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5ème Semaine Nationale du Rein

"La Semaine nationale du Rein se déroule du 3 au 11 octobre 2009. On estime qu’un Français sur 20 est atteint d’une maladie rénale sans le savoir. La FNAIR invite tous les Français à venir recevoir une information et à se faire dépister gratuitement du 3 au 11 octobre 2009. Depuis 6 ans, la Fédération Nationale d’Aide aux Insuffisants Rénaux œuvre pour la prévention de l’insuffisance rénale, seul véritable moyen de freiner la progression de la maladie et les dépenses de santé."

Du 3 au 11 octobre 2009, des lieux de dépistage dans toute la France

"6000 personnes bénévoles, associatifs, infirmiers, cadres de santé, néphrologues se mobilisent pour assurer les opérations de sensibilisation, d’information et de dépistage anonyme qui se dérouleront dans quelques 230 établissements (hôpitaux, cliniques) et dans près de 1500 laboratoires d’analyses de biologie médicale."

Un enjeu de santé publique : quelques chiffres de 2008
"Au seuil de la 5e Semaine Nationale du Rein, la FNAIR a souhaité quantifier les résultats de la campagne de sensibilisation et de dépistage menée en 2008 pour donner une idée plus précise du travail réalisé. Il apparaît ainsi que 40 000 personnes ont été dépistées en 2008. En moyenne, 10 pour cent de ces personnes ont été dépistées 'positives', soit près de 4.000 personnes. Si l’on considère qu’un millier de ces personnes sont des 'faux positifs', ce sont tout de même 3 000 personnes qui devront être prises en charge pour éviter une évolution vers une insuffisance rénale terminale nécessitant un traitement lourd par dialyse ou transplantation."

"1 Français sur 20 a les reins malades et ne le sait pas."

"Et pour cause : les maladies rénales ne provoquent aucun symptôme perceptible avant un stade avancé, rien ne vient témoigner du dysfonctionnement de ses reins. Le message de la FNAIR pour la Semaine Nationale du Rein 2009 n’est pas alarmiste, il est réaliste. Une prévention efficace et une prise en charge précoce sont les meilleures conditions pour ralentir, voire stopper, l’évolution de ces maladies."

Un enjeu de finance publique : la réduction des dépenses de santé

"Cette démarche peut paraître inédite mais elle s’inscrit dans la continuité de son action : la FNAIR s’attache, pour cette 5e édition de la Semaine Nationale du Rein, à démontrer l’importance des enjeux économiques et financiers que représentent les maladies rénales. Le système de santé français repose sur un principe de solidarité : il faut le conserver. Mais ce système est aujourd’hui en grand déficit. Pour autant, ce n’est pas aux malades, et à plus forte raison aux personnes atteintes d’affections de longue durée (ALD), d’en supporter le coût pour la société. La FNAIR refuse cette hypothèse et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité de mettre en œuvre une politique de prévention de grande ampleur.

Grâce aux actions de sensibilisation et aux dépistages gratuits proposés durant la Semaine Nationale du Rein, les économies réalisées pour le système de santé atteignent près de 105 millions d’euros par an. Si près d’un Français sur 20 a les reins malades et ne le sait pas, combien sont-ils à avoir découvert trop tard qu’ils l’étaient ? La mobilisation des professionnels de santé à l’occasion de cette Semaine prouve que le travail de prévention doit se poursuivre et faire l’objet d’une véritable politique publique. La réduction des dépenses publiques passe préalablement par un accroissement des dépenses liées à l’information et au dépistage du public."

Un enjeu de politique publique : le défi de la prévention
"Personne n’est à l’abri d’une maladie rénale. Alors pour éviter le diagnostic, il faut favoriser le pronostic : encourager les Français à faire eux-mêmes la démarche de surveiller régulièrement la santé de leurs reins. La FNAIR entend poursuivre son travail de sensibilisation du grand public aux maladies rénales mais elle invite, dès à présent, les pouvoirs publics à engager un travail en profondeur pour faire de ces maladies une véritable priorité. On le constate : les enjeux de la prévention, tant en termes sanitaires qu’économiques, sont importants.

