro après son décès.

La naissance d'un enfant dans un tel contexte 'représente un défi psychique pour toute la famille' mais également 'un casse-tête sur le plan civil : un enfant né plus de neuf mois après le décès de son père serait dépourvu de filiation paternelle et de droits patrimoniaux'.

Fabienne Justel a pourtant fait appel. La Cour d'appel de Rennes s'est penchée sur sa demande le 17 mai 2010 (Cf. Synthèse de presse du 17/05/10) et la décision est attendue pour le 22 juin 2010. Elle a obtenu que les gamètes de son défunt mari ne soient pas détruits en cas d'évolution de la loi, ce qui semble improbable puisque la mission d'information parlementaire sur la bioéthique s'est prononcée contre l'insémination post-mortem, et qu'elle a insisté sur la notion de l''intérêt de l'enfant à naître'.

Fabienne Justel semble déterminée à porter sa demande jusqu'en Cassation, voire jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme."

La Vie (Dominique Fonlupt) 17/06/10

Greffes d'organes : traçabilité et répartition des greffons

"Un arrêté du 14 mai 2010, paru dans le Journal officiel du 10 juin 2010 établit 'le contenu des informations permettant d'utiliser des éléments et produits du corps humain à des fins thérapeutiques'. Il s'agit ainsi d'appliquer en France la directive européenne du 24 octobre 2006 relative à la traçabilité et à la distribution des tissus et cellules d'origine humaine.

Tout élément du corps humain (cellules, tissus, organes) doit désormais être accompagné de certaines informations déterminées en annexe de l'arrêté, sans lesquelles les éléments ou produits du corps humain ne peuvent être utilisés à des fins thérapeutiques : informations sur le donneur, milieu de préservation de l'organe, température de transport, coordonnées de l'établissement préleveur et du destinataire, etc.

Les médecins utilisant ces produits doivent pouvoir consulter ces informations sans mettre en péril 'la stérilité et la sécurité de l'élément ou produit considéré'. De plus, après qu'un organe a été greffé, l'établissement ayant effectué la greffe doit remplir une fiche de suivi afin d'assurer la traçabilité des greffons. C'est à l'Agence de la biomédecine (ABM) que revient la gestion de ce système automatisé.

L'ABM a également mis en place une nouvelle plateforme nationale de répartition des greffons plus efficace. Les fonctions de régulation et de répartition y sont prises en charge de façon distincte. Le directeur de la direction opérationnelle du prélèvement et de la greffe organes-tissus, qui intègre le Pôle national de répartition des greffons de l'ABM, est le Dr. Alain Atinault. Il considère que cette nouvelle organisation a plusieurs avantages : 'en supprimant les échelons intermédiaires, elle permet une vision globale, immédiate et directe du prélèvement en France, qui améliore les propositions de greffons. La prise de contact par un interlocuteur unique de toutes les équipes de greffe potentiellement concernées permet aussi une interprétation des réponses harmonisée et réduit le délai entre la première proposition et la décision d'attribution. Ce dernier aspect est particulièrement important pour réduire le temps d'ischémie froide et favorise ainsi l'obtention de greffons de qualité'."

Le Quotidien du médecin 15/06/10 - Gènéthique 16/06/10 - Biomédecine Mag avril 2010 n°06


Un tabou à briser

"Le Médiateur relaie le témoignage d'un anesthésiste-réanimateur, le Dr Bernard Abry, sur la méconnaissance générale, chez les soignants comme chez les patients, de la loi Leonetti sur la fin de vie. Le sujet reste un tabou chez les médecins, déplore le spécialiste, qui souhaite que le débat s'instaure enfin."

Source :

Le Quotidien du Médecin, 16/06/2010

Don d'organes : une campagne d'information pour inciter les particuliers à faire connaître leur choix

"L'Agence de la biomédecine lance un dispositif d'information national pour encourager les usagers à transmettre leur décision sur le don d'organes à leur entourage. Portée par le message 'Don d'organes. Pour sauver des vies, il faut l'avoir dit', cette campagne vise à mobiliser le grand public, notamment les jeunes, sur le don d'organes après la mort. Des bénévoles sillonneront, dès le 19 juin prochain, les centres commerciaux de l'Hexagone pour sensibiliser les particuliers au don d'organes.

