"Le 22 juin, pour la 8ème Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, l'Agence de Biomédecine invite le grand public à exprimer son opinion, acceptation ou refus, sur le sujet du don.
L’Agence de Biomédecine, qui reprend les missions de l’Etablissement français des Greffes, entend sensibiliser le grand public sur le don d’organes et les greffes. Cette Journée Nationale a pour objectif d'encourager chaque Français à prendre une décision sur le don de ses organes et à partager son choix avec ses proches. Elle vise également à informer chaque Français des enjeux du don d’organes, des démarches à accomplir et répond aux questions soulevées.
En 2008, l’opposition au prélèvement par les familles a écarté 30% de défunts qui pouvaient être prélevés.
A défaut de connaître la décision d’un proche, les familles dans le 'bénéfice du doute' préfèrent s’abstenir, et ce dans six cas sur dix. [NDLR.: ce n'est pas très consistant avec les 30 pour cent de "refus"]
Le 'Consentement présumé' : en France, selon la loi tout le monde est donneur. Les personnes opposées à ce don s’inscrivent au registre national des refus ou le disent à leurs proches.
FRANCE ADOT, fédération d’association oeuvrant dans chaque département pour informer et sensibiliser sur les causes du don d’organes, de tissus et de moelle osseuse souhaite la création d’un registre national des accords. 2/3 des Français pensent qu’il existe aujourd’hui un tel registre.
Ce registre permettrait a tout un chacun d’exprimer clairement sa position en faveur du don d’organes.
Une option pour ceux qui n’osent pas en parler à leurs proches; mais aussi, un apaisement pour les familles en souffrance lors d’un accident mortel.
Le prélèvement d’organes n’est possible que dans de rares conditions.
L’organe greffé (ou greffon) provient d’une personne décédée en état de mort encéphalique, au sein d’un service de réanimation.
Ce type de décès est provoqué par l’arrêt définitif du fonctionnement du cerveau, le plus souvent, suite à un accident vasculaire cérébral ou à un traumatisme crânien. Cette situation représente seulement 1 % des décès hospitaliers enregistrés.
Cet événement rare fait du greffon un bien très précieux pour les patients en attente de greffe.
Le nombre de malades ayant besoin d’une greffe est toujours en progression et s’élève, en 2009, à près de 14 400 personnes.
Selon l’Agence de Biomédecine, 'le nombre de greffes en 2009 est stable pour la greffe cardiaque, en retrait pour la greffe rénale (-3,8%), en augmentation pour les greffes hépatiques (+3,5%),et en forte progression pour la greffe pulmonaire depuis 2008, avec une augmentation de 18%'.
En 2008 en France, 5% de greffes ont été réalisées à partir de donneurs vivants. La loi ne l’autorise que pour les membres d’une même famille.
C’est le cas par exemple du rein, d’une partie du foie ou très rarement du poumon.
On peut en effet vivre en bonne santé avec un seul rein, une partie du foie (car c’est un organe qui se régénère rapidement) ou une partie des poumons.
En Ariège, ADOT 09, association créée en 1989 par Anne-Marie Amilhat qui en est toujours la Présidente, participe régulièrement à des actions de sensibilisation.
Le samedi 19 juin, l’association ADOT 09 organise un concert avec l’ensemble vocal Les Voix du Val d’Ariège, dirigé par Laurence Roudière et l’ensemble de flûtes de l’école de musique de Foix, en l’église Notre Dame de Saverdun à 20h30."
http://www.ariegenews.com/ariege/jeunesse_societe/2010/19830/decouvrir-reflechir-echanger-sur-le-don-d-organes.html
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