Pour relever ce défi de la prévention, il s’agit de mettre en œuvre une politique publique de sensibilisation à grande échelle. L’information du grand public doit aussi passer par la mise à disposition des moyens médicaux pour garantir à tous un dépistage de qualité. Le coût de la santé constitue trop souvent une barrière pour un grand nombre de Français : le principal défi est bien celui de l’accessibilité de tous au meilleur soin."

Une mobilisation nationale pour informer et prévenir
Informer, prévenir et dépister pour lutter contre ces maladies silencieuses

"Pour lancer la 5e Semaine Nationale du Rein, la FNAIR va organiser, dans au moins huit villes en France, la 'Marche du Rein' : une opération de sensibilisation retentissante grâce à la participation de groupes de musique, de fanfares, clubs de marcheurs, etc. Original et permettant d’investir l’espace public, cet événement constitue le point d’orgue d’une semaine de mobilisation en faveur des reins. Du 3 au 11 octobre 2009, les 24 associations régionales de la FNAIR, les professionnels de santé et les partenaires de la Semaine Nationale du Rein se mobilisent pour informer le grand public sur les maladies rénales, parfois sur un mode ludique. En effet, le message de prévention est mieux reçu s’il est transmis très concrètement sur le terrain, au plus près du public."

Des lieux de dépistage dans toute la France

"La Semaine Nationale du Rein 2009, c’est plus de 6 000 bénévoles, associatifs, infirmiers, cadres de santé et néphrologues mobilisés pour assurer les opérations de sensibilisation, d’information et de dépistages anonymes. Ainsi, les Français auront la possibilité de se rendre dans quelque 230 établissements (hôpitaux, cliniques) et dans près de 1 500 laboratoires d’analyses de biologie médicale pour se faire dépister."

Les enfants, toujours au cœur de la prévention

"Avec l’opération 'Jules', la FNAIR mobilise les plus jeunes, c’est le meilleur moyen de toucher les adultes. Cette opération, menée auprès des élèves des classes de CM1 et CM2, est portée par la motivation des enseignants qui reçoivent une brochure d’information et un kit pédagogique afin de faire travailler leurs élèves sur des messages de sensibilisation. L’ensemble de ces messages est sélectionné et rendu public à l’occasion de la Semaine Nationale du Rein. Les classes les plus inventives seront récompensées."

Les reins, des organes méconnus, aux rôles sous-estimés
"On se rend souvent compte de la valeur d’une chose lorsqu’on la perd. Cette expression courante pourrait parfaitement s’adapter à la situation des reins : organe indispensable et essentiel au fonctionnement du corps humain, son rôle est souvent ignoré. Pourtant, les reins remplissent trois fonctions essentielles :

Un rôle de filtre

Au nombre de deux, et situés de part et d’autre de la colonne vertébrale, les reins assurent la fonction essentielle de filtre du sang : ils éliminent les impuretés qu’il contient et rejettent ses déchets dans l’urine. Un dysfonctionnement des reins peut ainsi entraîner une accumulation néfaste des déchets dans le sang. Par leur action, ils y éliminent le trop plein de sel, ainsi que d’autres éléments minéraux superflus."

Un rôle de régulateur

"Les reins assurent également un rôle capital de régulation. Grâce à leur action, l’équilibre hydrique et chimique de notre organisme est ainsi maintenu. La pression artérielle est également sous leur contrôle, à travers la fabrication d’hormones, la rénine et l’angiotensine, qui régulent la dilatation et la contraction des vaisseaux sanguins."