Pour encourager les Français favorables au don d'organes à partager leur décision avec leurs proches, l'Agence de la biomédecine lance une campagne radio jusqu'au 22 juin prochain. Le grand public pourra découvrir les témoignages de patients greffés évoquant la nécessité de parler du don d'organes avec son entourage.

Désirant sensibiliser les jeunes âgés de 16 à 25 ans, l'Agence lancera prochainement une nouvelle application Facebook pour permettre à chacun d'afficher leur choix en faveur du don d'organes. Les internautes pourront également découvrir des bannières en ligne destinées à promouvoir le site LeDonLaGreffeEtMoi.com, entièrement dédié aux 16-25 ans.

L'Agence de la biomédecine propose également Le Nouveau Guide 2010 du don d'organes. Les particuliers peuvent d'ores et déjà le télécharger sur le site Dondorganes.fr afin de s'informer sur les différents aspects du don d'organes, du prélèvement à la greffe. Le guide, également disponible sur simple appel au 0 800 20 22 24 (numéro vert), sera diffusé par les professionnels de santé le 22 juin prochain.

Les internautes sont invités à consulter le site internet Dondorganes.fr pour consulter le calendrier des actions des partenaires de la Journée nationale."

Sites :

http://www.ledonlagreffeetmoi.com/

http://www.dondorganes.fr/
 
http://sante-medecine.commentcamarche.net/news/111026-don-d-organes-une-campagne-d-information-pour-inciter-les-particuliers-a-faire-connaitre-leur-choix

"Être donneur d'organes, c'est d'abord en parler"

"Écouter et informer les familles sur le don d'organes, telle est la délicate mission de l'équipe PMO de Lens.

Chaque année, le don d'organes permet à de nombreux malades d'être greffés. Mais pour sauver des vies, encore faut-il l'avoir dit. C'est pourquoi l'équipe de coordination des prélèvements du CH Lens invite chacun à discuter de ce sujet avec son entourage proche."

CÉLINE DEBETTE  celine.debette@nordeclair.fr

"Le don d'organes ? Certains y sont favorables. D'autres complètement opposés. Mais beaucoup n'osent pas aborder ce sujet encore sensible avec leurs proches. Pourtant ce sont vers ces derniers que les équipes hospitalières se tournent lors d'un décès. Bien souvent, par ignorance de la volonté du défunt, de nombreuses familles refusent d'enclencher une procédure de don d'organes. D'autant qu'une telle décision devient très vite une épreuve qui vient s'ajouter à la douleur liée à la perte d'un être cher. 'La mort encéphalique qui intervient brutalement, le plus souvent après un accident vasculaire cérébral, un traumatisme crânien ou parfois un arrêt cardiaque, n'est pas facile à accepter car il y a une persistance du tracé cardiaque et respiratoire', admet Carole Genty.

L'infirmière coordinatrice du service prélèvements multi-organes (PMO) du centre hospitalier de Lens prend donc le temps de discuter avec les familles bien que la course contre la montre soit lancée. Car un coeur doit impérativement être transplanté 4 heures après avoir été prélevé, des poumons 6 à 8 heures, un foie 8 à 10 heures et des reins 36 heures. Cet entretien est donc décisif et requiert pédagogie et écoute de la part des professionnels de la santé.

'Derrière un don d'organes, il y a la vie'

Malgré tout, si un seul des parents émet un non catégorique, la procédure est immédiatement abandonnée. Et ce même si le défunt est détenteur d'une carte de donneur (qui n'a aucune valeur légale). Depuis le début de l'année 2010, les refus sont en nette augmentation. « Nous avons effectué 3 prélèvements sur 15 démarches contre 21 en 2009 », constate Carole Genty. Si les causes de ce phénomène sont difficiles à expliquer, l'équipe du CH Lens reste convaincue qu'il est indispensable de déclencher des discussions au sein des familles pour plus de transparence. 'Il est très important de faire connaître sa position quelle qu'elle soit. Si la mort reste un sujet tabou, il ne faut pas oublier que derrière un don d'organes, il y a la vie', souligne Marylène Perron, infirmière coordinatrice au CH Lens, premier établissement préleveur au niveau national parmi les hôpitaux généraux.

Afin de sensibiliser et mieux informer un large public sur cette démarche, l'équipe PMO de Lens investit ce samedi le pavé lensois. 'Chaque personne, jeune ou âgée, peut être donneur. La seule contre-indication concerne les porteurs du VIH et les malades atteints de certains types de cancers.'"