"Le 22 juin 2010 s'est tenue la 10ème Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe. Avec le slogan 'Don d'organes. Pour sauver des vies, il faut l'avoir dit', cette journée a été l'occasion de sensibiliser l'opinion publique française à la finalité du don d'organes : 'permettre des greffes pour sauver des vies'. Instaurée en juin 2000 par Martine Aubry, alors ministre de la Santé, cette journée veut favoriser le développement du don d'organes post-mortem et améliorer l'accès à la greffe pour les personnes malades. Dans un contexte de 'pénurie croissante des greffons', il s'agit d'encourager chacun à faire connaître à sa famille ou à ses proches sa volonté de donner ou non ses organes après sa mort.
Bien que le régime actuel repose sur le 'consentement présumé', les médecins se trouvent souvent confrontés à des familles qui ignorent la volonté de leur défunt au sujet du don d'organes et qui, dans le doute, n'osent pas autoriser le prélèvement.
L'Agence de la biomédecine (ABM) explique que 'pour une personne qui ne souhaite pas faire la démarche, la première solution est de s'inscrire dans le registre des refus ou d'en parler à sa famille [...]. Mais pour une personne qui souhaite faire un don, la seule solution est de le faire savoir par la parole'. L'ABM ajoute que, contrairement aux idées reçues, les cartes de donneur qui existent pour les personnes favorables au don n'ont aucune valeur légale, d'où la nécessité d'avertir ses proches de sa volonté."
Un sondage Ipsos Santé révèle que seulement 41% des Français de plus de 50 ans ont parlé de leur volonté à leur entourage concernant le don d'organes, bien que 57% des femmes et 46% des hommes sont favorables au don après leur mort.
Chaque année en moyenne, sur 15 000 personnes en attente d'une greffe, 4400 en bénéficient."
Mondeactu.com 20/06/10 - Parismatch.com (Célia Brochet) 22/06/10
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