Un rôle de production d’hormones

"Ils sont enfin producteurs d’hormones, d’enzymes et de vitamines. Outre la rénine et l’angiotensine, les reins fabriquent l’érythropoïétine (EPO) qui aide à la fabrication des globules rouges, ainsi que l’hormone calcitrol, qui concourt à la solidification des os. Les reins sécrètent également de la vitamine D, permettant ainsi de réguler la concentration de calcium dans le sang."

Des consignes d’hygiène de vie simples et une surveillance régulière pour des reins préservés

Une nécessaire hygiène de vie

"L’un des meilleurs moyens de se prémunir contre l’insuffisance rénale est de développer une hygiène de vie saine et équilibrée. A cet égard, certaines règles d’hygiène simples peuvent être suivies pour conserver ses reins en bonne santé :
· Boire au moins 1 litre d’eau chaque jour, pour faciliter l’action des reins.
· Avoir une bonne alimentation, celle-ci évitant le surpoids et l’excès de cholestérol. Une trop grande consommation de sel ou de protéines, par exemple, favorise l’insuffisance rénale.
· Pratiquer une activité physique afin de lutter contre la sédentarité.
· Arrêter de fumer : le tabagisme favorise l’évolution de l’insuffisance rénale.

Certains pièges sont également à éviter :

· Eviter l’automédication, certaines substances pouvant s’avérer toxiques pour les reins.
· Etre vigilant quant au contenu et au rythme de son alimentation : se méfier des régimes très protéinés ou des produits à la composition mal connue.
· Se méfier des produits de contraste iodés injectés durant certains examens radiologiques, qui peuvent endommager les reins fragiles.

Une surveillance régulière et attentive pour préserver ses reins

Concernant les maladies rénales, il n’est pas excessif de considérer qu’il n’y a pas de meilleur médecin que soi-même. La surveillance régulière de ses reins, auprès d’un professionnel de santé, doit devenir un automatisme. Le dépistage constitue l’instrument privilégié de cette surveillance, il existe trois principaux tests :
· Le test par bandelette urinaire
· La prise de sang
· La mesure régulière de la pression artérielle

Personne n’est à l’abri de l’insuffisance rénale, mais certaines personnes s’avèrent plus sensibles que d’autres à cette pathologie et doivent donc se faire dépister au plus tôt. C’est notamment le cas des personnes diabétiques, de celles souffrant d’hypertension artérielle, des seniors de plus de 60 ans, des patients ayant suivi un traitement médicamenteux pouvant être toxique pour les reins ou encore des individus ayant des antécédents de maladie rénale génétique dans leur famille."

Un diagnostic tardif qui conduit à des traitements particulièrement lourds et contraignants

La dialyse

"La dialyse s’avère être un traitement très contraignant pour le patient. La dialyse est un processus artificiel qui accomplit les deux principales fonctions du rein : filtrer le sang en éliminant ses déchets, et équilibrer les niveaux de liquides en supprimant la quantité de liquide en excès dans le sang."

"Il existe deux types de dialyses :

•L’hémodialyse (HD) : elle utilise une machine (le dialyseur) qui nettoie les déchets du sang. Le sang, une fois nettoyé des éléments en excès, est renvoyé dans l’organisme. L’hémodialyse oblige le patient à se rendre trois fois par semaine dans un service adapté, pour des séances durant 5 à 6 heures. Ce traitement n’est pas sans conséquences : l’hémodialyse est lourde physiquement pour les patients et comporte des risques importants.
•La dialyse péritonéale (DP) : cette technique utilise la membrane péritonéale de l’abdomen. Un liquide de nettoyage, la solution de dialyse, est drainé vers l’intérieur de l’abdomen et piège les liquides et les déchets du sang qui s’écoulent à travers la membrane péritonéale, pour être ensuite rejeté hors de l’abdomen, éliminant ainsi les liquides en excès et les déchets de l’organisme.

La dialyse, bien qu’efficace, n’est pas un remède miracle à l’insuffisance rénale.

De nombreux inconvénients demeurent. Les reins malades, ne produisant pas suffisamment d’érythropoïétine nécessaire à la fabrication des globules rouges, entraînent une anémie importante et une très grande fatigabilité.

L’alimentation des patients se trouve elle-même très contrôlée et marquée par nombre d’interdits ou de restrictions de certains aliments. Autre risque important : les malades ayant leurs reins qui ne fonctionnent plus, ils cessent d’uriner. Les liquides absorbés qui ne sont plus éliminés peuvent alors provoquer des oedèmes, notamment un oedème aigu du poumon.

L’attente d’une greffe

Pour lutter contre l’insuffisance rénale, la greffe de rein est un instrument précieux mais qui demeure encore trop rarement utilisé. Pour une raison simple : il existe, en France, une véritable pénurie de greffons permettant de procéder à une transplantation rénale (l’an dernier, tous organes confondus, 222 patients sont décédés faute de recevoir un greffon à temps).

Ainsi, pour les patients, le processus d’obtention d’un rein demeure long et compliqué. A ce titre, la FNAIR a choisi de participer au collectif 'Don de Vie', qui porte la Grande Cause Nationale 2009, autour de cet enjeu fondamental du don d’organes. Partant de l’idée que c’est le plus souvent un manque d’information du public qui est à l’origine du manque de donneurs potentiels, le collectif 'Don de Vie' incite tout un chacun à choisir dès aujourd’hui de devenir un donneur, ou tout au moins de faire connaître sa position quant au don d’organes.

La greffe de rein permet de donner à tous les insuffisants rénaux l’espoir d’une plus grande espérance de vie et d’une meilleure qualité de vie. Le taux de réussite de la transplantation est élevé et son efficacité se montre bien supérieure à celle de la dialyse, assurant une fonction dix fois supérieure à celle de la dialyse.

Cependant, la greffe ne constitue pas non plus un remède miracle. Plusieurs tests de compatibilité entre le receveur et le donneur sont nécessaires, et même si celle-ci est parfaite, la faisabilité de la greffe n’est pas forcément garantie pour le patient. Le patient, une fois transplanté, doit prendre des médicaments immunosuppresseurs pour éviter le rejet du greffon. Ces médicaments présentent certains effets indésirables et peuvent accroître le risque d’acquisition de certaines infections, virus et même certains types de cancer. Enfin, une greffe du rein n’est pas définitive : un grand nombre de patients, notamment les jeunes, subit plusieurs transplantations durant toute leur vie."

Les lieux de dépistage à Paris

Paris 8e : Clinique de Turin – 11 rue de Turin – lundi 5 octobre

Paris 20e : Hôpital Tenon – 4 rue de la Chine – mercredi 07 octobre

Paris 18e : Hôpital Bichat – 45 rue Henri Huchard – jeudi 8 octobre

Paris 10e : Hôpital St Louis – 1 av. Claude Vellefaux – vendredi 09 octobre

Paris 19e : Centre médical du Dr. Lequitte

Paris 2e : Du lundi 05 au vendredi 09 octobre 2009 : Laboratoire de la CPAM de Paris

106 rue Réaumur – 01 55 80 56 34

Paris 9e : Laboratoire Drouot – 19 rue Drouot

Pour plus d’informations sur les sites de dépistage et pour découvrir le programme complet de la Semaine Nationale du Rein : www.semainedurein.fr

Ou contacter : Agence Wellcom

Camille PIGER & Yoann MOISAN

cpi@wellcom.fr – ym@wellcom.fr

Tél. : 01 46 34 60 60 – Fax : 01 46 34 09 84

Mobile : 06 64 70 56 49
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1 commentaire:

Ethics, Health and Death 2.0 a dit…

Enfin un vrai article d'information, qui ne fait pas de la promotion du don d'organes à tout crin, sans masquer les effets secondaires et les limites de la médecine de remplacement (greffe), et qui parle de la nécessité de prévention, véritable enjeu de santé publique. Bravo !